CDR LPV Belgique fait sa rentrée en Toscane
Il est temps pour nous aussi de reprendre le chemin des dégustations
J’ai l’honneur cette année encore d'ouvrir le bal.
Après le Piémont l’an dernier, l’organisation de la dégustation de Toscan 2004 me revient de droit.
Voici les vins dégustés en ce dernier mercredi du mois de Septembre 2009.
B[size=small]efore[/size]1/ Riesling Reiler Goldlay Auslese 2007 domaine Steffens-Kess
Un vin qui désarçonne par son côté Pinot gris n’est ce pas Docteur…
J’avais acheté ce vin à l’aveugle via un CR sur LPV, il était temps de le dégusté.
Beaucoup de fraîcheur, d’équilibre et surtout de minéralité, un peu de résiduels en bouche mais ce n’est pas gênant
B2/ Fitou Domaine Champ des Sœurs 2007
Suite à quelque échange et de point de vue discordant sur le post dédié à ce vin, une bouteille a été sacrifiée pour la science.
Nez assez animal, très sudiste. Le vin est fermé mais laisse entrevoir un beau volume
Pas un grand vin mais pour son prix (6.50), ce n’est pas mal à condition de lui préférer la table que la dégustation pure.
Par contre, je n’ai pas retrouvé la fraîcheur que j’avais cru ressentir lors de notre précédente rencontre.
1/ Chianti Classico DOCG Castello di Ama
2/ Chianti Classico DOCG Castello di Brolio
3/ Chianti Classico DOCG Poggio ai Mori Azienda agricola San Donatino
Nous démarrons la dégustation, les 2 premiers vins partage une trame commune un nez qui ne trahit pas son cépage, fruits noirs, épices même si il est vrai que le vin n°2 est moins charmeur, le fruit et plus en retrait. Le vin n°3 lui est plus sur les fruits cuits, le kirsch, les sous bois.
Des traces d’évolution que ce soit à sa robe ou à son nez sont assez facilement identifiables.
En bouche, contrairement au 2 précédents les tanins sont fondus, la matière est plus élégantes Même si à y réfléchir, on trouve tout de même une petite trace poussiéreuse qui au final ne me gêne pas tant que ça.
Pour en revenir au 2 vins précédents, le vin n°1 a des tanins assez présents, mais il dispose également d’une grosse matière et se termine sur un finale intéressante sur l’amertume.
Le n°2 est plus accessible, plus ouvert, plus fondu. À boire dés à présent.
4/ Rosso di Montalcino DOC Azienda agricola Altesino
5/ Brunello di Montalcino DOCG Azienda agricola Uccelliera
6/ Montecucco Rosso Riserva DOC Lombrone
La seconde série est assez déséquilibrée, le vin n°4 est un peu maigrelet mais il a un côté pas prise de tête qui me plait bien, certes pas un grand vin mais un vin assez passe partout.
Avec un nez il est vrai assez en retrait tout comme les fruits rouges qui le compose.
Rien avoir avec le vin numéro 5 qui très torréfié, forestiers, sous bois mais ça reste à mon goût assez agréable, on ne tombe guère dans la caricature
C’est fougueux, doté d’une belle matière qui en impose mais qui n’étouffe pas le vin. Très bonne longueur.
Pas facile pour le vin°6 de se faire une place après ce robuste Brunello .
Le nez est muet, les fruits quasiment absents, juste une timide note de tabac se dégage à l’aération. La bouche est marquée par une verdeur assez dérangeante qui est relayé par une acidité qui jusqu’ici était aux abonnées absentes.
7/ IGT Toscana Rosso Perbruno Azienda I Giusti & Sanza
8/ Chianti Classico Riserva DOCG Vigna Casi Castello di Meleto
9/ Morellino di Scansano Doc Poggio Valente Fattoria Le Pupille
Troisième série est premier accident, le vin n°8 est malheureusement bouchonné, ça arrive gamin…faut pas s’en faire pour ça.
Par contre, il est toujours marrant de voir à quel point on peut se tromper à l’aveugle, Pour le vin n°7, j’ai noté sur ma feuille : « nez typé Sangiovese » bien vu l’aveugle, le Perbruno est 100% Syrah…cela en dit long sur mes capacités d’analyse, mais il est vrai que ces notes plus florales, plus légères et moins appuyé aurait du me mettre sur la voie., la bouche joue le registre de l’élégance, c’est fruité, complexe manque juste un chouilla de longueur…
Le vin n°9 est un peu plus consensuel, il laisse un peu trop surgir l’alcool au nez, mais reste assez fruité, certains pensent qu’il est un peu poussiéreux…ok pour moi mais alors léger, léger. La bouche est assez terreuse, les tanins sont marqués mais ça reste assez bon
10/ IGT Toscana Rosso Tre Casa Brancaia
11/ Chianti Classico Riserva DOCG Poggio ai Mori Riserva Azienda agricola. San Donatino
12/ Brunello di Montalcino DOCG Tenuta San Filippo « Fanti »
Quatrième série, le DGV * navigue à pleine allure, les verres ne restent pas longtemps immobile.
Cette nouvelle série débute par une déception, je n’ai pas aimé le vin n°10
D’abord, trop pressé, ensuite, les senteurs animal, la réduction et l’acidité en bouche me font hélas plus l’effet d’un vin à la limite du consommable.
Je prêche pour un problème de bouteilles mais l’assemblé y trouve un certain plaisir… Je le regoûterais ce soir, il en reste un peu dans la bouteille.
Le vin n°11 ne cache pas son élevage, c’est assez droit, strict on se croirait presque à Bordeaux... Un style plus classique ou à l’aveugle complète (sans connaitre le thème) je ne serais jamais parti vers du Sangiovese. Ça reste cependant un bon vin qui mérite assurément son steak à la Florentine.
Le dernier vin de cette série a un nez aguicheur et non putassier n’est ce pas docteur
Il y a un beau fruit noir mûr, une note toasté assez évidente .
En Bouche, je suis séduit par ce beau volume qui ne vacille pas, ce vin a des muscles et il les exhibe avec fierté et ma foie cette fois ci ce n’est pas désagréable.
[size=small]*DGV (dégustateurs à grande vitesse)[/size]
13/ Bolgheri Rosso Doc Pistraia Michele Satta
14/ Chianti Classico Riserva DOCG Marchese Antinori
15/ Vino Nobile di Montepulciano DOCG Avignonesi
Le vin n°13 n’est pas un gringalet, il a un nez dominé par l’élevage, c’est très fruits noirs, épice douce assez charmeur. En bouche, il est vrai que l’on n’a pas affaire ici à une grosse structure mais c’est appréciable, un vin qui sait jouer avec ses armes.
Décidément c’est une superbe série et ça continue car le nez suivant donc du vin n°14 est plus dans la retenue mais délivre quand même beaucoup de finesse, il y a énormément de saveurs là-dedans, fruits rouges, cèdre et tabac. Brefs si la bouche suit le même chemin, je crois qu’on est bien parti pour la première place…et les promesses, cette bouche les tient c’est équilibré, fondu et long ! J’aime beaucoup !!!
Bon pour finir, le vin n°15 est au départ un peu végétal, il souffre quelque peu de sa comparaison avec son prédécesseur, c’est un peu moins beau disons le mais ça ne démérite pas. Le nez est sur les fruits rouges, c’est légèrement boisé. En bouche, c’est moins compacte mais ça garde une certaine souplesse et légèreté, ici pas de tanin agressif, on est sur la dentelle…noblesse oblige (Oui, elle est facile, je l’admets).
16/ IGT Toscana Rosso Le Cupole Tenuta di Trinoro
17/ Chianti Classico Riserva DOCG Villa Cafaggio
L’avant dernière série.
Va-t-on continuer sur cette spirale positive ?
Et bien avec le premier vin, c’est reparti, une bien belle bouteille.
Peut-être la moins exubérantes, la moins facile mais assurément l’une des meilleures si pas la meilleure! Le nez a des accents fruits rouges, on est sur le cassis, je dirais même sur les fruits jaunes, c’est doucereux, c’est plein...
En bouche, la finesse l’emporte, dans cette dégustation ou les tanins était plus affûté les uns que les autres, c’est comme toujours l’élégance et l’harmonie qui tire son épingle du jeu, c’est encore une fois le cas ici !
Après cela seul un grand vin peut venir se mettre derrières et ce chianti l’est.
Subtil mélange de fruits et de boisé nobles, ce chianti allie une acidité assez prononcée mais équilibrée.
La matière est assez conséquente pour supporter ça, on est ici devant l’archétype des chiantis comme je les aime ! Ne ressemblant qu’à eux et laissant les plein pouvoir au Sangiovese ou l’on ressent ici une des expressions les plus noble.
18/ Brunello di Montalcino DOCG Argiano
19/ Chianti Rufina DOCG Montesodi: Marchese Frescobaldi
C’est déjà la dernière série et de suite, on remet le couvert. C’est pour moi un véritable festival, ici on est sur un nez assez puissant, marqué par les fruits noirs, par le tabac, le bois.
La bouche est un réel plaisir, ici aussi l’acidité est présente, mais les tanins sont moins fondus que pour le vin 17
Un grand vin pour le futur.
Et bien c’est maintenant autour de la dernière bouteille et pas la moins cher…
Hélas, c’est raté ! Dommage, on était à 2 doigts de faire un sans fautes…
Déception légitime, ça sent la colle, le solvant, c’est asséchant
Brefs soit un problème de bouteilles ou un vrai raté…
C’est pas tout ça, mais c’est que 19 vins ça creuse et en plus comme on a la chance de ne pas trop avoir tardé, je vais enfin pouvoir essayé de me mettre à la hauteur de mes hôtes qui dégainent les grandes bouteilles plus vite que leur ombre
Hélas, étant le second de ma femme qui s’attelé déjà depuis plusieurs minutes en cuisine je n’ai pas pris de note, j’ai juste sorti quelque bouteille plus pour leur symbole que pour le prestige.
A[size=x-small]fter[/size]1/ Le grand Blanc MMV H. Milan
Cette bouteille, moi et Laurent « teddy au carré », on en a parlé plusieurs fois, j’ai aimé, j’aime un peu moins maintenant …Il m’en resté une c’était le moment de la boire ensemble.
,
A2/ Riesling Kirchberg de Ribeauvillé du Domaine Louis Sipp 2005
Une bouteille ou les effluves terpéniques prononcés nous emmènent directement en Alsace, à l’aube d’une belle carrière
Mais surtout une bouteille en l’honneur de notre invité Patrick ;-)
A3/ Saint Nicolas de Bourgeuil In Vivo 2006 Sébastien David
J’avais été prêché la belle parole Italienne à Amiens chez nos amis Picard.
L’accueil reçu est encore dans ma mémoire, il me tarde de les revoir de nouveau.
Un cadeau m’avait été fait par Laurent Lalouette (Chinbourg) quoi de mieux que d’ouvrir cette bouteille avec des amateurs plus qu’éclairer surtout quand celles-ci atteint un tel niveau …
La région fut trouvé, j’ai entendu du clos rougeard par-ci du clos rougeard par-là (je prends ça pour un signe de qualité)
Merci encore pour le cadeau.
A4/ Gevrey Chambertin Vielles Vignes 2005 Sylvie Esmonin
Une bouteille qui a fait l’unanimité.
Vraiment une superbe bouteille ouverte pour faire honneur à notre Taxi carafe 24/24 qui n’a pas hésité à se taper 300KM la semaine dernière pour m’apporter les carafes sans lesquels la dégustation toscane 2004 aurait perdu un peu de son sens.
A5/ Gewurztraminer de Rorschwihr Vendanges Tardives 1999 Rolly-Gasmann
Celle-ci a été ouverte par pure égocentrisme, j’adore ce vin et j’avais envie de le faire connaître.
Beaucoup de finesse, un équilibre impressionnant à vous faire tomber amoureux de Gewurztraminer si ce n’est pas déjà le cas)
A6/ Eiswein 2004 Alois Kracher
A7/ Spirale 2004 Tissot
Et pour conclure, rien de mieux qu’une spirale, c’est mon premier choc gustatif avec le CDR - LPV Belgique.
Ma première réunion dans une contrée lointaine nommée XHORIS.
Il ne pouvait en être autrement que de terminer par ce vin qui est une explosion de saveurs de la figue aux fruits exotiques, tout y était.
Alfonso