Domaine Coche-Dury, Meursault 2009 :

Bu lors de cette soirée

Domaine Jean-Francois Coche-Dury, Meursault 2009
Ouverte au dernier moment car apportée par mes convives.
Le nez est superbe avec des notes mentholées, du grillé, de la noisette, des agrumes. Très beau.
La bouche est droite, fraiche et volumineuse. La finale est longue. Superbe Meursault Villages!!! Excellent

Bu lors d'une semaine à l'étang

Domaine Coche Dury, Meursault 1er Cru, Genevrières, 2008



Oliv
Robe très claire.
Nez très serré à l'ouverture, sur des notes de pierre humide et qui ne cessera de gagner en précision et en ampleur aromatique en se détendant dans le verre.
Apparaitront alors de forts jolies senteurs florales et anisés très pures. Ne pas hésiter à carafer !
La bouche est en revanche d'une totale immédiateté, sur une attaque laser dont la morsure acide est immédiatement compensée par une matière impressionnante de puissance et de précision.
L'ensemble est acérée, sur une trame fuselé et dont l'impact sur le palais est assez monumental. L'aromatique est élégante mais gagnera sans aucun doute en complexité avec l'âge.
La finale est géniale de fraicheur et de persistance, sur un équilibre fait de dentelle et de puissance contenue de très très haut niveau.
Un vin véritablement somptueux à l'avenir grand ouvert.
Grand !

Marc
Nez un peu comprimé avec quelques notes métalliques. Une agitation vigoureuse permet l'apparition de fleurs blanches.
La bouche est superbe : la matière est très dense et parfaitement mise en mouvement par une acidité élevée mais parfaitement intégrée.
Cet ensemble traçant déboule sur une finale d'une longueur impressionnante.

Bu lors d'une semaine à l'étang

Domaine Coche Dury, Bourgogne Aligoté, 2010



Robe cristalline.
Nez anisé, avec des notes minérales qui tirent presque sur le pétrole !
Bouche très tendue mais doté d'un volume agréable et salivant quoiqu'un peu linéaire.
Aromatique assez discrète toutefois et qui limite un peu le plaisir ressenti.
Finale tonique et fraiche, d'une grande aisance.
Un bon vin.

Domaine Jean-Francois Coche-Dury, Meursault 2009

Le CR de Raphaël a fini de me convaincre d'ouvrir une bouteille de village 2009.
J'ai été tout aussi séduit que lui par cette bouteille même si ma perception a été assez différente. Nous n'avons probablement pas bu le même climat...

La robe est très claire.
N'ayant bu que très peu de vin du domaine d'après 2007, je suis assez surpris par le nez où l'on ne retrouve pas autant ce grillé appuyé (qui est loin de me déplaire) que je (re)connaissais. J'y trouve des fleurs blanches mais point de notes mentholées (que j'ai déjà ressenties sur Perrières) ni même d'agrumes.
En bouche, c'est d'une finesse qui amène mon ami à l'aveugle vers Puligny plutôt que vers Meursault...et surtout pas en 2009 tant c'est frais et pur. Finale hors norme pour un "simple" village.. Je serais très curieux de connaitre le climat.

Arnould

Domaine Coche Dury, Pommard Vaumuriens 2005.

La robe est d’un rouge soutenu avec encore quelques nuances violacées.
En bouche le pinot (phase montante) apparaît dans une personnalité puissante; les fruits noirs l’emportent, à tel point que j’entends autour de moi : «Côtes de Nuits »…
La bouche est ample, charnue, la finale agréable…
Une belle bouteille, à attendre encore pour ceux qui préféreraient les vins du domaine quand ils sont sur des arômes de pinot un peu plus évolué et avec davantage de finesse que de puissance… ****

AL

Domaine Jean François Coche-Dury, Meursault 2000

C'est toujours un bonheur de goûter une bouteille de ce Domaine que j'affectionne particulièrement. Ce Meursault dont je ne connais pas le terroir de provenance développe une grande puissance aromatique avec des notes mentholées, de noisette et d'agrumes. Ce nez est d'une grande élégance malgré la puissance de celui. C'est jouissif si je puis dire

La bouche ne rend rien au nez, avec du volume, du gras mais surtout une belle tension qui donne de la fraîcheur et une superbe longueur. Les arômes sont persistants. Que du plaisir , c'est magnifique et succulent.

Bravo.

Didier

Domaine Coche Dury, Meursault Perrières 1er Cru 2009

Oui je sais, c'est bu trop tôt et la dégustation me l'a confirmé mais la tentation était trop grande ce midi au resto avec ce coef très acceptable (X2.5).

La robe me semble un peu plus évoluée que le village bu récemment.
Dès l'ouverture, le nez me parle bien avec de la noisette, du beurre, une touche de vanille qu'on retrouve également en bouche et que je n'avais pas ressentie sur le village du même millésime.
Je m'attendais à y trouver une touche mentholée souvent ressentie sur le Perrières mais même à l'aération, rien ne me l'évoque.
Pour moi, c'est vraiment trop jeune, même si l'équilibre est impressionnant dans ce millésime souvent annoncé comme lourd.
Peut-être un petit regret de ne pas avoir plutôt craqué sur le Puligny 2005 également présent à la carte et sans doute plus "accessible".

Bref, à attendre sereinement encore quelques années pour que le terroir se révèle.

Arnould

un petit regret de ne pas avoir plutôt craqué sur le Puligny 2005 également présent à la carte et sans doute plus "accessible".

Pas certain me souffle oliv, grand connaisseur du domaine. A attendre également.

al

Si cela vient d'Oliv, aucun doute que l'info est de première main -

Marc

Confirmation depuis le Finistère....:)o 2005 à attendre, attendre.....de sourceS fiableS!

Raph', tu sais bien que nous, on ne fait confiance qu'à Oliv en ce qui concerne Coche et Rousseau.
D'ailleurs, Alain l'a parfaitement compris, il s'est adressé directement à la source. -D

Amitiés
Phil

Aladin0611 écrivait:
>
>
> Pas certain me souffle oliv, grand connaisseur du
> domaine. A attendre également.
>
> al

Al,

Pas certain, mais très possible quand même d'après Oliv himself...
En tout cas, elevage un petit peu sensible sur ce Perrières 2009 ce qui serait probablement moins vrai sur un 2005, non ?

Arnould.

Vacances humides, vacances torrides !

Domaine Jean-François Coche-Dury, Meursault 1er Cru Perrières, 2007



Robe sur un doré léger.
Nez magnifique d'ampleur maitrisée, sur des notes de fleurs blanches, de noisette fraiche avec une pointé fumée très agréable. Superbe !
L'attaque en bouche est puissante, sur une acidité haut perchée qui lance impeccablement le vin !
L'aromatique est délicate et précise, d'un équilibre à la fois classe et gourmand. Le milieu de bouche se joue assez serré, un peu contrit, plus en droiture et verticalité qu'en présence et largeur, déroulant une matière ciselée, salivante et pointue, d'un volume assez discret pour un Perrières.
La finale est fraiche et d'une grande franchise, très facile et appelant à se resservir.
Un vin d'une gourmandise indéniable qui peut déjà apporter du plaisir pour peu qu'on cherche un vin tonique.
Pour les fans de vin plus en largeur et en complexité, je pense qu'il faut attendre que la patine de l'âge apporte un côté plus détendu et des notes d'évolution.

Domaine Jean-François Coche-Dury, Auxey-Duresses, 2004



Robe rubis très claire commençant à tuiler légèrement.
Superbe nez toute en délicatesse, sur des notes de bouton de rose, de framboise, une petite pointe épicée. L'ensemble est hyper fin mais diabolique de précision.
Grande fraicheur sur une bouche construite autour d'une acidité haute mais sans réel déficit de structure, là encore toute en finesse et sur un joli fruit croquant et mentholé. On lui reprochera toutefois un petit manque de chair en milieu de bouche pour gagner en ampleur et en gourmandise.
Les tanins sont imperceptibles et seule la finale assez courte limite l'usage de plus amples superlatifs.
Un très joli vin de pdf, à placer sur des viandes blanches comme le veau !

Domaine Coche-Dury, Puligny-Montrachet, Les Enseignères, 2006

Robe dorée assez prononcée, limpide comme du cristal, très brillante et qui renvoie bien la lumière.

Le nez est présent dès l'ouverture de la bouteille, pourtant servie un peu fraîche. A ma grande surprise, ce sont des notes d'élevage qui dominent, en particulier la vanille (je ne suis évidemment pas un habitué du domaine, mais ce dernier ne me semble pas vraiment réputé pour appuyer ses élevages). Ce qui me laisse penser que cette bouteille est encore un poil trop jeune et qu'un peu plus de cave lui serai encore bénéfique. Des notes grillées, de fleurs blanches et de fruits blancs (poire, coing) complètent ce nez ma foi très délectable.

Mais alors en bouche... c'est une tuerie ! Inutile de dire que l'équilibre est parfait. La bouche est ciselée. L'ossature acide très présente donne une bouche droite, longue et effilée parfaitement accompagnée d'une matière d'une finesse rare. La fin de bouche est d'une pureté cristalline (vous me direz avec raison que qualifier un vin de "cristallin" ne veut absolument rien dire, mais je vous jure que si. Goûtez-le et vous comprendrez). Du cristal en bouteille. L'archétype de la finesse.
Excellent+++, genre 19.5/20 (le 0.5 qui manque est pour la vanille du nez)

Franchement, j'envie ceux qui ont ce genre de bouteille en cave... quoique... ça doit être dur de boire autre chose quand on est habitué à cela.

Très bon souvenir de cette bouteille bue il y a un peu moins de 2 ans .
Effectivement un vin d'une finesse surprenante , le plus fin des vins du domaine parmi ceux que j'ai bus .
Il faut dire que c'est le seul Puligny face à tous les Meursault et Corton Charlemagne !

pensez vous que les puligny 09 de jfcd sont ouvrables? j'entends dire souvent qu'ils leurs faut 6/8 ans au minimum pour s'exprimer pleinement

Moi j'attendrais;
bien que le domaine considère ses Meursault Rougeots 2009 comme buvables...Ce vin sera servi au chapitre de la confrérie de la pochouse dans huit jours... il y a des lpviens d'inscrits?

al

Je sens que la confrérie va connaître une explosion des inscrits en 2015...

En tant que Chevalier de la Pochouse je ne peux qu'approuver ! -D

Domaine Coche-Dury, Puligny-Montrachet, Les Enseignères, 2001
[size=small]Bouteille offerte pour mes 30 ans ... il y a déjà 3 ans. Issue de ces fameux millésimes ou les blancs de bourgogne ont traversé le temps de manière trop aléatoire (je m'y suis risqué avec deux Puligny 2001 de Leflaive (un d'Oliver, un d'Anne Claude, les deux complètement morts), j'ai repoussé à plusieurs reprises son ouverture .[/size]

Nez sur la réduction (ouf), noisette fraîche, cacahuète légèrement grillée, caramel beurre salé, zeste de citron et des notes miellées. C'est parfaitement défini et laisse aucun doute sur ce qui va suivre ... attention grand vin.
Bouche assez large avec beaucoup d'amplitude au premier abord, sur des notes citronnées et salines sans tomber dans la lourdeur grâce à une acidité adaptée. Équilibre magnifique entre puissance aromatique, tension et amplitude, rien ne dépasse. La finale est éclatante, fraîche et saline, la longueur est énorme mais appelle indéniablement la prochaine gorgée.

Grand plaisir pour grand vin. Mes approches approches avec Coche Dury m'avait certes convaincu, mais certainement pas à ce niveau. Certes pas à l'aveugle donc surement influencé mais que c'était bon. Tartare de daurade à la truffe comme compagnon, et le mariage fut, à défaut d'être parfait, réussi.

Domaine Coche Dury, Meursault Les Rougeots, 2009

Nez encore sur des arômes de fleurs/foin, sans les indices "maison" marqués.
La bouche commence à s'arrondir mais sans son épanouissement habituel.
La fin de bouche est persistante mais toujours sur des parfums de jeunesse.

Cette bouteille, comme celle bue cet été et provenant d'une cave différente, est trop jeune à mon goût; à revoir dans trois ans...

AL

Au sein de diverses dégustations : CR ICI .

Coche-Dury, Auxey-Duresses 2002 (à l’aveugle). Robe brique. Nez hyper expressif, pur, complexe et structuré mais tout en élégance. Bouche jouissive, sensuelle. Structure parfaite, un vin qui la joue simple tout en étant incroyablement complexe (un peu comme Stendhal décrivait son idéal d’écriture : tellement géniale qu’elle peut se permettre d’être simple, minimaliste). C’est tout simplement très grand. A vrai dire ma première bouteille de rouge de Coche, que j’ai quand même deviné (facile vu qui me l’a fait déguster). Y’a pas à dire, c’est immense… à noter que le vin se présentait mal le matin à l’ouverture mais était parfait le soir (et le lendemain). 98/100

Ce qui fait la grandeur indiscutable de ce vin, c'est son évidence totale. C'est un vin énorme de complexité et de pur plaisir, pas intellectuel, personne ne peut passer à côté ou invoquer sa structure ou autres notions méditatives. Il est. Il est grand et il est facile.

L'Auxey 2002 du domaine est peut être la bouteille qui, dans ma mémoire et avec Pialade 2005, incarne le mieux le plaisir de boire du vin.
Comme le décrit parfaitement Matthieu, un grand vin dans toute l'évidence de sa simplicité gourmande.

Totalement d'accord avec Oliv(tu)
J'ajouterai toujours en rouge chez JFCD le formidable Monthélie 2005...

Fraternellement,

Emmanuel

Domaine Jean François Coche Dury, Auxey Duresses 1989

Belle robe d'un rouge encore soutenu, arômes de roses séchées.
Beaucoup de soyeux en bouche et une aromatique "pinot" d'une grande netteté; pas une trace d'évolution dépassée malgré son âge
Vin de (grand) plaisir. Bouteille remarquable ****(*)

AL

Coche-Dury, Auxey-Duresses 2007

Bouteille entamée hier soir au restaurant et terminée ce soir à la maison.

La robe est assez légère et déjà un peu évoluée.
Le nez est de prime abord assez discret puis s'ouvre sur des arômes élégants de pinot noir appuyés par un bel élevage. Pas vraiment d'arômes de bois ni de fumé, mais plutôt des épices douces et un peu de vanille. Le lendemain soir, les fruits dominent plus, l'élevage est plus discret. La bouche est très ronde, avec un beau gras et une acidité qui me semble assez basse mais suffisante pour porter le vin sur une finale assez longue. C'est un très bon vin, encore un peu jeune probablement, mais qui accompagne à merveille le "Suprême de coucou de Malines, chicon, butternut, mousseline de pomme de terre et coulis de trompette".

Pour info, le restaurant est L'Essentiel à Temploux, près de Namur en Belgique. Très jolie table qui mérite amplement, me semble-t-il, son étoile michelin. Une cuisine de saison toute en saveurs, des assiettes très joliment présentées, et une carte des vins qui vaut le déplacement. Service chaleureux et soigné.

JC

Domaine Coche-Dury - Bourgogne blanc 2012 :

Bouteille carafée juste avant le service :

Robe or clair éclatante.
Nez frais, croquant et expressif de citron mûr, de grillé, de menthe, d'anis, légère touche de fenouil.
Bouche d'une longueur impressionnante pour un « simple » bourgogne, fraîcheur, persistance, gras. Magnifique !! Très belle acidité qui semble donner encore davantage d'allonge au vin.
L'aération ne fait que renforcer les sensations du début, le vin semblant gagner en plénitude.
Au final, un « régional » d'un niveau superlatif qui répond totalement à l'attente.

Cordialement,

Hervé

Domaine Coche-Dury - Meursault 1998 :

Il y a des moments dans la vie d'un passionné que l 'on arrive pas a expliquer, des moments qui nous depassent, qui nous deroutent.....
rencontre avec cet ovni de Meursault 1998 de Coche Dury.

Cette bouteille me faisait de l oeil depuis un moment dans ma cave et il fallait une occasion pour ouvrir ce flacon. Chose faite lors d un repas et d une horizontale de 1998 dont Fonsalette, Clos des Papes et autres......

Bouteille ouverte et epaulée 3 heures au frigo. Je me verse une mini lichette dans le verre pour me rassurer quant à un eventuel gout de bouchon....ouf nickel.
Que dire partant de la.
La robe est d une jeunesse insolente, aucun signe d evolution.
Je met le nez dans le verre et trempe les levres et la il se passe une chose assez rare, il me vient des frissons. Je suis subjuguer par cette puissance, par cette grâce.
Au moment du repas le vin est servi et le silence s installe autour de la table.
Le nez est saisissant de puissance mais surtout de netteté, de pureté. Le vin est vibrant, énergisant comme s'il vous transmettez sa force. Les arômes tant au nez qu'en bouche sont complexes, trés complexes et surtout changeant. On a de l 'infusion de camomille en passant par des agrumes, de la mirabelle du miel d acaccia, un peu de grillé, un volume en bouche et une longueur enormes et une tension peu commune. Deroutant.
Un leger gras vient enrober le tout, tout est en place, rien ne manque dans ce divin nectar.

Voila un vin hors norme, tres subtil tres stucturé et bati pour la garde pour moi le graal des blancs bu à ce jour. Je n ai bu qu'un "simple" village de JFCD mais ce moment fut memorable.
Respect face à un tel vin.

Très beau CR Lionel, j' espère que tu vas nous écrire le reste sur les 98, je suis intéressé