Si l'info est vraie je vais faire des économies à Saint-emilion à partir de bientôt

Philippe

Quid aussi de la moindre ou absence de chaptalisation chez Belair,
le 95 que j'ai en cave titre 12,5% alors que beaucoup de ses pairs sont à 13...
ou d'aucuns diront que c'est en raison d'un manque de maturité...

je n'en sais rien, toujours pas goûté

Bon dimanche

laurent

Ou plutôt en raison d'un manque de sur-maturité, maladie bien connue, parfois dénommée "Rollandite aigüe"

Philippe

Bonjour arendt,
Bel-air n'est pas belair !
Lucas

Belair a son style et ses inconditionnels. Je n'étonnerais personne en disant que je n'en fais pas partie. Je préfère de loin Pavie et d'autres.

Yves Zermatten

Yves Zermatten écrivait:

---

> Belair a son style et ses inconditionnels. Je
> n'étonnerais personne en disant que je n'en fais
> pas partie. Je préfère de loin Pavie et
> d'autres.
>
> Yves Zermatten

Je n'étonnerai personne en avouant que Pavie ne fait pas partie de mes favoris. Heureusement que tous les amateurs de vins ne goûtent pas tous selon les idées dominantes en vogue !

Quand Yves aura découvert que le vin n'est pas que de la brutalité, on en reparlera…

Philippe

contrairement à Philippe, j'apprécie les vins de tous les styles, mais Belair, c'est trop étriqué pour moi, trop calviniste, un peu coincé, janséniste, je ne sais pas exactement, c'est comme une fille trop froide, un repas sans sel, un jour sans rire, ...un vin d'intello qui n'arrive pas à se lâcher. J'aime pas les coincés et j'aime les vins qui parlent aux sens plus qu'à l'intellect.

Philippe, mes goûts personnels ne sont pas le sujet de la discussion. on parlait de Belair, tu as donné ton avis (prévisible) et j'ai donné le mien, tout aussi prévisible (bien que je sois peut-être moins insistant que toi sur le forum).

quand tu auras découvert que le vin, c'est ce que l'on a dans le verre et pas l'idée que l'on s'en fait avant même d'avoir gouté, on en reparlera. Pour l'instant, je laisse Belair à ceux qui apprécient, ce que je peux concevoir sans problèmes.

Yves Zermatten

Yves,

Lors de notre prochaine rencontre, je te fais boire un Belair 1982...
"Calviniste, coincé"... Mais élégant.

Amitiés,
Thierry

Merci Thierry !

Philippe

d'accord Thierry, sans préjugés !

amitiés

Yves

Je sais, Yves, que ce sera sans préjugés
C'est un vin difficile à aborder.
Pour le 1982, je me souviens que mon ami Georges Simonet, négociant de Libourne maintenant en retraite, m'avait demandé ce que j'en pensais, suite aux questions de certains clients...
Pour le 1988, il a fallu que je boive la moitié de la caisse de 12 avant d'être certain que c'était grand

Amitiés,
Thierry

J'espère que nous n'aurons pas besoin de 6 bouteilles pour nous en convaincre

amitiés

Yves

ouf, cela fait du bien de laiser son ordinateur éteint pendant deux jours et demi...

Comme le disait Machiavel, "la fin justifie les moyens" et force est de constater que mon but est largement atteint lorque je consulte vos messages...le débat a été suscité... De la force des mots...

Tout d'abord je m'adresserai à Luc car il fut le premier à répondre à mon message mais surtout un bon médiateur... Etant nouveau sur le forum je tiendrai compte de vos remarques pour mes prochains messages. Toutefois mon ton n'était ni insultant ni diffamant, mais certainement un brin insolent et virulent... Néanmoins lorsque le vin que l'on a dans son verre n'est pas de la qualité qu'il affiche sur l'étiquette, j'estime pouvoir dire qu'il est indigne de son classement, cette afirmation péremptoire étant bien sur révisable (comme les classements d'ailleurs ).

Cher Monsieur Barret
Je prends bonne note de vos remarques. Avec des propos tels que les votres on pourrait en tirer le petit syllogisme suivant :
Majeure : Les dégustateurs de la RVF et moi-même avont la même appréciation sur un vin (voir mon commentaire).
Mineure : Or je suis dépourvu de toute éducation de gout en matière de vin (voir votre commentaire).
Conclusion : Les dégustateurs de la RVF sont dépourvu de toute éducation de gout en matière de vin...
Bigre, voilà qui change bien des perspectives... Mais suis-je bete, vous faites fi des commentaires de gens tels Michele Bettane, dégustateur connu et reconnu (et hop un petit argument d'autorité au passage)...
Quand je vous parlais d'insolence...

Plus sérieusement, je voudrais terminer en vous signalant que mon petit courrier publié m'a valu de recevoir un certain nombre de messages de lecteurs (j'avais pransmis par mail) : pas un ne me contredisait! Le plus significatif étant celui d'un amateur qui avait acheté un 1989 et qui l'avait trouvé bon pour une petite visite de ses tuyauteries... alors qu'il avait acheté son vin au chateau même (et bu la même année)!! On ne pourra pas dire que les conditions de conservation étaient mauvaises dans ce cas-ci (quoique )

en vous promettant d'etre plus sage dans mes propos la prochaine fois

vinicalement
Fx

Ce qui ne va pas, cher fx, dans l'aspect péremptoire de vos propos, n'est certainement pas le fait que votre avis soit négatif. C'est la généralisation que vous faites.

RVF peut très bien dire avec vous que ce vin leur a déplu. Néanmoins ils ont l'obligeance de respecter les consommateurs qui aiment en évitant d'en conclure que le vin ne vaut rien.

Vous est-il venu à l'esprit que certains vins sont faits de conviction, pour plaire à certains consommateurs quitte à oublier les autres? Et qu'il n'existe pas un seul bon goût, mais des goûts?
Or les amateurs de Belair sont nombreux à se régaler de ce style.

Dites que ce vin vous déplait autant que vous voudrez (et même si on est pas d'accord on défendra votre droit de le dire), mais tant qu'il y aura autant de monde pour l'apprécier et l'aimer, ne dites pas qu'il est nul, sinon vous aurez beau prétendre que vous ne faites pas de provocation, on aura du mal à vous croire.

A votre décharge, mon ami Philippe B. avec qui je partage pas mal de points de vue a lui aussi manqué de tolérance en affirmant péremptoirement que si on aime pas ce vin c'est qu'on manque de goût. Je condamne autant cette attitude.

Il me parrait évident et souhaitable que des goûts différents existent, et tout à fait absurde de débattre pour savoir quels sont les meilleurs.

Ainsi je suggère aux amateurs de Belair de ne pas tenter de convertir ceux qui n'aiment pas (quand bien même on réussirait à les convaincre d'en acheter une caisse, à quoi cela sert-il si c'est pour qu'ils en soient déçus?)
Et à ceux qui détestent, je suggère de ne pas prétendre avoir la science infuse. Ils auraient ensuite du mal à se débarrasser de l'étiquette de provocateurs, "on ne dit pas à une mère que son bébé est moche" [size=x-small](RaymondM, les déceptions 2006)[/size].

Bertrand (alias Bébert, même si je sais que ce n'est pas une excuse, juste une explication : si j'ai répondu avec un peu d'agressivité au sieur fx, c'est que son premier texte sur Belair était lui même très agressif…

Philippe

Lorsque nos vins préférés sont voués aux gémonies, on est tous un peu comme une chatte quand quelqu'un touche à ses petits, on sort les griffes ;-)

Bon si on parlait de ce sur quoi tout le monde est d'accord? Coca-Cola et MacDo....
On devrait pouvoir se réconcillier.
Pardon pour toute cette vulgarité.

cette rubrique est ouverte pour parler de Belair et je ne vois pas pourquoi on s'en priverait.

Cela dit, comme l'a rappelé récemment Bizeul, il y a une différence entre écrire "je n'apprécie pas Belair" et dire que Belair est "une arnaque indigne de son classement". C'est cette petite nuance qui fait toute la différence.

Yves Zermatten

Bonjour,

juste une petite remarque : à aucun moment je n'ai critiqué le gout de certains amateurs pour les vins fins. Ce que j'ai critiqué, c'est un vin qui m'est apparu défaillant à la dégustation (a table comme en dégustation pure)!! Un vin fin doit-il être court en bouche? Un vin fin doit-il être fluide?? Poser la question, c'est y répondre : un grand vin fin ne sera certainement ni l'un ni l'autre! Or ce que j'ai dégusté était court en bouche et sa densité penchait vraiment vers la fluidité. J'ai peut-être mal exprimé le fond de ma pensée à ce sujet...

Il est clair qu'une dégustation comparative des premiers cru de St emilion (a et b) fera apparaitre deux tendances : celle des vins "classiques" comme Belair et celle des "blockbuster" comme Pavie. Le sujet ne divise d'ailleurs pas que nous...

Une dernière remarque : attention à ne pas "sacraliser" les producteurs de vin et à prendre leurs dires pour paroles d'évangiles. Il s'agit d'amoureux du vin, mais aussi et surtout de commerçants, et vu ce qui se passe à Bordeaux pour l'instant, je pencherais pour la deuxieme option (rem pr les susceptibles : ceci est une remarque générale et qui ne vise donc pas Belair en particulier )

a bientot sur le forum
Fx

Merci pour ces sages paroles, Fx, qui développent ton analyse de façon objective ;-)
Belair est un château que je souhaite goûter depuis longtemps et je tenterai dès que possible de vous faire un compte rendu sans concession du modeste amateur que je suis

gouté un joli 75 encore bien vivant tanins poudreux nullement en excès
un bon 83 bien fondu idéal actuellement
un 93 de belle bouche charnue et équilibrée (pas vraiment la griffe du millésime pourtant...)
j'ai en cave du 75, 82,85,88,89,90,95,98,2000.... miam !!!

"J'ai lu récemment que Delbeck était remplacé par Berrouet (Petrus) aux commandes de ce cru. Quelqu'un a-t-il d'autres infos?"
c'est faux apparemment
"pascal delbeck a cédé des parts minoritaires de la société d'exploitation de ce cru aux états JP moueix qui en assurent désormais la commercialisation exclusive"
si vous voulez la source je vous la donne en privé car sinon ça va finir en eau de boudin

Acheté lundi 13 août lors d'une vente aux enchères à Biarritz 3 bouteilles de Bélair 70 (48 euros avec les frais) et 2 bouteilles de Bélair 59 (74 euros avec les frais).

J'ai déjà débouché une Château Belair 1959 (niveau à peine épaule). J'ai été très agréablement surpris. Le vin, bien qu'évolué (on s'en doute !) était encore très "dynamique" sans ce côté fané qu'on souvent les vins "trop" vieux. Le fruit était encore très présent, sur des notes fines de cassis et de fruits noirs un peu compotés. Le nez était également assez terreux (minéral ? ) et la bouche tenue par une belle acidité, peut-être un poil trop sensible, mais qui en faisait un superbe vin de repas. Si les autres bouteilles sont de ce niveau j'aurai vraiment fait une bonne affaire !

Philippe (en voie d'Audouzinisation ?)

Château Belair 2004

Pas de notes précises car j'ai dégusté ce vin (étiquette découverte) au milieu de 82 autres ce dimanche, mais un petit mot tout de même car, alors que je ne m'y attendais pas vraiment, il a été mon préféré à la table des Saint-Emilion.
Il y avait pourtant quelques autres bouteilles renommées, entre autres Clos Fourtet, Canon la Gaffelière et Angélus du même millésime. Si le nez se fait très discret (à l'inverse des 3 autres), la bouche est remarquable de finesse, d'équilibre et de longueur. Il faudra que je m'intéresse de plus près à ce Château, d'autant plus que les prix sont encore abordables.

Luc

Luc,

Je vais t'en faire boire de vieux millésimes à la maison.
J'aime l'élégance de ce cru dans les années 1980...

Amitiés,
Thierry

Luc, tu commences enfin à comprendre les bordeaux !

Thierry, j'ai, entre autre, du 59 et du 70...

Philippe

juste pour revenir sur belair :

on aime ou on aime pas en effet , mais j'ai récamment acheté 1 caisse de belair 1997 , 1999 , 2001 et 2003 , je me suis dit que j'allais quand meme en gouter une avant sa mise en cave -D.....mais la surprise ....!!!

le bouchon était recouvert de moisissures , signe il me semble d'une trop grande humidité :

on pourrait dire " le caviste a mal conservé son vin , je l'ai acheté dans une grande surface " mais rien de tt cela...

et oui , je l'ai acheté directement a la propriété

peut etre n'est ce pas mauvais signe , mais est ce que pareil mésaventure est arrivé a l'un d'entre vous ?

ça m'arrive souvent et je n'ai pas eu plus de problèmes qu'avec des bouchons "secs" sur le dessus
un guadet-saint-julien 1990 avait cette particularité et venait en direct de la propriété
or je ne crois pas que les sous-sols de cette commune soient inappropriés pour la garde du vin
pour moi ce n'est pas un problème...
-D

St-Emilion Château Belair 1986 : 14,5/15 – 11/12/07
Nez un peu fragile, pas trop mûr, avec une classe bouquetée pourtant indéniable : poivron, cèdre, cuir, soupçon truffé, mine de crayon, minéral, céleri. Bouche dans un style particulier (la finesse polémique du domaine ?), un peu plate, un peu maigre, évanescente. Le vin a plus de 20 ans, est issu d’une année difficile (sur cette rive) et son fruit (cassis encore frais) reste assez attachant malgré une trame dépouillée.

Belair 1998 / carafé 2h, 5h puis 24h

Premier nez muet, je tourne, touille, retourne le verre, et j'arrive à percevoir une fine odeur d'alcool et de fruits rouges.
En bouche, c'est mieux, oui c'est bien du vin...puis je décide d'avaler et là ça se complique.....une acidité TERRIBLE!!!!!!!! mon estomac s'en souvient encore....des tannins coupants...une astringence...
Je regarde le bouchon rien de spécial, je sens la carafe pas d'odeurs suspectes...

J'attends donc trois heures de plus, rien à bouger, ni au nez, ni dans la bouche. J'hésite à le mettre dans l'évier puis finalement j'attends le lendemain...

Le lendemain, le nez est toujours aussi discret, en bouche le vin s'est légèrement oxydé mais au moins il me fait moins mal à l'estomac...mais c'est tout de même très déséquilibré à mon goût.

Je n'arrive pas à comprendre ce vin et sa finalité....
C'est vrai que c'est un vin pour l'intellect car je me suis posé la question suivante au moins une vingtaine de fois: pourquoi?
J'ai probablement ouvert cette bouteille dix ans trop tôt mais ce n'est pas mon style....

PS: par respect pour le domaine, j'ai retiré la moitié de mon message.

Quelle surprise!!!

A mon avis boubou64, c'est que tu ne dois pas comprendre grand chose aux bordeaux, comme me l'ont fait remarquer certains internautes auparavant

S'il t'en reste, tu peux revendre sur ebay...1ier cru classé, il y a toujours des gens pour acheter...

fx