Bonsoir à tous,

En ce vendredi 15 janvier 2010, l’heure de la reprise sonne au tgjp. Le Bon Président suggère que lui soit présenté des Bandol du prestigieux millésime 1998. En retour, les cuisines lui proposent de les accompagner d’une juteuse épaule d’agneau rôtie. A 20h, le carré est formé : LBP himself, Marie S., Emmanuel T., Antoine A., Olivier M., Jean-Luc F. et Pierre-Alain B.

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Appetizers : guacamole, houmous et légumes crus + Palette blanc Simone 1998 (18 euros*) & 1999 (23 euros*)
On attaque les deux blancs, véritables mythes du sud, qui ont bénéficié de près d’une décennie, d’une station allongée, dans une cave bien fraîche. Le 1998 est doté d’une matière d’une densité défaillante et de faible expression.
Le 1999 semble mieux constitué, mais il demeure marqué par un boisé aussi appuyé que vulgaire. On n’est pas près d’y retourner !

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Before : risotto aux légumes d’hiver & à la pancetta + Bandol Pradeaux 1998 (14 euros*) + Bandol La Tour du Bon 1998 Saint-Féréol (17 euros*)
L’accord risotto / Bandol procure une réelle satisfaction. Le Pradeaux présente un bel équilibre avec une bouche complexe. A ce stade, on peut lui reprocher un léger manque de suavité, de gras.
Le Tour du Bon dans sa version haut de gamme est rejeté par tous. La bouche s’avère brouillonne, assêchée, déséquilibrée par l’alcool et une sucrosité aussi déplacée que pénible. Nul ne parvient à lui prédire des jours meilleurs !

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Main course : épaule d’agneau rôtie et sa purée de pois cassés + Bandol Gaussen 1998 Longue Garde (14 euros*) + Bandol Lafran-Veyrolles 1998 Longue Garde (14 euros*) + Bandol Tempier 1998 Spéciale (17 euros*)
L’agneau, les pois cassés et les Bandol font très bon ménage. Les trois bouteilles sont de haut-vol avec des matières tendues, fraîches, charmeuses et persistantes. Le Tempier domine par sa puissance (tant au nez qu’en bouche), le Lafran-Veyrolles par sa sublime élégance et le Gaussen par son naturel. Tout un chacun convient que ces bouteilles ne sont encore qu’en début de carrière, mais que celles-ci sont déjà très prometteuses.

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After : plateau de fromages & galette des rois + Coteaux du Layon Richard Leroy 2004
L’accord Layon/Frangipane n’appelle que des commentaires approbatifs. Le breuvage bien doré est fidèle aux canons de son producteur : très peu soufré, tendu, complexe…

Pour le plaisir du roman photos, lire le texte dans son intégralité et pour tout connaître sur les moeurs raffinées du tgjp et de son Le Bon Président, y'a qu'une seule solution, cliquez www.tgjp.com , puis cliquez sur l'onglet "vins & plats", puis cliquez sur la soirée de votre choix. C'est gratuit à tous les sens du terme.

Bonne semaine dans l'humilité & le respect.

pierre-alain benoit

Assez d'accord avec les commentaires sur Pradeaux, Tempier Cuvée Spéciale et Lafran-Veyrolles Longue Garde

Cordialement,
Thierry

Bandol 98 au Tgjp, une grande tradition!
contrairement à ce qui est écrit, on y revient toujours ICI , ICI et ICI

Jamais goûté la cuvée St Ferréol 1998 de la Tour du Bon de cette façon. Je l'ai goûtée parfois avec des tannins un peu secs mais majoritairement comme une belle bouteille, dans un style un peu strict, très droit dans ses bottes, mais fort bon à table sur des viandes rouges.

Philippe

Laurent,

Une grande tradition, peut-être, mais sur dégustateurs.com

Amitiés,
Thierry

Thierry Debaisieux écrivait:

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> Laurent,
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> Une grande tradition, peut-être, mais sur
> dégustateurs.com
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> Amitiés,
> Thierry

ps : je m'étonne seulement que vous n'interdisiez pas l'anonymat. Je suis convaincu que les débats gagneraient en tenue.