Pas mieux que Laurent !
Le Robert Michel était éblouissant de jeunesse !

-Dans les bouteilles dégustées, lesquelles ont encore un beau potentiel?

sinon je n'ai pas cité la GDP 92, encore très jeune, car ce n'est pas un 91

moi si je devais investir dans un achat pour plus tard, et sur les bouteilles bues, je prendrais le clos du tremblay de janin et la geynale de Robert Michel

Ben tiens, tu m'étonnes

Manu, je ne dis pas ça parce que j'aime ces domaines, mais uniquement au vu des bouteilles bues ce soir là, pour leur jeunesse à 20 ans d'âge.

Et bien merci pour ces réponses! Je vais maintenant partir en quête de ces bouteilles.

Messieurs, je viens de me délecter de votre réveillon, il a dû être tout bonnement exceptionnel! Oliv, ton style est toujours aussi magnifique et aisé à lire... et comme tu peuxle penser, j'ai eu une vue toute spéciale sur les plats, ca semblait très bon tout cela! Annick a tâté aussi de la cuisine?

Concernant le Carnaroli 7ans, je vais en chercher de ce pas, ça doit être juste topissime en plat unique. (Qu'en disent Annick et Paulo sur les différences supposées avec le Carnaroli "de base"?)

Encore félicitations!

Arrêtez de "dénigrer les.. Bordeaux", di Djiou....
Ce n'est pas du tout le moment!

Al

oliv écrivait:

---

>> Ah ben, voilà,
> [url=http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?21,
> 634695]on l'a trouvé, le coupable[/url] !

Je m'aperçois que j'ai zappé le gevrey de Rousseau dans mes commentaires hors ce vin était superbe d'équilibre, de complexité. Je n'avais jamais gouté de vins de ce domaine et pour une première ce fut une réussite. A priori les prix des vins du domaine sont très........bourguignons...mais j'avoue que j'aimerais bien recroiser un jour une autre bouteille.

Annick a tâté aussi de la cuisine?

oui elle a fait une partie des plats Jehan.

Concernant le Carnaroli 7ans, je vais en chercher de ce pas, ça doit être juste topissime en plat unique. (Qu'en disent Annick et Paulo sur les différences supposées avec le Carnaroli "de base"?)

Je ne sais ce qu'en pensent les précités, mais ce soir là, le simple riz était plus gouteux, mieux lié (oliv au fourneau), la faute à un riz de 7 ans (aucune idée de ce que ça signifie) pas assez cuit à mon goût (faut dire c'était un exilé suisse qui avait mis la main au fourneau, il n'avait pas encore bien intégré les leçons de la maitresse de maison )

Me doutais qu'un tel désastre devait venir d'un gars du Nord! C'est pour cela que je demandais l'avis des 2 supposés experts de la chose.

Encore bravo pour votre crs et félicitations pour la soirée. Une année 2012 qui a dû superbement commencer!

cyra écrivait:

---

Je retiens pour ma part trois vins:
> Mas jullien, Grange des pères et Barral. J'aime
> les vins rouges du sud dans leurs qualité et leurs
> défauts et celà depuis longtemps et avec ces trois
> vins j'ai conforté mon goût. Le plus cette fois ci
> est d'avoir pris un plaisir fou avec des vins de
> 10 et 20 ans. Il fût un temps, que les moins de 10
> ans d'internet ne peuvent pas connaître, ou jérôme
> Perez et moi même nous faisions incendier,
> railller, moquer etc...car amoureux de ces vins
> nous avions l'indécence de les dire GRANDS! Uns
> des principaux arguments qui nous était opposés
> était le manque d'histoire de ces vins... Le temps
> passe...

Que ça fait du bien de lire de tels propos emprunts de sagesse.
Cyra tu postes peu (45 messages en 5 ans, quelle parcimonie) mais vraiment juste.

Beau CR Oliv, ça le fait hein les 18° et le caleçon tee-shirt un 1er de l'an

J'avais 26° sous le parasol, moi !! -D
Je vous promets ne pas avoir bidouillé le thermomètre...

Salut Jehan,

Merci pour tes bons mots.

Presque tout le monde est passé aux fourneaux à un moment ou un autre. C'était un repas collectif ! Surtout que chez nous, la cuisine, c'est plutôt "tradi" (genre pot au feu ), valait mieux laisser faire les pros. Evidement la cuisine d'Annick, c'est du top (t'as déjà testé n'est-ce pas ?) mais il ne faut pas rater non plus la cuisine de madame Enzo (Fiona), très différente, mais top aussi (ah les langoustines rôties et le cappuccino de cèpes... miam miam !).

Pour la différence entre les risottos, je pense qu'Oliv aurait du faire les deux (mais ça n'aurait pas été simple). C'est le châ qui s'est collé la préparation du "7 ans", mais il n'y a rien en faire, en risotto, c'est une burne le châ (pas qu'en risotto d'ailleurs, mais je voudrai pas lui démolir sa réputation quand même...). L'aura jamais sa carte de membre du TGJP, c'est clair !

QUe c'est bon, mais que c'est bon de vous lire mes amis. A moi qui me suis mis à la diete après les agapes de fin d'année, lire et respirer cette amitié et ce partage à beaucoup de l'incomensurable joie de vivre.

Des frouses de base (pléonasmes) qui viennent te causer de cuisson de risotto. Tu pleures de rire.

Les mecs, plus c'est de la soupe, plus ils aiment. Culture zéro du risotto, ils mettent de l'emmenthal sur leurs coquillettes et ils viennent te parler de l'Italie.

Quand on dit risotto crémeux, c'est le liant qui doit l'être, pas le riz, qui doit être cuit mais ferme à coeur, comme l'était le mien.

La même différence qu'entre un raisin phénoliquement mûr ou pas.

Enfin passons.

Pour Jehan : le 7 ans c'est Acquerello ( www.acquerello.it/ ) la marque.

L'opercule est gardée lors du vieillissement de 7 ans puis enlevée via une sorte de moulin qui passe sur les grains afin de les raffiner en douceur sans les abîmer, une pratique qui a presque disparu.

Viens manger à la maison, il m'en reste assez pour deux. Tu me diras.

Globalement il s'est mieux tenu avec une cuisson plus homogène dans le déroulement.

Celui d'Oliv a mis du temps à se détendre puis a lâché d'un coup. Le mien a commencé plus vite à travailler lors de la cuisson puis après, progressif, il se détend tranquillement et tu le sers quand il te plait, pas de seuil critique ou ça devient de la soupe. Un peu comme pour des vendanges en conditions difficiles ou faciles.

Voilà.

Et n'écoute pas ces blaireaux, certains mangent du Paris Brest au petit dèje, d'autres trempent des Smack's dans leur café.

Des nez de tanches, quoi !

PAB a parlé...

La même différence qu'entre un raisin phénoliquement mûr ou pas.

bon bah alors il était pas mûr ton riz, t'aime le riz pas mûr pis c'est tout

sinon détends toi ma poule, ça va bien se passer, un jour tu sauras le cuire

Je cause pas aux mecs qui ont des avatars de frismoutte...

><

Le jour où tu me feras un vrai risotto, tu viendra me parler, l'expatrié qui decouvre la cuisine depuis 2 ans...

Je disais à Enzo, ce soir autour d'une Génial Geynale 2002, que le meilleur risotto que j'ai mangé, pour le moment, c'est celui qu'avait fait Paulo à Ampuis.

Pis le jour où tu me trouveras un Paris-Brest qui egale celui d'Enzo, t'auras peut-etre un peu de mon estime.

Manche de pioche !

enzo d'aviolo écrivait:

---

> PAB a parlé...
>

Mais non non, ils savent au moins faire un risotto...

Remarque je l'ai jamais gouté

Du PLAISIR , rien que du PLAISIR

Je constate un petit oubli de ma part sur la fin de repas et le partage d'un excellent Cognac avec Maître Pélusse !

Cognac Léopold Gourmel - L'âge des fleurs

img705.imageshack.us...
La robe est acajou clair.
Le nez est remarquable, sans aucun excès alcoolique, sur des notes d'épices douces, de chocolat, de fruits secs.
La bouche est suave, élégante et d'une grande douceur. L'ensemble est doux, à la fois gourmand et d'une chronologie en bouche qui pousse à l'apaisement.
La finale est longue et laisse de délicieux goûts fort agréables en bouche !

Une superbe manière de conclure un repas non moins superbe !

[size=large]Dans la série, les années filent mais on change pas une équipe qui gagne, en bon oenotouriste toujours partant pour des aventures à même de vous filer le sourire et de vous regonfler le moral (et le tour de taille), nous voici de retour à Corconne chez Dame Sylvie & Maitre Pélusse pour un nouveau moment d'amitié comme nous les aimons tant.

Et cette année encore, les talents de tous sont mis à contribution afin d'équilibrer les tâches ([size=x-small]je donne pas les noms...[/size] ) et faire en sorte que chacun puisse profiter au mieux des joies de ce Réveillon, avec la petite pointe de stress montante lorsque vient son tour de passer au piano !
C'est qu'il faudrait voir à pas cramer le filet ni à servir le risotto pas cuit...

Et bien, c'est peu de dire que le résultat fut absolument éblouissant, avec des plats remarquables et des vins superbes !

Un repas dont nous nous souviendrons longtemps !

A table !

---

Oliv [/size]

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1991

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez de pralin, noisette, de crème, de fruits jaunes à l’aération mais également une touche mentholée et réglissée. C’est mûr. Joli nez.
La bouche est de bon volume, grasse, riche, assez solaire, beurrée mais d’un très bel équlibre malgré sa largeur.
Le vin fait encore jeune par son ressort, et sa longue finale salivante et gourmande en font un très beau vin.
Au niveau du 90 et un poil en dessous du 92. Superbe accord avec une crème brûlée de foie gras aux épices.
Très Bien +.

Oliv
Le bouchon est parfait !
La robe est sur un léger doré.
Le nez est élégant, très fin, sur des notes de noisette, un très léger grillé, le réchauffement apportant de belles senteurs florales et un léger miel.
La bouche est littéralement impactante, marquante par sa concentration construite autour d'un équilibre impeccable.
Le volume est aussi large par son gras que vertical et profond, porté par une acidité magnifiquement bien intégrée.
Le vin est plein, ouvert, énergique et sa finale est portée loin par des amers de très grande qualité.
Grand vin !

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 2001

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez encore assez primaire et peu expressif de fruits blancs, d’agrumes, de bonbon à l’aération.
La bouche est très jeune également, tendue et large en même temps, grasse, sur les agrumes et de gros volume.
C’est super bien équilibré avec pas mal d’intensité sur le palais. Le plaisir est différent de la précédente mais aussi intense.
Un futur superbe vin. Accord moins réussi avec la crème brulée.
Très Bien +.

Oliv
La robe est cristalline, on pourrait la confondre avec l'eau servie à ses côtés !
Le nez est somptueux, d'une grande élégance florale, s'ouvrant sur des notes de pêche et d'anis au réchauffement.
La bouche est phénoménale de puissance contenue, sur un gras parfaitement équilibré par une acidité énorme mais tout simplement parfaite.
Le vin travaille le palais par sa concentration énorme et cet équilibre d'école !
Les goûts floraux et finement beurrés sont très agréables et la finale qui claque et appelle à se resservir signe la jeunesse du vin.
Un grand vin d'avenir. Superbe !

Clos des Papes, Châteauneuf du Pape, 1999

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez épicé avec une touche animale de fourrure qui se maintiendra et qui me dérange. Les épices douces, le bois exotique, un côté sanguin et les notes de garrigue (thym) complètent l’aromatique.
La bouche est suave mais toujours avec un côté musc. Les tannins sont jolis, c’est fin et délicat avec de la fraicheur et une vraie gourmandise.
Le vin est très bien équilibré et ne chauffe nullement jusque dans la finale persistante. Fond de verre sur les fruits confits (cerise, figue) et le bois exotique.
Une belle bouteille mais en dessous de celles déjà bues sur ce millésime très réussi au domaine, au point qu’on s’est demandé si elle n’était pas légèrement touchée par les bretts.
Très Bien.

Oliv
La robe est assez peu extraite, sur un léger bordeaux orangé.
Le nez est élégant, complexe, proposant un bel équilibre entre des notes de fruits noirs et un côté tertiaire qui s'exprime sur les épices et la fourrure.
La bouche est très agréable, juteuse et concentrée sans excès, bien rafraichie par une jolie acidité.
Le vin est plein, très confortable, frais (ce qui me sied bien), sur de jolis goûts de cerise et une petite pointe animale.
Les tanins sont de grande qualité et participent à la beauté de la finale, longue et gourmande.
Très bon vin !

Domaine de Montcalmès, Coteaux du Languedoc, 2001

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez super ouvert d’olive verte, de feuille de tabac qui fait très syrah et qui me fait penser à l’aromatique singulière du domaine Terre des Chardons.
La bouche est fraiche, possède un joli gras, c’est très gourmand et suave, plutôt rond et très bien équilibré aux tanins imperceptibles sur des notes d’olive toujours sensibles.
Longueur finale correcte. Joli fond de verre sur le tabac.
Ça manque un peu de complexité mais c’est un joli montcalmès, peut-être le meilleur bu, sans notes d’élevage.
Très Bien.

Oliv
La robe est claire et légèrement trouble, sur des notes grenat marron.
Le nez est très beau, sur l'olive verte, le poivre, le laurier et le tabac.
La bouche est géniale de fraicheur et de suavité, dès le premier coup de langue, je dis aux copains : "ça, les mecs, faites gaffe car je crois que je pourrais vous rincer la bouteille !".
Le vin est quelque part assez simple, sur un côté juteux, avec un joli fruit !
S'il ne semble pas posséder une grande réserve de puissance mais son équilibre parfait, ses tanins fondus et cette fraicheur géniale en font un canon de tout premier ordre à mon goût.
Seule la finale assez courte fait qu'on pourra lui chipoter un statut de grand machin patin couffin.
Mais boudjiou, quel plaisir !
Miam !

Domaine Jamet, Côte Rôtie, 2004

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez profond de fumée, d’épices, de violette. C’est complexe avec de jolies notes florales et végétales mélangées aux fruits noirs.
La bouche est vive et possède beaucoup de ressort en raison de son acidité haute sur de jolies notes de tabac.
La matière est belle, c’est ample, gourmand et de belle persistance finale. Très beau et à mon goût une fois de plus.
Très Bien +.

Oliv
Le bouchon est en état neuf.
La robe est sombre, sans aucun début d'évolution.
Le nez est puissant, assez primaire, sur les fruits noirs, le zan, l'olive et de nettes senteurs végétales qui m'évoquent le poivre vert.
La bouche est marquée par une acidité forte qui apporte trame et fraicheur.
Le vin est concentré et juteux, un peu brutal par sa jeunesse en l'état, sur une aromatique assez végétale.
Les tanins sont présents mais pas secs.
Son placement au milieu de beaux châteauneufs accentue peut être cette impression de forte tension.
Un beau vin, à la finale longue mais qui m'a semblé un peu strict.
A attendre ?

Domaine Les Cailloux, Châteauneuf du Pape, 1998

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Enzo
Nez ultra fin et complexe de tabac, de feuilles séchées, de suc de viande, de bois exotique, d’épices douces et de fraise des bois. Superbe.
La bouche est très chateauneuvienne, large, riche et chaleureuse, glycérinée et d’une gourmandise incroyable. Le vin est très impactant sur le palais, suave et la longueur finale est immense sur les épices et le tabac.
Un grand châteauneuf et le vin rouge de la soirée.
Excellent.

Oliv
La robe est grenat clair, assez nettement roussie.
Le nez est somptueux, ultra complexe, sur des notes d'épices, de thé fumé, un côté viandé qui apporte de la puissance.
Et pour complexifier cet ensemble assez tertiaire, de très belles notes de fraises !
La bouche est redoutable de présence, offrant un volume assez large avec un impact évident mais sans aucune lourdeur.
A compter du milieu de bouche, le grand vin prend son envol pour ouvrir une finale absolument somptueuse d'intensité et de persistance.
Les tanins sont de grande qualité et l'accord sur le fondant du filet comme sur le risotto à tomber par terre est d'anthologie.
Rien à dire, y'a du monde !
Grand vin !

Domaine Lopez De Heredia « Vina Gravonia », Rioja Crianza, 1999

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez de pêche de vigne, de fruits exotiques, muscaté, de raisin de corinthe, grillé, de cacahuète. Ça bouge beaucoup et c’est complexe. Très beau nez.
La bouche possède un joli gras et une acidité haute, quelques notes d’élevage sur la cacahuète avec une bonne persistance finale. C’est très bon.
Très Bien.

Oliv
La robe est nettement teintée, sur le vieil or !
Le nez est remarquable d'ampleur et de complexité, oscillant entre des notes de raisin frais et de fruits blancs pour basculer la seconde suivante sur des senteurs plus oxydatives de fruits secs et d'élevage (toffee, grillé). C'est littéralement envoutant !
La bouche est plus simple, sur une acidité un peu dissociée d'une matière qui semble manquer un peu de concentration.
L'ensemble produit est un peu agressif, à la limite de l'âcreté.
La finale laisse en revanche de délicieux goûts en bouche !

[size=large]Et dire que chacun de ces plats remarquables de qualité et d'évidence est intégralement de fabrication maison ! :
Y'a pas à dire, quand on a des amis, on n'est pas malheureux !

Alors vous imaginez quand, en plus, ils sont doués aux fourneaux... ()
[/size]

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Dr H.Thanisch, Bernkasteler Doctor, Riesling, Kabinett, 2007
[size=x-small]AP 8-08[/size]

images.glop.fr/OlivL...

Enzo
Nez de citron vert, une touche herbacée de feuille de tabac, de thé. A l’aération, des notes de roche mouillée et de chocolat blanc.
La bouche est dense et fraîche pleine, d’un très grand équilibre au sucre totalement intégré.
Les papilles salivent. Longue finale exotique et sur le citron vert.
Bouteille flinguée très rapidement. Déjà superbe et pourtant si jeune.
Très Bien +/Excellent.

Oliv
La robe est très claire, à peine teintée.
Le nez est fin, élégant, sur de fines notes de peau d'agrumes, de citron vert, avec une pointe minérale.
La bouche est tout simplement... un vrai délice de fraicheur et d'équilibre.
Le vin est d'une finesse qui tient incroyablement bien sur la durée, l'impression d'un fil d'araignée qui semble fragile mais dont le point de rupture est impossible à détecter.
L'ensemble sucre/acidité parfaitement aérien, une aromatique délicate sur le citron vert et l'aromatique minérales rendent ce vin absolument irrésistible.
La bouteille disparait à la vitesse de la lumière !
Brillant !

Domaine Guillemot Michel, Viré Clessé, Quintaine, 2010

images.glop.fr/OlivL...
La robe est sur un léger doré.
Le nez est très exotique, sur d'évidentes notes d'ananas et de poivre blanc.
La bouche attaque sur une acidité très élevée bien contrebalancée par une perception presque tendre.
L'équilibre produit est assez gourmand et élégant, quoique très exotique.
La finale est agréable, ouverte et franche.
Un bon vin !

Domaine Coche Dury, Auxey-Duresses, 2006

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez ouvert de fruits noirs, floral (rose) mais aussi avec un toasté sensible assez flatteur et peu d’évolution à l’aération.
Le lendemain des notes d’agrumes apparaitront avec un boisé moins présent.
En bouche, c’est plutôt riche et gras avec presque un peu de sucrosité, un bon volume, une jolie rondeur, mais aussi un léger manque de peps.
C’est bien équilibré, assez gourmand, manque un peu de pureté en raison d’un élevage perceptible et de longueur correcte.
Fond de verre plus pur sur le floral, la pivoine, la framboise. En dessous de certains millésimes mais qui apporte tout de même du plaisir.
D’après le maestro, tous ses 06 seraient à boire, je ne le contredirais pas sur cette bouteille.
Bien ++/Très Bien.

Oliv
La robe présente un début d'évolution, sur des couleurs qui commencent à roussir.
Le nez est parlant, sur des notes de fruits noirs épicés, avec un côté boisé (cèdre, tabac) assez perceptible.
La bouche attaque sur une matière ronde et élégante, avec un beau volume compensé par une acidité bien intégrée.
Même si les tanins sont parfaitement fondus, le vin reste toutefois assez austère dans son expression aromatique, semblant assez marqué par ce boisé insistant.
L'ensemble est agréable mais manque un peu d'allant et de puissance pour élancer la finale.
Je pense que ce vin ne gagnera pas forcément à être plus attendu.

Domaine Gangloff, Côte Rôtie, Sereine Noire, 2001

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Nez intense de boisé épicé, de résineux, d’encens. A l’aération c’est profond sur les fruits noirs, le fumé, une pointe vanillée et finement poivré.
La bouche est large, pleine, de gros volume à l’acidité haute qui amène beaucoup de ressort et fraicheur à l’ensemble.
La qualité des tannins apporte de la suavité, c’est d’un équilibre impeccable et s’étire jusqu’en finale de belle persistance sur les épices et une touche d’agrumes.
Fond de verre épicé et séveux.
Très bon. Très Bien +.

Oliv
La robe est sombre et brillante.
Le nez est voluptueux, puissant, sur des notes d'olives et de fruits noirs, de laurier, d'épices. Laurent dit alors "encens", c'est exactement ça !
La bouche attaque sur une texture ample, d'une très grande suavité, avec un côté finement réglissé très agréable.
Le vin se développe bien en bouche, sur un corps gras et une belle acidité, avec une aromatique sur la mûre, la réglisse et des notes boisées très agréables.
Les tanins sont de très grande qualité et participe à l'équilibre de ce vin encore très jeune.
La finale est longue et fraiche, avec beaucoup de présence.
Très beau vin !

Domaine Tempier, Bandol , La Tourtine, 2001

images.glop.fr/OlivL...
Enzo
Le nez est sauvage, sanguin, sur le musc, les épices, une touche mentholée.
La bouche est riche mais possède une belle fraicheur et de jolis tannins. Le volume est bon et si le vin manque de nuance et de finesse, il le compense par sa franchise et une bonne longueur finale sur les épices, le chocolat et une touche chaleureuse.
Ça reste bien bon.
Très Bien.

Oliv
La robe est profonde, sur un bordeaux sombre avec un peu d'évolution.
Le nez est puissant, sur des notes animales de viande crue. L'aération révèle un ensemble plus complexe de notes épices et d'eucalyptus.
La bouche est très large, développant un net côté sudiste glycériné. Le vin est bien équilibré mais un peu massif sans pour autant verser dans la rusticité.
Les tanins sont présents mais pas secs et l'aromatique reste assez virile, toujours sur ce côté sanguin et légèrement giboyeux.
Beau vin mais moins à mon goût que la Migoua du même millésime .

Domaine Mélaric, Saumur blanc, Billes de Roche, 2009

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La robe est sur un doré léger.
Le nez est un peu brouillon, oscillant entre des notes de pommes cuites et un côté floral qui m'évoque le jasmin.
La bouche attaque sur une perception de légère sucrosité qu'une belle acidité parvient à étirer.
L'ensemble produit est un peu curieux, sur un côté tendre, presque aigre doux assez intéressant.
La finale est assez courte mais droite.
A noter la curieuse sensation le lendemain que le vin était parti en vrille alors que le surlendemain, il semblait s'être refait la cerise.

Domaine du Prieuré Saint Christophe, Roussette de Savoie, 2007

images.glop.fr/OlivL...
La robe est sur le jaune paille.
Le nez est très beau, d'une grande finesse qui m'oriente vers Chablis, par des notes très finement minérales et florales et une pointe réduite type croute de fromage très élégante.
La bouche est agréable, en droite ligne aromatique de celle du nez, c'est à dire fraiche et pure, construite sur une belle acidité.
Elle manque toutefois de puissance et de concentration pour véritablement prendre son envol et faire partir la finale vers d'autres horizons.
Un vin très agréable, à qui il ne manque qu'un peu de volume pour être grand.

Domaine Viornery, Côte de Brouilly, Vieilles Vignes, 2009

images.glop.fr/OlivL...
La robe est sombre, aux reflets bleutés.
Le nez s'ouvre sur de belles notes de fruits noirs, avec une pointe boisée assez présente.
Le volume du vin marque dès son entrée en bouche, notamment par un équilibre acidité forte et matière imposante qui impose son évidence.
L'élevage est perceptible par ses notes épicés tout comme des tanins encore saillants.
Le vin est juteux et salivant et devrait faire une belle bouteille dans quelques années.
Un bel accord sur le délicieux Pot au Feu de Sylvie !

G.D. Vajra, Dolcetto d'Alba, Coste & Fossati, 2006

images.glop.fr/OlivL...
La robe est très sombre.
Le nez est totalement fermé, quasi muet, l'aération ne révélant que quelques notes de mûres.
La bouche est construite sur un très beau volume, le vin est gras et frais, laissant une impression sphérique sur le palais sur lequel sa matière douce glisse à son rythme.
Mais malheureusement, le vin n'offre que cette belle perception tactile, l'aromatique étant quasi inexistante, ce qui limite considérablement le plaisir.
Trop tard, phase de fermeture ?

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[size=large]Il est temps de rentrer sur Paris, la boîte à souvenirs emplie de ces merveilleux moments !
Sylvie, Pélusse, Fio, Lolo, un énorme merci pour votre générosité et pour ces instants rares qui rendent la vie si belle.

Vivement bientôt, très bientôt pour retrouver nos absents, punks à chiens et gens de goûts...
Bises,
Oliv
[/size]

[size=x-small]Crédit photos[/size]
www.thehoneygatherer...

Encore une belle liste et un beau compte rendu Oliv !

Wouah! Rien à redire!

Heureux de voir que les Cailloux sont au top! -D

François

Wouah! Rien à redire!

Heureux de voir que les Cailloux sont au top! -D

François

Un CR où le mot éclectisme prend tout son sens.
L'année commence bien pour les lecteurs.
Et c'est une belle occasion de rédiger mon 500ème post !

Un CR où le mot éclectisme prend tout son sens.
L'année commence bien pour les lecteurs.
Et c'est une belle occasion de rédiger mon 500ème post !

Superbe dégustation, repas et tout le tralala

Heureux de voir que Montcalmès a vieilli

Et encore un 1991 au top

Superbe dégustation, repas et tout le tralala

Heureux de voir que Montcalmès a vieilli

Et encore un 1991 au top

Les Fables d’Enzoliv :

Maitre Pélusse, sur l’Arboussas perchée,
Tenait en ses mains une Grange.
Maitre Le Châ, par l’étiquette alléchée,
Lui commerça cet exposé :
« Hé ! Bonjour Monsieur le Pélusse.
Que vous êtes viril, que vous me semblez velu !
Sans deconner, si votre palais
Se rapporte à votre toison,
Vous êtes le grand dégustateur des hôtes du sud ! »
A ces mots, le Pélusse sent son égo décupler ;
Et pour faire montre de tout son talent,
Il lève haut le coude, laisse tomber son précieux.
Le châ s’en empare, et dit : « Mon Bon Pélusse,
Apprenez que le marchand
Use habilement de sa langue bien pendue !
Cette leçon vaut bien une Grange, enclume ! »
Maitre Pélusse, n’aimant pas les gens
Descendit fissa lui coller un bon coup de boule.
Non mais !!!

Moralité : un risotto sans beurre, c’est comme un repas sans Grange… Ça sert à rien !()