Avant de livrer mes commentaires sur cette dégustation, permettez-moi tout d'abord de revenir quelques années en arrière ...
En effet, en compulsant le calendrier, en calculant, en vérifiant, il faut se rendre à l'évidence : cette dégustation des vins rouges de Loire 2005, si l'on excepte nos repas coups de cœur, est déjà la cinquantième du CDR-LPV Belgique.
Je ne peux m'empêcher de remonter le temps, sans aucune tristesse mais au contraire avec beaucoup de joie et, pourquoi pas, une certaine fierté.

En 2005 naissait le comité de dégustation et sans hésitation, Alain Hinant et votre serviteur, avions lancé l'idée, un peu folle, de créer le principe des réunions mensuelles.
Nous avions lancé l'appel aux candidatures, non sans un brin d'appréhension mais avec beaucoup d'enthousiasme !
Notre première rencontre, le 14/12/2005, avait pour thème les Côtes du Rhône - Nord et Sud - sur le millésime 2003.
Que de dégustations et de chemin parcouru depuis ce jour ...

Avec le recul, si on m'avait demandé si nous fêterions un jour la cinquantième, je dois humblement avouer que je ne l'aurais pas cru.
Et pourtant, quelques six années plus tard, la volonté et l'enthousiasme sont intacts.

Ces quelques années ont permis des rencontres enivrantes et profondément humaines.
Certains sont toujours là, fidèles au poste, certains ont pris d'autres chemins, d'autres enfin sont arrivés.
Chaque rencontre a été riche, riche en amitié, en partage, en bonheur tout simple mais tellement important !
Je pense qu'aujourd'hui nous formons, comme Luc sait parfaitement le résumer, une bande de valeureux dingues et assoiffés, prêts à (presque) tout pour assouvir notre amour du vin et notre soif de rencontre.
D'ailleurs, certains se sont même exportés et ont infiltré avec plus ou moins de régularité des cercles amis comme le cercle de Picardie ou autre Guntharderies, n'est-il pas Patrick ?
Ces infidélités ont sans nulle doute engendré des rencontres importantes, passionnantes et enrichissantes : Laurent (chinbourg) et Cécile, Bruno (chtibb) et Valérie, Charles (4 vins) et son papa, Niko, Philippe (teva), Oliv, Eric Galinsky, Fred (fgsuperfred), François (Darthtux), Gildas, Philippe Barret, Hughes (HughesG) ... etc.
J'en oublie certainement mais qu'ils me pardonnent !
Et j'ajoute des rencontres au gré de dégustations parallèles et autres anniversaires qui m'ont permis de côtoyer Marc (marc dewolf), Didier (DidierD), Laurent (Lab), Eric (EricD), Hervé Bizeul, Laurent (enzo d'aviolo).
Bref, que du bonheur !
Mois après mois, nous nous efforçons de garder ce cap avec rigueur et élan, toujours curieux et ouverts, souhaitant in fine, passer des moments inoubliables autour des dives bouteilles.
Alors, même si certains n'imaginaient ne venir qu'à la première, n'est-ce pas Luc ? , on doit bien avoir trouvé la bonne recette permettant de maintenir une certaine cohésion et surtout une bonne humeur communicative lors de nos dégustations !

Que peut-on bien encore souhaiter ?
Ben que d'ici quelques années, nous fêtions dignement la centième en compagnie de tous. -D
Il nous reste encore beaucoup à faire et je compte sur tous pour nous accompagner dans ces futurs joyeux délires !

Merci à Alain, Alfonso, Arnaud, Bart, Benoît, fx, Laurent, Luc, Nathalie (en interim pour l'instant), Patrick, Philippe, d'être simplement là et de porter haut notre passion commune !
Ne changez rien !

Trêve de nostalgie, place à présent à la dégustation !

Réunis donc pour la cinquantième, ça on le sait maintenant, nous avions décidé de taster les vins rouges de la Loire sur le millésime 2005.
Disons le sans détour, ce fut une très belle série, avec malheureusement son lot de bouteille bouchonnée mais globalement, le niveau était assez élevé.
Que de plaisir de déguster ces vins qui, pour les meilleurs, offrent déjà du plaisir et qui conservent un potentiel intact d'évolution.
Comme d’habitude, les vins sont dégustés à l’aveugle, par série de 3 vins, ordre aléatoire.
On ne change pas une formule qui gagne.
Les bouteilles ont été ouvertes à 18h et la dégustation a débuté vers 20h.

Pour mettre nos papilles en lévitation X(, Champagne Raymond Boulard millésime 2004 parfaitement apéritif et gourmand.

1. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée Le Grand Clos 15,5/20
La robe est concentrée et quasi toutes les robes des vins de cette série ont conservé une belle concentration.
J'épargnerai donc le détail sauf à signaler une robe un peu plus évoluée.
Voici un vin qui entame dignement, avec un beau nez de fleur, une légère note d'élevage.
C'est suave, très équilibré, avec une très belle acidité qui apporte de la fraîcheur à un ensemble qui a encore un potentiel d'évolution.
La longueur n'est pas la dernière de ses qualités.

2. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée Les Grézeaux 15/20
Au début un peu réduit, le nez offre une belle note végétale mais aussi un côté un peu cuir.
Ici, la bouche montre une autre facette, plus longiligne, plus délicate mais tout aussi gourmande.
On note la présence d'un très beau fruit et un tanin un peu plus présent sur la finale.

3. Domaine Philippe Alliet - Chinon cuvée Vieilles Vignes 15/20
Immédiatement, un nez suave qui évoque le fruit et les fleurs.
La bouche est friande grâce à son beau fruité.
La finale, de longueur moyenne, l'empêche d'être mieux noté aujourd'hui.

4. Domaine Charles Joguet - Chinon cuvée Clos de la Dioterie 16/20
Petite note d'élevage au nez (touche lactée) et un fruité plutôt discret.
Même si le tanin est encore un peu strict aujourd'hui, la bouche propose un beau fruit, un grand équilibre et une longue finale.
Un très beau vin en devenir !

5. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée Le Clos Guillot 14/20
Le nez est discret.
Tout est présent dans ce vin : la qualité du tanin et l'acidité.
Seul bémol : il est cadenassé aromatiquement.

6. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée Les Quartiers 15,5/20
Un nez un peu boisé, aux accents de fleur.
Après un léger perlant en bouche, le vin révèle un corps imposant mais parfaitement équilibré et de grande longueur.

7. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée La Petite Cave 16/20
Encore un peu boisé/grillé au nez, quelques épices complètent le tableau.
Un vin à la bouche précise, de très grande longueur, au tanin superbe avec en filigrane une acidité millimétrée qui complète une très belle impression d’ensemble.

8. Clos Rougeard - Saumur-Champigny 17/20
Notons que ce vin a remplacé «au pied levé» la cuvée Les Rogelins en Saumur-Champigny du domaine René Noël Legrand.
A l’ouverture, une puissante note bouchonnée a sonné le glas de la bouteille.
La robe est moins concentrée que ses pairs.
A côté d’une subtile note végétale apparaît un fruit rouge très pur.
Sans détour, il s’agit d’un grand vin, à l’équilibre parfait, doté d’une superbe fraîcheur, au tanin mûr et à la longueur importante.
Un vin élégant !

9. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée La Croix Boissée ED
Rien à l’ouverture de la bouteille et pourtant, au service, il se révèle irrémédiablement bouchonné.

10. Domaine Philippe Alliet - Chinon cuvée Coteaux de Noiré 16/20
Un grand nez, très enjôleur, sur les fruits noirs, une note épicée et d’élevage.
Très engageant.
La bouche ne déçoit pas, elle est suave, d’une rondeur à se damner, offrant un plaisir extrême tout en préservant une très belle fraîcheur grâce à une acidité salivante.
Le tanin est idéalement mûr et l’ensemble promet aussi une évolution grandiose.

11. Domaine Charles Joguet - Chinon cuvée Les Varennes du Grand Clos 13/20
Le nez apparaît un peu réduit et affublé de notes animales.
La bouche est de longueur moyenne, au tanin un peu excessif à ce stade.

12. Domaine Frédéric Mabileau - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Les Rouillères 12/20
Le nez affiche de belles promesses : beau fruit rouge, un peu de réglisse, le tout est assez élégant.
Par contre, cela se gâte en bouche : le fruité apparaît très «compoté» avec encore une note de réglisse.
Mais le vin manque totalement de fraîcheur et la longueur est très moyenne.

13. Château du Hureau - Saumur-Champigny cuvée Lisagathe 18/20
Bon, j’ai adoré ce vin et j’assume !
Un nez assez mûr sur un beau fruité et une note chocolatée.
Après une attaque suave, le vin offre un grand fruité soutenu par un tanin superbe couplé à une acidité gourmande.
C’est très équilibré et très long.
Un vin fin, élégant mais qui ne manque pas de volume.
J’en redemande !

14. Domaine Sébastien David - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Orion 16,5/20
On sent immédiatement un nez très mûr et un vin «élevé».
En bouche, il frappe par son volume et sa densité dans un ensemble très équilibré et finalement assez accessible.
Un fruit juteux soutient une finale à la grande longueur. Très beau !

15. Domaine Yannick Amirault - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Les Malgagnes 13/20
Actuellement, le boisé de l’élevage masque le nez.
Bis repetita en bouche où les notes boisées dominent pour l’instant.
Un vin engoncé dans son élevage qu’il faudra revoir dans quelques années.

Voici qui clôt une dégustation de haut niveau, riche d’enseignements en ce qui me concerne.
Tout d’abord, les vins de Bernard Baudry plus qu’en demi teinte, seul Les Grézeaux sauvant la mise.
Confirmation, en ce qui me concerne, sur la qualité des vins du domaine Alliet avec Coteaux de Noiré très gourmand.
Très belle découverte avec le Château du Hureau mais surtout avec les vins du Domaine Amirault qui, peu ou prou, a récolté de belles notes sur les vins présentés, à l’exception de la cuvée Les Malgagnes. Néanmoins, un beau tir groupé.
Beau comportement également de la cuvée Clos de la Dioterie de Joguet, un vin que je (re)découvre puisque j’en étais resté au millésime 2003.
Enfin, confirmation de la grandeur du Clos Rougeard et de la cuvée Orion de Sébastien David qui se classe deuxième alors que la concurrence était féroce.

Une série qui confirme que la Loire produit de grands vins rouges, complexe, dense et même ... suaves !
Mais qui en doutait encore ?

Classement du groupe :

1. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée La Petite Cave
2. Domaine Sébastien David - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Orion
3. Domaine Philippe Alliet - Chinon cuvée Coteaux de Noiré
4. Clos Rougeard - Saumur-Champigny
5. Domaine Charles Joguet - Chinon cuvée Clos de la Dioterie

Alain n’allait pas nous laisser regagner nos pénates sans quelques «afters» qu’il sait parfaitement sélectionner.
Cinquantième oblige, il a délibérément choisi de nous proposer, à l’aveugle, des vins ayant eu l’accessit lors d’une de nos 50 dégustations, voire le vainqueur.

Dans l’ordre donc :

Domaine William Fèvre - Chablis 1er cru Beauroy 2005 : très typé avec un nez mêlant une note de pierre et de miel, très belle acidité, long et gourmand.
Domaine Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos «Tri de Chavigne» 2002 : nez très complexe sur la noisette, les fruits mûrs, le pain grillé, bouche énorme, complexe, fraîche, d'une grande longueur. Superbe !
Domaine de la Réméjeanne Les Eglantiers 2003 : fruits mûrs et épices, bouche savoureuse au tanin souple. Un très beau 2003 !
Domaine Pierre et Jérôme Coursodon - Saint-Joseph La Sensonne 2003 : encore un peu boisé, beau fruit et épice, l'élevage commence à se fondre.
Châteauneuf du Pape Domaine du Grand Veneur Les Origines 2004 : un vin gourmand, au tanin intégré, très équilibré et long.
Château de Fonsalette Côtes du Rhône 2004 : l'échantillon n'est malheureusement pas net mais on devine une très belle matière. Dommage.
Domaine Jamet - Côte Rôtie 2004 : d'abord assez boisé au nez, l'aération lui rendra justice dévoilant le caractère typé du domaine, fraîcheur, fruité, tanin mûr, grand corps.
Domaine Amiot-Servelle - Chambolle-Musigny 1er cru Les Amoureuses 2002 : robe évoluée, bouche encore un peu stricte mais très élégante. A attendre encore quelques années, en confiance.
Domaine Bart - Bonnes Mares 2002 : pour moi, LE vin de l'after ! Superbe de finesse et de race, complexe et qui ne cessera de s'améliorer avec l'aération. Un grand cru convaincant et bien en place. Tanin mûr, acidité millimétrée et équilibre d'école.

Amicalement à tous,

Olivier

[size=small]P.S. : qu'une âme charitable veuille bien se charger de poster le tableau des résultats [/size]

Intéressant

Dommage qu'il n'y avait pas Princé 2005 de Marc Houtin. Il aurait sûrement fait bonne figure.

Félicitations et longue vie au CRD-LPV belge.

Dommage qu'il n'y avait pas Princé 2005 de Marc Houtin. Il aurait sûrement fait bonne figure.

J'avais reçu une bouteille en cadeau. Hélas, elle a été bue et, de mon souvenir, elle aurait effectivement fait bonne figure !

Félicitations et longue vie au CRD-LPV belge.

Merci Laurent !

Olivier

Cinquantième session !! :(tu)
Bravo à tous de maintenir cette ambiance faite d'amitié et de partage qu'Olivier décrit si bien dans sa très belle présentation !

Bon maintenant, faut m'expliquer un truc !
15 vins de Loire et pas un début de trace de poivron à l'horizon ? Serait-on bien en présence d'un grand millésime ?

Amitiés à tous,
Oliv

Merci mon p'tit lapin, j'ai une goutte de pleure dans le coin de l’œil.

Encore un grand merci à tous pour toutes ces belles soirées passées en votre compagnie.

Merci mon p'tit lapin, j'ai une goutte de pleure dans le coin de l’œil.



15 vins de Loire et pas un début de trace de poivron à l'horizon ? Serait-on bien en présence d'un grand millésime ?

En ce qui me concerne, sur l'un ou l'autre vin lorsque j'indique végétal mais tellement discret que je ne l'ai pas nommé.
Et oui un grand millésime !

Olivier

J'avais découvert Sebastien David avec cette cuvée Orion 2005 justement .
Bien que n'ayant bu aucun autre vin du domaine , je l'avais immédiatement classé dans les adresses prioritaires : quelqu'un qui fait un tel vin ne peux pas être n'importe qui.

Confirmation que 2005 est un très beau millésime en Loire, comme ailleurs.
C'est nécessaire avec les rouges de la région, pas tous les ans à mon goût.

Confirmation que Joguet fait des Chinon parmi les plus agréables .Et sa cuvée "Varennes du Grand Clos Franc de pied" 2005 est à mon avis encore meilleure que celle que vous avez goûtée .

Effectivement Raymond, j'ai continué à goûter les cuvées Patrimoine SD depuis ce 2005 et elles figurent très clairement dans mon peloton de tête des vins de la Loire.
Je ne pense pas avoir déjà goûté la cuvée Franc de Pied sur les Varennes du Grand Clos.
Un jour ... Qui sait ? :)o

Olivier

Merci Olivier pour ce très beau CR. Le mien devrait arriver sous peu...-

15 vins de Loire et pas un début de trace de poivron à l'horizon ?

C'était ma grosse crainte, une série de poivrons de toutes les couleurs, moi qui déteste ça !
Et bien non ! Rien de tout cela à l'horizon, ou si peu, et un niveau général bien plus relevé qu'attendu (du moins par moi).

Encore un grand merci à Alain et Olivier pour leur engagement dans cette aventure un peu folle, pour ces 50 soirées passées, et pour toutes celles, encore plus nombreuses à venir.

Luc

Merci pour ton soutien indéfectible !

Le mien devrait arriver sous peu... -

J'aime bien quand tu charries ...

Olivier

Bravo pour cette dégustation.
Décidément, ce n'est pas trop la fête de Baudry en ce moment.

J'on - LPV Les ptits crachoirs.

Félicitations messieurs pour votre cinquantième dégustation -D!
Je suis heureux de voir que vous avez choisi ce thème car j'aime les vins rouges de Touraine, et bon nombre de ceux que vous avez goûtés sont dans ma cave.

Par rapport à ma petite expérience de ces vins - à relativiser car je ne les ai jamais bu lors d'une dégustation comparative -, je note que vous n'avez vraiment pas eu de chance avec les vins de Baudry. Le Clos Guillot 05 est une grande bouteille mais hélas dans une phase de profond sommeil (c'était une bombe c'était dans ces premières années) ; il se réveillera dans quelques années. Pour La Croix Boissée, dommage pour le problème de bouchon, mais c'est de toute façon un vin qu'il va falloir attendre longtemps, très longtemps (le potentiel est là).
J'ai très bien goûté aussi le Coteau de Noiré d'Alliet, pour moi bien au-dessus du Clos Rougeard. La cuvée Vieilles Vignes a l'air de s'être bien goûté, alors que j'ai toujours eu besoin de l'aérer très longuement (24 heures) pour en tirer une bonne expression. Il va falloir que j'en ouvre une autre !
Je me retrouve bien dans les premiers commentaires des vins de Y. Amirault et de Joguet, les vins d'Amirault ayant malheureusement souvent un boisé un peu trop marqué je trouve.
Je n'ai pas encore goûté Lisagathe mais la cuvée les Févettes m'a déjà bien plu. Je suis impatient donc de découvrir cette cuvée dans ce millésime.
Les vins de Sébastien David sont inconnus pour moi, il semblerait que ce soit bien dommage

En attendant les autres commentaires de votre soirée, encore bravo

Laurent

Superbe de superbe, Olivier, ca va être dur de rivaliser, sans espoir ... presque !

Avant mon" désormais" modeste CR, voici le tableau demandé :
avec pour rappel :

1. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée Le Grand Clos 2005
2. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée Les Grézeaux 2005
3. Domaine Philippe Alliet - Chinon cuvée Vieilles Vignes 2005
4. Domaine Charles Joguet - Chinon cuvée Clos de la Dioterie 2005
5. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée Le Clos Guillot 2005
6. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée Les Quartiers 2005
7. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil cuvée La Petite Cave 2005
8. Clos Rougeard - Saumur-Champigny 2005.
9. Domaine Bernard Baudry - Chinon cuvée La Croix Boissée 2005 (ED)
10. Domaine Philippe Alliet - Chinon cuvée Coteaux de Noiré 2005
11. Domaine Charles Joguet - Chinon cuvée Les Varennes du Grand Clos 2005
12. Domaine Frédéric Mabileau - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Les Rouillères 2005
13. Château du Hureau - Saumur-Champigny cuvée Lisagathe 2005
14. Domaine Sébastien David - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Orion 2005
15. Domaine Yannick Amirault - Saint-Nicolas de Bourgueil cuvée Les Malgagnes 2005

Superbe de superbe, Olivier, ca va être dur de rivaliser, sans espoir ... presque !

Euh, en matière de CR, c'est bien toi notre inspirateur !

Olivier

Olivier Mottard écrivait:

---

> 12. Domaine Frédéric Mabileau - Saint-Nicolas de
> Bourgueil cuvée Les Rouillères 12/20
> Le nez affiche de belles promesses : beau fruit
> rouge, un peu de réglisse, le tout est assez
> élégant.
> Par contre, cela se gâte en bouche : le fruité
> apparaît très «compoté» avec encore une note de
> réglisse.
> Mais le vin manque totalement de fraîcheur et la
> longueur est très moyenne.
>

Aïe ! Voilà un vin qui était extra de gourmandise pendant plusieurs années, comme les autres cuvées de la maison en 2005. On pourra se dire qu'après 6 ans, il est normal que ce qui est finalement une entrée de gamme se rétame un peu beaucoup. Mais le fruit compoté/manque de fraicheur, je l'ai déjà ressenti sur des 2002 en Eclipse, haut de gamme de la maison qui approche quand même les 18 euros. J'avais pour tout dire l'impression de boire un côte du Rhône pas terrible.

Sinon, bon anniversaire chers compatriotes !

Félicitations messieurs pour votre cinquantième dégustation !
Je suis heureux de voir que vous avez choisi ce thème car j'aime les vins rouges de Touraine, et bon nombre de ceux que vous avez goûtés sont dans ma cave.

Par rapport à ma petite expérience de ces vins - à relativiser car je ne les ai jamais bu lors d'une dégustation comparative -, je note que vous n'avez vraiment pas eu de chance avec les vins de Baudry. Le Clos Guillot 05 est une grande bouteille mais hélas dans une phase de profond sommeil (c'était une bombe c'était dans ces premières années) ; il se réveillera dans quelques années. Pour La Croix Boissée, dommage pour le problème de bouchon, mais c'est de toute façon un vin qu'il va falloir attendre longtemps, très longtemps (le potentiel est là).
J'ai très bien goûté aussi le Coteau de Noiré d'Alliet, pour moi bien au-dessus du Clos Rougeard. La cuvée Vieilles Vignes a l'air de s'être bien goûté, alors que j'ai toujours eu besoin de l'aérer très longuement (24 heures) pour en tirer une bonne expression. Il va falloir que j'en ouvre une autre !
Je me retrouve bien dans les premiers commentaires des vins de Y. Amirault et de Joguet, les vins d'Amirault ayant malheureusement souvent un boisé un peu trop marqué je trouve.
Je n'ai pas encore goûté Lisagathe mais la cuvée les Févettes m'a déjà bien plu. Je suis impatient donc de découvrir cette cuvée dans ce millésime.
Les vins de Sébastien David sont inconnus pour moi, il semblerait que ce soit bien dommage

En attendant les autres commentaires de votre soirée, encore bravo

Laurent

Pas de chance avec Baudry je le concède.
Apparemment, une autre source semble aller dans ton sens pour le côté fermé ou endormi de la cuvée Clos Guillot.
A revoir plus tard pour confirmer.
Les deux vins d'Alliet étaient vraiment superbes, chacun dans leur style. Vieilles Vignes plus friand moins long aussi et Coteaux de Noiré vraiment superbe mais à mon avis encore bien meilleur dans quelques années.
En tous cas, sur l'échantillon goûté, je n'ai aucun doute.
Pour Clos Rougeard, c'était le "simple" Saumur-Champigny.
Sébastien David, à découvrir d'urgence.
Pour le reste, je pense avoir déjà pas mal commenté.

Olivier

Apparemment, une autre source semble aller dans ton sens pour le côté fermé ou endormi de la cuvée Clos Guillot.

D'ou l'interêt de boire les vins quand ils sont bons , sans attendre obligatoirement des années
Là vous savez ce que vous avez perdu , vous ne savez pas ce que vous allez trouver .C'est ce que je repète pour les Beaujolais !

Aïe ! Voilà un vin qui était extra de gourmandise pendant plusieurs années, comme les autres cuvées de la maison en 2005. On pourra se dire qu'après 6 ans, il est normal que ce qui est finalement une entrée de gamme se rétame un peu beaucoup. Mais le fruit compoté/manque de fraicheur, je l'ai déjà ressenti sur des 2002 en Eclipse, haut de gamme de la maison qui approche quand même les 18 euros. J'avais pour tout dire l'impression de boire un côte du Rhône pas terrible.

Et c'était vraiment interpellant car les autres cuvées avaient toute conservé une belle acidité.

Sinon, bon anniversaire chers compatriotes !

Merci !

Olivier

D'ou l'interêt de boire les vins quand ils sont bons , sans attendre obligatoirement des années

Je ne te contredis pas, sauf qu'en l'espèce, je n'ai pas eu l'occasion de le déguster avant, ne l'ayant pas en cave ...

Olivier

Pré en bulles

Mercredi 27 avril de l’an de grâce 2011,

Il est 19H30, Dr Javaux,

Dans la brume de la pluie belge enfin retrouvée après presque 1 mois de canicule provençale, Olivier, guette l’arrivée des premiers invités sur le perron de son hôte et ami, Alain, aussi appelé au CRD-LPV Belgique, le président-organisateur-général-maître des offices, de la haute et la basse Sambre.

C’est que le jour est faste. Dans la vallée, en contrebas, la foule d’admiratrices s’est massée, bravant les éléments trempant. Si la plèbe, désormais bien humide, et à qui il ne faut pas parler sèchement, si la plèbe, donc, n’aura pas droit à la dégustation céleste, l’admiration lui suffit grandement.

Il faut dire, la fête est de circonstance : une 50e qui fait grand bruit, le parlement belge, lui-même (qui n’a quand même rien d’autre à faire pour le moment) s’est recueilli en séance plénière. Faut avouer que dans ce pays, on n’a pas honte de causer du vin sur les ondes hertziennes et on préfère pas de gouvernement à des sbires evinesques castrateurs. Plutôt que de voter des conneries, on se tait !

Retour à Liège…

Sur son perron, donc… Olivier, se rassure lentement. Peu à peu, les fiers véhicules arrivent, libérant de leur carcasse d’acier, ces fiers chevaliers-dégustateurs que tout l’hexagone et le reste nous envie. Les Namurois, drivés par le bon docteur Javaux (comme dirait Michou (non... pas celui du cabaret parisien)) arrivent les derniers, soucieux probablement de faire respecter l’adage qui dit que certes ils sont lents, mais,... quand ils sont dedans…

Pourtant, malgré la fête qui éclate au grand soir, Olivier est rongé par un intense remords. Pour être présent et assumer cette fois pleinement son rôle de fidèle assistant, il a enfermé femme et enfants dans la cave au cri autoritaire de « Non, vous aurez pas la bagnole, non vous prendrez pas le train ». Faut admettre que le pôvre ressort d’un traumatisme profond que les voies ferrées belges lui ont assené en pleine face, le privant de l’épisode précédent à la syrah septentrionale.
Bref, malgré que le fait qu’enfermer sa famille dans la cave n’est pas trop apprécié dans cette région, il n’a pas hésité. (T’inquiètes, Oli, on t’apportera des Côte-Rotie au parloir, surtout, si en rentrant, t’as oublié de les libérer.)

Mais le groupe pleinement reformé, ses nuages se dissipent bien vite dans l’esprit du petit prince du Perron. La fête peut commencer, les yeux brillent, la flamme est là et bien là. L’ami Boulard, aussi, avec un millésimé 2004 de haute volée par sa fraicheur.

Et l’helvète dans tout cela ?

Et bien, l’helvète que je suis, il a rejoint le groupe plus récemment, soit, il y a, à peine un an, et n’a donc pas connu ses moments fondateurs qui rapprochent les palais de l’âme. Mais, l’helvète, au lu de ces fiers premiers 40 exploits, il n’était pas peu fier de répondre à l’invitation de ces seigneurs de la guerre oenophilique menés le plus souvent par un général Javaux rompu aux cavalcades les plus terrifiantes. Et après un an, il est loin de regretter, l'helvète, ces déjà superbes moments passés ensemble, même si le compteur de son noble destrier affiche presque à chaque fois 250 bornes de plus…
Car la chose que je peux largement affirmer, c’est que l’ode à l’amitié dont Olivier nous a gratifié en début de post, c’est pas volé du tout en égard de l’ambiance qui règne et qui accompagne des dégustations le plus souvent « hors norme », complètement maîtrisées par Alain, notre hôte de cette festive soirée.

Donc en un mot comme en un milliard, les gars : MERCI !

La dégustation (ou la vengeance des dictionnaires) ou encore "Après les larmes et les bulles,..."

Bon, fini les gazous, passage à l’acte, voici mon humble avis sur ces 15 flacons rubio-ligériens de 2005. Et comme dirait le Javaux local, le poivron vaut bien une messe.

1. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil « Grand Clos » 2005

La robe est bien dense et sombre, et, comme l’a dit Olivier plus haut, comme la grande majorité des vins de la soirée. Je trouve le nez assez variétal, même si la typicité cabernet franc ne joue pas trop des épaules, quelques notes florales apportant de la complexité.
La bouche est encore bien fraiche sans pour autant être tendue, plus fruitée que le nez et les tanins très souples donnent beaucoup de suavité à ce vin, surtout que toute impression de chaleur semble absente. Dommage qu’en finale, bien longue au demeurant, les tanins s’avèrent plus asséchants, c’eut été autrement parfait. (Bien+)

2. Domaine Bernard Baudry - Chinon « Les Grézeaux » 2005

L’aromatique met un peu de temps à se libérer, l’impression de réduction (zut, j’ai osé) primant. A l’aération, cela devient nettement plus ouvert et complexe avec du fumé et du floral qui accompagnent fruits rouges et noirs, sans vraiment d’impression variétale.
En bouche, l’acidité est plus vive, tout comme les tanins qui marquent les gencives de manière plus rurale. Si le fruit est présent, c’est en retrait et cela confère à ‘objet un caractère maigre et dilué. Pour mon premier Baudry (oui, les ignares existent encore), je suis pour le moins déçu. (Moyen).

3. Domaine Philippe Alliet – Chinon « Vieilles Vignes » 2005

Après une réduction fugace, le vin s’ouvre sur une impression de fruit rouge très gourmand, limite doucereux. La bouche est très gourmande mais sans platitude, avec des tanins plus structurant que structurés. Cette rondeur est plus proche du sucre que de l’alcool, et la fraicheur est aussi de plus en plus présente à mesure que le vin séjourne en bouche. La finale est bien longue avec une belle impression de fraicheur gourmande. (Très Bien)

4. Domaine Charles Joguet – Chinon « Clos de la Dioterie» 2005

Si le poivron est légèrement présent c’est le cassis mûr qui domine le nez, assorti d’une pointe d’élevage. Certains y voient aussi une pointe « nature ». En bouche, on assiste à un bien beau match entre la rondeur très soutenue et des tanins plus marqués, match auquel la fraicheur vient agréablement arbitrer l’équilibre. Si les tanins s’avèrent en finale un peu asséchants, le fruit explose sur une longueur très torchable. Un très beau vin qui aurait atteint les sommets avec un poil de classe en plus. (Très Bien+)

5. Domaine Bernard Baudry – Chinon «Le Clos Guillot » 2005

Le nez est à la fois réduit et poivronné, le tout avec une impression un peu sucrée. En bouche, on retrouve le poivron emballé par une acidité trop forte. Le manque de maigreur associé aux tanins et à cette acidité rend les débats forts maigres, surtout en finale. Re-Baudry, re-déception, un poil moins grande cependant que pour les Grézeaux. (Moyen+)

6. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil "Les Quartiers" 2005

Le nez est ici plus intéressant, avec beaucoup de floral où la rose domine ainsi que des notes minérales (aaargh, j’ai encore osé, mille, un million d’excuses). La bouche est très tendue à l’attaque, à la limite du perlant. Ensuite l’impression de matière domine, mais la structure tannique, asséchante, domine le fruit pour donner un vin très (trop ?) austère. Je ne rejoins pas Olivier sur la finale que je trouve plutôt courte. Un vin sans défaut, certes, structuré, certes, mais sans grande âme. (Moyen)

7. Domaine Yannick Amirault - Bourgueil «La Petite Cave» 2005

Un très beau nez, d’emblée, sans notes variétales mais avec pas mal de notes torréfiées (élevage obligeant), des fruits noirs et rouges très enjôleurs, le tout avec une belle impression de vin mûr. La bouche tranche par rapport au fruit, qui, bien que présent à souhait, est bien accompagné par des tanins encore jeunes, une fraicheur idéale et de belles notes lactées très liantes. La finale est superbe pour sa longueur, assez massive, aussi. Quand les tanins se seront intégrés, on aura un vin parfait. (Excellent)

8. Clos Rougeard - Saumur-Champigny 2005

Grosse complexité au nez avec des fruits rouges, du fumé et des épices, le tout sur un registre très fin. En bouche, on reste sur la dentelle, à l’opposé de l’image d’Epinal du cabernet franc, pas la moindre trace de variétal, et à la place, fraicheur, finesse, soyeux magistral et salinité (aïe, s’cuse, une fois de plus, l’utilisation de qualificatifs pédants et énervants, c’est plus fort que moi). Juste un fifrelin dommage que la finale soit asséchante, parce que sinon… wouaw, la classe. (Excellent) !

9. Domaine Bernard Baudry – Chinon « La Croix Boissée » 2005

Adieu vigne, vache, cochon, le félon bouchon est passé par là. Pov’ p’tit Beaudrichounet, si en plus l’ignoble liège s’en mêle, l’a vraiment pô de chance aujourd’hui.

10. Domaine Philippe Alliet - Chinon « Coteaux de Noiré» 2005

Le nez est ici plus fermé puis s’ouvre sur des notes sanguines (mince, je parie que j’énerve encore), presque métallique que suivent un fruit bien mûr et qu’emballent des notes d’élevage. A l’attaque, l’acidité est très marquée, les tanins donnent aussi pas mal le ton, mais cela reste fin et et soyeux, surtout sur la longue finale, plus précieuse et fraiche. Un vin déjà plaisant mais grandement prometteur. (Très Bien+)

11. Domaine Charles Joguet - Chinon « Les Varennes du Grand Clos » 2005

Retour du poivron masqué, dans un style rude, campagnard… fermeture ou oserais-je dire « réduction » ?
La bouche est elle aussi plus rude, plus âpre avec une grosse impression de matière. Comment dit-on encore quand ce qui n’est pas fruité domine ? Et malgré tout cela, malgré, une finale un peu serrée, et bien, globalement, c’est très buvable, comme quoi, la miné… au dépens du fruit, cela a aussi du bon, non ? (Bien+)

12. Domaine Frédéric Mabileau - Saint-Nicolas de Bourgueil « Les Rouillères » 2005

Le techno du jour, où tout est too much : le nez réglisse, violette et confit, la bouche, sirupeuse sans acidité, amère à souhait. Bref un jus surmanipulé et raté. Je pense à un accident de parcours, parce qu’en général, ce que fait Frédéric Mabileau, j’aime beaucoup. (Médiocre).

13. Château du Hureau - Saumur-Champigny «Lisagathe» 2005

Le nez démarre sur des chapeaux de roue, avec du chocolat, du fruit et un petit côté minéral (oui et j’assume, diantre). C’est très beau et invitant à aller voir plus loin. Mais plus loin, il y a la bouche, serrée sur l’amertume, sans grande fraicheur et qui, lentement évolue sur des framboises surmuries avec une certaine lourdeur, plus que certaine. La finale est, elle-aussi, assez lourde et asséchée par les tanins. (Bien (pour le nez)).

14. Domaine Sébastien David - Saint-Nicolas de Bourgueil «Orion» 2005

Le nez est d’emblée sur le fruit avec beaucoup d’élégance. Quelques notes d’élevage ne viennent pas perturber cette impression. En bouche, c’est vraiment le mot « équilibre » qui s’impose, tant, tous les éléments fruits, fraicheur et tanins s’entremêlent avec bonheur. Et puis, il y a ce croquant et cette buvabilité qui font qu’on veut se resservir encore et encore. La finale persiste et signe entre longueur, jouissance et… densité minérale. (Génial et coup de cœur de la soirée).

15. Domaine Yannick Amirault - Saint-Nicolas de Bourgueil « Les Malgagnes » 2005

Quand le bois domine tout au nez, les notes torréfiées n’aident pas vraiment… quand le bois écrase la bouche et que seule l’acidité tente de lutter, cela donne un jus de souche sans fruit. Merci Bob. (Moyen-)

Conclusion

Si on oublie les quelques vins de scierie (heureusement pas très nombreux) ainsi que le surboosté écœurant du jour, cette dégustation a de quoi tuer les plus grands sceptiques du ligérien opus rouge, car,du poivron, on en a très peu croisé et à l’inverse, c’est le fruit, presque toujours, le soyeux, le plus souvent, la finesse, très souvent, et l’énorme buvabilité qui ont marqué la soirée et ses joyeux participants. Même le terrifiant Docteur Javaux était aux anges, c’est vous dire.

Une belle leçon de fraicheur pour un très beau millésime. Vous en avez, débouchez, débouchez… sans crainte… et bon « Torchable Drink Party » !

Une déception, en l’état, mais je ne demande que de regoûter : Baudry.

Pour le reste et avant de remercier mes joyeux compagnons… je tiens profondément à m’excuser devant la faculté LPViens pour l’emploi odieux, stressant, inapproprié et insensé des termes minéral, salin, sanguin et réduit. C’est promis, j’ai pris rendez-vous avec mon psy, je vais vraiment tenter de me soigner.

Et je conclus forcément par un tapis de remerciements au groupe pour l’ambiance, à Olivier, pour sa prestance sur le perron et, évidemment à Alain, pour nous avoir accueilli, managé avec brio cette dégustation, pour ses afters (qu’Olivier a parfaitement décrit) et surtout pour l’énorme boulot qu’il accomplit depuis plus de 5 ans à nous préparer nos dégustations, rien que par ses dossiers absolument géniaux !

Quand je disais que tu étais notre inspirateur ...
Respect !

Olivier

Ouais, pas mal... -

Luc

Ce qu'il y a de bien quand Olivier et Patrick prennent le clavier c'est que de suite le Cr que l'on était en train de rédiger devient obsolète.

Cela dit, moi qui ne suis pas habitué à avoir beaucoup de chance, je suis conscient d'une chose c'est que déguster aux côtés de ces messieurs et de la charmante Nathalie et un énorme Bonheur.-D

Car LPV-Belgique, c'est une vraie équipe
En effet, difficile de ne pas connaître le bon "vieux" docteur , Olivier le plus Hells Angels de la bande et Alain La science!

Mais on en oublierait presque qu'à leur côté,
Il y a Phil et Nath : les flibustiers de la dégustation (avec un Podium et des coupes dans tous les concours de Belgique.)
Benoit le roi des bons mots, Arnaud l’amoureux des vins du sud, Le « trop » discret Bart « Guitar »Watson ainsi que FX notre futur prince William à qui l’on souhaite d’ores et déjà plein de bonheur,
Mais n'oublions pas l'insatiable, l'homme qui vide les nouveaux millésime plus vite que son ombre le valeureux Teddy² alias Laurent dont les CRs nous manquent (faut voir sa feuille de dégustation..Un vrai roman).

Une pensée aussi à Michel, Julien, Christophe qui ne font hélas plus parti du groupe

Vous l’aurez remarqué il manque notre dernière recrue.
Mais ne vous inquiétez pas, je ne l’ai pas oublié, c’est vrai qu’il n’était pas là au début, mais il a su se rendre indispensable aussi bien par ses soirées « all inn » que pour ses incroyables dégustations marathon et ses Cr encyclopédique.

On en viendrait presque à se demander où il trouve une énergie pareille…
Jamais réduit, toujours tendu mais avec beaucoup de finesse.
Il en devient presque minérale le Pharmaco!

En avant première, voici une part du secret dévoilé!

Cliquez ICI X(X(X(X(X(X(X(X(X(X(X(

Merci à tout le monde et Vive le CDR LPV Belgique et vivement la prochaine session d’ores et déjà passionnante !
En masi boit ce qu’il e plaît et pour nous ça sera les Bojo 2009.

Alfonso

Grazie mille, maestro ! et... désolé d'avoir tué ton CR dans l'oeuf...

c'est rien Patrick, Devant l'excellence faut savoir s'incliner!

Excellent les gars !!!!!!!!!!!

Olivier, Patrick, Alfonso,



Oui bon d'accord, faut que je fasse un effort pour les Cr's, m'enfin bon z'avez vu un peu la pression que vous mettez avec les votres, alors après faut pas se plaindre...

Merci à tous pour tout, tout simplement...

Hé les gars, je vous aime bien, mais les vins de Mathieu et Bernard Baudry sont des vins de terroirs, selon les millésimes, ils sont tous, plus ou moins à leur avantage....
par exemple sur un millésime chaud comme 2005, le calcaire réagit bien, donc la Croix Boissée s'exprime, le Clos Guillot aussi, par contre à l'opposé Grézeaux sur les graves s'exprimera plus sur des millésimes froids ou intermédiaires.

Si vous voulez un vin de Chinon façon "Champagne de marque", achetez du Couly ou du Baudry-Dutour... ;-)))))

Content quand même que mon ami Olivier ait pu proposer un si bel aperçu de notre beau vignoble.