Les arguments du vigneron bio Jean Pierre Frick qui a participé à l'opération sur info.francetelevisio...

La réaction courroucée de Jean Masson, le directeur de l’Inra de Strasbourg sur www.france-info.com/...

Le gouvernement condamne le saccage de pieds de vigne transgénique !

www.leparisien.fr/en...

Acte totalement stupide orchestré par des extrémistes bio qui aura comme seule conséquence que la recherche sur les OGM restera l'apanage de Monsanto et consorts. La connerie n'a décidément pas de limites...

Luc

que l'acte soit nul, c'est une évidence. Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de nous interroger sur le bienfondé de ces recherches et surtout sur leur finalité. Maintenant, c'est très clair, ce type d'action dessert et discrédite totalement les mouvements (et par voie de conséquence, les idées) qui en sont à l'origine. C'est dommage.
Mais cela m'a quand même appris que l'INRA effectuait ce type de recherche. C'est quand même mon argent et ne suis guère favorable à ce type d'utilisation.

Mais j'espère bien que l'INRA fait des recherches sur les OGM, c'est son rôle ! Soyons cependant certains que leur recherche ne porte pas sur la production d'un OGM résistant à un herbicide de Monsanto... J'aurais aimé que les différents articles soient d'ailleurs un peu plus explicites sur le but de cette recherche, car sauf si j'ai mal lu, je n'ai pas vu cette info.

Luc

Le protocole est disponible sur www.inra.fr/genomiqu....

Oliv

Merci pour le lien Oliv. Cela ne fait que confirmer ce que je pensais, acte stupide orchestré par des idiots extrémistes.

Luc

effectivement c'est plus clair.

Jérôme Pérez écrivait:

---

> effectivement c'est plus clair.

Ce qui est clair c'est que ces travaux, initiés à l'origine par Moët et Chandon, ne sont pas perdus pour tout le monde

Brevet

Moët

Didier

il ne reste plus donc qu'à envoyer aussi ces arracheurs (de plants) aux states...><

jlj

Un exercice qui ne peut appeler qu'un seul mot: humilité.

blog.cavesa.ch/index...

Anthony écrivait:

---

Un exercice qui ne peut appeler qu'un seul mot: humilité. blog.cavesa.ch/index...

La moins bonne bouteille vient de ...Suisse

Anthony écrivait:

---

> Un exercice qui ne peut appeler qu'un seul mot:
> humilité.
>
> blog.cavesa.ch/index...
> prolegomenes-a-une-degustation-d-exception

Au delà de l'humilité, ça pose énormément de questions, avec tellement de leçons à en tirer que ça en est vertigineux...

Effectivement, ça pose un sacré nombre de questions !

[size=x-small]Quel taquin, ce Président Mauss ! [/size]

Humilité est le mot qui reviendra une fois que l'on réalisera que l'on n'aura aucune réponse concrète à toutes ces questions

Quant à la bouteille suisse, on va lui laisser le doute du bouchon ...

Intéressant et passionnant exercice.
Depuis Montaigne rien de nouveau: "Les voyages forment la jeunesse"

Claude

En fait, cela fait un petit bout de temps que je songeais à une session GJE de ce type. C'est vrai que cela fait poser beaucoup de questions, avec à la base la réflexion suivante :

"Quel crédit peut-on apporter à toutes ces notes de dégustation qu'on reçoit du monde entier quand on voit à quel point, le même vin, dans le même millésime, peut donner des impressions ± différentes ?"

Doit-on exiger des dégustateurs, quelqu'ils soient, journalistes, amateurs, producteurs, de mentionner systématiquement les informations de base sur le vin dégusté : lieu, temps de respiration du vin, température, type de verre, quantité servie, à table ou non, en comparaison ou tout seul, séjour en cave, voyage ?

Cette session n'est-elle pas une illustration du principe ancien "Retour des Indes" ? Là où normalement,on eut pu espérer que les deux bouteilles acquises à la propriété dominassent les débats, pouf !, c'est Hong-Kong qui reçoit la médaille d'or ! Probablement que l'évolution est bien plus lente au château alors que les autres ont connu des transports ± longs, ± chauds ?

Quand on consulte cellartrackers, le site américain qui accumule des millions de notes de dégustation, il est si facile de lire tout et son contraire !

Et, in fine, si j'avais servi ces vins à table, pour un déjeuner, qu'aurait-on constater ? Bon, c'est certain : ce secteur qui nous passionne est le domaine par excellence de deux principes fondamentaux : relativité et humilité. Ne jamais les oublier. Pas facile tous les jours !

Si j'en crois ce billet , les vignerons de l'appellation Quarts-de-Chaume doivent se rencontrer le mois prochain pour essayer d'autoriser la pratique de la cryo-extraction :

J'espère sincèrement qu'il s'agit d'un canulard, ou d'un malentendu !

ce qui m'interpelle c'est le commentaire de Pascal Laffourcade (producteur de l'appellation) sur l'article mis en lien par Gautier:

" la seule méthode envisagée est la cryoselection qui a pour but d'isoler l'eau exogène (pluie sur une récolte à maturité) et de prolonger les tries manuelles en excluant par le froid les grains n'ayant pas atteint le degré de maturité idéal. Cette méthode est largement utilisée dans les vignobles exposés aux climats atlantiques sauternes notamment. Elle n'est en rien comparable avec les concentrations obtenues par congélation naturelle ou non canada ou allemagne et ne vise en rien une augmentation de la production puisqu'au contraire elle la diminue en évitant une dilution liée aux accidents climatiques qui ne font pas partie intégrante de l'expression du terroir"

voilà autre chose, le climat (nommé ici accident climatique, en clair la représentation du millésime) ce ne serait pas le terroir!?: mais c'est quoi le terroir alors?

J'ignorais que c'était un producteur, il doit donc s'agir de cryo-sélection et non de cryo-extraction !?
Ceci-dit, je ne comprend pas trop en quoi ça permet d'écarter les grains "verts" ?
Jamais entendu parler de cette pratique, soi-disant très répandue !

Et d'accord avec toi Enzo, si on lisse la production de cette façon, terminé l'effet millésime, et le terroir par conséquent !

voilà autre chose, le climat (nommé ici accident climatique, en clair la représentation du millésime) ce ne serait pas le terroir!?: mais c'est quoi le terroir alors?

Ce n'est pas fort l'endroit de reprendre cette discussion, mais non, pour moi la climatologie propre au millésime, ce n'est pas le terroir. Mais j'ai sans doute une définition bien plus restrictive de ce terme que d'autres, n'y gardant que ce qui se rapporte au lieu, en excluant tant l'homme (et ses choix en terme de viticulture et de vinification) que les caractéristiques apportées par le millésime.

Luc

La cryo naturelle en pays "froids", c'est un argument marketing plus qu'autre chose. Mais il est vrai que le marketing bien mené abonde dans le vin, ce n 'en est qu'un de plus.
Pour gagner 1 degré potentiel sur une vendange déjà correctement concentrée (disons plus de 15% TAP), il faut une température franchement négative (inférieure à -15° celsuis voir beaucoup moins). Avec une petite gelée à -5 ou -8°C, on ne fait rien du tout de significatif.

Reste 2 applications: vendanges sous climat secs, il faut tomber très bas en chambre froide pour gagner quelque chose.
Vendange sous la pluie, un petit -10°C passant après un bon égouttage peut pas mal changer la donne.....

Sinon, si la climato fait partie du terroir et du millésime, pourquoi s'inquiéter de la grêle sur des raisins murs que ça fait virer à la vitesse de l'éclair ? Glorifions alors ces belles et nobles piqûres acétiques, dignes de leur terroir et des cailloux qui sont tombé dessus cette année là....X(

"n'y gardant que ce qui se rapporte au lieu, en excluant tant l'homme (et ses choix en terme de viticulture et de vinification) que les caractéristiques apportées par le millésime."

Si tu exclues les caractéristiques propres au millésime, tu exclues donc le climat du terroir, climat "moyen" qui correspondant aux données moyennes de la somme des millésimes et permet de caractériser chaque lieu (donc terroir) par une quantité de pluie annuelle, un ensoleillement, une quantité de vent. Ta définition restrictive est donc surprenante.

"Sinon, si la climato fait partie du terroir et du millésime, pourquoi s'inquiéter de la grêle sur des raisins murs que ça fait virer à la vitesse de l'éclair ? Glorifions alors ces belles et nobles piqûres acétiques, dignes de leur terroir et des cailloux qui sont tombé dessus cette année là..."

on reconnait bien notre agitateur très en forme sur la provoc;)
la grêle est un peu plus aléatoire que d'autres caractéristiques climatiques, encore que, demande au Mâconnais dont certains terroirs prennent la grêle régulièrement depuis plusieurs années. Ceci dit, un vin digne de son terroir, ça reste un vin buvable et l'aspect "terroir" n'est pas une garantie de qualité, certains terroirs n'étant certainement pas compatibles avec une qualité constante (notamment ceux sujets aux couloirs de grêle de façon régulière).

la grêle est un peu plus aléatoire que d'autres caractéristiques climatiques

Ben oui, d'où la volonté de gommer les accidents climatiques (il me semble que la grêle en est un)

Si tu exclues les caractéristiques propres au millésime, tu exclues donc le climat du terroir, climat "moyen" qui correspondant aux données moyennes de la somme des millésimes et permet de caractériser chaque lieu (donc terroir) par une quantité de pluie annuelle, un ensoleillement, une quantité de vent. Ta définition restrictive est donc surprenante.

Oui et non... (j'ai des ancêtres Normands).
L'exposition de la parcelle, qui conditionne en partie son ensoleillement, sa situation dans une zone plus ou moins protégée de la pluie et/ou du vent, ça fait bien entendu partie du terroir. Mais le fait qu'il ait fait en moyenne plus chaud et plus sec en 2003 qu'en 2004, ce n'est pas le terroir, c'est le millésime.
Il est évident que chaque terroir possède ses capacités propres d'adaptation aux aléas climatiques, mais ces derniers ne font pas partie de ma définition du terroir, que je considère comme un paramètre "constant".
Et je distingue donc bien les trois "acteurs" principaux qui collaborent à la naissance des grands vins, l'homme, le terroir et le millésime. Certains placeront l'homme dans leur définition du terroir, d'autres le climat, pour ma part je trouve que ça donne au terme terroir une dimension bien trop floue et peu compatible avec mon cartésianisme maladif.

Luc

Je partage tout à fait cette "vision javalienne" du terroir.

Florian

Moi itou, sauf que j'en ai 4 d'acteurs : le terroir, le fruit, le millésime et l'homme. Je reste persuadé qu'on ne peux pas planter tout et n'importe quoi sur n'importe quel terroir ET avoir un grand vin.

Il faut distinguer le climat et le temps...

En 2003, le climat de la Bourgogne était le même qu'en 2002, en 2001, en 2000, etc. Le climat n'évolue que très lentement.

En 2003, le temps a été particulièrement chaud en Bourgogne.

Dans cette acception, le climat fait pour moi partie du terroir, le temps d'un millésime, non.

Benjamin

"Certains placeront l'homme dans leur définition du terroir, d'autres le climat, pour ma part je trouve que ça donne au terme terroir une dimension bien trop floue et peu compatible avec mon cartésianisme maladif"

Effectivement pour moi le climat fait partie du terroir puisqu'il influe durablement les caractéristiques des vins produits quand bien même sur certains millésimes, ce sont effectivement les aléas climatiques qui dominent les autres caractéristiques du terroir. Je suis moins normand et cartésien que toi Luc.

Oui... Je vais encore faire mon Normand... Si par climat on entend qu'en moyenne, il fait plus chaud et sec à Perpignan qu'à Reims, je veux bien placer le climat dans la notion de terroir. La définition de Benji et sa distinction entre climat et temps me conviennent.
Et donc, pour en revenir au sujet initial, si la cryosélection a pour but de gommer les aléas liés au millésime (pluie abondante avant la récolte par exemple), cela me semble pas aller à l'encontre du respect de la notion de terroir.

Luc

PS pour Patrick : celui qui choisit de planter tel ou tel cépage, c'est l'homme, j'inclus donc le choix du fruit, ainsi que tous les choix en matière de viticulture et de vinification dans le paramètre "homme".