Je remarque aussi que certaines grandes civettes se débrouillent semble-t-il pour avoir des boites de meilleure qualité.
Cela dépend de leurs contacts avec les fabriques locales ou avec certains importateurs très bien introduits en cour.
C'est ainsi qu'ils proposent parfois quelques perles rares et surtout des vitoles plus courantes, mais en général très bien construites et dument controlées.
Mais on est bien entendu à l'abri d'aucune mauvaise surprise. D'où aussi mon plaisir à ne parfois acheter que quelques pièces d'un cigare.
Il est aussi possible (parfois seulement) qu'une longue et bonne conservation en cave humide "détende" certains cigares un peu noueux. Ce ne sera pas le cas si le roulage à vraiment été totalement raté.
Mais comme l'a dit Claudius, c'est tout de meme a Cuba que l'on trouve un tel haut niveau de gout et une telle variété de modules. Lorsqu'ils sont roulés avec attention meme les plus étroits cigares sont splendides (cf. Ninfas, Grandes Del Espana, Serie du Connaisseur, etc. dont à peu souvent entendu des plaintes...).
Pour te répondre plus avant Yves, la qualité d'un cigare dépend du savoir faire des planteurs, de leur terroir et des rouleurs. Ils savent planter, sélectionner, faire vieillir les feuilles de tabac. Ils savent ensuite les mélanger savamment pour procurer certaines saveurs et choisir le format idéal afin de créer une vitole qui offre une dégustation hors du commun (selon les gouts de chacun).
Les meilleurs savent surtout conserver une qualité que l'on retrouve chaque année : c'est le cas pour le Sir Winston de H.Upmann (c'est moins le cas pour d'autres modules de la meme marque). Surtout si on a eu la patience de le laisser murir un peu en cave.
Reste que certains se reposent parfois sur leurs lauriers, ou oublient un peu leur travail au profit du marketing.
Finalement, c'est très comparable au vin