Pas de photos des plats, pris dans l’action, j’ai zoublié.

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Suite à la défection ( ) de dernière minute de Guillaume, je me suis retrouvé en cave avec l’idée de sortir un Saint Péray pour attaquer le thème régional, et puis non, le casier d’à côté m’a fait de l’œil !

[size=large]Franck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012[/size]
Ouverture minute.
Couleur claire, au nez des fruits blancs, des fleurs et une touche d’agrumes.
Toujours cette rondeur en milieu de bouche et cette tension sur la fin.
J’aime touours autant !
Trsè Bien

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Première série de trois vins. Dans les faits, le Jean Lionnet a été servi seul, puis les deux 1999 ont été servis ensemble.
Merci à Nico d’avoir récupéré avec péripéties la première bouteille trouvée sur leboncoin, que j’espérais cependant être du Pierre Lionnet.
Jean Lionnet, j’avais eu l’occasion de boire quelques 2000 il y a 3-4 ans sans souvenir d’avoir été transcendé.
A sa suite, peut-être un choix peu judicieux que ces Terres Brûlées… Thierry disait pourtant bien que chez Colombo, c’est Louvée ou Ruchets et rien d'autre, aurais-je du l’écouter ?
Et La Cave des Papes, c’est ce fil classant pas mal de Cornas qui m’a décidé à l’inclure dans cette dégust car elle était assez bien notée. Je ne connaissais pas leur Cornas.
Une première série qui va peut-être prêter à réactions, mais qui aura au moins le mérite d’ouvrir le bal et d’étalonner nos palais !

[size=large]Jean Lionnet, Cornas, 1994[/size]
Ouvert à midi pour le soir, juste épaulé pour goûter et rebouché jusqu’au service.
Le bouchon part littéralement en lambeaux dès que je rentre le tire-bouchon dedans. Même avec le bilame, la moitié du bouchon finit lamentablement dans le flacon…
Couleur très évoluée, un peu trouble.
Le nez est très pruneau, noyau.
La bouche est fluide avec un boisé vieillot. Finale très grain de café torréfié avec une touche plus verte.
Un vin un peu fatigué mais qui se tient encore.
Moyen+

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[size=large]Jean-Luc Colombo, Cornas, Terres Brûlées, 1999[/size]
Ouvert la veille, goûté puis rebouché, bouchon ôté à midi pour le soir.
Vin transvasé dans un flacon de forme plus Rhodanienne pour éviter d’aiguiller mes convives.
Joli bouchon à peine imbibé sur 3mm.
Couleur sombre avec le disque évolué.
Au nez un joli mélange de fruits foncés, de champignons et d’une réminiscence de vanille.
AL bouche est en pleine forme, bien tendue sur la cassis en confiture, le cacao.
Belle matière, jolie construction et c’est très long.
Très Bien

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[size=large]Cave des Papes, Cornas, 1999[/size]
Ouvert la veille, goûté puis rebouché, bouchon ôté à midi pour le soir.
Bouchon assez abîmé, imbibé sur 1/3.
Couleur translucide assez évoluée.
Le nez est plus discret que son voisin.
La bouche est un peu fatiguée aussi mais comme le Lionnet elle se tient encore bien, tout en velours, très cohérente.
Pruneau, groseille, tabac et sous-bois, épices, orange sanguine…
Un joli panel qui manque juste un peu de fraîcheur et d’expression.
Bien+
A J+1 je lui trouve un côté salin prononcé et un petit peu plus de chaleur mais toujours une jolie matière.

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Joli plat tout simple finalement et qui s’est bien accordé avec les vins.

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Le Domaine du Tunnel, je le goûte depuis plusieurs années, avec des avis parfois fluctuants. Stéphane Robert m’avait dit de ne pas trop ouvrir à l’avance ce 2000. Même si il m’avait dit que ce millésime était bien ouvert, j’ai eu l’impression dans son discours qu’il était peut-être même trop tard…
A ses côtés, le vin qui m’a quasi à lui seul donné envie d’organiser cette soirée !

[size=large]Domaine du Tunnel, Cornas, Cuvée Prestige (futur Vin Noir), 2000[/size]
Ouvert à midi pour le soir, à peine épaulé pour goûter.
Bouchon imbibé sur 1/3 lui-aussi.
Couleur sombre, disque clair avec encore des reflets violacés !
Très beau nez très expressif et complexe, envoutant.
Malheureusement je trouve la bouche décevante en comparaison.
Le bois ressort un peu trop, mais il y a de jolis épices et des petits fruits.
C’est pas très franc en milieu de bouche, on cherche dans quelle langue nous parle le vin.
Bien+

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[size=large]Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995[/size]
Ouvert la veille et épaulé.
Joli bouchon juste marqué sur 2mm, j’ai eu peur du TCA à l’ouverture mais ça ne devait être que le liège du bouchon.
Couleur sombre aussi.
La finesse de ce vin souffre un peu de passer après le Tunnel beaucoup pus expressif.
Ce vin est encore assez tannique, mais sinon tout est en élégance dans ce vin.
Un bel ensemble de précision, plus sur des notes d’évolution que de fruit (rouges et agrumes) et une sacrée persistance.
Très Bien, dommage pour l’effet de séquence qui me déçoit un peu.
A J+1, ce vin est très cerise et sous-bois. Il a gagné en volume et en matière mais bon, c’est le fin fond de bouteille !

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Le plat a bien répondu aux vins en accordant son zeste d’orange aux notes d’évolution. Je sens que je vais faire des osso-bucos plus souvent moi !

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Cette Geynale 2004 n’a trouvé personne pour l’accompagner dans ma liste de bouteilles subsidiaires, elle a donc droit à un plat dédié à elle seule.
Comment ça je fais du favoritisme ?

[size=large]Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2004[/size]
Ouvert la veille et épaulé.
Beau bouchon nickel.
Couleur grenat foncé, disque clair.
Le nez est très fin, lui aussi très précis, au fruit on devine tout de suite un vin plus jeune.
La matière est fine mais les tannins sont là aussi encore un poil secs, mais en mangeant on ne s’en rend pas compte.
On a de jolis fruits concentrés en bouche avec une belle touche de fraîcheur (à l’ouverture j’aurais bien misé sur la présence de cabernet).
Un peu de cuir, de champignons frais… L’équilibre fruit – évolution est vraiment pile poil à mon goût.
C’est looong.
Très Bien +, très très beau vin !

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Toujours un joli accord entre les rouges et ce plat qui les ravis.

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Encore une paire qui n’en est pas une puisqu’il faut déguster chaque vin séparément !

[size=large]Auguste Clape, Cornas, Renaissance, 2007[/size]
Ouvert la veille et épaulé.
Couleur très violacée.
Le nez est concentré sur le fruit confituré, complexifié par du cacao.
La bouche est dans le même registre confiture, avec du moka et une bonne acidité et des tannins rêches.
Sacrée touche de fraîcheur mentholée.
Un vin plutôt gourmand mais un peu too much à mon goût.
Bien+

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[size=large]Alain Voge, Cornas, Les Chailles, 2008[/size]
Ouvert la veille, goûté puis rebouché, bouchon ôté à midi pour le soir.
Couleur ni évoluée ni trop jeune.
Le nez est très poivré, tellement qu’on ne sent pas grand-chose d’autre.
En bouche c’est sarment de vigne, girofle, poivre et juste quelques petits fruits genre groseille.
Le poivre reste un bon moment en bouche.
Bien+, je le préfère au Clape.

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Les fromages passaient bien avec ces vins !

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Balthazar fait aussi partie des Domaines que je goûte depuis quelques années. Tardieu, acheté aux enchères était lui aussi bien noté sur le lien déjà cité plus haut, malgré le fait qu’il s’agisse ici aussi de négoce.

[size=large]Franck Balthazar, Cornas, 2005[/size]
Ouvert la veille, goûté puis rebouché, bouchon ôté à midi pour le soir.
Bouchon de qualité moyenne mais propre.
Couleur très foncée, disque violacé.
Le nez est très peu expressif.
La bouche est assez confiturée avec une sensation de légèreté en milieu de bouche.
Autour de la table certains le trouvent plat. Je pense, pour ma part, qu’il s’agit de restes de violette ou en tout cas d’un côté floral.
C’est bien tannique hein !
J’aime la légèreté du milieu de bouche, mais si ça continue à s’estomper, mieux vaut ne plus trop attendre ce vin.
Bien+

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[size=large]Tardieu-Laurent, Cornas, Vieilles Vignes, 2005[/size]
Ouvert la veille, goûté puis rebouché, bouchon ôté à midi pour le soir.
Bouchon en très beau liège.
Couleur très foncée.
Au nez, il y a de jolis épices, du torréfié.
La bouche est concentrée, boisée. On y retrouve le poivre, la girofle.
Ca arrache un peu les gencives aussi.
Ce n’est pas trop mon style, c’est trop extrait et trop boisé pour moi, cela arrivera-t-il à se fondre ?
Moyen+

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L’accord casse-gueule de la soirée, le côté marin était plus prononcé que je ne l’attendais, mais finalement c’était pas si pire !

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J’étais impatient de regoûter ce Lionnet 2010 qui m’avait bluffé par son potentiel l’année dernière.
En face de lui, Chrystelle Michel et son premier millésime dans un style assez rustique aussi. Un tout jeune domaine découvert au Marché de Cornas cette année et qui me semblait prometteur, j’espèrais qu’elle ne souffre pas trop de la comparaison !

[size=large]Chrystelle Michel, Cornas, 2010[/size]
Ouvert la veille et épaulé, puis mis en carafe à midi pour le soir.
Bouchon Diam.
Couleur violacée foncée.
Le nez dévoile pas mal de cassis, des épices douces et du caramel.
La bouche est puissante, très fruitée avec de jolis épices.
Est-ce ce petit goût de caramel à la fin ou y a-t-il quelques sucres résiduels ?
Un joli vin, même si je suis moins conquis qu’au Marché.
Bien+

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[size=large]Domaine Lionnet, Cornas, Terre Brûlée, 2010[/size]
Ouvert la veille et épaulé, puis mis en carafe à midi pour le soir.
Bouchon bien propre.
Couleur violacée foncée.
Le nez présente des touches musquées, je ne pense pas qu’il s’agisse de réduction, du cassis.
Dès l’attaque et son beau toucher de bouche, on sent que ce vin est beau.
Très belle matière malgré des tannins sacrément asséchants encore.
Du fruit et des épices, quelques poils de fourrure…
Je trouve ce vin puissant mais très cohérent, harmonieux.
Belle persistance sur la fraîcheur.
Très Bien et en devenir !
A J+1, toujours cette touche musquée et ce beau toucher de bouche.
Le fruit est encore en retrait, ce vin est peut-être entrain de rentrer en phase de fermeture…
La prochaine dans 4-5 ans !

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Joli accord du plat un peu épicé qui répondait bien à la puissance des vins.

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Le su-sucre de la fin pour se remettre sur pied.
Amené par Ptiben qui semble connaitre mon faible pour les liquoreux de Loire, avec un dessert ramené lui-aussi par les Lyonnais !

[size=large]Domaine des Sablonettes, Côteaux du Layon, Vieilles Vignes, 1997[/size]
Ouvert juste avant le repas.
Couleur assez pâle mais vive.
Joli nez fin légèrement safrané sur la gelée de fruits blancs pomme/coing.
En bouche on a une belle harmonie aromatique sans excès de sucre ni de concentration.
Toujours ces jolis fruits blancs en gelée, une touche de miel et de fleurs et de thé infusé.
C’est très élégant, très équilibré et ça ne fait absolument pas son âge !
Très Bien et bel accord avec le dessert

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…Les discussions se prolongeant, je file chercher cette bouteille histoire de ne pas laisser de verres vides.
Ce n’était sans doute pas l’idée de la soirée et elle s’est faite ramasser après la précédente.

[size=large]Mondon-Demeure, Vin de France, Cluya Blanc, (vin de paille de viognier), lot11 - 2011[/size]
Ouverture minute.
Couleur assez intense, légèrement ambrée.
Nez sur la confiture de mirabelle.
Bouche marquée par l’amertume, sur l’écorce d’orange, le fruit confit.
C’est concentré avec des touches oxydatives.
Bien
Je compléterai mes commentaires sur la fin de bouteille sans effet de séquence demain.

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Après une soirée comme celle-là, faut-il tout de même désigner un vainqueur ?
C’est forcément mettre en retrait certains flacons par rapport aux autres…
Mais bon, de toute façon, vu la quantité de liquide ingurgité, cela me semble nécessaire !
Donc, après passage aux urninoirs, au suffrage universel au tiers payant moins une voix et quelques gouttes, sans m’avancer pour les autres, je déclare champions de la camionnette :

1- Geynale 2004
2- Lionnet 2010 et Colombo 1999
3- Geynale 1995

Les absents ? Bien sûr qu’il y a des Domaines absents de cette soirée alors que j’aurais aimé les inclure : Vincent Paris, Clape dans sa version standard, Guillaume Gilles, Laurent Courbis pour ne citer qu’eux et faire encore plus de tort aux autres absents ! Ils m’offriront peut-être l’occasion de refaire une autre soirée sur le thème !

Pour prolonger un peu le plaisir du moment, un dernier petit jeu qui a circulé à table pendant la soirée :

Encore bravo aux courageux qui ont osé venir jusqu’ à mon bled perdu.
Je remercie les présents, pour les présents, d’avoir su se plier à mes idées et pour leur bonne humeur. Pour les absents, ce n’est que partie remise !

Vivement la prochaine !
[size=x-small]Crédit GIF animés : "Les forçats de la route" de 1964 avec Jean Yanne et Paul Mercey [/size]

Bravo.

Certes je ne suis pas transcendé par l'épisode des pissotières relaté en dernière partie.
Mais merci pour ce compte-rendu aussi réjouissant que détaillé et qui offre une intéressante perspective sur l'appellation avec certains vins pas fréquemment croisés.

Un CR de compétition jouant dans la même ligue que ceux d'Oliv.
Attention à ne pas subir son courroux

Cordialement,
dfried

Merci pour ce compte-rendu.
Je pense au travail nécessaire pour le réaliser, quel courage !

Tout à fait dfried, je m'auto-censure des pissotières de ce pas !

Merci Thierry.
Je pense pour ma part à la moitié des collègues présents qui ont fait semblant d'oublier leurs maigres notes à la maison...
Moi qui comptais sur eux pour étoffer les commentaires sur les vins !

Tout d'abord merci a Benoit et sa famille de m'avoir accueilli et a LPV lyon 2 de m'avoir supporté

J'espère que vous avez aimé le fromage.

Benoit c'est un peu la mama italienne qui a peur que cela manque avec 15 vins et 4-5 plats chauds.

swannfreslon.files.w...

Et thor pour frapper fort !

fondsdecrancomics.co...

j'espère que le poid lourd c'est pas moi ?
j'avais plutôt pris ma bombinette -

www.autonewsinfo.com...

AFranck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012
Nez et bouche citron vert, crayeux et j'entends iodé peut être
mais chablis je suis pas trop d'accord pas assez minérale.
Pourquoi j'ai pas deviné altesse ? Peut être a cause du terroir ?
Bonne mise en bouche
Bien

Jean Lionnet, Cornas, 1994
Nez orange sanguine, la robe est marron/caramel
En bouche lardon, pruneau, épices, orange sanguine, café.
Bien mais le lardon/pruneau me gène

Jean-Luc Colombo, Cornas, Terres Brûlées, 1999

Robe rouge, nez vanille, en bouche fruit rouge et fraise/cassis
Ca passe plutôt bien
Bien +++

Cave des Papes, Cornas, 1999
Nez sur les épices, en bouche le tabac, l'orange sanguine, pruneaux et fruit cuit
Très bien

Domaine du Tunnel, Cornas, Cuvée Prestige (futur Vin Noir), 2000
Ca gazouille un poil, en bouche cassis et acidité marqué..
Bien ++

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995
On note de l'acidité et de l'orange sanguine qui parle de l'àge de la bouteille
, du tabac et épices sur la finale
Très bien

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2004
Epices, café, notes torrèfiés, cacao.
C'est complexe, plus gourmand
Excellent encore meilleur qu'à cette soirée :
Gibier sans plumes tralalalère

Auguste Clape, Cornas, Renaissance, 2007
Nez sur le fruit
En bouche cassis, épices, mais c'est too much dans l'opulence
Bien +

Alain Voge, Cornas, Les Chailles, 2008
Nez vanille, en bouche le fruit + vanille et finale poivre blanc
Très bien (goutes mieux que le 2009)

Franck Balthazar, Cornas, 2005
Un petit peu gazeux, cassis et fruits cuits en bouche, le nez sur les épices.
Bien

Tardieu-Laurent, Cornas, Vieilles Vignes, 2005
Epices, chocolat dommage pour le boisé asséchant
Très bien +

Chrystelle Michel, Cornas, 2010
Au nez et en bouche caramel/lait et framboise mais il y a un coté désagréable en rétro
(j'espère que j'aurai pas le soucis sur mes 2011)
Bof

Domaine Lionnet, Cornas, Terre Brûlée, 2010
Epices et framboises/cassis, vanille, grosse matière asséchant
Bien

Domaine des Sablonettes, Côteaux du Layon, Vieilles Vignes, 1997
Agrume, citron, sucre, thé vert ?
Bien

Mondon-Demeure, Vin de France, Cluya Blanc, (vin de paille de viognier), lot11 - 2011
je fais grève:)

Merci encore pour tout:

Je suis bien rentré

farm8.staticflickr.c...
(crédit: rallye de Beaufort 2013)

J'aurai retenur la qualité un cran au dessus de Robert michel et que voge goutait mieux que mes fois précédentes.

Bon ben maintenant on va se reposer un peu !
Et Grenoble vous accueille quand vous voulez

Et bien vous êtes en forme ! De bien beau CRs pour cette très belle soirée
Mes notes arriveront un peu plus tard.

lbb.contact écrivait:

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> Suite à la défection ( ) de dernière minute
> de Guillaume, je me suis retrouvé en cave avec
> l’idée de sortir un Saint Péray pour attaquer le
> thème régional, et puis non, le casier d’à côté
> m’a fait de l’œil !

J'adore briller par mon absence Benoît ...

Un superbe compte-rendu d'anthologie qui ajoute encore à la déception de ma faible constitution face aux virus !

Pour ceux que cela intéresse (ou pas), j'avais donc prévu d'apporter un Saint-Péray "Fleur de Crussol" 2009 du domaine VOGE, ouvert quelques heures plus tôt, bien m'en avait pris : TCA, TCA, TCA !
D'énervement, j'ai ouvert dans la foulée, le même vin sur le millésime 2010, le boisé de l'ouverture n'engageait pas bien ... La bouteille a été mise au réfrigérateur sous vide d'air depuis et non touchée.
Après l'attaque microbienne subie, j'avoue que n'étant pas encore remis, je n'ai pas tenté de la regoûter pour l'instant.
Comme quoi, quand ça veut, ça veut pas ...

Désolé pour le clin d'œil Guillaume, mais le jeu de mot m'a trop fait marrer.
Ce n'est que partie remise !

Joli les gars! Y'a du plaisir sympathique et du sacrifice hépatique dans ce CR!… merci!

Magnifique résumé, bravo l'artiste !

Thibaut.

Très beau résumé effectivement mais nous n'en attendions pas moins de toi!

Je n'ai personnellement pas pris de notes, je me suis contenté du plaisir de boire cette belle série.

L'appellation Cornas m'a semblé très homogène et d'une qualité globale remarquable. Aucun mauvais vin.

Pour ma part, je retiendrai que je préfère les Cornas entre 10 et 15 ans d'âge, évolués mais pas trop !

Comme beaucoup, le vin que j'ai préféré était la Geynale 2004, un cran au-dessus des autres.

La paire Clape/Voge était très bien aussi,quoique encore un peu jeune à mon goût.

Mention spéciale pour le Colombo, très réussi et pourtant je ne suis d'ordinaire pas fan de cette maison!

Merci encore pour ton accueil !

Rien sur le Chablis Chris ?

Belle série et beaux comptes rendus messieurs !!

Si jamais il vous vient l'idée de refaire ce genre de "petite sauterie" et qu'il vous manque un partenaire , n'hésitez pas . Il me reste une Geynale 1998 à faire partager :)o d'autant que la campagne profonde de Benoit , moi je la connais plutôt pas mal

amicalement

Sylvain

Pour ceux qui se questionnent encore sur la date de création de l'appellation car on voit très souvent 1938, j'avais trouvé la date très officielle du 19/11/1937 mais en fait il s'agirait de la date de reconnaissance des Côtes du Rhône.

fleuverhone.com écrit: ... la publication du décret du 19 novembre 1937, qui fixe les limites de l’appellation « Côtes du Rhône » au pluriel.
(...)
En Vallée du Rhône, compte tenu de l’antériorité et de la notoriété du vignoble, les appellations sont promulguées rapidement : Châteauneuf-du-Pape, Tavel, Saint-Péray et Château Grillet en 1936, Côtes du Rhône, Hermitage et Crozes-Hermitage en 1937, Cornas en 1938, Côte Rôtie et Condrieu en 1940.

On va dire que c'était la question piège !

Je pense pour ma part à la moitié des collègues présents qui ont fait semblant d'oublier leurs maigres notes à la maison...
Moi qui comptais sur eux pour étoffer les commentaires sur les vins !

Je te jure que je ne l'ai pas fait exprès !

Mais ô miracle des nouvelles technologies, mes notes me sont parvenues quelques heures plus tard.

Voilà le compte rendu.

Franck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012
La robe est pâle.
Le nez est frais et évoque les agrumes.
La bouche est relativement tendue.Bien

Jean Lionnet, Cornas, 1994
La robe est tuilée.
Nez sur le vernis, le carton et une petite pointe de cerise.
L’acidité et l’amertume en bouche sont encore bien présente, ce qui en fait relativement équilibré. Assez bien

Jean-Luc Colombo, Cornas, Terres Brûlées, 1999
La robe est bien foncée.
Nez agréable évoquant la vanille et la mûre confiturée.
Belle frâcheur en bouche. Bien+

Cave des Papes, Cornas, 1999
La robe est foncée
Au nez, je perçois des notes de cuir et groseille.
En bouche, je ressens un petit coté perlant ainsi qu’une sensation acidulée. Bien+

Domaine du Tunnel, Cornas, Cuvée Prestige 2000
La robe est foncée
Joli nez évoquant le pruneau, le cassis ainsi qu’un léger coté vernis.
En bouche, les tannins et l’acidité sont bien présents. Bel équilibre. Très bien

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995
Le nez est assez fermé et présente un petit côté terreux.
La bouche est encore très tannique pour un vin de presque 20 ans. Bien+

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2004
Ce vin a un coté végétal.
La bouche est tannique. Bien

Auguste Clape, Cornas, Renaissance, 2007
Joli nez frais et mentholé, toujours avec ce côté mûre
En bouche, les tannins sont déjà bien fondus. Très bien

Alain Voge, Cornas, Les Chailles, 2008
Nez fumé et sur la noix.
Belle longueur en bouche. Bien++

Je suis passé au travers des deux vins suivants. Pas de note. Désolé.

Chrystelle Michel, Cornas, 2010
Nez original, par rapport aux autres vins.
On est plus sur un registre lacté type caramel, confiture de lait.
Tannins bien présent en bouche. Très bien

Pas de notes également pour les vins de dessert. Néanmoins, j'ai beaucoup apprécié le Coteaux du Layon Domaine des Sablonnettes 1997.

Enorme dégustation, comme d'habitude avec Benoît !
J'ai dégusté plus de Cornas en une soirée qu'en 10 ans de passion du vin !

Amicalement,

Clément

Les notations différent beaucoup d'une personne à l'autre.
On s'en était déjà rendu compte sur place.
L'avantage avec ce genre de dégustation, c'est qu'il y en a pour tous les goûts.
Entre ceux qui préfèrent les vins exubérants, ceux qui les préfèrent fins, ceux qui les préfèrent jeunes, ceux qui les préfèrent vieux, etc.

Pas mal de styles différents ont été goûtés même si c'est difficile à faire transparaître dans les CR, ça joue aussi.

j'ai apprécie plutot les vins sombres, sur des notes évoluées et empyreumatiques.
Plutôt que sur le fruit et la vanille et dans des teintes très sur le fruit aussi.
C'est intérèssant de tracer cette ligne sur ces goûts.

C’est parti pour mes quelques maigres notes … Faut dire que la soirée est passée à toute vitesse avec cet enchaînement de bouteilles et de plats. Merci encore à Benoit et son épouse pour cette très belle soirée qui m’a permit de découvrir en profondeur l’appellation

Bon tu remarques quand même que les deux qui ont oubliés leur carnet sont dans les premiers à avoir posté !

Franck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012
Jolie nez expressif, frais aérien, fruité.
Bouche tendue, saline avec une très belle longueur.
Bien ++

Jean Lionnet, Cornas, 1994
Robe trouble, très évoluée et très sombre.
Nez pruneau, lard, cuir.
Bouche un peu passé qui se termine sur une forte amertume. Vin tout de même intéressant.
Bien -

Jean-Luc Colombo, Cornas, Terres Brûlées, 1999
Robe dense
Nez agréable sur le fruit confituré.
Touché de bouche soyeux avec une finale sur de beaux amer
Bien++ / TB

Cave des Papes, Cornas, 1999
Nez discret, sur des notes plus tertiaires.
Bouche tendue et fraîche.
Bien

Domaine du Tunnel, Cornas, Cuvée Prestige (futur Vin Noir), 2000
Nez épicé, fruité (cassis)
Bouche très fraiche (et même presque trop acide pour moi). Finale un peu courte.
Je note ensuite qu’après aération dans le verre et en mangeant, la bouche est moins acide, plus soyeuse, c’est mieux.
Bien +

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995
Le nez est discret.
Belle trame acide en bouche qui finit sur l’amertume et des tanins encore bien présents.
Bien ++

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2004
Très joli nez sur le fruit et des notes torréfiés
Touché de bouche velouté, fruité, c’est ample avec une très belle longueur. C’est bon !
Très Bien +

Auguste Clape, Cornas, Renaissance, 2007
Le nez fait tout de suite plus jeune que la Geynale 2004, sur le fruit, la menthe et une petit côté végétal qui me dérange un peu.
Bouche soyeuse et gourmande.
Bien +

Alain Voge, Cornas, Les Chailles, 2008
Nez fruité, confituré et très poivré
Bouche puissante mais velouté et très gourmande. Un beau vin.
Très Bien

Franck Balthazar, Cornas, 2005
Nez discret, frais, végétal
Bouche fraiche et plus légère que la paire d’avant malgré des tanins encore bien présent.

Tardieu-Laurent, Cornas, Vieilles Vignes, 2005
Pas vraiment de note sur celui là à part un nez plus expressif que le Balthazar. En bouche j’ai souvenir d’un vin qui décape un peu.

Et là c’est la débandade totale, plus de note pour la fin. De mémoire, le Chrystelle Michel ne m’a pas emballé. Je lui ai préféré le Lionnet même si je l’ai trouvé un peu fermé avec des tanins présent, à revoir dans quelques années.

Le Côteaux du Layon du Domaine des Sablonettes m’a beaucoup plu très fruité, jeune (grosse surprise à la découverte de l’étiquette) et équilibré entre le sucre et l’acidité.
Moins convaincu par le vin de paille de Viognier trop sur l’amertume à mon goût.

Une très belle série avec une préférence pour la Geynale 2004 qui, je pense, sort du lot … et encore bravo pour l’organisation !

Allez, c'est parti, mais avant tout, un grand merci à Benoît pour cette initiative et cette très belle soirée qui, dans la convivialité, a été l'occasion d'explorer une appellation que je connais trop peu.

Je vais éviter les évals car je n'aime pas trop ça.

AFranck Peillot, Roussette du Bugey, Altesse, 2012
Nez agrumes, anis et beurre.
Bouche assez tendue, finale fruitée et mûre sur les agrumes.
Je serais parti sur un chardonnay du macônnais. Bon vin pour l'apéritif.

Jean Lionnet, Cornas, 1994
Premier Cornas de 20 ans pour moi. Robe très évoluée, nez cuir et menthol, pruneau léger. Encore de l'acidité en bouche mais creux en milieu de bouche, le fruit ressort en finale.

Jean-Luc Colombo, Cornas, Terres Brûlées, 1999
Quelques traces d'évolution. Nez sur les fruits rouges bien mûrs, pas mal d'élevage aussi. Bouche puissante, concentrée, un peu chaude, avec une note végétale prononcée en fin de bouche.

Cave des Papes, Cornas, 1999
Nez très réduit, la bouche est élancée, digeste, dominée par l'orange sanguine. C'est assez court mais ça m'emballe.

Domaine du Tunnel, Cornas, Cuvée Prestige (futur Vin Noir), 2000
Nez intéressant, profond, sur la mûre, le cassis, légère réduction, un peu de bois. Léger perlant, acidité un peu prégnante, finale sèche. Un vin qui s'est beaucoup mieux bu sur l'osso buco (très bon, d'ailleurs!)

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995
Orange sanguine, très digeste, un peu mordant sur les gencives, c'est à maturité et très bon!

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2004
Puissant, épicé, beau fruit, épices, beau toucher de bouche, pas du tout asséchant. Gros plaisir sur cette bouteille.

Auguste Clape, Cornas, Renaissance, 2007
Belle matière, déjà prêt, le fruit s'exprime très bien, bouche fluide, finale salivante. Un vin à mon goût aujourd'hui.

Alain Voge, Cornas, Les Chailles, 2008
Nez sur les champignons (girofle), vin plus concentré, plus boisé, finale plus chaude; pas mon style mais sympa dans son genre!

Franck Balthazar, Cornas, 2005
Nez humide, un vin bodybuildé, une certaine amertume, pas sur la bonne pente j'ai l'impression.

Tardieu-Laurent, Cornas, Vieilles Vignes, 2005
Noté seulement : "grosse vanille bien fraîche"(!). Je me rappelle un vin moderne.

Chrystelle Michel, Cornas, 2010
Nez sur la confiture de lait, vin concentré, finale un peu chargée.

Domaine Lionnet, Cornas, Terre Brûlée, 2010
Vin très tannique avec une belle matière mais qui doit encore s'assagir car un peu fermé aromatiquement. Gros potentiel, je dirais. A regoûter dans quelques années.

Domaine des Sablonettes, Côteaux du Layon, Vieilles Vignes, 1997
Nez cire, pétrole, citron confit. Bon équilibre, aromatique simple mais agréable, très beaux amers en finale.
Rétro sur le foin.

Mondon-Demeure, Vin de France, Cluya Blanc, (vin de paille de viognier), lot11 - 2011
Un vin sur la mirabelle, un peu monolithique.

Mon top 3 :
1) Geynale
2) Robert Michel 2007
3) Robert Michel 1995

Merci encore!

Edit : millésimes

Le A devant Franck Peillot aura fait long feu !
Merci pour vos commentaires (presque) complets.

Clément, qu'ont donnés les fonds de bouteille lundi soir ?

Merci pour ces CR formidables

rabosodelpiave écrivait :

> Mon top 3 :
> 1) Geynale
> 2) Robert Michel 2007
> 3) Robert Michel 2015
>
> Merci encore!

A priori, Robert Michel a ta préférence mais le top 3 me laisse dubitatif ...

Robert Michel, Cornas, La Geynale, 1995
Orange sanguine, très digeste, un peu mordant sur les gencives, c'est à maturité et très bon!

ce n'est pas l'avis du géniteur, ni du mien d'ailleurs. C'est le seul vin des années 90 qu'il conseille d'attendre.

C'est vrai qu'il serait intéressant de le rencontrer à nouveau quand les tanins se seront un peu plus fondus. Mais pas sur que ça arrive ()
En tous cas, le vin ne faisait vraiment pas son âge.

C'est vrai qu'il serait intéressant de le rencontrer à nouveau quand les tanins se seront un peu plus fondus. Mais pas sur que ça arrive

si si Nico, c'est un millésime à l'ancienne. Certains millésimes que faisait son père, Robert dit lui-même qu'ils étaient imbuvables pendant 20 ans tellement les tannins serraient les gencives (pas de bois pourtant mais la pratique de la rebêche pendant la vinif), et pourtant pour avoir bu 2 de ceux là comme 69 et 71, il font partie de mon graal vinique.
Dans 10 ans les tanins se seront fondus sur le 95 et comme la matière est là, ça le fera. ça n'empêche pas de le boire maintenant comme vous l'avez fait mais à table surtout.

Merci pour les précisions ! Ca fait envie d'en avoir en cave du coup mais ça pour le coup, c'est pas sûr que ça arrive

plus compliqué en effet

69 et 71... Ouais, ça fait rêver...

même après les avoir bu ça fait rêver

C'est clair que les vieux Cornas de Robert Michel, ils ont ce petit truc en plus qui fait vibrer ... Je n'ai pas bu ces 2 là, je me suis contenté de goûter le 85 (en millésimes antérieurs à 1995) avec Guillaume Gilles, j'en garde un souvenir ému ...