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Dégustation
[...]Des chercheurs y voient la preuve que les premiers ne sont pas systématiquement imparfaits[...]
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Je crois que c'est sur la base de ce post que j'ai acheté Le manuel des amphytrions de Grimod de la Reyniere ; je ne m'en félicite pas. En plus d'être d'une misogynie d'un autre temps, l'auteur n'apporte rien sur les vins et ma foi pas grand chose qui n'enseigne ni comment se comporter aujourd'hui ni ce qu'était la société d'avant-hier. Cher Hannibal, je veux bien que tu m'aides à trouver la poésie dans ce livre que tu cites à côté de Raymond Dumay, car à moi elle échappe.Je pense qu'ici on a la chance de pouvoir apprécier des vins avec un très large spectre qualitatif.
Ma mère adoptive (j'aime bien mettre un peu de pathos dans les discussions spécialisées), totalement ignarde sur le sujet (paix à son âme), avait deux ou trois bouteilles dans sa cave, et j'ai commencé à m'intéresser au vin parce que des gens qui m'intéressaient s'y intéressaient.
Je pense notamment, grâce lui soit rendue, à l'immense Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, petit-fils d'un fermier général, ancien de Louis-le-Grand, critique de théâtre et amoureux éconduit de sa fascinante cousine Angélique de Bessi. Grimod, outre ces qualités discutables, avait la particularité remarquable d'être né sans doigts, ce qui le condamnait à porter d'assez vilaines prothèses dissimulées sous des gants. Tenant ses parents pour responsables de cette infirmité, et avec eux la caste toute entière dont ils étaient issus, il n'aura de cesse de dénigrer la bourgeoisie. Le Manuel des amphitryons (contenant un traité de la dissection des viandes à table, la nomenclature des menus les plus nouveaux et des éléments de politesse) était, avec le Marquis de Sade et d'autres, un de mes livres de chevet. J'ai acheté mes premiers vins chez Nicolas et à la supérette du coin. A dix-huit ans, à l'image du bon docteur Paul Ramain, génie de la gastronomie et grand amateur de champignons (sa devise était "Jamais en vain, toujours en vin !"), je dégustais mes achats seul et à 5 heures de l'après-midi, à tête reposée. Bien des décennies plus tard, la plupart de ces vins - Fronton, Cahors, Chablis, dont un qui dégageait une merveilleuse odeur - sans doute idéalisée - de truffe...) sont toujours dans ma mémoire. Ensuite j'ai découvert Raymond Dumay, et je relis régulièrement, avec la plus vive émotion et une inépuisable gourmandise, son Guide du Vin.
Alors je vous dirai ceci : peu importe d'où on vient et comment on arrive au vin (et la façon dont on le fait, serais-je tenté d'ajouter), l'essentiel c'est d'y arriver.
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