PY Cainjo écrivait:

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"Garder des 1996 qui sont excellents aujourd'hui parce qu'ils ont encore un très beau potentiel d'évolution est parfaitement justifié.
Garder des 1996 qui n'ont aucun charme aujourd'hui voire sont dissociés en epsérant qu'ils seront magnifiques dans 5 à 10 ans est une pure vue de l'esprit.
Les vins évoluent positivement ou se maintiennent parfiatement ça existe, des vins qui remontent miraculesuement la pente, bêtement je n'en connais pas ! "

Je suis assez d'accord avec ça.

Je me pose cependant une question :
Est-ce parce qu'il existe des 1996 sans charme et dissociés que le millésime est moins grand ?
N'y a t-il pas toujours eu des vignerons/maisons/coopératives qui arrivaient à faire du mauvais avec du bon ? Ou du moins qui n'ont pas réussi à faire du bon en raison des caractéristiques du millésime qu'ils ne maîtrisaient peut-être pas assez ?

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Julien

J'ajouterais :

N'est-ce pas par ses réussites que l'on juge un grand millésime ?
D'où une question : les réussites de 1996 sont-elles mieux réussies que les réussites des autres années ?

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Julien

N'est-ce pas par ses réussites que l'on juge un grand millésime ?

Il y a deux manières de voir les choses. Certains disent qu'un millésime est grand quand les vins les plus réussis sont grands, même s'il y a une grande hétérogénéité, tandis que d'autres ne qualifient un millésime de grand que lorsque la réussite est globale.

Luc

Je l'avais oublié celui-là. Oui, le blanc de chardonnay cuvée Fleur de Champagne 1996 était une magnifique bouteille vendue environ 13 HT lors de sa sortie. Il n'y en a plus, à ma connaissance chez Duval Leroy, mais suis ravi de savoir qu'il continue de bien évoluer.

bill écrivait:

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> Tout à fait Jean Michel. J'ai pour ma part bu
> Fleur de Champagne 96 de Duval dernierement. Très
> joli, acidité bien balancée par un dosage
> impeccable pour un ensemble très fin. Des notes
> d'evolution mais pas d'oxydation, un Champagne à
> point pour moi qui peut encore evoluer
> positivement selon les goûts. Un très beau
> Champagne pour 30€. Je ne connais pas Femme de
> Champagne. Est ce au dessus dans la gamme DL? Une
> cuvée non majeur (à confirmer) d'un tel niveau me
> laisse à croire qu'il y avait moyen de faire très
> très bon en 96.

Désolé si l'on y a déjà répondu, mais je me demandais : sur quoi se base t'on pour déterminer les notes par millésime du tableau LPV ? Beaucoup de LPViens ne mettent pas forcément de notes pour leurs dégustations. Je n'y vois pas très clair ( même si c'est peut être dû à cet excellent chardonnay 2005 de chez S Tissot, dégusté sur une blanquette de veau à l'instant. super rapport Q/P d'ailleurs !)

Amicalement
Gaël

Gaeli, toute personne inscrite peu donner son avis sur les notes de ce tableau. C'est son originalité. Il est la somme des avis divers.

Merci Jérôme! En fait je n'avais jamais remarqué que l'on pouvait noté les différents millésimes. C'est d'une grande simplicité en plus, super système .

Amicalement
Gaël

Intéressante discussion en effet.
Je n'ai pas d'avis en champagne 1996. J'en ai bu qu'un seul, un dom perignon qui m'a pas laissé un souvenir mémorable.

>Si je ne m'abuse, la même interrogation est posée pour ce millésime en Bordelais et en Bourgogne. ...
Surtout en Bourgogne et en cotes de nuits je dirai. Et j'ai de bons souvenir de cortons
En bordeaux, j'ai rarement été déçu par ce millesime ...

>Il y a deux manières de voir les choses. Certains disent qu'un millésime est grand quand les vins les plus réussis sont grands, même s'il y a une grande hétérogénéité, tandis que d'autres ne qualifient un millésime de grand que lorsque la réussite est globale.

Dans le cas de réussite globale, Il y a très rarement de grand millesime car je pense qu'il existe toujours un ou plusieurs vins qui ne sont pas reussi. Par exemple, pedesclaux 2005 donc 2005 n'est pas un grand millesime.

Je serai assez partisan de la premiere façon de voir les choses.

Croizet Bages empêche donc tous millésimes d'être grands !

Je pense que l'on peut quand même parler de réussite globale et de grand millésime même si quelques domaines ne se sont pas issés au niveau du millésime.
Implicitement, on comprend bien que dans l'océan des cuvées, quelques-unes seront quelconques.

Jmm

Bonjour à tous,

Qu'il est difficile de s'accorder ou d'aller dans un sens proche pour un millésime si atypique dans l'équilibre de la vendange. la reflexion suivante de Martinez est tellement applicable en champagne :
""Croizet Bages empêche donc tous millésimes d'être grands ! ""

Pour l'illustrer, de grandes coopératives (donc des millions de bouteilles) n'ont utilisé 96 (quasi) que dans les assemblages ...car en 97/98, époque du choix cornélien, on buvait plutôt des champagnes plus équilibrés (lire moins marqué par l'acidité) et dosé vers 9/10 grammes. Très loin de la perception des 96 dont on parle ici !

Et quand les 2005, que je juge d'un excellent niveau général, seront légions (ça commence !), le consensus sera plus facile a atteindre.

Ah, je voulais vous dire aussi : mon plus beau souvenir de dégustation reste un champagne : la cuvée 86 "la comète" du co-listier alors "Champagne Raymond Boulard" bue pour la dernière en 2006. Hé bien très immodestement, je prédis que de beaux 96, et pas forcément que les grandes cuvées à plus de 50 €, m'apporteront une joie proche. Si allah le veut, oeuf corse.

Bisous d'espoirs !
Thierry.

C'est marrant .. J'en discutais avec mon caviste. Chaque fois que j'ai gouté un 96, je n'ai jamais été enchanté. J'ai d'ailleurs souvent pensé que cette acidité ne partirait jamais. S'il faut attendre sa propre mort pour voir un champagne arriver à maturité, est ce vraiment le millésime du siècle ? Ca me parait difficile

Je garde un magnifique souvenir du 1996 de la maison Henriot, une belle tension, de superbe arômes et une longueur interminable, je l'avais préféré au 2000,quant à lui déjà excellent...

Aurélien.

Luçat les aminches,

Le 1996 finit ce soir a bien tenu la nuit, moi aussi qui me suis retenu de le finir.

Demière Ansiot, blanc de blanc grand cru oger 1996

La couleur trahit la décennie et demie, le nez sur la noix fraîche, le citron est emporté par une bouche encore vive qui gratouille, ah le beau geste, ah la douce sensation,ah le grignotage de gencives de haut vol. C'est pour ça qu'on t'aime 1996, quand je panse à toi, mon coeur te surplombe !

N'y vais je pas trop fort dans le lyrique baroque ? gratouillage et grignotage sont-ils digne d'un vocabulaire organoleptiquement correct ?

Bisous détartrés,
Frédo.

Bonsoir,

Depuis début Décembre, j'ai ouvert 3 bouteilles de ce millésime afin de me mettre en appétit avant les fêtes de fin d'année

1 ère bouteille , Dom Ruinart Blanc de Blancs 96 : Toujours aussi charmeur, le champagne à un peu évolué depuis 2010 mais il me plait toujours autant ...

La seconde, Gimonnet brut 96 cuvée fleuron : premier rendez-vous avec cette cuvée que j'ai trouvé presque comme un extra brut ! le vin est tendu, on retrouve bien l'acidité des 96 ... un champagne agréable mais je lui préfère le brut sans année plus civilisé à mon goût.

La troisième, Dom Ruinart Rosé 96 : Toujours aussi explosif de saveurs, une vraie gourmandise dont je ne me lasse pas ! au début très timide, il lui faut du temps pour se laisser apprivoiser mais plus le temps passe,et plus le champagne est gourmand !!! après quelques minutes dans le verre, il me fait presque penser à un vin de Bourgogne.

Celle d'aujourd'hui, devait être Dom Pérignon 96 mais une fois dans la cave, je me dis, pourquoi ne pas découvrir le 2004 quelques semaines après avoir été agréablement surpris par le 2002 ( le 96 restera encore quelques temps en cave ... )
J'ai bien aimé ce millésime, d'un bel équilibre, des arômes frais puis de café sur la fin de dégustation ... bref, un champagne que je me suis surpris après le 2002 à déguster facilement au contraire des 99 et 2001 qui ne m'ont pas laissé de grands souvenirs.

1999... Rare sont les champagnes qui m'ont épaté, j'en garde en espérant qu'ils deviennent meilleurs...

Champagne Pol Roger Cuvée Winston Churchill 1996 c’est une très grande « pioche ». Le champagne est extrêmement fruité, plein, varié dans sa palette d’arômes où les fruits sont rouges, ou jaunes ou d’agrumes. Il est riche et très équilibré. Ce qui charme, c’est qu’il est racé, claquant sur la langue.
Pol Roger d'une rare plénitude et d'une immense complexité.

Je pense qu'en blanc c'est indéniablement un très grand millésime.

C'est vrai que pour les Champagnes rouges c'est moins bien.

Luc

Pour moi (en général) 1995 est bien meilleur et garde plus de fraicheur