BU ICI
Château Lynch Bages, Pauillac, 1999
Robe foncée, très légèrement tuilée.
C’est au nez que la magie opère directement, senti juste après le Rougeard les 2 vins partagent complexité et précision, ce coté cendré, le tabac.
A mes yeux le Pauillac est un peu au-dessus tant le vin exprime sa plénitude et sa puissance. Ça reste deux vins qui jouent clairement dans la même catégorie !
En bouche le vin est plein, épanoui, une acidité un peu haute ne gêne pas, c’est digeste, avec des tanins délicats mais encore un peu présents.
Superbe accord la aussi avec le chevreuil.
Il n’y a pas à tortiller, je suis un grand fan de Bordeaux. C’est la région grâce à laquelle j’ai eu le plus de grands moments de dégustation.
Superbe. ( Une découverte pour moi)
Château Lynch Bages, Pauillac, 1981
Ce dernier vin semble un peu plus jeune que le précédent, même si on a aussi des arômes de cabernets évolués.
On a une très belle complexité, toujours sur le tabac, mais aussi la rose, c’est assez floral et fruité. La bouche est plus ronde que le vin précédent, j’ai pensé à un millésime plus riche, 2000 est cité!.
Seule la finale un peu courte montre ses limites.
Jean Gilles qui a apporté ce vin se bidonne au bout de la table, tout le monde le voit plus jeune que le 1999.
A la levée de la chaussette, tout le monde est scié, 42 ans pour cette bouteille qui apparemment a été imbuvable pendant très très longtemps tant le vin était serré par des tanins à l’ancienne !
Excellent.
Marc