Luc a trouvé son Hector 

mgtusi écrit:

ll me semble qu'un sujet analogue avait été développé sur LPV.

Celui-ci fera-t-il sortir le bon docteur Javaux de son mutisme, tel Ulysse qui se retira sous sa tente (*) ou bien faut-il buter un équivalent Patrocle ?


(*) L'analogie s'arrête probablement là.

Michel, c'est Achille qui s'était retiré bouder sous sa tente parce que le boss lui avait "confisqué" Briséis ! De là à savoir si Luc a été plongé dans la Vouge à la naissance...

Il ne te reste plus qu'à relire l'Illiade aux prochaines vacances !

Marc

Jojobiscotto écrit:

Alors je vais prendre l'exemple inverse de l'étude sur la ceinture, 30% des accidents mortels de la route sont liés à l'alcool, donc 70% ne le sont pas. Moralité : buvez au volant ? Bien sûr que non.

La raisonnement n'est pas le bon dans cet exemple. On ne peut pas tirer de conclusion, quelle qu'elle soit tant qu'on ne connait pas le taux de conducteurs roulant sous l'empire de l'alcool et ne rentrant pas dans la stat tant qu'ils n'ont pas d'accident.

-Si moins de 30% des conducteurs roulent sous l'empire de l'alcool, alors l'alcool a un effet néfaste sur les stats des accidents.
-Si 30% des conducteurs roulent ivres (pour 30% des accidents), alors l'alcool n'a aucun effet sur la conduite.
-Si plus de 30% des conducteurs sont ivres au volant, alors buvez avant de prendre la route: vous conduirez mieux et aurez moins d'accidents que les gens sobres!

Quant à préférer son instinct, une expérience perso,... à la science, c'est s'en remettre à ses biais et avoir tort in fine. Sauf si par chance vos biais vous amènent aux mêmes conclusions que la science sur un même sujet. Mais j'ai comme un doute quant au fait que la méthode puisse être fiable sur la durée.

On sait scientifiquement qu'une abstinence aura de meilleures conséquences qu'une consommation dans ce contexte. Pourquoi ne pas s'abstenir quelques mois? Il reste toute une vie derrière pour se faire plaisir.

@Luc, j'aurais du replacer les éléments dans leur contexte.

Ma femme et moi avons subi pendant les 3 derniers mois de grossesse une lourde pression, relative à un décroché de poids sur la courbe (pourtant pas d'alcool / cigarette / nourriture équilibrée / heures de sommeil tout était parfait).

Sages femmes, gynécos, bref, tout le monde y est allé de son avis sur le déclenchement potentiellement imminent pendant 3 mois, ou nous vivions ma femme et moi en stress de semaines en semaines d'écho / monitoring en écho / monitoring, pour conclure finalement par un déclenchement à terme + 4...

Je n'ai pas à ma connaissance prôné le n'importe quoi dans mon post. J'en ai simplement profité pour donner mon avis (récent) sur le sujet, en concluant par "Si j'étais toi, je m'abstiendrais et userais de substituts car en matière de risque tout converge vers un seul et même sens ; l'alcool augmente dangereusement les risques".

Maintenant et lapide moi si tu n'as que ça à faire, tu ne m'enlèveras pas de penser que faire un vié pour un panaché à une femme enceinte soit une connerie, au moins autant tiens que de rouler à 80 sur les routes départementales / nationales (et là aussi, je suppose que tu comptes m'expliquer la vie).

Nuancer ; exprimer en tenant compte des différences les plus délicates.

Fredimen écrit:

Science à l'appui ou pas, des droguées mettent des enfants au monde tous les jours en ce bas monde en parfaite santé, quand une mère "saine" voit malheureusement son enfant naître avec de grosses difficultés respiratoires ou autres.

 

Bonjour Fredimen,

je sais que tu ne penses pas à mal en écrivant cette phrase, mais on doit pas être loin du biais du survivant/cherry picking/... dans le principe. Justement la science a certainement statué sur le fait et (sans avoir les chiffres sous les yeux, certes...) le résultat doit indiquer une surreprésentation des naissances à problèmes chez les gens à comportements/consommations problématiques et non l'inverse.

Mais il restera toujours des contrexemples, qui permettront de tenir un discours inverse aux faits. Et là, ces discours qui en découlent peuvent vraiment devenir dangereux.

Dans un tout autre registre (infiniment caricatural pour le coup), l'autre jour je suis tombé sur des comploplo qui, en tordant des stats ou autres, nous expliquaient -et tenaient un raisonnement potentiellement tangible en apparence- que la clope ne provoquait aucun cancer du poumon et que toutes les politiques, campagnes de prévention,... anti-tabac étaient le fruit du lobbying de bigpharma. Et pour "prouver" ça, ils nous sortaient des exemples de malades du cancer du poumon non fumeurs. Mais in fine, t'as des gens, qui vont retenir que le système cherche à les manipuler,...
Je précise que je ne te compare pas aux complotistes décrit ci-dessus, ni te considère comme tel. C'est une évidence. Chez toi je vois plus une petite maladresse comme il nous arrive à tous d'en faire quand eux font ce genre de choses sciemment pour leur petit business model de minables. C'était juste pour montrer la mécanique du truc que je cherche à montrer sur les biais,...

www.chu-lyon.fr/synd...

c'est écrit "sans déficience intellectuelle obligatoirement" et je passe sur la notion de forme complète / forme incomplète.

Un médecin ne peut plus diagnostiquer l'oligophrène sans passer lui même pour un monstre, cherchez l'erreur.

En pleines conscience et richesse de l'âme il faudrait se passer de tout psychotrope avant 30 ans et après 65 ans, et qui plus est le logo zéro alcool pendant la grossesse. (Le bonheur d')Enfanter n'a rien à faire avec l'alcool.

Mais avec des troubles du comportement pour être précis !

Bien sûr que c'est Achille !
je rectifie et présente mes plates excuses a Ulysse.
 

En fait à la base, je n'y connais rien, c'est la première fois que je suis confronté à cette situation. 
Donc j'attendais simplement des avis, peut-être le sujet avait-il déjà été évoqué, développé. Et peut être que c'était pas un vrai problème pour une femme enceinte, et que c'était un trait grossi de notre société. 
A la base, c'est bien le doute qui m'a fait écrire ce topic. 
 

Le doute est la base de la science. Et à ce sujet, la science a répondu: l'alcool est néfaste de manière générale.
Concernant la problématique de la grossesse, comme dit plus haut, l'alcool atteint directement l'embryon, puis le foetus, avec potentiellement des effets néfastes, on le sait. Ce qui fait naître des commentaires un peu "naîfs" (je précise que ce n'est pas péjoratif) c'est que oui, des femmes ont bu/boivent durant leur grossesse et mettent au monde des enfants en parfaite santé. C'est vrai. Ce sentiment de légèreté est par ailleurs corroboré par le fait que l'on a du mal à déterminer la dose et la fréquence auxquelles le risque apparaît. En effet, une femme enceinte sait rarement qu'elle est enceinte à l'instant même de la procréation (d'autant qu'elle est peut être même déjà sous l'emprise de l'alcool à ce moment là!...). Ainsi, il se passe généralement plusieurs semaines avant qu'elle le sache, période durant laquelle elle aura potentiellement bu, période la pire puisqu'il s'agit du début de l'embryogénèse.
Pour autant, on ne peut en déduire une quelconque significativité, c'est la raison pour laquelle le meilleur conseil à donner est l'abstinence totale.
Après, il s'agit d'une mesure de risque à prendre, le hic étant que le risque est supporté par l'enfant et non par les parents...

www.jci.org/articles...


Tout cela est bien gentil, et c’est effectivement
beaucoup de pression sur la future mère pendant la grossesse, mais d’après un article paru récemment, le père pourrait également être mis en cause…
il semble que la consommation d’alcool par le père d’un futur bébé avant sa conception pourrait également être liée à des défauts de croissance du cerveau et du visage associés au syndrome d’alcoolisation fœtale.
Bonne chance aux futurs pères, en ce qui me concerne, j’ai déjà donné…


Luc

 

L’epigenetique !
et même pour les générations suivantes si la génération suivi du père et de la mère biensur. Des changements seront potentiellement transmis aux générations d’après 

Alors pour ce qui est d'avant, advienne que pourra, c'était durant les fêtes.  ​​​​​​
Mais j'ai été plutôt sage car ça fait des années que j'ai arrêté les excès, mon estomac est trop sensible aux gros festins. 

Du coup, QUID des repas en sauce, la plupart sont réduites au vin. Je pose la question parce que ma copine vient de me demander pour un poulet sauce vin jaune (en déplacement), et vue la tronche de ce topic, j'ai dit que j'abdiquais, jocker, je ne me prononce plus là-dessus.
J'ai pas envie d'élever Simple Jack juste pour un poulet au vin jaune. 

Normalement, à la cuisson, l'alcool s'évapore, donc à priori pas de risque à ma connaissance. 

Tout dépend du temps de cuisson du vin dans la sauce.
Si on met quelques bouteilles de rouge dans un bœuf bourguignon qui va mijoter plusieurs heures, il ne restera quasiment plus d’alcool au final.
Si on ajoute le vin ou l’alcool en fin de cuisson ou si on le fait flamber, il en restera une grande quantité dans le produit fini.

Luc

Le vin jaune est mis à la dernière minute dans la recette de la volaille me semble-t-il.
 

Luc Javaux écrit:

Tout dépend du temps de cuisson du vin dans la sauce.
Si on met quelques bouteilles de rouge dans un bœuf bourguignon qui va mijoter plusieurs heures, il ne restera quasiment plus d’alcool au final.
Si on ajoute le vin ou l’alcool en fin de cuisson ou si on le fait flamber, il en restera une grande quantité dans le produit fini.

Luc

 

Je pensais que le fait de flamber faisait s'évaporer l'alcool (bananes flambées, crêpes Suzette,...)

C'était aussi ma crainte car le principe c'est l'aromatique. Mais elle a parlé avec le serveur et les cuisto (cuisine ouverte) et apparemment c'est cuit. 
​​​​​​Donc elle est partie là-dessus. La culture Française est dure avec les femmes enceintes. 

Une partie Michel, mais une (petite) partie seulement.
Il suffit d’observer l’état de Suzette après quelques crêpes pour en être convaincu.
Il semble même que certains en perdent la tête…

Luc

Luc Javaux écrit:

Une partie Michel, mais une (petite) partie seulement.
Il suffit d’observer l’état de Suzette après quelques crêpes pour en être convaincu.
Il semble même que certains en perdent la tête…

Luc

Ouf j'ai cru que tu allais introduire (...) les bananes avec Suzette.

Sinon, c'est bon de te relire !

Pour cet usage, je préfère le babana split.


Luc, abominable homme des neiges.

En tout cas, Jojo, insiste pour que ta femme allaite :

1/ c'est bon pour l'enfant
2/ c'est un attirail en moins à trimbaler
3/ C'est sympa pour la mère
4/ C'est cool pour le père, pas de biberon à préparer la nuit
5/ C'est gratuit
6/ Ca éviterait pas mal de maladies infantiles (sous le contrôle de Luc, je ne sais pas si c'est démontré)

Mon épouse a allaité nos deux enfants durant plus de deux ans.

Si ta compagne éprouve des difficultés, la Leche League prodigue d'excellents conseils

C'est prévu, cela dit à condition que le petit (ou petite !) le tolère.  ​​​​​​
Pour le reste je te plussoie. 

Attention Michel, tu vas ouvrir une autre discussion, vin et allaitement…
Tu pourras alors ajouter un avantage supplémentaire (pour le père) : il ne devra pas, pendant toute la durée de l’allaitement, partager sa bouteille de vin avec sa chère et tendre.


Luc
 

rudy.B écrit:

Pourquoi ne pas s'abstenir quelques mois? Il reste toute une vie derrière 
​​​​pour se faire plaisir.​​

 

Alors, pour en avoir 3, l'apéro est quand même vachement moins sympa avec les enfants qui tournent autour de la table basse où sont posés les Lehmann souffle bouche.

Je me permet de remettre une pièce dans la machine.

Ma femme a bue au début de sa grossesse car elle l'ignorais puis trouvant que sa bière était dégueulasse et lui filait la nausée à fait un test de grossesse.

Ce n'est pas la 1er fois que je constate dans mon entourage un dégoût de l'alcool en période de grossesse. Comme si le corps faisait passer un message en disant ceci n'est pas bon pour toi en ce moment.

Je pense qu'il est mieux pour ton futur enfant de ne pas consommer d'alcool pendant ces 9 mois. 

Pour finir je laisse la parole à l'interessée:"de toute façon un petit peu de vin c'est encore plus frustrant que pas du tout"

Pour l'allaitement(si c'est le cas) pas d'alcool non plus mais possibilité de "tricher" si pas de tété avant plusieurs heures(du genre 1 verre le soir après le repas du petit..)
 

Pour l'allaitement(si c'est le cas) pas d'alcool non plus mais possibilité de "tricher" si pas de tété avant plusieurs heures(du genre 1 verre le soir après le repas du petit..)
 

Pourquoi ?  Tu penses que l’alcool présent dans le lait produit pendant la nuit aura disparu comme par enchantement le lendemain matin ?

Luc

Enchantement non, mais l'alcool n'est pas réputé rester logé dans le corps, il est forcément éliminé à un moment, il décroît. 

Ma conjointe n'a pas spécialement eu de dégoût, en même temps, entre une bière et du bon vin, comment être dégouté par le vin 
Blague à part on attend le rdv pour dater, à priori 4/6 semaines, et elle a tout de même bue de l'alcool, sans excès cela dit. Nous verrons, du coup, avec l'avancement. 
 

A vrai dire, c’est davantage une question que je me pose qu’une certitude…
L’alcool est métabolisé par le foie.
Le lait produit pendant la période où l’alcool est dans le sang contiendra de l’alcool.
Reste à savoir si cet alcool présent dans le lait repasse ensuite dans le sang par simple diffusion quand la quantité d’alcool dans le sang diminue.
C’est bien possible, voire même très probable, mais je n’en suis pas certain.  Il faudrait que je creuse la question…

Luc