Bouteille bue en parallèle de celle commentée au-dessus, préparée de la même façon.
On est dans un autre monde. Le vin est plus puissant, le fruit plus noir, profond, épicé, exhalant une pointe caféinée. Le volume est très généreux, cadré par une sacrée dose de fraîcheur qui le rend extrêmement digeste. Quelques tanins largement approchables encadrent une finale kilométrique.
C'est splendide, sans doute mon vin de l'été.
A ce niveau de qualité, on ne regrette pas le prix.
Marc, assez vieux débutant
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4 jours de patience pour ce vin peut-être ouvert trop tôt (encore que même jeune, normalement on peut se faire une idée, non?), ça suffit.
Le nez s'obstine dans un mutisme têtu. Un léger fruit noir atypique du cépage finit par poindre plus timidement que les taupes dans mon jardin.
La bouche est bâtie sur une matière moyenne, dense, non sans profondeur, sans aucun déséquilibre. Le fruit n'apparaît qu'avec un peu d'imagination. La finale se clôt sur une pointe désagréable, à la fois aigüe et amère.
Pas de jugement définitif. Il faut sans doute attendre mais pour l'heure le plaisir est en-deçà des limites acceptables.
Marc, assez vieux débutant
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En bouche, je m’attendais à un vin corsé, mais au final c’est plus dans le registre de l’élégance, avec du cassis et de la fraise, sur un fond finement épicé. Cela reste dynamique et fin, sur une belle acidité et de la texture. Bonne finale fruitée mais longueur courte.
Joli vin de copain, mais je m’attendais à plus de complexité.
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Il faut monter dans les cuvées pour avoir plus de complexité.
Et puis en Corse, j'aime beaucoup les rouges , les rosés mais mes coups de coeur sont souvent en blanc.
Il s’agit d’un monocépage sciaccarellu.
La bouteille a été épaulée pendant 2h30 puis carafée une petite demi-heure supplémentaire.
La robe est claire et légèrement tuilée sur la frange.
Le nez affirmé et enchanteur affiche un fruité épanoui, finement patiné par le temps. Des notes florales et de maquis viennent le complexifier pour notre plus grand plaisir.
D’une grande fraîcheur (on est pourtant dans la zone la plus au sud de la France, et sur un millésime plutôt chaleureux), la bouche est très harmonieuse, avec un degré d’alcool (14,5 °) effacé. Il est en tout cas complètement intégré dans la chair juteuse qui acquiert un côté sauvage qui lui va bien, avant une grande allonge salivante. Très Bien +(+) pour ce très beau vin à son apogée à mon goût, mais qui est loin d’avoir dit son dernier mot.
Clos Canarelli 2020 du domaine éponyme - Figari : niellucciu (80%), sciaccarellu,cargagholu, neru et syrah.
La robe devient grenat, on change de registre, et de cépage majoritaire. Nez plus rustique, fruits noirs, épices.
Bouche d'un joli volume, tannins qui se font légèrement sentir, belle longueur. Le vin le plus complet et prometteur pour ma part. Encore quelques années de cave ne lui feront pas de mal.
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Vin 3
Robe claire
Nez grillé et d'amande dominant, des fruit blancs, notes minérales et pointe soufrée à l'agitation.
Bouche à l'attaque fuyante, du creux en son milieu, que la finale tente péniblement de relancer sans jamais y arriver. Persistance modérée sur ces arômes d'élevage. Pas convaincant pour mon goût. Cela m'évoque un chardo bourguignon en année chaude. Pas du tout ;
c'était Clos Canarelli, Vin de France, Tarra Di Sognu 2021
Sébastien
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