Bonsoir, je suis passé à la FAV d'Intermarché et sur la pub, il est mentionné AOP Monbazillac - Château Tirecul la Gravière - Les Pins BIO 2020 en 50cl au prix de 9€45. Sur l'étiquette, il est juste mentionné 1 2 3 Soleil et aucune référence "Les Pins" avec l'étiquette différente de celle que l'on voit sur ce thread. Est-ce une vente spéciale FAV ? Qu'en pensez-vous ? Merci Benoit

En réponse à ma question ci-dessous, je me suis adressé à Bruno Bilancini qui m'a rapidement et gentiment répondu :C'est une nouvelle cuvée, pas uniquement pour les foires aux vins, mais seulement pour les professionnels. Du sémillon et de la Muscadelle botrytisés ainsi que du passerillage sur 2020. De la richesse, comme toujours dans nos vins, avec un élevage en cuve uniquement pour préserver la grande fraîcheur de cette cuvée. Simple et friand. Jeunes vignes uniquement. 
C'est le style Les Pins en plus frais, plus d'arômes fruité moins de côté confit mais une richesse naturelle de 19°. Comme il est issu de Botrytis je dirai garde possible 5 à 8 ans, voire plus.

Voilà ses explications qui pourront peut-être vous intéresser
Belle fin de journée
Benoit

 

Etant un inconditionnel de Tirecul La Gravière  pour m’être rendu au domaine à plusieurs reprises et avoir encavé plus d’une bouteille…y compris en magnum depuis 1998, je me suis laissé tenter hier pour gouter cette nouveauté.
Bouteille achetée à 17 h, mise au frais et ouverte à 21 heures.
Je n’ai pas grand-chose à dire de plus que ce qu’a écrit Bruno Bilancini, c’est effectivement « le style Les Pins en plus frais, plus d'arômes fruité moins de côté confit mais une richesse naturelle de 19°. »
La bouche est beaucoup moins généreuse que ce que produit Tirecul La Gravière habituellement, les aromes d’abricot et d’ananas frais sont très présents.
C’est très bon, mais pour le même prix aux alentours de 10-12 euros, je préfère de le loin la cuvée habituelle Les Pins, mais ça c’est une question de goût personnel.
Cyril
 

C'est clairement une question de créneau : une partie du public recherche des liquoreux moins sucrés, plus frais ... et moins chers. Ca me paraît censé de répondre à cette attente. Mais c'est sûr que pour deux euros de plus, un amateur de liquoreux trouvera plus son compte dans les Pins. 

Comme l'indique Eric B, il y a certainement une clientèle pour ce type de liquoreux.Comme le précise Bruno Bilancini, ce sont des jeunes vignes uniquement et est-ce qu'elles ne peuvent pas donner plus ?Par ailleurs, la description sur le catalogue FAV Intermarché prête à confusion puisqu'il parle de la cuvée "Les Pins" ?Benoit 

Vous êtes dans quelle région les copains ?
J’aurais voulu goûter par curiosité, mais dans mon Intermarché du Sud, il n’y en avait pas …

écrit:

Vous êtes dans quelle région les copains ?
J’aurais voulu goûter par curiosité, mais dans mon Intermarché du Sud, il n’y en avait pas …
 

J'ai un catalogue pour les départements 02 - 08 -16 - 17 - 18 - 24 - 31 -32 - 33 - 47 - 59 - 62 - 63 - 64 -79 - 80 - 82 - 87 -91 où il figure à la page 9/84
et un pour les départements 01 - 04 - 06 - 07 - 10 -11 - 12 - 13 - 26 - 31 - 34 - 38 - 42 - 43 - 52 - 54 - 55 -58 - 60 - 63 - 66 - 68 - 74 - 81 - 84 - 88 - 89 où il ne figure pas parmi les 64 pages.

L'assortiment doit plus se faire sur la taille des magasins que sur critères géographiques ...

Damned  !  Je suis dans le 34 !!!
merci pour l’nfo

Thien

écrit:

Bonsoir, je suis passé à la FAV d'Intermarché et sur la pub, il est mentionné AOP Monbazillac - Château Tirecul la Gravière - Les Pins BIO 2020 en 50cl au prix de 9€45. Sur l'étiquette, il est juste mentionné 1 2 3 Soleil et aucune référence "Les Pins" avec l'étiquette différente de celle que l'on voit sur ce thread. Est-ce une vente spéciale FAV ? Qu'en pensez-vous ? Merci Benoit
 

L'acheteur de Leclerc doit être meilleur que celui d'Intermarché !
Ce même vin est en rayon de la FAV Leclerc à 8.50€ la quille. Pas vu dans le catalogue, mais en rayon dans 2 magasins du 33

Bonjour,

J'aimerai beaucoup goûter cette nouvelle cuvée, mais je ne l'ai pour le moment pas trouvée en Ile-de-France.
Si quelqu'un a de bons tuyaux pour s'en procurer, je suis preneur, car 123 soleil s'installe sur un credo un peu différent et ça devrait être intéressant.

Merci pour votre aide.

Bon week-end.

Romain

Bonsoir Romain,

A part le fait que c'est une cuvée de GD je ne pourrais pas te guider plus pour l'achat.
Par contre pour l'avoir bu il y un mois, c'est effectivement intéressant car ce vin bouscule l'idée qu'on peut se faire sur les Monbazillac ( fatiguant pour le palais si on le fait pas vieillir 20 ans) et il joue dans le registre fruit frais bien mûre et buvabilité un peu à la manière des Jurançon et ça se déguste trés bien dès à présent.
CR à suivre pour la prochaine bouteille.

Cordialement
David

Château Tirecul La Gravière  IGP rouge, Le Georges 2016

Bouteille ouverte 2 heures avant le repas.

Robe très sombre, légèrement trouble au bord de disque tirant encore sur le violet.

Dès l'ouverture le nez se livre sur la mûre écrasé, le cassis, une pointe d'élevage sur la vanille mais restant discrète.

La bouche d'une attaque franche sur les fruits noirs se trouve rapidement envahis par une charge  tannique assez importante. Ces derniers sont poudreux et accompagne une longue finale sur le fruit.

Au moment du repas, le nez se révèle complet sur les fruits noirs, la mûre, le cassis, le cèdre, pointe de vanille et finale réglisse, menthol.
En bouche les tannins se sont un peu assagit mais reste toujours bien présent, la bouche s'exprime sans complexe sur le même registre que le nez.

Le lendemain, les fruits sont plus compotés, les tanins encore un brin plus polis et surtout la bouche a pris du volume supplémentaire.

Comme me l'avait dit le chef de culture lors de mon passage au domaine, ce vin est taillé pour la garde et effectivement qu'il faut attendre quelques années pour que les tannins s’apaisent et se civilisent mais sans doute que ça sera un grand vin du Sud-ouest.

David

Château Tirecul la Gravière, Monbazillac,  Cuvée 123 soleil, 2020.

 En format 50cl. Nez de fruits: abricot, mirabelle, pêche, vanille. Bouche aux sucres présents mais pas écœurants avec une jolie précision des arômes, touche d'acidité en finale a peine suffisante mais bienvenue, longueur assez courte. D'avantage digeste le second jour, les verres s'enchainent plutôt facilement. Conforme à mes attentes.
Bien+

Château Tirecul La Gravière - Boucicaut Bergerac rouge 2016

Bouteille ouverte 2h avant le repas
Robe sombre et opaque.

A l'ouverture le nez est peu expressif, fermé laissant pointer un brin de fruit noir plutôt cassis et une pointe de menthol.
La bouche est serré, ferme, à la matière dense sur les fruits noirs. Les tanins sont bien marqués mais portent une longue persistance aromatique.

Demi-heure avant le repas passage en carafe car le nez n'a pas beaucoup évolué.

Une fois à table ( côte de bœuf, pomme de terre et cèpes)  pas de gros changement si ce n'est les tanins plus souples et c'est un peu une déception car le vin s'était beaucoup mieux gouté lors de mon passage au domaine.

Le lendemain c'est mieux, avec un nez plus expressif (sur les fruits noirs écrasé), en accord avec les sensations en bouche et les tanins un peu plus discret.

Vin à attendre en cave ou à ouvrir longtemps avant dégustation.

David 

Nous terminons le repas du Réveillon de la Saint Sylvestre par une bûche maison poire-chocolat sur base spéculos qu'un ami désormais à la retraite nous a préparée. Je file ouvrir une petite douceur, une valeur sûre, source de plaisir quasi régressif :
Le Monbazillac 2007 du Château Tirecul la Gravière possède les atours d'une robe dorée brillante, un nez complexe et gourmand de fruits confits, de gelée de fruits, et une bouche portée par une harmonie d'acidité, de sucres et d'une légère amertume finale qui équilibre l'ensemble. Toujours aussi bon.

On s'est gentiment fini à coup de Whisky Blossoming Auld Sherried de Michel Couvreur, obtenus récemment à prix très correct aux enchères, sachant que notre hôte aime le whisky. Cette cuvée est l'une de mes préférées, whisky à la fois pâtissier, épicé, gourmand, on sent bien l'apport des fûts de Sherry (Pedro Ximenez). Et, pour terminer et chasser définitivement cette maudite covid, j'ai aussi apporté un rhum de Trinidad, le Kill Devil 13 ans d'âge brut de fût (63,1°), un violent délice de complexité et de gourmandise que j'aime beaucoup, avec modération : l'ami qui produit son propre calva du Contentin a failli ne pas se remettre de la violence première du rhum, mais une fois dépassé le feu de l'alcool, waouh ! Top.

Montbazillac 1994 - Château Tirecul La Gravière

Robe orangée, évoquant un vieux Cognac. Le nez explose de nuances safranées avec une touche de truffe blanche. On perçoit également une large palette aromatique de liqueur de café, d'abricot confit et d'orangette. Bouche sirupeuse, large, grasse. La matière est enveloppante et la finale très longue. Le seul reproche que je ferais concerne une sensation d'alcool un peu insistante qui vient perturber l'équilibre du vin.
C'est incontestablement très bon mais lassant.
 

dt écrit:

Montbazillac 1994 - Château Tirecul La Gravière

Robe orangée, évoquant un vieux Cognac. Le nez explose de nuances safranées avec une touche de truffe blanche. On perçoit également une large palette aromatique de liqueur de café, d'abricot confit et d'orangette. Bouche sirupeuse, large, grasse. La matière est enveloppante et la finale très longue. Le seul reproche que je ferais concerne une sensation d'alcool un peu insistante qui vient perturber l'équilibre du vin.
C'est incontestablement très bon mais lassant.


 

Il se trouve que moi aussi ai débouché exactement la même cuvée et mon commentaire s'accorde globalement avec celui de DT. Effectivement, le rôti du botrytis est évident et agréable, les sucres sont pour l'essentiel digérés et passent à l'arrière-plan des amers d'écorces d'orange et d'abricot confits. L'équilibre est là et le vin est très plaisant et digeste pour un liquide dont la richesse est le double d'un vin sec normal. Bon vin de méditation à siroter au fil d'une semaine, verre par verre. En ce sens, c'est peut-être lassant mais ça fait partie du style. Et le RQP est bon quand on compare aux Sauternes d'âge similaire, aux Tokaij ou aux BA germaniques.

Château Tirecul La Gravière – Monbazillac – Sélection de Grains Nobles – 2015
 

Bue lors d'un  magnifique week-end dédié aux vins et à l'amitié

La robe se dévoile sous un bel or très ambré.
Le nez se livre sans retenue, d’abord axé sur les fruits jaunes avec du coing, puis apparaissent avec insistance le miel, le safran et l’abricot confit.
La bouche impressionne, par sa grande liqueur et sa formidable acidité, les deux se combinant parfaitement. Mais n’oublions pas la troisième composante, la très belle aromatique en rétro-olfaction ! La finale est portée loin, plus par cette aromatique dense que par l’acidité, le sucre s’affinant un peu pour ne pas alourdir le palais.
Très Bien ++ / Excellent dès à présent mais à attendre dix ans et plus pour aller vers plus de raffinement.

Jean-Loup

Château Tirecul la Gravière, Monbazillac,  Cuvée 123 soleil, 2020

Lionel73 écrit:

Château Tirecul la Gravière, Monbazillac,  Cuvée 123 soleil, 2020.

 En format 50cl. Nez de fruits: abricot, mirabelle, pêche, vanille. Bouche aux sucres présents mais pas écœurants avec une jolie précision des arômes, touche d'acidité en finale a peine suffisante mais bienvenue, longueur assez courte. D'avantage digeste le second jour, les verres s'enchainent plutôt facilement. Conforme à mes attentes.
Bien+


 

Dégusté seule, je suis en accord avec l'analyse de Lionel73, à la différence que je trouve la longueur plutôt correcte.

Cette même bouteille ouverte pour accompagner un tajine d'agneau à la poire...
Le vin se révèle par une certaine tension en bouche mais ces arômes sont très atténués voir absent. Il rince bien le gosier mais c'est à peu prés tout.
Voulant tester depuis longtemps l'accord cuisine épicé et vin liquoreux, me voilà face à un accord raté et une incompréhension:
Comment un vin aussi expressif seul peut-il disparaitre à ce point derrière le plat?
J'aurais tendance à mettre la faute sur les inconnus du jour (dans le sens où je n'en maitrise pas l'art du mariage) à savoir les épices (cannelle, gingembre et curcuma de qualité moyenne du mec qui se décarcasse)!
L'accord avec le dessert ( une tarte genre tatin relevé de caramel au beurre salé) était quand même plus réussi, bien que monoaromatique sur le caramel / miel.
Bref, le genre de vin que je boirai encore pour lui même pour quelques temps encore.

David

J'aurais tendance à mettre la faute sur les inconnus du jour (dans le sens où je n'en maitrise pas l'art du mariage) à savoir les épices (cannelle, gingembre et curcuma de qualité moyenne du mec qui se décarcasse)!

C'est exactement cela, David ! Les épices d'un plat augmentent l'amertume, l'astringence (pour les rouges), l'acidité et la sensation capiteuse d'un vin. Mais il en diminue le corps, la douceur et le fruité...
Le choix d'un liquoreux, surtout jeune, est donc bon si on veut atténuer la sensation de sucré et de fruité fougueux. Ce qui me paraît étonnant est que cela n'a pas seulement réduit ces caractéristiques mais que cela les a annihilées semble-t-il.

La sucrosité du dessert a quasiment les mêmes influences sur les caractéristiques d'un vin, mais ici tu as eu un pont aromatique important sur le miel - caramel qui a permis au vin de ne pas s'écrouler.

Jean-Loup

bu ici

 Château Tirecul La Gravière, Monbazillac, Les Pins 2017
Robe or
Nez plutôt frais, au fruité confit, léger rôti, et à l'écorce d'orange
Bouche très suave et confortable, le sucre s'y fait roi, mais une forme d'acidité sous jacente rend la finale assez salivante et évacue l'impression pataude que le nectar pourrait générer. Je trouve la persistance un peu courte mais c'est bon. A servir frais car ça réchauffe vite dans le verre. 
 

  Château Tirecul La Gravière - Monbazillac Cuvée Château 2005

Quand on fait du tri dans sa cave et que l'on réalise, tardivement, que sa passion pour les liquoreux vous a fait acheter beaucoup trop de vins à une époque... il est tout indiqué de déboucher quelques bouteilles en compagnie d'un ami fan de résiduels.

Bouteille ouverte 4h avant dégustation. Le vin aura peu bougé.

Robe or éclatante, texture huileuse à souhait... 2005...

Nez de grande classe, safrané, botrytis, orange confite, abricot ... toute la panoplie des grands liquoreux.

La bouche est riche à l'attaque, bon... on s'y attend un peu. le sucre tapisse le palais mais la salinité typique de Tirecul rafraîchit l'ensemble et malgré la concentration, on finit sur une impression iodée bien agréable. On se ressert un deuxième verre pour vérifier que ça ne soit pas lourd et en fait, toujours pas... 
la longueur est impressionnante, même avec une micro gorgé, sur le safran et l'abricot sec.

Un bébé qui tiendra encore de très longues années... d'ailleurs les 4 autres vont attendre ... longtemps...

Tb

Bu ici: www.lapassionduvin.c...

Château Tirecul La Gravière - Monbazillac - Cuvée Madame 2001

Cépages : muscadelle (50%), sémillon (45%), sauvignon (5%)
Viticulture biologique 

Patrick:
Couleur orange assez sombre.

Le nez est d’intensité moyenne avec des arômes complexes d’orange confite, abricot, coing, miel.

L’attaque est douce et profonde. La bouche est agréable et j’ai beaucoup aimé l’équilibre tension, sucres résiduels et arômes.

Un beau vin que j’ai apprécié. 

Marc:
Joli nez de fruits exotiques rôtis. La bouche est très sucrée (étonnamment vu l’âge de la bouteille). Comme le vin précédent, celui-ci est à mes yeux affecté par un relatif déficit de vivacité. L’équilibre général est tout de même préservé, davantage que pour le Brumont.
Bon vin. 
 

La bouche est très sucrée (étonnamment vu l’âge de la bouteille).

Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant...
Vous pensiez que le sucre allait disparaître ?
Par ailleurs, étonné que ce vin soit simplement qualifié de "bon".
La dernière fois que j'en ai ouvert une, c'est plutôt grand que bon.
Il va falloir que je regoûte...


Luc

Voilà ce que j'avais écrit à la suite de ce repas concernant les deux liquoreux :

Pour les liquides, mes amis ont à peu près tout dit, j'ai surtout une remarque pour les liquoreux qui se sont révélés excellents les jours suivants et un peu patauds au cours du repas.

Je pense que dans ce genre de repas, c'est une erreur de les servir sur des desserts chargés en sucre. Une salade de fruits exotiques serait bien plus adaptée.
 

Luc Javaux post= écrit:

La bouche est très sucrée (étonnamment vu l’âge de la bouteille).

Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant...
Vous pensiez que le sucre allait disparaître ?
Par ailleurs, étonné que ce vin soit simplement qualifié de "bon".
La dernière fois que j'en ai ouvert une, c'est plutôt grand que bon.
Il va falloir que je regoûte...


Luc

Disparaître non, s'atténuer éventuellement. Ne dit-on pas de certains vieux vins moelleux qu'ils ont mangé leur sucre?
Peut-être qu'une vingtaine d'années n'y suffit pas.
Pour le reste, à la levée de la chaussette, j'ai ressenti une forme de déception. Je n'avais jamais goûté ce vin et ce que j'en avais lu me faisait imaginer autre chose. Là, selon mes critères imparfaits, le tonus manquait.
Il va falloir que je regoûte aussi.
Michel, s'il t'en reste, mets en un peu de côté...

Bien entendu "manger ses sucres" est une expression relative au ressenti puisqu'il n'y a aucune raison que les sucres diminuent avec le temps. 
Par ailleurs il vaut mieux boire les liquoreux avec des desserts sucrés si on veut gommer en partie le sucre ressenti du vin. En effet les sucres se "retranchent", contrairement par exemple aux amertumes qui "s'ajoutent".

Jean-Loup 

Jean-Loup Guerrin post= écrit: Par ailleurs il vaut mieux boire les liquoreux avec des desserts sucrés si on veut gommer en partie le sucre ressenti du vin. En effet les sucres se "retranchent", contrairement par exemple aux amertumes qui "s'ajoutent".

Jean-Loup 

Je ne partage pas du tout ton avis ; le sucre c'est comme la réclusion, ça s'additionne (*)

(*)
Les bénéfices ça se divise, la réclusion ça s'additionne (le Cave se Rebiffe)

D'accord avec Michel. Sur les liquoreux, j'essaie de proposer très peu sucrés où le fruit (souvent exotique) prédomine. 

"Bien entendu "manger ses sucres" est une expression relative au ressenti puisqu'il n'y a aucune raison que les sucres diminuent avec le temps."   ========> Pas d'accord !
Pour vous en convaincre, goûtez Gilette 1955 et relisez F Audouze.
Autre hypothèse : les sucres (ou une partie d'entre eux) se transforment.