Ouvert ce soir un
Riesling Niederhäuser Hermannshöhle trocken 2021 du domaine Jakob Schneider
Robe : paille clair, de grosses bulles de C02 sur la colerette et de fines bulles dans tout le volume du vin.
Nez : Premier nez sur les fruits blancs, la levure. Après une vive aération, les arômes fermentaires s'atténuent, laissant place à des arômes citronnés, des fruits un peu plus jaunes.
Bouche : attaque assez ample, avec des arômes de fruits blancs mûrs, une densité croissante avec l'aération et une finale rafraichissante sur un toucher d'ardoise. À température ambiante, le vin présente vraiment une mâche intéressante, sans lourdeur.
Conclusion : Bien++/Très bien. Vin très jeune, pas évident à déguster du fait de ses arômes fermentaires, et sur lequel je n'ai aucun recul, mais le prix très attractif (13€) sur un terroir connu m'a interpellé. Par rapport à la gamme de son célèbre voisin, j'apporterai 2 élèments :
- le vin est très jeune, et je n'ai pas encore goûté de Dönnhoff 2021; ma comparaison avec les Dönhoff 2020 est donc biaisée.
- le vin me semble quand-même plus réduit/fermé que ceux d'Helmut et Cornelius à ce stade (et c'est encore pire avec le Felsensteyer que je place au dessus de ce vin); ça n'aide pas à estimer son potentiel.
Ce vin possède, à vue de nez, bien autant/plus de persistance/matière que le Tonschiefer à 14,90€, sa densité m'évoque davantage les Kahlenberg/Höllenpfad à 21/22€, avec moins de race/d'élégance cependant, mais peut-être est-ce dû au caractère plus réduit/fermé du vin à ce stade. La version Magnus à 21€ se rapproche elle selon moi, des Krötenpfuhl GG/Felsenberg GG, sans atteindre la densité/le degré de maturité maîtrisée/le raffinement de l'Hermannshöhle GG qui coûte 3 fois cher plus désormais.
David Chapot.