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[size=large]Quelle meilleure manière de conclure l'année qu'entouré d'amis qui vous sont chers !

Rendez-vous avait été fixé de longue date à Corconne par Maître Pélusse, organisateur hors pair qui nous avait lancé comme défi une thématique autour de vins du millésime 1991.
Nous avions discuté des accords possibles au préalable. Chacun allait donc être mis à contribution en cuisine dans une joyeuse ambiance parfaitement orchestrée.

La soirée fut merveilleusement longue, pleine de rires et de bonne humeur.
Le temps de l'amitié a décidément sa chronologie propre...

A Sylvie & Nico, Fiona & Laurent, Annick & Nico, Géraldine, Jeanne & Cyril, Ushanga, un énorme merci pour ce nouveau grand moment de bonheurs simples !
Oliv
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[size=x-small]Les vins ont été servis en semi aveugle. [/size]

Plateau de fruits de mer
Domaine de L’Echasserie, Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie « Honoré », 1991

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Oliv
La robe est très peu teintée, sur un jaune clair.
Le nez est grisonnant, sur des notes peu avenantes de pierre humide, de salpêtre.
La bouche est sans rebond, pas totalement plate mais finalement assez terne.
Elle manque considérablement d'allant pour répondre à l'iode des coquillages.

Enzo
Nez fumé, pétrolé, poussiéreux qui ne se livrera pas vraiment.
La bouche est assez terne, ele manque de tranchant et apparaît assez molle et évoluée, ayant surement dépassé son plateau de maturité. Ce n’est pas dénué de gourmandise et la longueur finale est plutôt correcte, mais il est surement un peu tard pour que le plaisir soit au rendez-vous.
Moyen +.

Cannelons de courgette au crabe, roulés saumon ciboulette, bouchées de féta paprika, toasts à la poutargue
1- Joh Jos Prüm, Riesling Kabinett Wehlener Sonnenuhr, 1991
2 - Egon Müller, Riesling Spätlese Scharzhofberger, 1991

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Oliv
1- La robe est assez évoluée, sur un beau doré.
Son nez confirme cet âge avancé, je ressens des notes qui m'évoquent le tabac, les algues sèches et les hydrocarbures.
La bouche est agréable, sur une sucrosité assez nette qu'une matière de demi corps peine à élancer.
Le vin semble manquer de réserve de puissance, je pense qu'il a un peu dépassé son plateau de maturité.
Il reste néanmoins agréable et s'accorde très bien avec les bouchées de féta.

2- La robe est beaucoup plus jeune, sur un joli jaune paille aux reflets gris verts.
Le nez est superbe, sur d'évidentes notes de citron vert et de menthol et un ensemble complexe très riesling.
La bouche est aérienne, d'une grande élégance, présentant un beau compromis entre fraicheur et concentration.
Le vin répond remarquablement aux différentes entrées, en particulier au roulé de saumon fumé.
Très beau vin.

Enzo
1- Nez diffus, un peu engoncé, de citron, iodé, pétrolé à l’aération.
La bouche est plus molassonne, le sucre y est plus perceptible alors même qu’il s’agit d’un kabinett. C’est riche, rond, de beau volume, ça n’a pas le ressort du précédent mais sait rester gourmand avec une longueur finale correcte. Clairement à boire.
Bien ++.

2- Très beau nez pur de citron vert, mentholé, avec une touche pétrolée très fine à l’aération et des arômes d’orange, de fumé, dans un ensemble très frais.
La bouche est svelte, aérienne, elle possède une superbe acidité, le sucre génère de la gourmandise sans obérer la fraicheur dans un beau volume et une belle tenue. Longue finale sur les agrumes, ultra salivante. Une pure gourmandise.
Très Bien +.

Langoustines rôties, petits pois et beurre citronné, œufs de capelan d'Islande
Château Grillet, 1991

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Oliv
La robe est dorée, sans excès.
Le nez n'est pas très puissant, sur des notes minérales mais surtout un côté vaporeux qui signe la présence d'alcool.
La bouche est grasse, d'une grande ampleur mais manque vraiment de fraicheur et d'allant pour mon palais.
Elle répond plutôt bien aux notes végétales et d'agrumes des petits pois mais marche sur le pied des pauvres langoustines.
La finale littéralement ardente me convainc que je ne suis pas fan de l'équilibre de cette bouteille.

Enzo
Nez iodé, de malt, d’amande amère avec une touche d’alcool pour un nez mal défini qui n’est pas à la hauteur des espérances.
La bouche est puissante, dense, grasse, mais l’alcool ressort un peu trop, ce qui sera mieux intégré en mangeant apportant un meilleur équilibre d’ensemble. Longue finale avec une fine amertume pour un vin qui sur cette bouteille n’a pas apporté le plaisir escompté.
Bien +.

Samoussa épinards et fromage de chèvre, pissenlit et pimprenelle du jardin
1- Michel Chignard, Fleurie Cuvée Spéciale, 1991
2- Jacques-Frédéric Mugnier, Chambolle Musigny les Fuées 1er Cru, 1991
3- Château du Moulin à Vent, 1991

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Oliv
1- La robe est marronnasse et totalement trouble.
Son nez sent le pruneau pourri, les fruits à l'alcool.
Le vin a tourné et n'est pas buvable.
Une bouteille défectueuse.

2- La robe est sur un rubis clair.
Son nez est fin, sur des notes de cerise et une pointe de carton mouillé, j'entends Nico hurler au bouchon.
A ce stade, ça ne m'est pas évident.
La bouche confirme pourtant qu'il y a bien un défaut. Ah, l'expérience du pro sûrement !
Pas un gros TCA des familles quand même mais le vin semble délavé, fatigué.
Damned, ça commence bien mal pour les rouges...

3- La robe du troisième vin est évoluée, sur des notes roussies mais bien brillantes.
Son nez me semble un compromis entre de jolies senteurs de tabac et de jus de viande froid. Je pense à un vin du Rhône.
La bouche est élégante, assez fine sans être fluette, construite autour d'une jolie matière aux tanins imperceptibles.
La finale est agréable, manquant tout de même un peu de puissance et d'ampleur.
Joli vin.

Enzo
1- Robe trop brunie sur le contour qui laisse craindre le pire.
Le nez est sur la prune à l’eau de vie, le tabac, un côté rancio et terreux.
La bouche confirme les craintes visuelles et olfactives, elle est décharnée et passée, visiblement le bouchon a mal fait son office.
ED.

2- Nez de feuilles mortes, de tabac avec quelques effluves de figues.
La bouche est peu nette, elle est assez maigre, trop évoluée, sans ressort. Certains évoquent un bouchon (TCA) que je ne sens pas mais lui aussi n’a pas du remplir son office.
ED.

3- Nez réduit a départ de cacahuète grillée, puis de jus de viande qui apparaît évolué. A l’aération des notes de cerise/kirsch, de fumé et de tabac se développeront.
La bouche est riche avec de jolies notes de tabac, elle est ample et de beau volume, parfaitement équilibrée, gourmande, plutôt simple d’expression mais sacrément plaisante avec une longue finale sur le tabac. C’est très bon.
Très bien.

Cappuccino de cèpes, tuile de parmesan
1- Domaine Louis Rémy, Chambertin, 1991
2- Domaine de la Grand’Cour, Fleurie, 1991

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Oliv
1- La robe du premier vin est très très claire...
Le nez est presque inexistant, à peine quelques notes de cerise émanent du verre.
La bouche est d'une nullité absolue, de l'eau et de l'acidité, rien d'autre.
Et le pire, c'est que le vin ne semble pas pour autant véritablement fatigué...
Non, m'est avis qu'il n'avait pas grand chose dans le ventre au départ.
Encore une déception avec les vins du domaine...

2- La robe est belle, sur un léger tuilé avec une belle concentration.
Le nez est net et puissant, épicé et sur de splendides notes de tabac enrobant des arômes de peaux d'agrumes.
La bouche est remarquable d'équilibre entre une matière superbe, une fraicheur qui appelle à se resservir et une finale sur des notes tertiaires qui s'accordent très bien avec le cappucino de cèpes.
Ce vin est d'une plénitude absolue ! Son partenaire de table, tout grand cru qu'il soit, peut aller se rhabiller...
Superbe bouteille et grande découverte pour moi !

Enzo
1- Nez de tabac, de cerise, de réglisse.
La bouche est ronde mais manque cruellement de fond si bien que l’alcool ressort trop fortement et la finale tombe nettement signe d’un vin qui a mal évolué. Fond de verre acétique. Déception.
Assez Bien +.

2- Nez complexe de tabac, d’épices, de feuilles mortes, d’orange sanguine. C’est d’une grande classe.
La bouche est magnifique d’ampleur, de ressort, de fraicheur. C’est d’une immense gourmandise sur le tabac, d’une grande douceur tactile avec une très longue persistance finale délicate. Fond de verre juteux sur le tabac. Grand vin à pleine maturité.
Excellent (+).

Duo de risotto à la truffe (Carnaroli et Carnaroli Acquerello affiné 7 ans)
1- Domaine Janin, Moulin à Vent Clos du Tremblay, 1991
2- Domaine Armand Rousseau, Gevrey Chambertin Clos Saint Jacques 1er cru, 1991

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Oliv
1- La robe du premier vin est encore très jeune !
Son nez est étonnant, je ressens de la menthe, de notes d'infusion de thym, un côté giroflé.
La bouche confirme immédiatement ces sensations, j'ai l'impression de croquer dans un chocolat After Eight !
Le vin est puissant, encore sur sa concentration et j'ai l'impression qu'il a encore un sacré potentiel.
En l'état, on peut lui reprocher un décalage entre cette aromatique étonnante et une matière qui doit encore se détendre.
Mais c'est chipoter !
Heureux les possesseurs d'une telle bouteille en cave.

2- Le second vin offre une robe pleine, sur des notes d'évolution.
Le nez est magnifique, un bijou d'élégance et de charme, par le compromis splendide entre notes pinotantes (rose) et des arômes plus tertiaires.
La bouche est délicieuse, parfaitement à point, impressionnante de fraicheur et d'équilibre.
L'ensemble est réglissé, encore fruité et sur une matière d'une infinie douceur aux tanins imperceptibles. La finale est d'une grande longueur.
Nom di djiou, ce que c'est bon !
Un vin irrésistible !

Enzo
1- Nez baroque très mentholé, frais, réglissé, de clou de girofle, de résineux et de thym à l’aération.
La bouche est fraiche, très marquée par le pin et la menthe, sa jeunesse surprend dans un très beau volume d’ensemble. La gourmandise est remarquable, dommage que le registre aromatique surprenant rende le vin un peu monolithique car la longue finale mentholée et le fond de verre floral (rose) et sur le tabac montre que sur cette bouteille, le vin n’était pas encore à son optimum. C’est toutefois un très beau vin mais que j’avais gouté magistral au domaine, beaucoup plus complexe et évolué.
Très Bien +.

2- Somptueux nez complexe, délicat et parfumé de rose ancienne, de fraise des bois, d’épices, mentholé, dont il est difficile de se détacher.
La bouche n’est pas en reste, elle est à la fois dense et délicate, l’acidité sensible apporte beaucoup de fraicheur et les tannins sont imperceptibles tant ils sont intégrés. La finale est vraiment impressionnante de longueur sur les fruits rouges acidulés et la menthe. Très grand vin.
Excellent (+).

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S'il est de tradition chez certains de faire péter les bulles pour les occasions exceptionnelles, à Corconne, au pays du Pélusse, à grand moment, Grange des Pères !
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Domaine de la Grange des Pères, 1992

Oliv
La robe est profonde, presque sombre.
Le nez est puissant, sur des notes de tabac, de cacao, une pointe musquée. Mazette, ça cause !
La bouche est d'une jeunesse impressionnante, juteuse et concentrée.
On est dans le sud mais une acidité remarquable permet d'élancer cet ensemble puissant, plein.
L'aromatique est étourdissante et les tanins très fins.
Très belle bouteille !

Enzo
Nez complexe de jus de viande, réglisse, caramel, mentholé, floral. L’aération apporte des arômes chocolatés et de tabac. Superbe.
La bouche est d’une jeunesse insolente, riche, dense, encore puissante, très sudiste car glycérinée, ample aux tannins soyeux. L’ensemble est d’un équilibre idéal. Très longue finale salivante. Fond de verre superbe sur les feuilles mortes et la rose ancienne. Quand on connaît l’âge des vignes de ce premier millésime du domaine et le niveau du millésime, on imagine le tour de force génial du vigneron qui a produit un tel vin. Grand vin.
Excellent.

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Filet de boeuf de l'Aubrac, gnocchi à la courge, râpées de truffe, poêlée de pieds de mouton
1- Domaine Clape, Cornas, 1991
2- Domaine Jaboulet, Hermitage La Chapelle, 1991

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Oliv
1- La robe est sur des notes sombres tirant sur le marron.
Le nez est puissant, sanguin, à la limite de l'animalité. On perçoit un évident trait végétal qui complexifie l'ensemble.
La bouche offre un bel équilibre entre une matière concentrée et une belle acidité qui apporte de la fraicheur.
L'aromatique mentholée et épicée me plait beaucoup.
Le vin s'accorde parfaitement sur la viande, moins sur les notes sucrées de la courge qui compose les gnocchis.
Très belle bouteille !

2- La robe est d'une insolente jeunesse.
Le nez est fermentaire, totalement monopolisé par des notes de yaourt à la fraise qui écœurent très vite.
La bouche est mollassonne, avec un côté sucreux et des goûts de vomi très désagréables.
Pour moi, c'est imbuvable...

Enzo
1- Nez sauvage, de viande crue, d’épices, floral, sensiblement animal, d’agrumes avec à l’aération des notes de vendange entière mentholées.
La bouche est pleine, les tannins sont doux, c’ets d’un bel équilibre frais et finement poivré. On est plus sur la délicatesse que sur la puissance et la finale est très longue et salivante. C’est très bon mais un net cran en dessous du 90.
Très Bien +.

2- Nez intense de yaourt à la fraise, de caramel qui signe un élevage écoeurant A l’aération, les notes d’acétate d’amyle sont écoeurantes.
La bouche est riche, jeune, à la sucrosité marquée et fatigante. Les tanins sont plutôt ronds mais la finale est courte. Un vin que je n’ai absolument pas reconnu et qui n’apporte aucun plaisir alors que j’ai eu la chance de l’avoir déjà bu somptueux, si bien que je soupçonne fortement un faux. A suivre…
Bof.

Plateau de Fromages (Testun, Cusié, Morbier, Mont d’or, Tommes)
Domaine Berthet Bondet, Château Chalon, 1991

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Oliv
La robe est jaune dorée.
Le nez est puissant, peu intéressant car brutal, sur la noix et la colle à bois.
La bouche manque de chair pour compenser une acidité importante.
L'ensemble se rééquilibre un peu sur les fromages à pâte dure, notamment les tommes suisses et jurassiennes.
La finale est longue mais un peu trop monopolisée par la noix selon moi.

Enzo
Nez de noix très monolithique.
La bouche est ronde sur la brou de noix, sans alcool excessif, mais ce n’est vraiment pas mon truc.
Assez Bien.

Soupe de mangue à la vanille, mousse au chocolat et sa fève de cacao, macaron de Nancy
1- Domaine Vial Magnères, Banyuls blanc, 1991
2- Mas Blanc, Banyuls Vielles Vignes, 1991

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Oliv
1- La robe est sur un beau doré.
Le nez est complexe, sur des notes de cire d'abeille, d'alcool de fruits blancs et de miel.
La bouche m'a semblé bien équilibrée, notamment grâce à une acidité qui compense une liqueur importante.
C'est sur le macaron de Nancy que le vin répond le mieux, trop imposant pour la mangue, écrasé par le chocolat.
Jolie bouteille !

2- La robe est sombre mais trouble.
Le nez est marqué par une volatile terrible, on croirait du balsamique !
La bouche limite piquante confirme que ce vin a viré.
Paix à son âme.

Enzo
Nez de térébenthine, de mirabelle mais quelque peu diffus.
La bouche est sucrée mais gourmande sur les fruits blancs, bien équilibrée et de bonne longueur. C’est bien bon.
Bien ++/Très Bien.

---

[size=large] Quelle soirée de folie, les amis !

Mais bon, il est trois heures du matin en 2012, il est temps d'aller se coucher !
Car il parait qu'il y a du rab' pour demain midi... ()

Oliv
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Très joli sélection de vins

dommage pour le louis rémy...

Très belle sélection, millésime interressant surtout sur La Chapelle, bizarre tout de même cette bouteille ?
Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour Oliv,

Meme pas un petit Coche Dury???
Magnifique CR,comme d'habitude........
C'est très drôle,mais dès que j'ai vu que tu avais posé un cr pour le 31/12,je me suis fais couler un ptit café et je me suis dis maintenant c'est 10 minutes de bonheur de lecture.
Salutations vineuses,
Patrice,

Meilleurs voeux de bonheur,santé et succès pour 2012 "et beaucoup de CR"

ça manque un peu d Bordeaux , non ? ça doit être parce que cette année là, ils ont tous gelé ! -)

Bravo, en tout cas.

Bonjour,
merci beaucoup pour ce super compte-rendu. J'ai 2 menues questions :
- Quand avez-vous ouvert les vins ? Et en particulier en Bourgogne et Beaujolais
- La comparaison des 2 risotto a-t-elle été instructive ?
Bon dimanche,
Benji

Très belle dégustation; bravo!

Concernant La Chapelle 1991, c'était pour moi un coup de coeur, j'en avais fait un commentaire succinct:
- Hermitage La Chapelle 1991: LE rouge de ces fêtes, nez incroyable, de la matière, grande longueur, à son apogée.
Laurent, un faux? Tout est possible, mais pour quel intérêt comparé à tant d'autres crus beaucoup plus spéculatifs?

Christophe

Une nouvelle fois ,bravo ,

Didier

Merci pour ce compte-renu.
Ce qui est dit de La Chapelle 1991 m'intéresse:
j'ai bu beaucoup de La Chapelle 1996, toujours avec plaisir, malgré l'acidité qui ne convient pas à certains, dont Luc .
Sauf la dernière: imbuvable, un peu dans le genre de ce que vous décrivez.
Et c'était une vraie
Ca me donne l'envie d'ouvrir une 1996, ce midi, par curiosité...

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
"Laissons la place aux jeunes !"

""Nom di djiou, ce que c'est bon !
Un vin irrésistible ! ""

Mon ami , il faudra demander au Général de te trouver le " petit " Clos de Bèze 91 du domaine: ( repas chez Troisgros ) ...j'aimerais retrouver le même plaisir sur le 2005 .
Le millésime 91 a donné de superbes bouteilles en Bourgogne ( chez les bons ) ...un Clos de la Roche 91 de H Lignier nous attend en Février .
Pour revenir sur Chapelle 91 ....il n'avait laissé aucune chance à ses petits frères ( même 90 ) lors d'une belle journée chez mon ami Alain ( caviste ) ....seul un Chave 85 avait réussi à lui faire un peu d'ombre .

Ma La Chapelle 1996 de ce midi est sur le fruits et les épices avec quelques touches réglissées.
La robe est très jeune.
La bouche savoureuse a l'acidité caractéristique que me semble entretenir sa jeunesse:
Même impression en effet avec un Château Canon 1988:
encore beaucoup de fruits, une impression de jeunesse... L'acidité y a contribué.

Dans votre cas, c'était un problème de bouteille, je pense.

Bien cordialement,
Thierry
"Laissons la place aux jeunes !"

Hello à tous,
Tout d'abord, moi, je vous l'dis, résolution 2012 : j'arrête de boire, c'est trop long à écrire !

Je laisse Laurent nous en dire un peu plus sur La Chapelle et Nico sur son protocole de préparation des bouteilles (il y avait une mine anti-char et des barbelés électrifiés devant la cave, même à la jumelle, impossible d'en savoir plus !).

Concernant la qualité des deux riz, nous avons officié à quatre mains en cuisine en démarrant la préparation stricto à l'identique, seule l'outil de cuisson était différent puisque nous n'avions pas 2 casserolles identiques.
A l'arrivée une petite vingtaine de minutes plus tard, j'avoue avoir été totalement incapable de justifier le statut de Rolls de l'Acquarello par rapport au Cascine del Conti. Je suis un buveur, pas un mangeur d'étiquettes semble-t-il ? :)o

Sinon, concernant l'absence de Bordeaux, un mien ami à qui nous avons bien pensé lors de cette soirée m'avait proposé un Palmer 91 qui ne fut pas retenu par le comité de sélection corconnais. Millésime difficile selon mes experts. ()

[size=x-small]PS: Jean Luc, y'a le Président Galinsky qui prépare un putsch pour les éléctions ou quoi ? [/size]

Oliv

Petite question aux connaisseurs de La Chapelle, si possible sur le millésime 91.
Le bouchon est-il étampé ?

Oliv

Mon ami , il faudra demander au Général de te trouver le " petit " Clos de Bèze 91 du domaine ( repas chez Troisgros ) ...j'aimerais retrouver le même plaisir sur le 2005 .

Pour qui saura attendre 2005, nul doute qu'il sera magnifique... En tout cas j'espère pour mes petits bébés! Attention néanmoins que depuis quelques temps, le domaine observe une recrudescence de faux pour qui un millésime récent tenterait!

Laurent, tu as travaillé chez Rhône Poulenc pour reconnaitre tous ces arômes somptueux de produits chimiques?

Merci à tous pour vos retours et surtout merci à Oliv et Laurent pour le travail d'écriture et de mise en page.

Benji,

- Les deux allemands ont été ouverts puis carafés à la Bordelaise environ 2h30 avant. A noter qu'ils ont été servis en "fausse" étiquette découverte car j'avais intervertis les deux vins dans les deux bouteilles pour taquiner mon p'tit Suisse (vous pouvez me traiter de pervers, j'assume... )

- Le Muscadet a été ouvert et servi direct.

- Le Grillet a ete ouvert et rebouché à 14h [size=x-small](Laurent, rappel moi qu'il faut que je te casse la tête )[/size]

- Tous les rouges ont été ouverts avec un plat d'avance. C'est à dire entre 30 et 45 min avant leur service. Pour le dernier service de rouge (Clape et Jaboulet) les vins ont été servis en carafe. Mais je t'avoue en avoir oublié la raison... Température de service environ 17°

- Seule la GDP 92 a été ouverte et servie direct. Pour le coup, un léger passage en carafe lui aurait fait du bien. Mais sa dégustation n'était prévue que pour le lendemain à la base...

- Le jaune a été ouvert le jour même, à midi. Température de service environ 13°

- Les deux Banyuls ont été ouverts et servis direct à température de frigo.

Pour la comparaison avec les deux risottos, je pense qu'il manquait environ 3/4 minutes de cuisson (ou plutôt mouillage) pour le carnaroli 7 ans. Mais au niveau goût, comme Oliv, la différence n'était pas flagrante.

Jérôme,

Des Bordeaux ??? non non, pas de ça chez nous, nous voulions passer une bonne soirée !

[size=x-small]Erratum : petite modification sur la préparation des blancs.[/size]

Ah ben, voilà, on l'a trouvé, le coupable !

je ne connais pas ces vins dans le millésime 91
par contre à la maison j'ouvre systématiquement les rouges de vieux millésimes surtout au moins 6 heures avant
quelqu'un les a t'il regoutés le lendemain pour voir s'ils étaient mieux ou pas ?
pour les faux j'ai déja vu des faux siran (margaux) dans des millésimes improbables (93)
il n'y a malheureusement pas de règles : le gars ouvre et bois, remplit et remet un bouchon, une capsule et zou... sur le net !
je me suis fait avoir 2 coups dont une fois ou j'ai eu la honte de ma vie alors que je connaissais le vendeur, du moins c'est ce que je croyais (des lafleur...)

Tous les fonds de bouteille décevantes ont été regoûtés à l'aveugle le lendemain.
Toutes ont été retrouvées rapidement, confirmant malheureusement leurs défauts.

Oliv

ça manque un peu d Bordeaux , non ? ça doit être parce que cette année là, ils ont tous gelé ! -)

A la base, on voulait avoir des rhone nord et des beaujolais où 91 est une grande année. on s'est dit qu'en bourgogne il y aurait des vins qui auraient tiré leur épingle du jeu (ce qui fût le cas) et on a ajouté le lendemain un languedoc (très beau, à suivre...), mais quand on a pensé aux bordeaux, vu le millésime, on a vite laissé tomber. cela aurait été 90, il y en aurait surement eu un.

Laurent, un faux? Tout est possible, mais pour quel intérêt comparé à tant d'autres crus beaucoup plus spéculatifs?

bon après enquête (merci Patrice et Jean-Louis), il semblerait que ce ne fût pas un faux car les bouchons de la fin et tout début des années 90, n'indiquaient pas Jaboulet et la Chapelle, ce qui fut le cas pour ce bouchon. Si j'ai eu un doute, c'est que j'ai tellement aimé ce vin avec les amis du Rhone que je n'ai pu imaginer qu'il puisse donner cela. Le vin semblait fortifié, jeune et totalement déviant sur le yaourt à la fraise, une sorte de mélange d’élevage poussé et d'acetate d'amyle. Clairement pas bon.

Laurent, tu as travaillé chez Rhône Poulenc pour reconnaitre tous ces arômes somptueux de produits chimiques?

même pas

Toutes ont été retrouvées rapidement, confirmant malheureusement leurs défauts.

oui si ce n'est que Pelusse a reconnu que le lendemain le Mugnier, toujours aussi décevant, n'avait pas été touché par le TCA (juste un simple défaut de vieillissement surement lié à un bouchon défectueux ou une mauvaise conservation).

[size=large]Comme d'habitude, alors que les copains dorment encore, nous sommes les premiers levés et admirons le splendide ciel bleu qui irradie le Pic St Loup que j'aperçois au loin.
Je sors sur la terrasse encore vêtu de ma tenue nocturne... Pas de paparazzi à l'horizon, tout va bien !
Nous sommes le premier janvier, il est 9h du mat', le soleil pointe à peine à l'horizon et même en calcif' tee shirt, je suis bien ! ()

La petite troupe se lève chacun à son rythme, les jeunes parents avant les vieux ronfleurs ou les planqués de la couette et après un petit déjeuner digne des colos de notre enfance, nous voilà partis pour une sympathique rando, digestive pour certains, apéritives pour d'autres, en direction de La Chapelle de Corconne ! Vive l'Oenotourisme !

Après une petite heure de grimpette sur les sols de gravette, il est temps de rentrer grignoter un bout.
Le parasol et la bassine d'eau remplie de glaçons sont de sortis car ça cogne dur sur la terrasse !
Alors que je m'étais fait rincer la couenne l'été dernier au même endroit , cette fois, c'est carrément le cagnard !
Les sudistes sont ravis, moi, je cherche l'ombre...

Un buffet campagnard de luxe, composé des restes de la veille et de délicieuses préparations ardéchoises de nos amis Géraldine & Cyril, n'attendent que nous !
En piste !
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Saucisson de l'Ardèche
Domaine du Prieuré St Christophe, Roussette de Savoie, 1991

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Enzo
Nez de morille, de sous-bois, fumé, puis mielleux à l’aération avec une note de pomme cuite signe d’un vin fragile que l’aération confirmera. Nez agréable toutefois.
La bouche est ronde mais manque clairement de ressort sans que cela corresponde à un déficit d’acidité mais plus à une matière insuffisante qu’un âge trop avancé a contribué à ternir. Finale assez courte qui chauffe un peu. Ça se boit mais sans grand plaisir. Assez Bien +.

Oliv
La robe est sur un joli doré.
Le nez est évolué et offre un beau compromis entre des notes de cire, de miel et un côté mirabelle confite, à la limite du blet mais finalement assez agréable.
La bouche en revanche est beaucoup plus diffuse, le vin a dépassé son plateau de maturité et manque de chair et de tenue.
La finale assez chaleureuse n'appelle pas à se resservir.
Michel, qui nous a offert ces bouteilles, m'avait prévenu de ne pas espérer l'impossible sur un vin de 20 ans et issues d'un millésime compliqué.

Charcuteries de l'Ardèche, terrine de pied de veau, gnama gnama du 31
1- Domaine Guffens Heynen, Pouilly Fuissé Tri des 25 ans, 2005
2- Domaine du Prieuré St Christophe, Mondeuse Prestige, 1991

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Enzo
1- Nez iodé, d’agrumes, de fougère puis floral et épicé à l’aération dans un ensemble pur.
La bouche est riche, grasse, de beau volume. Le côté beurré ressort un peu à l’attaque, c’est un poil élevé mais il y a du vin et un très bel équilibre, aucune lourdeur, ce qui se confirme dans une finale magistrale qui s’étire sur les agrumes avec beaucoup de ressort. Très beau vin.
Très Bien +.
2- Nez très réduit et tenace de coquille d’huître, de goémon (algue) peu avenants. L’aération laisse apparaître quelques fruits noirs sans jamais reprendre toutefois le dessus.
La bouche est ronde, fondue, de bonne ampleur, plutôt délicate sur un joli fruit, sans beaucoup de densité toutefois et avec une longueur finale correcte. Sur cette bouteille, nettement en dessous du 90.
Bien.

Oliv
1- La robe est jaune paille.
Le nez est superbe, sur des notes minérales et florales d'une parfaite netteté.
La bouche est ample, grasse mais parfaitement équilibrée, le vin est d'une parfaite maturité et s'accorde remarquablement avec les charcuteries.
Sa finale est longue et d'une grande fraicheur.
Très belle bouteille !
2- La robe est belle, sur un tout petit début d'évolution tuilée.
Le nez est marquée par des notes désagréables mi teinture d'iode mi vasouillardes.
La bouche est difficile à appréhender après une telle entrée en matière.
Ce que je pense être des bretts entachent malheureusement un vin à la matière de demi corps.
ED selon moi.

Saucisson, cake au saumon.
1- Mas Jullien, Côteaux du Languedoc Les Depierre, 1991
2 - Domaine Léon Barral, Faugères, Jadis, 2001

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Enzo
1- Nez complexe de framboise, d’épices douces, c’est séveux et épicé à l’aération.
La bouche est encore dense, macheuse aux tannins très doux sur de jolies notes de cerise et de framboise. Le vin est ample, possède du fond et une grande fraicheur sur les fruits rouges acidulés, aucune note alcooleuse et un équilibre aérien. Longue finale salivante. Très beau vin.
Très Bien +/Excellent.
2- Nez intense de cerise, sanguin, d’épices, de menthe avec une touche animale sauvage.
La bouche possède un fruit croquant, une grande fraicheur mentholée, de l’intensité, des tannins très fins encore présents qui serrent légèrement dans une très longue finale fraiche, mentholée et épicée. Fond de verre balsamique et mentholé. Quelle bouteille ! J’adore.
Très Bien +/Excellent.

Oliv
1- La robe est trouble mais de couleurs encore vivaces.
Le nez est très joli, sur des notes de fruits rouges et de cannelle à l'aération.
La bouche est suave, juteuse, avec beaucoup de fond et de rondeur.
Le vin semble d'une grande finesse, ses tanins sont gras et sa finale est très belle.
Beaucoup de plaisir gourmand sur cette bouteille !
2- La robe est sombre.
Le nez est puissant, sur de belles notes de fruits noirs, de menthe poivrée, avec une pointe sauvage et de volatile.
La bouche est remarquablement bien construite, sur une matière concentrée mais parfaitement contenue par une très belle acidité.
Les tanins sont encore fermes mais participent à l'équilibre du vin.
La finale est un petit peu chaleureuse pour mon palais mais rien à dire, c'est une très belle bouteille !

Caillettes de l'Ardèche
1- Domaine Voge, Cornas Les Vieilles Fontaines, 1991
2 - Domaine Robert Michel, Cornas La Geynale, 1991

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Enzo
1- Nez fin d’épices, de framboise, de cerise puis de tabac à l’aération dans le verre. Des notes moins élégantes de yaourt à la fraise apparaîtront à l’aération.
La bouche est ample et très jeune au fruit croquant, gourmande. La matière n’est toutefois pas très importante, l’ensemble est peu complexe, mais la finale est de bonne longueur avec un peu d’alcool qui ressort. C’est bon.
Bien++
2- Nez superbe et ouvert d’épices orientales, de rose, de poivre doux, de menthol. C’est frais et difficile de quitter son nez du verre tant le kaléidoscope se complète à l’aération d’arômes d’encens, de tabac, de feuilles mortes. Quel immense nez.
La bouche est suave, de grand équilibre, volumineuse avec une fraîcheur intense qui porte l’aromatique et la douceur de tannins soyeux et fondus. C’est complexe, salivant, aérien. Très longue finale sur les agrumes et fond de verre diabolique sur la menthe fraiche, la rose, les épices. Quel grand vin, il a tout ce que j’aime des vieilles syrah ! sur cette bouteille, bien au dessus de celle déjà bue sur ce millésime il y a 2 mois et au moins au niveau du Reynard 91 d’Allemand.
Excellent (+).

Oliv
1- La robe est évoluée mais encore concentrée.
Le nez est peu avenant, sur de minces senteurs de fruits rouges un peu masquées par une note qui m'évoque le vieux bois vert.
La bouche est de demi corps, manque de chair et de fraicheur.
L'ensemble est honnête mais la finale est asséchante.
Pas mal, sans plus.
2- La robe est profonde et encore très jeune.
Mazette, quel nez somptueux ! L'ensemble est d'une complexité inouïe, ce sont les mille et une nuits en bouteille, ce vin !
Je ressens des fruits noirs, de l'olive, des épices, le tout enrobé d'un trait végétal magnifique qui apporte une fraicheur mentholé délectable.
Et le plus beau, c'est que la bouche est à l'avenant !
Le vin est aussi concentrée que doux, sa puissance est formidablement contenue par une acidité parfaite et des tanins qui allongent le vin.
Son aromatique est en droite ligne de celle du nez, rien à dire, c'est littéralement somptueux !
Grand grand vin, avec encore du potentiel, encore meilleur que la bouteille ouverte lors de l'anniversaire de Laurent.
Chapeau bas monsieur Michel ! Accord d'anthologie sur des caillettes de compétition

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Les repas suivants (ben oui, on va tout de même pas se laisser aller ! ) :

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Fior di Latte, suite des gnama gnama
1- Domaine du Prieuré St Christophe, Mondeuse Prestige, 2002
2 - Domaine Antoine Sanzay, Saumur Champigny L'Expression, 2005

1- Le vin est irrémédiablement bouchonné...

2- La robe est quasiment noire.
Le nez sur les fruits noirs et une pointe végétale est un peu perturbé par une volatile assez haute et une note de vernis.
Confirmation en bouche où là encore, un petit côté acescent masque une belle matière, très large et mûre, à la limite du chaleureux.
L'ensemble est curieusement construit, assez extrait en attaque, je lui trouve un creux en milieu de bouche.
Ce vin me laisse l'impression d'avoir été un peu poussé loin, de manquer d'évidence.
A revoir

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Pot au Feu
1- Château de Fonsalette, 2000
2 - Domaine Gangloff, Côte Rôtie La Barbarine, 2003
1- La robe est sur un grenat clair, avec une légère turbidité.
Le nez est beau, sur les fruits rouges tirant sur le noir, une pointe poivrée presque végétale.
La bouche est d'une gourmandise absolue, présentant un compromis entre matière ronde et une grande fraicheur.
Le vin est d'une évidence irrésistible et la bouteille disparait à vitesse supersonique.
Un délice, au niveau du délicieux pot au feu de Sylvie !

2- La robe est sombre, très jeune.
Le nez est splendide, puissant et baroque mais bien équilibré, sur la myrtille et l'olive noir avec un boisé superbement expressif et sans vulgarité.
La bouche est structurée, longue et construite autour d'une belle acidité.
Les tanins sont gras et apportent de la mâche et de la lognueur à cette bouteille remarquable.
Aucun défaut de fraicheur sur cette bouteille qu'il est impossible d'imaginer issue du millésime 2003.
Très beau vin !

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[size=large] Le week end se termine et il est temps de rentrer vers la grisaille parisienne, des souvenirs plein la tête et des étoiles plein les yeux !
Je souhaite à tous d'avoir la chance de connaître des amis aussi simples et généreux que le groupe qui est le nôtre.
Un grand merci à tous, Sylvie & Nico en tête, pour ce nouveau moment de bonheur.
A très vite,
Oliv[/size]

[size=x-small]Crédit photos :
recettessimples.fr/n...
www.traiteur-montgra...[/size]

Oliv, Nicolas,
un grand merci pour ces précisions... précises
Benji

Super Oliv

En vous souhaitant plein de w-e encore au soleil du Pic!

jlj

[size=x-small]ps: il n'y a pas un déséquilibre féminin,là,dans votre groupe??[/size]

Non, non, une pour un, plus les enfants.

C'est juste qu'un poilu tenait la chambre, la faute parait-il aux agapes de la veille.
Et dire que c'est moi qu'on qualifie de fillette...

[size=x-small]Mais je peux rien dire de plus, c'est le Président d'Honneur du Gunthard Club... [/size]

Oliv

Bravo les amis, pas de doute, vous savez vivre...

Ouch, ça c'est du réveillon et plus!
Bravo X(

Alfonso

Géniale façon de terminer l'année 2011 et de commencer la nouvelle
Bravo à vous tous ! [size=small]T'as la forme, Oliv, je ne sais pas comment tu fais à ce train là [/size]

Phil

C'était effectivement délicieux de passer à une nouvelle année dans ces conditions. Le vin est vraiment un langage à part, totalement universel pour réunir des gens différents, d'âges différents ( ho çà va hein!!!) rencontrés au fil d'internet, Corconne est L'antithèse de Babel en quelques sorte...D'autant plus que nos goûts viniques ne sont pas toujours les mêmes. Bon je passe sur la série de beaujolais 1991, je n'aime pas le gamay dans sa phase tertiaire ou je l'aime trop dans sa phase primaire je ne sais pas...en tout cas aucun plaisir pour moi. Les rhône nord, hormis la chapelle qui représente une énigme, se sont très bien tenus. Je retiens pour ma part trois vins: Mas jullien, Grange des pères et Barral. J'aime les vins rouges du sud dans leurs qualité et leurs défauts et celà depuis longtemps et avec ces trois vins j'ai conforté mon goût. Le plus cette fois ci est d'avoir pris un plaisir fou avec des vins de 10 et 20 ans. Il fût un temps, que les moins de 10 ans d'internet ne peuvent pas connaître, ou jérôme Perez et moi même nous faisions incendier, railller, moquer etc...car amoureux de ces vins nous avions l'indécence de les dire GRANDS! Uns des principaux arguments qui nous était opposés était le manque d'histoire de ces vins... Le temps passe...l'histoire commence à être belle ! jérôme, s'il te reste une seule bouteille de commandant joubert 98, gardes là s'il te plait pour marquer un jour notre rencontre!!!
Bonne année à vous tous

Très belle dégustation qui plus est qui me donne encore plus envie du fait que je sois né en 1991. Pour mes 20 ans j'avais eu l'occasion de déguster de beaux 1991, un Montrose 91 encore un peu dur, un Chasse Spleen plein de fraicheur, C9DP Cuvée du Vatican à point... Mais j'avoue que votre sélection est de haut niveaux et qu'il faut que je m'approvisionne encore de 1991.

D'où 2 questions:
-Dans les bouteilles dégustées, lesquelles ont encore un beau potentiel?
-Possédant un Gazin 91, qu'en est il de ce vin ?

Merci pour vos réponses

Dans les bouteilles dégustées, lesquelles ont encore un beau potentiel?

incontestablement pour moi si je devais investir dans un achat pour plus tard, et sur les bouteilles bues, je prendrais le clos du tremblay de janin et la geynale de Robert Michel. Les autres superbes m'ont semblé à point pour quelques années encore mais pas de grande garde.