Ouverte pour accompagner le déjeuner - Mc Laren Vale - "The Dead Arm" d'Arenberg 2005 (bouteille avec capsule à vis) -
La robe reste rouge foncée - le nez sur les fruits noirs encore frais - La bouche est imposante mais avec une tension apportant de la fraîcheur. L'ensemble est d'une belle buvabilité. La complexité est somme tout correcte sans nous arracher de grands cris, mais la bouteille se vide au fur et à mesure, signe de qualité indéniable. si d'autres bouteilles dorment encore en cave... Pas besoin de se presser pour l'ouvrir, le temps ne semblent pas avoir beaucoup d'emprise (à cause de la capsule ?!!). BIEN
D'Arenberg - The Stump Jump McLaren Vale 2010 : (shiraz, grenache, mourvèdre) robe grenat clair, nez puissant très expressif, prunes cuites, kirsch, fruits noirs très mûrs. Bouche puissante, alcooleuse, on dirait un vin muté, manque de fraîcheur, mais beaucoup de matière, tannins bien polis, longueur moyenne. Un vin bien trop lourd à mon goût.
Pirate d'une soirée Rhône Sud. Ouverture 2h30 à l'avance et mise à température.
D'Arenberg Wines - The Stump Jump, Grenache/Shiraz/Mourvèdre - 2006 (Australie)
Nous commençons donc, de façon très cohérente, par un pirate. Je dois avouer que j'ai eu une belle frayeur à l'ouverture face à un nez très plat et une bouche évanescente où seuls quelques champignons émergent.
Le soir, comme par magie, ça va un peu mieux. On reste dans un registre évolué cependant. La robe rouge brique, assez peu dense, annonce assez clairement un nez où, ouf, un peu de fruit rouge -plutôt confituré que frais cependant - vient s'ajouter aux senteurs fraiches de forêt humide. Le vin est fluide en bouche, léger. Il n'est pas très long, mais ne présente malgré tout pas de creux après une attaque sur la douceur. Quelques tannins un peu poudreux viennent donner de la consistance, toujours sur une trame assez dominée par l'humus, voire le champignon, avec un peu de fruit.
Une petite déception je dois l'avouer moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu monstrueux (cliché sur l'Australie ?) et surtout beaucoup moins évolué. Mais déception compensée par un certain soulagement car ce vin avait quand-même plus à dire que ce que j'ai craint à l'ouverture.
D'Arenberg Wines - Dead Arm 1998
Bu ce jour ce vin que j'avais découvert à Londres en 2003.
A l'aveugle un convive dit: Vega Sicilia !
C'est d'une élégance folle avec une complexité de grand cru classé et des tanins d'une finesse rare en Australie.
Ce n'est qu'après 1h d'ouverture que l'on note une pointe d’eucalyptus et de cannelle qui le parachute en Australie.
Belle finale sur la mûre+++
Un Australien à son apogée.
96/100
D'arenberg McLaren Vale hermit Crab 2016.
Bel équilibre entre amertume et fine acidité. Arômes fruit jaunes sans entêtement, un vin bien construit et plaisant.
Julien
D'arenberg - McLaren Vale - The Footbolt Shiraz 2016
Le nez est massif sur le coulis de fruits noirs, la réglisse.
La bouche est large mais ne manque pas de tension. C'est quand même too much pour moi. Trop de matière mûre, ça manque de délicatesse. Bu face à un Saint Joseph Un autre monde 2016 de Barou il n'a vraiment pas fait le poid. Il faisait vraiment gros balourd. Comme quoi, avoir la plus grosse ne fait pas toujours l'unanimité.
Assez bien
Je l'aurai probablement mieux noté sans concurrence.
Il s'agit d'un chardonnay (monocépage). J'aime beaucoup boire des vins du Nouveau-Monde et plus particulièrement des vins australiens et sud-africains bien que cela ne soit pas écologique du tout. Je trouve leurs propriétés belles, implantées au milieu d'une nature fertile et différente de la nôtre. La vigne est souvent côtoyée par des animaux exotiques qui semblent mieux acceptés que chez nous.
Ce chardonnay est vraiment séduisant. L'attaque est fringante, désaltérante sur l'olive verte. Puis, on passe sur des arômes de citron jaune, une touche beurrée. Il y a une belle acidité salivante. Le boisé qui accompagne la dégustation est subtil. J'ai beaucoup aimé.