Vins orange
C’est la nouvelle mode. Les vins orange fleurissent chez les producteurs. Pour l’instant, ces cuvées séduisent surtout à l’export. En France, les ventes sont plus difficiles.

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Le vin orange, la nouvelle boisson tendance.

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J e confirme Eric , j étais sur un salon lundi à Paris , impressionnant le nombre de dégustateurs qu il y avait sur ces stands , très forte demande en ce moment  , beaucoup de jeunes devant et derrière les stands ,  les salons ou j étais , Levée de la Loire , Biotop, ,  Les vignerons d Alsace libre , Le bec dans L Aude 

didier

C'est vrai que les vignerons qui ne s'y essaient pas deviennent rares. Les résultats sont encore trop souvent pas très excitants. C'est rare que tu te dises que tu vas en acheter une caisse, histoire d'en boire régulièrement. Ceux qui trouvent le plus grâce à mes yeux sont ceux qui contiennent un cépage aromatique (muscat ou gewurz). C'est une vinification qui leur convient très bien. Et ça permet de gommer l'aromatique pas forcément très sexy de la macération qui évoque plus certaines bières que le vin. Certains vignerons l'ont compris, comme Stoeffler qui a rajouté un peu de muscat dans son "orange" de pinot gris. C'est de suite plus gourmand.  

Eric B écrit:

Tu sens qu'elle l'a écrit en piquant des infos provenant d'autres articles, mais qu'elle n'en a pas bu un seul, ni rencontré une personne qui en a fait un. Mais bon, c'est typique du "journalisme" d'aujourd'hui où tu dois produire du contenu à la chaîne pour générer du clic. Tu peux même te demander si l'article n'a pas pas été payé par Gérard Bertrand, car c'est le seul à produire un vin orange "gold"
. 

C'est clair, parce que si elle en avait bu un, elle saurait que c'est de la merde... 

Premier contact avec le vin orange, avec ce Skin Contact de Fabien Jouves, vin de France à base de Gros manseng, Ugni blanc, Muscat d’Alexandrie (pas de mention d’année).

 

Ma première impression est : « Qu’est-ce que c’est que ce truc bizarre ? »
Etant décrit comme un vin très aromatique par le vendeur (Vins Etonnants) de manière un rien dithyrambique, je l’ai servi avec un dessert et ce n’est tout simplement pas bon. Les arômes sont étranges, évoquant un mélange de végétaux flétris, le vin est acide avec une finale amère… déconcertant ! C’est totalement différent d’un vin blanc « classique ».

Comme j’en avais acheté deux bouteilles, j’ai eu l’idée de servir la deuxième sur un wok de porc aux légumes et champignons et là, cela s’est révélé tout différent ! Aurais-je eu une première bouteille qui a mal évolué ? Avec ces vins naturels (non filtrés, sans sulfites ajoutés et à conserver de préférence en dessous de 15° C), c’est possible. Mais ici, en tous cas, c’est bon et même très bon ! Le nez est agréable avec des notes d’ananas et d’agrumes. En bouche, le vin présente beaucoup de fraîcheur et de la rondeur, de la complexité avec des arômes d’écorces d’oranges, de rose, de fleur d’oranger et d’agrumes. Cela s’accorde très bien avec la cuisine asiatique. Le vin est délicieux et se boit tout seul : Nous étions quatre et j’ai franchement regretté de ne pas avoir une deuxième bouteille !

Vin orange
Effet de mode ou vraie nouveauté ?

avis-vin.lefigaro.fr...

hyllos écrit:

C'est clair, parce que si elle en avait bu un, elle saurait que c'est de la merde... 

Hyllos, pour avoir un avis si péremptoire, je suppose que tu l'as goûtée, cette "merde" ?
Je te pose la question parce que j'ai un magasin pas loin de chez moi qui propose cet "orange gold" de G. Bertrand et j'aurais aimé savoir si ce vin présente un intérêt quelconque ou non. 

oliv écrit:

Vin orange
Effet de mode ou vraie nouveauté ?

avis-vin.lefigaro.fr...

La tendance actuelle, dans chaque région - dernière en date dans mes discussions, l'Alsace - c'est d'affirmer que ce n'est pas une nouveauté mais une tradition. Et alors,là, c'est certain, on va la retrouver ancrée dans chaque région si on remonte dans le temps. Car oui, c'est vrai, la macération des peaux permettait de protéger les moûts quand les vendanges s'étiraient sur une période assez longue et que surtout on assemblait les différentes variétés qui ne mûrissaient pas en même temps. Puis il y a eu le soufre.

 

Silène écrit:

hyllos écrit:

C'est clair, parce que si elle en avait bu un, elle saurait que c'est de la merde... 

Hyllos, pour avoir un avis si péremptoire, je suppose que tu l'as goûtée, cette merde ?
Je te pose la question parce que j'ai un magasin pas loin de chez moi qui propose cet "orange gold" de G. Bertrand et j'aurais aimé savoir si ce vin présente un intérêt quelconque ou non. 

Je me suis arrêté au stand Gérard Bertrand à Millésime Bio rien que pour y goûter. J'ai été agréablement surpris. Ils ont réussi à régler les curseurs pour que ce soit original sans tomber dans le clivant. C'est gourmand et donne envie de se resservir, ce qui n'est pas si évident dans cette catégorie. Et il a un meilleur rapport qualité/prix que 95 % de ses "congénères". Bref, un bon vin d'initiation aux vins oranges. 

pour illustrer : 
nouveautes-editeurs....?

avec un gros amalgame foireux nature/orange

Jérôme Pérez écrit:

pour illustrer : 
nouveautes-editeurs....?

avec un gros amalgame foireux nature/orange

Foireux, il ne faut pas exagérer. Ce mode de vinification a été "redécouvert" par des producteurs nature, puis s'est développé en Europe grâce à d'autres producteurs nature. Maintenant qu'on en cause un peu partout, il y a quelques "non nature" qui s'y mettent. Mais il doit bien y avoir 90 % des vins oranges actuels qui sont produits en "nature"

Le seul truc un peu dérangeant, c'est cette phrase "appropriatrice"  : le vin orange fait résolument partie de la famille des vins nature

Mais ça peut simplement vouloir dire que dans la gamme d'un vigneron nature, un vin orange est devenu incontournable (et c'est vrai que je ne connais pas de vignerons nature alsacien qui n'en produit pas)

Le plus étonnant et cette nouvelle forme de justification s’il en était besoin évoquant une tradition oubliée remise au goût du jour.
on pourrait aussi partir en Laponie à la chasse aux rennes.

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Comme je pouvais m'en procurer facilement, j'ai finalement goûté l'"Orange Gold" de Gérard Bertrand, millésime 2020.
D'après la littérature sur le site de G.B., il est composé de Chardonnay, Grenache blanc, Viognier, Marsanne, Mauzac, Muscat et Clairette.
Ces cépages me font penser que cela doit être un vin assez aromatique et à la dégustation, cela se confirme : le nez est complexe avec des arômes de roses un peu fanées, d'agrumes (mandarine notamment) et de fruits jaunes. On retrouve ces arômes en bouche, c'est rond avec de la fraîcheur; c'est plutôt plaisant et parfait pour un apéritif. 
Finalement, c'est loin d'être de la "merde" et en plus, le prix est très raisonnable (10,50 €). Pas mal de vins oranges sont vendus vers 20 ou 30 € et j'en ai même vu dépassant (allègrement) les 40 €.
 

En tout cas, ça a l'air moins mauvais que le savagnin de macération de Labet que j'ai ouvert ce WE. Qu'ont fait le cépage et le consommateur pour mériter un tel traitement ? Pas mon truc le dissolvant à l'effluve de mandarine bien rehaussé par l'âcreté finale !

Marc 

tu avais préféré le "no milk to day" !!!!!!!

Marc C écrit:

En tout cas, ça a l'air moins mauvais que le savagnin de macération de Labet que j'ai ouvert ce WE. Qu'ont fait le cépage et le consommateur pour mériter un tel traitement ? Pas mon truc le dissolvant à l'effluve de mandarine bien rehaussé par l'âcreté finale !

Marc 

 

Pour l'avoir bu 2 fois en 1 an, je pense comme toi Marc... Pourtant j'aime beaucoup le reste de la production du domaine.

Ah je croyais que c'était du blanc No Milk... Ce qui est sûr, c'est que c'était pas top !

Marc

C'est justement quand le reste de la production est de qualité,  qu'on peut se demander s'il n'y a quand même pas un petit côté "mode"... 

jlj

Oui, enfin, la mode à bon dos. On peut faire de très bons vins oranges. Le problème, c'est que même quand c'est raté, on te les vend quand même en t'expliquant que c'est "original"

@Denis, comme toi vraiment très déçu surtout après un Chalasse et une cuvée de garde de très haut niveau.

Marc

Y aurait-il un problème de stabilité avec les vins oranges ?
Je repense à ce Skin contact de Fabien Jouves que j'ai commenté précédemment et dont j'avais acheté deux bouteilles : la première, le vin n'était franchement pas bon. Par contre, avec la seconde, le vin était délicieux ! Il faut dire que c'était un vin nature, non filtré, non sulfité et à conserver de préférence en-dessous de 15° C.
Si le vin est instable et qu'en plus, il est cher, il y a de quoi faire la grimace sur une mauvaise bouteille !

J'ai pu goûter à quelques vins oranges d'Alsace, au domaine de Mélanie Pfister. J'étais seul avec elle et on a pu échanger sur le sujet, il était assez "évident" que cela cassait la finesse de certains styles, alors que pour le pinot gris sec, ça lui ajoutait une très belle dimension. Je pense que c'est à utiliser intelligemment. 

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CASANOVA – Vermentinu 20.Orange (Sans sulfites ajoutés) Vin de France -  11° - Non millésimé - Vignerons d’Aghione.

Les vins oranges commencent à apparaître dans la GD. J'ai trouvé celui-ci chez Delhaize (9,99 €)
Le vin est de couleur ambre clair; le nez est un peu fermé au départ, après quelques minutes d'aération, on a un bouquet de fleurs un peu défraîchies;  en bouche, on retrouve ces aromes de fleurs, avec une note d’agrumes. Décrit par les producteurs comme "puissant et ample avec une présence tannique marquée", le vin ne présente cependant guère d’ampleur et ne m'a pas semblé particulièrement tannique. Il est souple et frais, avec une très légère amertume en fin de bouche et est finalement agréable à boire, bien que sans grande complexité. Je le conseillerais plutôt comme un vin d’initiation aux vins oranges pour ceux qui n'y ont pas encore goûté.

Nous l'avons bu avec un trio de fromages affinés hollandais du style Gouda et cela ne s'accordait pas mal.

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oliv écrit:

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