---

---

Domaine de Camaïssette Coteaux-d'Aix-en-Provence rouge 2004 : une robe évoluée, teintée de brique et surtout d'orange (très marqué sur la frange), un nez sur les fruits rouges (cerise, prune, groseille, fraise), et les épices (avec une touche de vanille), une bouche de demi-corps qui confirme ces arômes, le vin est agréable mais manque de consistance, la matière est très (trop) fine, et le vin finit court, la bouche est en-deçà du nez.

J'ai également le souvenir du rosé 2002, qui ne m'avait pas beaucoup plus convaincu.

J'adore leur cuvée Amadeus qui est clairement au dessus en terme de finesse et de concentration

A bientôt
Kevin

La cuvée du domaine est malgre tout fort sympa. En rosé notamment, c'est classique, tout l'opposé de leurs voisin de Villa Mina, et sans prétention mais fort bien fait surtout depuis que le fils a pris en main le travail en chais.

surtout depuis que le fils a pris en main le travail en chais

De quand date cette prise en main?

En fait, toute la famille (pere, mere, fils) oeuvrent toujours au domaine.
Mais Olivier Nasles, oenologue depuis de nombreuses années, influent à l'INAO (il est vice président d'une commission d'agréement), patron d'un laboratoire d'oenologie, intervient au domaine comme oenologue depuis, je dirais, le milieu des année 1990. Ce qui a changé complètement l'orientation de ce petit domaine familiale.

Cordialement,

Alex

Alex,

Peux tu me dire ce qui a changé exactement dans l'orientation du domaine?

Merci.

Ce sont des voisins de mes parents chez qui ils allaient généralement acheter du rosé, Ce qui était, au dire de mon père, le meilleur de leur production.
Aujourd'hui, je trouve chez eux des rouges qui se sont hissés au rang des bons de l'AOC, des vins que l'on peut conserver en cave quelques temps, des vins qui exploitent la qualité du terroir (il se trouvent sur les coteaux au dessus d'Aix vers Eguilles).
Bref, une orientation tournée vers plus de qualité et moins de productivité. Comme un certains nombre dans le coin, mais pas encore tous.

Cordialement,
Alex

J'ai bien apprécié le nez du 2004 commenté ci-dessus, mais j'ai vraiment trouvé que la bouche manquait de corps.

Laurent tu m'as donné envi d'ouvrir une bouteille de ce domaine.

Domaine de Camaïssette Coteaux d’Aix en Provence Blanc 2007

ugni, vermentino (rolle) et sauvignon, rendement annoncé de 40 hl/ha. La maturité est optimum ce qui n’est pas difficile en Provence sur le 2007. Macération pelliculaire de 12 h, fermentation thermo régulée à basse température de 21 jours minimum.

D'une elle robe or pale, le vin s'ouvre sur de belles notes florales de tilleul et de d’acacia.
C’est le fruit qui se présente ensuite avec le coing et la pomme fraîche.
En se réchauffant un peu le nez s’ouvre sur d’intéressantes notes de miel et de cire complétées d’ananas et de discrètes notes safranées.

C’est donc un nez d’une belle complexité, bien supérieure en tout cas à ce à quoi je m’attendais en ouvrant cette bouteille.

L’attaque est vive, nerveuse, le rolle apporte le gras et l’équilibre nécessaire. On retrouve les notes de fruits puis très vite les agrumes sur des notes de citrons portées par une belle acidité qui étire le vin sur une fraîcheur finale plaisante.
Une bouche très correcte même si elle se révèle mois complexe que le nez.

Une bouteille achetée 4€, un rapport qualité prix indiscutable et une belle surprise. Le 2006 ne m’avait laissé qu’une impression de vin de copain, à boire frais. Avec le 2007, je pense qu’il faut une température de service un peu moins fraîche pour profiter de la complexité du sauvignon, l’ugni et le vermentino compensant avec la fraîcheur nécessaire.

Alex,

Merci pour ce CR.

Je ne connais que le rouge et le rosé.

J'essaierai donc de goûter le blanc si l'occasion s'en présente.

C'est Sauvignon ou Sémillon?

L'Aunélienne de Camaïessette Coteaux d'Aix en Provence

Curieusement pas de mention de millésime sur cette bouteille qui est je pense de la mise de 2008.
J'ai acheté cette bouteille à la superette en bas de chez moi par curiosité, car à un prix dérisoire, 2,70 euros.
Je pense que c'est la cuvée Domaine rebaptisée pour le GD, mais il n'y a pas de sauvignon indiqué sur la contre-étiquette.

Le nez est terrible et me surprend non pas par sa complexité, mais par son exubérance. Décidément le plateau d'Eguilles permet de faire de biens beaux blancs.

Le nez s'ouvre sur des arômes floraux très puissants, fleurs blanches, fleur d'amandier, puis des notes de fruits très détachées, pèches et amandes avec une légère pointe de banane m'indique Alice, ma fille de 7 ans plus habituée que moi à ce fruit.
La bouche n’est certes pas très longue mais très franche, d'une belle vivacité, le citron est discrètement estompé par l'amande, rappelant le nez.

Un très agréable vin pour accompagner un soupe de boisson et qui se présente sur un chèvre 1/2 sec de Provence avec beaucoup d'harmonie.