Weingut Dönnhoff, Nahe - Niederhäuser Hermannshöhle Riesling Spätlese 2015
8,5°, sol varié d'ardoise, volcanique et calcaire. Elevage d'environ 8 mois principalement cuve inox et un peu de vieux bois. Environ 75 g/L de SR. Domaine et parcelle qui ne sont plus à présenter. Une coulure le long de la capsule m'incite à l'ouvrir de façon imprévue. Servi dans un Spiegelau Definition Vin Blanc.

Robe couleur or sans reflet vert. Bouquet de vieux et beau riesling avec des terpènes d'agrumes dominant, miel fin, fruits à noyau confit. C'est magnifique en bouche avec une texture effilée et soyeuse où le sucre est parfaitement contrebalancé par l'expression saline du sol (j'ai repris la fiche de la Route des Blancs parce que je suis d'accord avec). Rétro de citron confit au sel qui dure longtemps après.

Comme d'habitude, la classe de Dönnhoff s'exprime à plein dans cette bouteille, les mots ne rendant pas hommage à la qualité et la régularité du domaine. Le Hermannshöhle justifie pleinement son statut sur cette cuvée. Mais le Felsenberg Spätlese R 2018 en collection temporaire toujours disponible pour l'instant (et commenté quelques messages avant) est à mon goût encore supérieur par l'intensité d'ardoise fumée que ce vin transmet.

Par Bassaler


Nahe, Niederhäuser Hermannshöhle Spätlese 2012, Dönnhoff : une grande fraîcheur au nez, sur des notes de fruits exotiques et d’ananas. Pointe terpénique fondue et intégrée à un ensemble construit sur une belle acidité. Une bouche avec de la mâche et de la structure, surtout pour un Spätlese, mais qui sait rester sur un registre d’élégance. Aromatique fruitée, vivacité saline, un peu comme si on croquait dans des cristaux de « sucre-sel ». Finale à l’avenant, avec du peps.  Excellent (+)

Weingut Dönnhoff - Nahe Tonschiefer Riesling trocken 2019

Cela fait déjà quelque temps que la rumeur court sur LPV : les rieslings allemands seraient l'arme secrète de l'alcoolo l'amateur de vin : vifs, peu alcoolisés, gourmands, faciles à boire. Et Dönnhoff en serait l'un des grand-prêtres. Damned ! Comprenez mon émoi au moment de décapsuler ce flacon ! Je lance Le Bal des Laze de Polnareff car les teutoneries réveillent le romantique désespéré qui sommeille en moi et c'est parti. 

La robe est extra pâle et le nez est sucré sur les agrumes et la mirabelle. Le premier jour, bu sur un ensemble de sashimis, sushis et makis, le vin déploie toute sa vivacité et les arômes d'agrume, citronnelle en tête, dominent. C'est bon mais assez monolithique. Le lendemain, c'est risotto aux champignons et coppa basque et je remplace le vin blanc de la recette par un peu d'eau de vie de mirabelle pour l'accord et parce que je n'ai pas peur des expérimentations culinaires. Le Dönnhoff semble du coup plus complexe, une légère sensation de sucrosité ressort en finale mais le vin me semble plus abouti.

Bref, c'est pas mal du tout, fort agréable en vérité. Mais je ne suis pas bouleversé non plus. Bon, je continuerai ma quête.

Weingut Dönnhoff Krötenpfuhl Riesling GG 2021

Robe avec un léger doré, nez sur les agrumes, sensation de gaz, bouche vivifiante, tendue et citronné avec un très léger perlant , belle matière qui enrobe bien la vivacité du jus, très beau riesling, frais, salivant, mur avec beaucoup d'avenir devant soi, merci Loulou.

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Stéphane

Pendaison de crémaillère chez les SoFLo


Weingut Dönnhoff, Schloßböckelheimer Felsenberg, Riesling Trocken GG, 2012

 

Bouchon tout petit en parfait état.
Robe sur un jaune très léger.
Beau nez présent et immédiat, sur un terpénique franc mi pétrolé mi citronné d'un certaine élégance enrobé de notes crémeuses.
Très belle bouche élancée et pleine à la fois, sur une forme de densité aérienne très agréable, avec un équilibre réussi tout en classe et en gourmandise entre acidité et maturité.
Finale facile et déliée, étirée par des amers d’agrumes bien positionnés.
Délicieux.

Weingut Dönnhoff, Nahe Tonschiefer Riesling trocken 2021

Le nez est très... pierreux. Il s'étoffe rapidement de notes de lentilles d'eau, de feuille de citronnier, de bergamote et de de zestes d'agrumes.
La bouche offre une attaque qui semble taillée dans un acier tranchant, puis le perlant se disperse et on peut contempler une matière légère, précise, tendue, éminemment salivante.  Le vin est tendu comme un arc, mais l'acidité n'est pas citrique. Fine amertume. On lèche de la pierre et on salive.
Très bien.
Le vin de rêve pour les sushis, et un excellent vin de dégustation qui oblige à se recalibrer. 

 Weingut Dönnhoff, Nahe Riesling trocken 2021

Le nez est expressif sur les agrumes, le melon d'eau,  les fruits exotiques. 
L'attaque est légèrement perlante, il y a une belle présence avec un très joli fruité. C'est tendu, acidulé et salivant avec un petit côté pierreux. La longueur est juste correcte mais bien fraîche et gourmande avec une petite sensation de sr ce qui fait qu'on se ressert très vite et que la bouteille ne fait pas un pli.

 Weingut Dönnhoff, Kreuznacher Kahlenberg trocken 2020



Le nez est ouvert sur le pamplemousse, les agrumes, le cailloux. 
L'attaque est un peu perlante puis on a de la matière, du fruité accompagné d'une acidité tranchante. C'est pas mal axé sur le citron vert, le pamplemousse avec une légère sensation de sr, un léger côté pétrole et un petit côté végétal. La finale est acidulée et très tendue. C'est clairement trop jeune mais j'aime beaucoup.

Weingut Dönnhoff, Riesling trocken 2015



Capsule à vis.
Très beau nez dès l'ouverture et qui deviendra un vrai bonheur de riesling précis, minéral et fruité le lendemain, sur un brillantissime compromis entre fines notes de naphte, de menthe et un irrésistible parfum d'agrumes, sur la mandarine ! C'est classe, gourmand, attirant !
La bouche va elle aussi gagner à l'aération. Très agréable le premier jour, je lui trouve quand même un petit côté serré contrit, avec une amertume de ziste qui chahute la gourmandise immédiate du vin.
Changement de musique le lendemain où le vin a pris de la chair et devient alors génial de plaisir franc, conciliant un côté crépitant totalement désaltérant et une forme de tenue qui tient la structure et la relance.
L'aromatique étant toujours sur ce génial petit truc mandarine et minéral, très très vite, y'a comme un trou au fond de la bouteille.
Et inévitablement, je me fais engueuler par la direction générale quand y'en a plus bien trop vite à son goût.
J'vous jure, on vit pas des existences pas faciles certains soirs !
Des machins pareils, ça devrait n'être vendu qu'en magnum.
Superbe vin, au rapport qualité prix proprement sidérant.
Chapeau bas !

Weingut Dönnhoff, Nahe Tonschiefer Riesling trocken 2022

Nez discret, pierreux, fleur de sureau, zeste d'agrume, abricot pas très mûr.
La bouche réussit à condenser beaucoup d'énergie dans un ensemble peu démonstratif, fine amertume délicate, acidité mûre, profondeur aromatique et puissance pointilliste façon Seurat. 
Finale longuement salivante.
Le vin semble suggérer plutôt que montrer. Très bien et devrait gagner sensiblement avec un peu de garde. 

Ouvert aujourd'hui un Riesling Hermannshöhle Grosses Gewächs 2007 d'Helmut de Cornelius Dönnhoff :
Robe : paille, or.
Nez : citron, agrumes, crème, herbes fraichement coupées, menthe, miel, sent un Riesling Auslese allemand....
Bouche : attaque crèmeuse, dense sans être pesante, douce, envoutante; bouche longue, avec des petits amers qui prolongent la bouche, finale posée sur les herbes fraîches; rétro un peu miellée, mais avec cette petite amertume de type peau de poire en bouche, et une finale poivrée.
Conclusion : Grand Vin! Vin évident, à l'équilibre remarquable, présent mais pas ostentatoire. Il n'est pas d'une complexité absolue, inattendue, il ne me surprend pas par ses arômes mais par l'évidence de son équilibre en bouche, 16 ans 1/2 ans après. À noter qu'il doit être bu à au moins 15°C pour être apprécié dans toute son harmonie, et qu'il faut le déguster sur au moins 2h pour saisir la singularité de son équilibre. Vin intemporel, certainement pas le meilleur qui soit mais parfait à cet instant.
David Chapot.

Weingut Dönnhoff, Riesling Trocken 2021

Bouteille dégotée en FAV pour 10€60.

Le nez montre la couleur, c'est bien ouvert sur la prune jaune.
Belle matière en bouche où le vin affirme déjà de la profondeur et de la complexité.

Force est de reconnaître que c'est excellent et déjà prêt.

mgtusi écrit:

Weingut Dönnhoff, Riesling Trocken 2021

Bouteille dégotée en FAV pour 10€60.

Le nez montre la couleur, c'est bien ouvert sur la prune jaune.
Belle matière en bouche où le vin affirme déjà de la profondeur et de la complexité.

Force est de reconnaître que c'est excellent et déjà prêt

Merci pour le CR.

Et encore, je trouve ce vin fermé depuis 6 mois. Sinon le RPPlaisir est proprement stratosphérique effectivement. A moins de l'attendre 8 ans comme pour l'expérience d'Oliv un peu plus haut, cette entrée de la gamme me paraît prête dès la mise sur la marché pour 9 mois environ avant fermeture. Normalement la caisse est vide avant d'arriver à ce délai  . 

Bu ce soir pour mon anniversaire un Norheimer Dellchen Auslese 2001 (1/2bt) d'Helmut Dönnhoff :
Robe : or, brillante, foncée.
Nez : magique sur zeste de citron/agrumes confit,  de miel, de sucre candy, de miel, pomme/poire sêchées. Classe.
Bouche :  demci-sêche, fine sucrosité perceptible (30g/L perçus???) mais surtout du moelleux sans lourdeur et sans alcool (8%). La bouche déroule, coule, d'un équilibre magistral, avec la même bouche/structure/moelleux que l'Hermannhöhle GG 2007 (sec).
Conclusion : Magistral d'équilibre encore une fois. L'équilibre des vins d'Helmut est proprement renversant, et ça fait longtemps que je n'avais pas bu d'Auslese. Ce n'est pas le plus concentré, mais tout est en place (alles klingelt). La robe est assez foncée mais il tiendra encore 5 ans sans problème, et ce en 1/2 bouteille... Magnifique.
David Chapot.