Si tu y vas par là, tous les blancs élevés 1 an en barrique devraient être oxydés :

S'il y a des lies fines batonnées remises en suspension régulièrement (voir le chapitre autolyse que tu as ouvert ailleurs), elles protègent le vin et le risque d'oxydation est relativement faible (autant que les polyphénols dans les vins blancs...)

houlala ... bon alors je souhaité juste dire que le vin pourrait tenir encore 2 ans car il a subit un leger élevage oxydatif enfin, tout de même je parle pas de 1 an mais de 1 ans plus 24 mois ce qui fait à peut près 3 ans ....
ou alors à partir de quand on doit parler d'oxydation d'un vin ??

"la recherche, à travers la barrique et l’élevage sur lie, non pas du goût du bois mais du subtil mariage entre les tanins, l’oxygène et les levures, puis entre le vin, la lie et l’oxygène." site chateau chamboureau

Comme Benoit et Eric, je pense que dans ce cas, nous sommes plus sur la réduction que son contraire, l'oxydation.

sur des barriques neuves il y a quand même moins de réduction qu'en cuve mais moi aussi je pense que la barrique peut générer du manque d'oxygène (si on ouille bien sûr).

Laurent bien sur que moins qu'en cuve.

Par contre, après tout dépend si le vin est soutiré au non...

Effectivement.

d'accord je comprend et je me remet dans ma culotte alors mais juste ces notes oxydatives, repérées par Marc et par ceux qui on dégusté cette cuvée ne seraient donc pas duent à l'élevage ??

On n'a pas pas dit cela non plus. Faudrait voir exactement l'ensemble des conditions de l'élevage (et comment était le raisin au départ, la qualité du bouchon, les conditions des conservation...). Bref, des fois, il ne vaut mieux pas se prononcer.

Si Marc dit cire, dans le sens encaustique, cela me parait une évolution naturelle du Chenin...

Laurent c'était bien dans le sens encaustique.

Pour les conditions de conservation, la bouteille sortait de la cave du caviste depuis peu donc a priori pas de raison qu'elle soit défectueuse.

Marc

On en revient à ce que j'écrivais hier . Les notes d'oxydation et d'évolution peuvent être similaires, mais il vaut mieux parler d'évolution lorsque l'âge fait son oeuvre. Ca évite une discussion comme celle d'aujourd'hui

La discussion n'a pas été inutile puisque j'ai appris
Pas sûr que j'ai tout assimilé non plus, il ne faut pas exagérer.

Je m'en vais faire un addendum au CR

Marc

Si marc

La discusion était utile pour tous, à l'exception d'un égocentrique du site , qui aime souvent comme Alain Delon citer ses propos comme des références incontournables (souvent à mourir de rire...)

Xavier

Carafé 3h

La robe est d'un jaune assez pâle, avec des reflets verts. On perçoit déjà "l'épaisseur" du vin !
Le nez est classique, sur la retenue, avec du miel, quelques notes florales et du coing.
La bouche est riche, bien grasse et très savoureuse. L'acidité ressort un peu plus en finale, ce qui lui donne une très belle longueur.
On y retrouve les notes miellées du nez et de beaux amers.
Un vin riche, mais pas écrasé par son alcool (14.5%).
J'aime beaucoup, mais le Bel Ouvrage de Laureau dans le même millésime est peut-être encore un cran au dessus.
Très Bien

Florian

Savennières 1998 Château de Chamboureau "Cuvée d'Avant"

Le nez est marqué par les herbes et un fruité frais (coing, ananas), accompagné de notes fumées.
En bouche on retrouve les mêmes parfums. Le vin est dense, assez frais et assez long, sur les agrumes.
Bien/Très bien.

A 12 ans, ce vin est dans la force de l'âge et tous les aspects sont bien intégrés.

Ralf

Bonjour,

Nouvelle sur le site et encore jeune amateur qui découvre le vin j'ai dégustée un savennière et je voulais voir ce que les autres en ont pensé. C'est un post très intéressant donc je tenai à laisser mon petit com

Chamboureau 2007- Domaine FL a peu près 16€

Robe légèrement jaune avec une attaque très franche à mon goût. Et un nez floral et fruité que j'apprécie.
Pas décue et le prix n'est pas non plus excessif mais bon a chacun son budget

A voir la semaine prochaine pour une dégustation avec un ami d'un sav d'un autre domaine

Chateau de Chamboureau, Savennières Moelleux Clos du Papillon 1990

Un moelleux qui présente en réalité un équilibre de demi-sec, possédant au départ 30g de SR, qui sont aujourd'hui largement "mangés".

Le bouchon est dans un état déplorable, totalement imbibé, et le premier nez fait peur : ça sent un peu le chien mouillé, la serpillière, et peut-être plus inquiétant, le carton moisi. Rien de rhédibitoire, tout rentre dans l'ordre après une heure d'aération en bouteille. Ouf.

La robe est superbe, d'un or profond, brillante.

Le nez est compliqué, mais très distingué, sur la cire, le pétrole, la mirabelle, la poire, le sous-bois, très beau!

La bouche est grasse, parfaitement équilibrée, la sucrosité et l'acidité haute sont parfaitement intégrées. L'attaque est massive, puis vite rattrapée par une acidité bien présente, le vin se développant sur des notes d'orange amère très agréables, jusque dans une très longue finale.

Superbe vin, qui semble tout à fait à maturité. C'était le vin qui m'avait marqué dans une verticale sur 20 ans des Savennières du domaine, et c'est agréable de voir que cela se confirme sur une bouteille ouverte à table - où il a offert de très beaux accords (sur des gambas marinés au citron vert, gingembre et céleri d'abord, puis de manière plus surprenante sur un magret de canard au thym-citron et orange amère). Les Savennières sont vraiment des vins de garde, en tout cas sur ce domaine, ils méritent vraiment d'être attendus!

Mathieu

La roche aux moines 2001

Bouteille achetée en GS il y a deux ans.

Couleur or, un peu ambrée.
Le nez est très agréable sur le miel, l'orange confite, la cire.
En bouche ça se gatte: celle ci a un côté métallique, creux et froid.
Peu de longueur.

Ce vin me paraît foutu, oxydé, en fin de carrière. Je l'avais préféré il y a deux ans.

Grégory

[size=large] [/size]

La robe : pâle robe de paille claire à reflets nettement dorés. De la lumière et de la transparence à perdre le regard.

Le nez : Plutôt du genre agréable l’animal. Tout en n’ayant rien d’explosif, il est complexe, net mêlant un fruité mûr qui évoque le verger, un peu de cailloux humides et le miel. A l'aération, de beaux agrumes et un parfum floral envoûtant (chèvrefeuille) se dévoilent.

La bouche : Un vin assez gras, épais mais doté d'une acidité qui dès l’attaque passée ne fait que monter pour rendre la finale vive. Avec des arômes modérés de pomme, de cire, de miel, d'agrumes et ce « semblant d'oxydation » des Savennières jeunes (qui n’en n’est pas une puisqu’elle disparaît à l’aération, mais c’est mon ressenti). Là aussi, à l'aération, orange et mandarine se précisent avec aussi de la poire et de la réglisse en finale sur plus de 15 secondes.

Lendemain : Le vin s'arrondit un peu en structure, les arômes sont plus simples et plus confus avec des agrumes et de la poire, un peu de cire. Ca reste un joli vin

Impression générale : Dire que j’ai apprécié serait en dessous de la vérité. J’ai aimé son côté gras, la finesse des arômes. Une bonne surprise.

Date de dégustation : 12 décembre 2010
Condition Dégustation : dégustation club – repas midi – ouverture 2h30 avant
Oeil : Belle robe or doré soutenue. Larmes épaisses à grasse.
Nez : Un nez expressif, d’une belle complexité et très attrayant. Les arômes sont dominés par le miel, mais on y retrouve des notes fruités (coing) et empyreumatiques (fumée, caramel)
Bouche : La bouche est équilibrée, fraîche avec des arômes de miel et de fumée. Le vin est harmonieux, bien rond avec une belle ampleur. Une finale bien développée.
Un vin surprenant quand on ne le connait pas. La Loire révèle vraiment de belles surprises.

Ma note : 16/20

Château de Chamboureau, Savennières cuvée d'avant - 2005

Je rejoins complètement mon homonyme Marc (Lanèfle) sur la qualité de ce vin.

Le vin a été passé en carafe pendant 1h30.

Le nez est intense, complexe, changeant: miel, pomme, fleurs blanches, quelques notes d'hydorcarbure
Bouche grasse portée par une belle acidité. Très forte présence du miel mais dans un registre fin
Finale longue et ample, miellée avec des notes plus "cailloux"

Superbe avec un rapport Q/P plus que favorable (10,5€)

Marc

Savennières Cuvée d'avant 2003

Je ne me rappelle plus qui m'a offert cette bouteille mais merci à lui !

Bue à l'aveugle sans carafage.
La robe est d'un vieil or qui fait très bel effet.
Le nez est très intense, principalement sur l'hydromel ! Quelques notes florales arrivent cependant à percer.
La bouche présente une attaque grasse, sur les mêmes arômes mais moins marqués, puis c'est la minéralité qui l'emporte et, associée à une acidité étonnante pour le millésime mais pas pour le cépage, lui confère une belle fraîcheur et une longueur honnête.
L'accord est très bon avec des asperges blanches en vinaigrette aux noisettes et fait ressortir la minéralité de ce très beau vin. 16,5 / 20.

Jean-Loup

Château de Chamboureau, Savennières cuvée d'avant - 2001

Bouteille ouverte mardi histoire de changer un peu du chardonnay.

Bien m'en a pris ! Superbe nez de grand liquoreux, encaustique, miel et agrumes finement mêlés.

En bouche le vin est gras, ample mais finit un peu court.

Bien mais manque un peu de persistance.

Michel,

je trouve nos commentaires très concordants, pourtant sur des millésimes très différents :
- miel au nez
- bouche grasse
- finale un peu courte (pour moi, honnête est une manière gentille de dire insuffisante )

Je suis cependant intrigué par nez de grand liquoreux : tu veux dire que cela ressemble à un nez de grand liquoreux ? Mais pas de sucre en bouche ?

Jean-Loup

Je suis cependant intrigué par nez de grand liquoreux : tu veux dire que cela ressemble à un nez de grand liquoreux ? Mais pas de sucre en bouche ?

Oui, c'est exactement cela !

Château de Chamboureau - Savennières - Clos du Papillon 1989

Bouchon en très bon état, imbibé sur 1 cm. La robe est l'or paille. A l'ouverture, le nez n'est pas net.

A l'aération, le vin est plus causant. Le nez est sur le miel, les agrumes, la poire, et le thé vert qui devient de plus en plus présent.

Les sucres (40g/l environ) sont intégrés mais se font tout de même sentir à la maniere d'un demi-sec. L'acidité est belle, elle étire ce vin jusqu'en finale sur des notes amères tout en retenue.

Ce vin est superbe... Pas un poil d'oxydation. Le dernier verre dévoile des notes de sous-bois qui ajoutent encore de la complexité. La minéralité est également présente avec une austérité noble du meilleur effet.

Thibault.

Je ne vais pas tarder à servir une verticale des clos du papillon de chamboureau sur 2003 2011 1997 1995 1990 1989 quelqu'un a t'il goutté ces vins récemment ? Quelques conseils pour l'ouverture ?

Merci

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Goûté le 1990 à trois reprises récemment. Il semble à maturité, absolument pas sur le déclin, et à l'aveugle, tout le monde le voyait plus jeune.

C'est un vin qui m'a semblé évoluer assez peu à l'aération, s'améliorant légèrement au long des premières heures d'ouverture. A mon avis une aération lente, dans la bouteille à l'épaule, de quelques heures (3/4 ), lui convient très bien.

Mathieu

Oui j'avais vu le Cr sur le 1990 ca donne envie de goutter ! Merci du conseil . Avez vous goutté d'autres millesimes récement ?

TOM

J'avais également goûté 1989 et 1988 il y a un an dans une verticale de Chamboureau. N'ayant pas mes notes avec moi, le souvenir est assez flou, mais 1989 m'avait semblé plus lourd, moins harmonieux, et 1988 également inférieur au très beau 1990. Il me semble que tout le monde autour de la table n'était pas de cet avis, cela dit.

Concernant le CR sur le 1990 à la page précédente, le problème de bouchon "fatigué" rencontré sur cette bouteille était bien moindre sur les bouteilles ouvertes depuis, et les arômes étaient plus en place dès l'ouverture.

Bonne dégustation,

Mathieu