Il y a surtout un élément à prendre en considération ; c'est qu'il ne vend pas beaucoup de vin compte tenu des prix pratiqués , et que pour pouvoir vivre il lui faut une grosse marge sur chaque bouteille . C'est un choix marketing : vendre peu , mais vendre cher . Quand il fait les expéditions c'est pas par camion mais par colissimo à la poste de Meursault .....
J'ai eu l'occasion de déguster ses blancs . Le niveau est vraiment bluffant , et pour un vin produit l'autre côté de la nationale c'est même ahurissant . Son échalas à largement le niveau d'un excellent Meursault bien plaçé .....mais un excellent meursault bien plaçé ça vaut 30€ Max , pas 160€ .....
Le blanc de Van Berg c'est comme le meursault Narvaux du domaine d'Auvenay ; c'est très bon mais si on lui met en face un Bâtard du domaine Leflaive ( les trois sont à 160€ ) il prend une claque .

Il y a surtout un élément à prendre en considération ; c'est qu'il ne vend pas beaucoup de vin compte tenu des prix pratiqués , et que pour pouvoir vivre il lui faut une grosse marge sur chaque bouteille . C'est un choix marketing : vendre peu , mais vendre cher . Quand il fait les expéditions c'est pas par camion mais par colissimo à la poste de Meursault .....

voilà Cqfd, un choix marketing et non une contrainte de coûts.

Laurent, Thierry,
j'ai juste repris le chiffre donné par Laurent. Si vous voulez faire autrement, je ne doute pas que la règle de 3 saura vous apporter satisfaction
Benji

PS concernant la comparaison d'Arnaud : ca vaut le coup de tenter ! Le Fourneau 2006 (qui ne m'a pas coûté 160 euros) m'a semblé au niveau d'un Meursault de Lalou (qui vaut pus que 30 euros) mais ce n'était peut-etre que mon imagination, n'ayant pas bu les 2 face à face.

ah non, moi je m'en fiche, je ne rentrais pas dans ce débat, mais j'espère simplement que les ouvriers passent le balai derrière eux le soir en partant

Benjamin

si j'ai bien pigé ce que m'a dit JB avec qui j'ai parlé hier soir, les prix sur 2009 ont mis le turbo. Je suis presque sûr que tu n’essaieras pas d’acheter un Fourneau 2009 (plus de 200 euro si mes oreilles ne sont pas défectueuses, ça calme vite!!)
Pour la comparaison avec Lalou ou Leflaive ou qui tu voudras, une autre fois alors?

R

Rachid,
OK si tu fournis Lalou. Sur 2006, le chevalier de Leflaive m'avait paru un peu mou !
Je te confirme qu'à 200 euros je passe mon tour, je n'ai juste pas les moyens et le prix est très largement au-delà de ma conception du prix du vin.
Dommage !
Benji

Le nez est d'un naturel patent, comme si on était à même le fût et penche sur la cerise. La bouche est riche, opulente sans ostentation avec une fraîcheur désarmante et une mâche implacable sur les fruits rouges à noyaux.

Je conseille à tous les passionnés de Bourgogne d'aller voir ce personnage si troublant et si naturel, même sans possibilités d'achat car les prix sont, comment dire, à part...

Mais moi qui vocifère souvent sur cette question, la démarche et la philosophie du domaine valent un dialogue, une discussion, une visite.

Pourquoi? Des choses à penser et des choses à voir, pas seulement des choses à dépenser et des choses à boire.

Mais moi qui vocifère souvent sur cette question, la démarche et la philosophie du domaine valent un dialogue, une discussion, une visite.

Bourgogne
De la terre jusqu’au ciel : le terroir et le temple selon Bernard van Berg.

direlevin.canalblog....

Ouais ouais...Restons pragmatiques tout de même !

je trouve qu'il l'est durant une grande partie de l'ITW en l’occurrence, c'est passionnant et mis à part le bref passage "mystique", le passage sur les appellations est intéressant

Bonjour,

Grâce à un généreux comparse passionné de vins, j'ai eu l'occasion d'approcher mes lèvres de deux cuvées de ce domaine qui fait tant débat. (Pas de notes mais un souvenir assez marqué des ces dégustations faites en été 2013)

BGO "En busigny" blanc 2010 :

Ce vin aux accents charmeurs d'un Meursault de belle naissance m'a vraiment bluffé au nez. En bouche, l'élevage très présent mais particulièrment bien intégré à l'expérience de la dégustation m'a rappelé légèrement le chardonnay californien du Domaine "Calera" (27 euros au Caviste, par contre ). En résumé, pour le débat qui précède, je ne peux pas apporter trop de grâce à cette cuvée qui m'a laissé perplexe. En effet, bien d'autres quilles à des prix plus abordables peuvent fournir le même plaisir. En l'occurence, la teneur en alcool m'a semblé trop élevée, apportant une lourdeur en finale qui ne me plaisait pas. Il est bon de noter que je suis le seul autour de la table à ne pas m'extasier.

BGO Les gamets 2009 :

Autre jour, autre dégustation, mon hôte ouvre la dégustation des rouges sur ce pur gamay incroyable. La couleur sombre semble être la seule à indiquer que nous ne sommes pas face à du Pinot noir. Au nez, le terroir bourguignon transpire, fier et exubérant. En bouche, les tannins sont d'une finesse sans égal et la minéralité est percutante, rappelant même la typicité des grands blancs de la Côte de Beaune. La finale est longue et portée par une explosion d'arômes et de sensations vivifiante. Ce vin m'a rappelé pourquoi je me suis passionné pour le vin, m'a confirmer qu'une quille peut encore surprendre même les dégustateurs les plus chevronnés (que je ne suis pas encore, par ailleur). En bref, ce vin, à lui seul, prouve bien des choses :

1) Le gamay est et doit être considéré comme un seigneur de Bourgogne
2) Les terroirs de M. Van Berg sont capables de bien des miracles (sous ses soins).
3) Le ciel, la terre et les hommes est vraiment un crédo qui prend son sens dans ce domaine ou aucune concession n'est faite.

Depuis, j'ai eu la chance de me procurer un "Les Bergers 2005". J'ai donné à cette bouteilleune signification particulière, suite à des déboires sentimentaux qui arrivèrent en même temps que cet achat. Cette charmante petite bouteille patiente donc que cette situation trouve sa fin (heureuse ou pas) et me servira donc de réconfort ou de vin de fête selon la conclusion de cette histoire !

Pour ce qui concerne le débat sur les tarifs, je ne peux que déplorer l'attitude véhémente envers M. Van Berg. Il s'agit d'un personnage qui n'a pas besoin de sa production pour vivre et qui réalise un travail d'orfèvre pour livrer un Bourgogne Grand extra-Ordinaire. Evidemment les tarifs sont prohibitifs pour le petit employé que je suis mais sa production est confidentielle et limitée. En comparaison du DRC ou des GCC bordelais, je suis certain de trouver une démarche plus proche des prix demandés chez M. Van Berg que tout autre grand domaine marketé. Même s'il est évident que d'autres vignerons plus proches de mes budgets m'offriront aussi des dégustations mémorables ! C'est aussi ça, la beauté du vin ; un certain revers de la médaille...

Tiré de cette dégustation

Bourgogne Grand Ordinaire En Busigny van berg 2007

icna écrit: On change de couleur et on essaie de me faire deviner si c'est un blanc ou un rouge. Il n'y avait pas de doutes possibles on est sur un très joli chardo avec un coté grillé et une belle pureté. A nouveau PQCB. C'est super long bien tendu avec du grillé bien typé, je suis sur un meursault à fond.

E.L. écrit: Typé bourgogne chardo, beurre blanc citroné un peu de grillé
aérien léger fin élégant
la finale citronnée donne envie d'y revenir
très difficile à cracher
Ça aussi j'aimerais bien en rentrer quelques unes

Van Berg BGO rosé en busigny 2007

Une robe de blanc taché.
D'abord c'est bien réduit, ça sent ensuite le bon chardo avec un joli coté vineux et des fruits rouges. La bouche est puissante et fine avec de la gourmandise et de la tension on est proche d un blanc avec une super longueur je trouve ça super bon et super original.

Van Berg BGO rouge en busigny 2005

Vin dégusté dimanche en excellente compagnie. Au nez comme en bouche, pour moi ce vin est masqué par un goût de fumé assez prégnant qui m'a un peu (c)gâché le reste ; j'ai néanmoins retenu un toucher de bouche tout en délicatesse.

Van Berg BGO rouge en busigny 2005

Nez très réduit/grillé qui aura du mal à s'en défaire (dans un verre noir, je suis sûr que je serais parti sur un blanc).
En revanche en bouche c'est top, mur, dense mais equilibré, tanins fondus, aucun alcool, très belle longueur.

Autant dire que ce vin surclasse de très loin son appellation!

Julien

J'ai entendu dire qu'il arrêtait son activité ....
Je ne sais pas si c'est vrai ...
En même temps ça ne serait pas surprenant .....

J'ai bu 2 fois des vins de Van Berg, les 2 fois à l'aveugle: j'ai trouvé ça excellent les 2 fois..Si c'était le cas, ce serait dommage..

Arnaud

Mêmes sons de cloche qu'arnaudn venant de plusieurs sources comme l'importateur belge...
J'ai déjà goûté quelques cuvées comme en Busigny 2005 et j'ai toujours trouvé ces vins magnifiques(tu)

Christophe

Bonsoir
Ce serait bien dommage, les vins que j'ai pu boire venant de ses mains expertes interrogent légitimement tout amateur sur les notions de terroir (souvent âprement et "vainement" défendues) et des choix opérés par l'homme. voilà quelqu'un qui réalise des choses plus que surprenantes avec beaucoup de personnalité grâce à un travail attentif et minutieux sur des "terroirs" jugés très peu qualitatifs. J'ai eu le plaisir de le rencontrer une fois chez un vigneron de Meursault avec d'autres amateurs et vignerons. J'en garde un excellent souvenir.

R

Bonjour,

Idem, pour moi, je garde en mémoire une visite au domaine avec des explications précises sur sa manière de s'occuper de son "jardin" mais surtout sa connaissance des différents terroirs de sa région(tu)

Salutations vineuses,

Christophe

Par contre aucune réalité économique .....
Les vins sont bons mais les prix sont délire .
Pour moi le métier de vigneron c'est produire du vin et en vivre . Ce qui n'est pas le cas ici .

La je suis totalement d'accord avec arnaud.. Les prix étaient délirants, cela m'a toujours dissuadé d'en acheter.. Mais franchement, quand on lit les derniers avis, on se rend bien compte que le vigneron était très fort..

Arnaud

Les rares fois où j'ai pu goûter la production de ce domaine, j'ai été ébloui par la qualité des vins proposés.
Mais effectivement, j'ai été aussitôt refroidi par les prix auxquels ils étaient proposés. Dommage...

Luc

C'est également un point que je n'ai pas compris:S

Christophe

C'est combien ?

Copié collé d'un vieux message : "ça va de 35 à 180€ pour les rouges. Le rosé est à 225€ et le blanc va de 104 à ... 1275€ (pour le fameux Echalas 06)"

J'ai eu l'occasion de goûter son blanc "haut de gamme " à l'aveugle , en face d'un Chassagne Blanchots dessus du domaine Bachelet . Les deux sur 06 .
A l'aveugle j'ai eu une petite préférence pour le Blanchots , mais il faut reconnaitre que les deux vins n'étaient pas à des années lumières , tant en niveau qualitatif qu'en expression du terroir ..
Le seul problème c'est que le Van Berg vallait 5 fois le prix du Chassagne .....
Par contre on pourrait discutter longtemps sur le niveau incroyable du Van Berg sans le terroir ...
Pour le coup , les rendements très bas (genre 10 hectos) d'un petit terroir ont presque réussis à égaler un grand terroir à 50 hectos(c'est d'ailleurs pour ça que c'est un grand terroir , puisqu'à 50 hectos il produit des grands vins , là ou sur d'autres il faut être à 10 hectos pour commencer à se comparer ) .....après faut voir au vieillissement ....

Par contre aucune réalité économique .....
Les vins sont bons mais les prix sont délire .
Pour moi le métier de vigneron c'est produire du vin et en vivre . Ce qui n'est pas le cas ici

Bonjour Arnaud,
Le prix est élevé, c'est certain, mais cette bouteille à l'époque devait valoir 50 euros environ.
Indépendamment de cela, dire "Pour moi le métier de vigneron c'est produire du vin et en vivre", je partage, mais cela s'applique à tous les domains qui font des vins à plus de 50 euros en Bourgogne ! Et ce d'autant plus qu'ils sortent plusieurs milliers ou dizaines de milliers de bouteilles.
Benji

Je pense que c'était plutôt 100€ que 50 € , et à l'époque , pour ce prix , on avait un Bâtard ou 2 bouteilles de Corton Charlemagne .....
Comme disait Coluche : "Choisis ton camp camarade " ()

c'est d'ailleurs pour ça que c'est un grand terroir , puisqu'à 50 hectos il produit des grands vins , là ou sur d'autres il faut être à 10 hectos pour commencer à se comparer

c'est un vision un peu simpliste car qu'est-ce qui fait un grand vin si ce n'est in vino veritas? Je crois surtout que la force d'un grand vigneron c'est de révéler son terroir, et si pour cela il faut du 10hl/h et que cela produit un grand vin (supposition hein) alors il n'y a pas de petits ou grands terroirs, il y a surtout des terroirs plus rentables et plus faciles que d'autres.