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LPV Bourgogne Franche Comté, rencontre pré estivale

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Une rencontre organisée un peu à la dernière minute, histoire de partager quelques flacons avant l'été,
Pas de thème si ce n'est l'idée de se faire plaisir!

On attaque par deux bulles dont l'ordre initial a du être inversé en raison d'un petit défaut de ponctualité d'une part, et d'un peu d'impatience d'autre part ;)

Tout le monde est à l'aveugle sauf pour ses apports,

Selosse - Initial
Dégorgement 13/04/2021

Leteckel:
Lorsque Guillaume nous sert sa bulle, je pense qu'il peut s'agir de Selosse car il m'avait parlé de cette bouteille peu de temps avant. Je ne suis donc pas complètement à l'aveugle.
Le nez est superbe, évolué mais sans excès et sans cette touche oxydative qui caractérise visiblement souvent le domaine. En bouche, la bulle est fine, évanescente et disparaît rapidement. Ce qui vient immédiatement à l'esprit, c'est qu'on boit un vrai vin avec une superbe patine, sensation déjà ressentie sur ce domaine. C'est vraiment excellent, et au-dessus de la mêlée selon moi !

Vyat:
Ce premier efferalgan a une couleur dorée-ambrée.  Au nez, on sent un petit côté oxydatif mais également pas mal de fruits blancs. Ça donne envie. En bouche, la bulle est fine et le côté oxydatif me fait partir sur un assemblage à majorité meunier-pinot noir, ce qui ne sera finalement pas le cas, ou à un vieux champagne, ce qui ne sera toujours pas le cas. Je n'étais pas encore au top de ma forme  à ce moment-là. Au final, un très beau champagne d'un domaine mythique de cette région. Merci Guillaume pour avoir partagé cette bouteille avec nous.
TB+ ce jour là / surement Excellent dans d'autres conditions

Garfield:
Nez très complexe, sur la pomme au four, curry, épices, pointe de patine qui enrobe tout ça, bulle fine mais persistante, en bouche l’équilibre est somptueux, la finale s’étire très longtemps sur des notes crayeuses et finement oxydatives, ça reste très frais aucune lourdeur malgré la densité et la concentration du vin. Excellent ! Mon premier Selosse, clairement à la hauteur de la réputation, j’attendais un vin plus oxydatif et baroque que ça, du coup lorsqu’ Arnould a pensé Selosse j’ai pas forcément tilté.

Vésale:
Pas a l’aveugle pour moi,
Robe bien dorée qui laisse transparaître un vin avec déjà quelques années,
Nez magnifique, fruits secs, amandes, fruits blancs, agrumes, craies, légèrement patiné,
En bouche, grand volume, c’est enveloppant, la bouche est à la fois puissante et délicate, grande persistance sur la craie sans aucune sensation d’amertume, le touché de bouche est superbe,
Le plus beau champagne que j’ai pu déguster à ce jour
(Et merci à Arnould d'avoir préservé l'aveugle des autres suffisamment longtemps!)
Excellent

Egly Ouriet - Les Vignes de Bisseuil

Leteckel:
Difficile de passer après le Selosse et l'ordre de service aurait vraiment dû être inversé pour apprécier ce vin à sa juste valeur. La robe fait bien plus jeune, le nez est joli, mais dans un registre bien différent, peu évolué, sur des arômes citronnés. Jolie bouche traçante, sans le volume ni la patine du Selosse, mais c'est un style que j'aime beaucoup également.

Vyat:
Mon apport. Le second efferalgan a une robe bien plus claire. Au nez, un peu de levure, des fruits blancs et une pointe d'agrumes. La bulle est plus abondante et le vin a moins de longueur que le champagne précédent. Un autre style mais tout aussi plaisant.  B+/TB- À attendre un peu.

Garfield:
Dur de passer après le monstre précédent, ça reste un bien joli champagne, appétent, salin, vif (ça fait très jeune), sapide aussi, pas une grosse longueur, bulle un peu plus grossière que le précédent. Fort agréable pour un apéritif, moins vineux et donc gastronomique que l’autre bulle bien sûr. En revanche, le prix semble excessif par rapport à d’autres blancs de blancs que j’ai pu goûter. Bien +

Vésale:
Initialement il devait être servi en 1er, mais bon la ponctualité de certains en a décidé autrement ;)
Robe plus claire, 
Nez finement pâtissier, agrumes,
La bouche est vive, avec un joli volume, belle persistance également, avec une petite amertume finale,
Un très beau champagne, sans doute encore à attendre un peu, mais qui ne joue pas dans le même cour que le précédent,
Bien +/Très bien

On enchaine avec une première paire de blanc

Pierre Yves Colin Morey - Auxey Duresses Les Ruchottes 2017

Leteckel:
Dès que je plonge le nez dans le verre, je me dis qu'on "est à la maison" ou en tout cas dans ma zone de confort :-).
Il y a tout ce j'aime dans ce chardonnay, un équilibre quasi parfait, un élevage millimétré, jamais envahissant, celui qui vous dit que vous avez affaire à un sacré vinificateur...et pourtant toutes les appellations de la Côte y passeront et tous les vignerons aussi, dont Coche, Dancer, Mikulski,...
Finalement pas surpris tant les vins de PYCM m'ont fait grosse impression quand je les ai croisés.

Vyat:
Au nez, de la réduction grillé-souffrée. Vu l'apporteur, on sait que ce sera un Côte de Beaune bien né. En bouche, la réduction est toujours dominante, une pointe de fruits blancs, les agrumes apportent un peu d'amertume en finale. La longueur en bouche est importante et oriente sur un village du triangle d'or beaunois. Surpris à la levée de la chaussette du niveau de cet Auxey. Le style du producteur est bien présent sur cette bouteille. Le seul bémol, je trouve ce vin un peu ennuyeux. TB-

Garfield:
On peut difficilement se tromper sur le cépage également, nez de chardonnay élevé à la bourguignonne sur une fine réduction sur lies (pas de grillé/toasté) avec quelques notes de noisette, ça pourrait bien être murisaltien, c’est joli. La bouche est agréable, très classique, rien ne dépasse, je le trouve moins complet que le Riesling, on s’ennuie un peu, ça manque de personnalité. Longueur correcte. On part sur un village de Côte de Beaune, ce qui est vrai, mais on a dû citer toutes les appellations sauf celle-ci ! un très bon Auxey, avec une réduction bien moins marquée que sur des vins du même producteur de millésimes précédents (tant mieux). Bien +

Vésale:
Pas a l’aveugle, j'avais pris cette bouteille en me disant, celle là elle va plaire à Arnould, visiblement mission accomplie,
Nez avec une jolie réduction grillée, des fruits secs, des agrumes, on est sur du classique mais très bien fait,
En bouche, le fruit est bien soutenu par une belle tension ,l’élevage est présent mais accompagne le vin sans le dominer, jolie longueur,
Tout le monde est parti sur des appellations plus "cotées", 
J'aime beaucoup le style en tout cas
Très bien, et encore une fois bluffé par le niveau du vin au regard de l'appellation

Donnhoff - Riesling Trocken Hollenpfad 2018

Leteckel:
Joli nez très pur, légèrement terpénique (donc pas entêtant) qui m'évoque irrémédiablement les riesling d'outre-Rhin. Les quelques SR qui trainent donnent un sensation d'enrobage sans jamais alourdir ce vin parfait pour le petit déjeuner.
Seul bémol, un petit manque de complexité à ce stade...mais c'est jeune.

Vyat:
Un petit côté exotique et frais au nez. En bouche, la fraicheur, les fruits exotiques et une légère pointe de pétrole orientent sur un riesling allemand. Le plus dur sera de trouver la région et le producteur. Je sèche complètement à ce petit jeu. Un très beau vin et bien plus plaisant que ses cousins alsaciens qui me fatiguent le palais à chaque fois. TB

Garfield:
Je pars directement sur un Riesling (malgré le changement de bouteille sournois d’Eric), l’Allemagne est évoquée par Arnould, oui c’est évident, le nez est typique de Donnhoff, gagné J je propose 2018 en Hollenpfad car je sais qu’Eric en a déjà sorti à Arnould ;) regagné (j’en profite pour une fois que je trouve quelque chose). Donc ce nez floral et agrumes sucrés, élégant, ciselé, la bouche est d’une grande longueur, ça file sur le milieu de la langue pour s’étirer longtemps, superbe avec le saumon. Tout pile mon style de vin, très bien + (je l’avais gouté il y a 2 ans avec Guillaume, les SR ressortaient c’était moyen, la on entre dans une phase ou ça goute remarquablement bien).

Vésale:
Nez de riesling sans le pétrole, très floral qui nous amène rapidement chez nos voisins teutons,
En bouche, c’est à la fois léger mais concentré, surement un peu de sucre résiduel qui donne un peu de confort en bouche, belle persistance sur les agrumes et les fleurs blanches, ça manque un peu de complexité en l’état, (et je pense que je suis moins fan de Riesling que les collègues globalement!)
Bien+/Très bien

Ensuite un trio de rouge sur la viande

Les Champs de l’Abbaye - Mercurey Les Marcoeurs 2017

Leteckel:
Souvenir d'un vin qui pinote bien, agréable au nez et avec une jolie matière en bouche, des tannins souples, et un côté épicé très digeste. C'est dans le top ce que j'ai pu goûter dans cette zone. D'ailleurs, tout le monde part en Côte de Nuits…Très jolie découverte.

Vyat:
Mon apport. Ce domaine fait partie de ceux que je souhaitais faire découvrir à mes compagnons de repas. Au nez, des fruits rouges et une pointe de vernis. Ca m'inquiète un peu mais au final le vin est très plaisant. Beaucoup de fruits rouges, une belle matière, une longueur intéressante pour un vin de ce niveau d'appellation. L'accord avec la viande est top.
TB pour un Mercurey village.

Garfield:
robe sombre, nez sur la fourrure, la volatile, la prune, les épices, on évoque une appellation village des environs de Nuits. La bouche est de très belle facture, les tanins sont fondus, ça fait un peu évolué, il y a une acidité présente mais sans excès, on part sur 12 ou 14… tout faux ! Jolie surprise de retrouver un Mercurey Village de ce niveau, en revanche il semble plus évolué que son âge, et la volatile est haute, à boire maintenant je pense. Bien +

Vésale:
Nez qui évoque un beau pinot un peu évolué, j’imagine 12/13, on a de la prune, de la cerise, terre humide, fleurs séchées, un peu de patine
Bouche en velours, pas de tanin, très fin, belle longueur, 
Belle surprise en tout cas, un Mercurey sans aucune rusticité qui m’évoquait plutôt un joli Nuits,
Bien +/Très bien, (par contre pas certain qu’il faille le garder plus au vue du profil déjà relativement évolué) 

Thierry Violot Guillemard - Pommard 1er Cru les Epenots 2015

Leteckel:
Ce vin servi en parallèle du Graillot semble vraiment fermé tant au nez qu'en bouche. Seule une longue aération en carafe commencera à le révéler en fin de repas sans que l'ensemble ne soit pour autant au niveau attendu. Phase ingrate sûrement.

Vyat:
Plus beaucoup de souvenirs sur ce vin, hormis qu'il était fermé à double tour malgré une belle matière. A revoir dans 5 ans.

Garfield:
​​ouvert et laissé s'aérer en bouteille depuis le matin, ça n’a pas suffi, cadenassé à double tour (alors que Guillaume et un autre ami l’ont adoré sur 2 bouteilles différentes récemment, différences de cave certainement), nez discret, épices, prune, la bouche est massive et même si les tanins sont fins on se rend compte qu’on commet un sacrilège, ce n’est pas du tout prêt à être bu, la finale est un peu poivrée aussi, ça manque cruellement de fruit tout ça (alors qu’Epenots pète le fruit rouge habituellement au domaine). Bien - pour le potentiel. Déception ++ pour moi qui espérait faire découvrir le domaine aux copains.

Vésale:
Le vin paraît assez fermé, ça fait très pinot 15 pas prêt!
Avec l'aération ça se détend un peu mais sans se livrer vraiment, la bouche est encore un peu comprimée,
Grosse différence avec celle bue il y a quelques temps, qui avait eu besoin d'air mais avait offert plus de fruit et d'amplitude,
Seulement bien sur cette bouteille, dommage que l'on soit passé à coté...

Alain Graillot - Croze Hermitage 2012

Leteckel:
Shame on me. J'ai bu ce vin il y a 3 mois, déjà apporté par Eric, que j'avais beaucoup aimé et que je n'ai pas été foutu de reconnaître.
Je (on) pars sur un joli pinot évolué, même si le doute s'installe plus que sur le premier vin car c'est quand même un peu costaud pour la Bourgogne, sentiment confirmé quand je terminerai la bouteille le lendemain. J'aime vraiment bien ce vin au rapport Q/P d'excellence. A parfaite maturité me semble t'il.

Vyat:
En bouche, Le vin part sur les fruits rouges et les épices. C'est très équilibré, pas d'élevage ressenti, une belle matière. Incapable de trouver précisément d'ou vient ce vin. Un Crozes de très haut niveau. Le rouge de la journée sans hésiter.

Garfield:
Robe plus évoluée, on a aussi de la volatile au nez, Eric nous dit que non, et nous oriente sur le fait qu’on n’est pas en Bourgogne, OK pour la syrah avec la violette et le poivre, notes de cuir aussi. La bouche est parfaitement à point, ça se boit sans aspérités, jolie finale fraîche. Le meilleur des 3 rouges. Bien + / Très bien

Vésale:
Au nez je trouve également un peu de volatile, de jolis fruits noirs, gelée de mûres, poivre, je pars plutôt sur un gamay en me disant qu’Eric a encore voulu nous piéger,
Une fois orienté, la syrah est assez évidente pour tout le monde bien entendu,
La bouche est fondue, de belle concentration, le vin est à point, ça glisse tout seul, c’est vraiment très bon
Très bien

Une paire de blanc pour accompagner un bel assortiment de fromage made in Arnould

Ganevat - Les Vignes de mon Père 2002

Leteckel:
M'étant désigné volontaire pour apporter les vins qui accompagneront les fromages, je trouvais intéressant de servir en parallèle 2 vins du même cépage à l'élevage hors-norme mais que je savais de style très différent.
Le Ganevat présente une couleur vraiment or évoluée...comme souvent sur cette cuvée particulière. Le vin est servi bien trop frais et peine à se révéler au démarrage alors même que c'est normalement puissant / expressif. En bouche, je vais reprendre à mon compte une jolie phrase de Jean-Bernard qui colle parfaitement à la perception initiale : "Je trouve la bouche courte mais la persistance aromatique longue".
A table, j'ai l'impression que l'appréciation collégiale sur ce vin va crescendo alors que je trouve que le vin ne donne pas (ou plus en fait) totalement le meilleur de lui-même. Ça reste bien bon mais c'est une semi déception pour moi, même s'il y a du vin dans le verre. A boire.

Vyat:
Robe ambrée. Ca sent le savagnin jurassien ou le chardo bourguignon mort ;)
Au nez, c'est fermé au départ. En bouche, le vin mettra un peu de temps à se réveiller. Une belle matière, une acidité qui évite de rendre ce vin mou, des agrumes et un peu de fruits blancs. Du coup on est bien sur un Jura. C'est bien fait mais je n'ai pas le palais pour comprendre ce vin complètement.
B+ et merci Arnould pour la découverte.

Garfield:
Robe d’une couleur étonnante, doré très marqué, nez très timide initialement, limite un peu passé, et puis le vin va ressusciter dans le verre avec des arômes de fruits exotiques bien mûrs, une belle patine, des épices, belle acidité finale, ça me rappelle furieusement Grands Teppes 2010 de Ganevat… et bien pour cause, sauf que c’est pas du chardonnay et que ça a 8 ans de plus ! Accord redoutable avec les fromages de la région dont Arnould nous a régalé, j’ai réellement apprécié ce vin ! et merci Arnould de partager cette bouteille précieuse avec nous, c’est probablement la seule que je rencontrerai ! Très bien +

Vésale:
Tiens, un vin orange…au nez pas de réelle oxydation mais c’est bien patiné, ça manque un peu d’expressivité au départ,
En revanche, il se révèle merveilleusement sur les fromages (Comté et Morbier), dans un accord vraiment top, avec une super dialogue entre le gras, l'acidité, la salinité...
Difficile en dégustation seul, j'étais plutôt parti sur un bof bof au départ, vraiment très bon en accompagnement des fromages!
Très bien

Lucien Aviet - Arbois L’étrange 2012

Leteckel:
"No comment" sur l'Etrange dont j'ai déjà trop parlé ;-). On me parle de soufre alors que je sens le menthol et le minéral. Si on peut reprocher à cette bouteille un côté assez monolithique, ça reste bien un style que je kiffe totalement…
J'ai adoré entendre Charles me dire pas loin de 10 fois (j'exagère à peine) : "bon, on est d'accord, on peut dire qu'on est chez Boisson-Vadot ?" :-)...je me demande s'il n'a pas engagé une partie sensible de son anatomie sur ce coup là.
Bref, 2 beaux savagnins, dans des styles (et des évolutions) assez éloignés...que même le réfractaire au cépage (hein Nico !) a semblé apprécier.

Vyat:
Robe très claire. Je pars sur un chardo bourguignon connaissantr les gouts d'Arnould. Le vin est sur sur les agrumes, fruits blancs, une bell matière du niveau d'un beau 1er cru beaunois. Je sèche une nouvelle fois pour trouver la provenance ou le producteur de ce vin, jusquà un indice d'Arnould qui me fait dire "L'Etrange". Quoi?? Deux savagnins de suite que j'ai bu avec plaisir? Les miracles existent... TB

Garfield:
réduction soufrée à la Boisson Vadot, on part tous la dessus, en bouche c’est assez court en dehors de la réduction, pas forcément hyper agréable à boire comme ça…super étonné que ce soit l’etrange que j’avais trouvé kaléidoscopique et super long lorsque j’avais gouté précédemment, étrange…(ok trop facile). Bien -

Vésale:
Le vin me paraît un peu bloqué, monolithique, ça fait un peu réduit/soufré, Charles évoque Boisson Vadot, pourquoi pas effectivement…En l’état je le trouve pas facile d’accès, le fromage lui fait du bien et l’arrondi un peu, (mais toujours pas emballé en tout cas par cette cuvée)
Bien

On termine enfin avec un petit sucre

Van Volxem - Riesling Spatlese Bockstein 2018

Leteckel:
Comme pour le Donnhoff, le riesling allemand me saute au nez. Et c'est toujours aussi agréable...le vin idéal pour terminer une dégustation et je me surprends à me resservir. Très bon et...même pas dangereux (8.5 degrés).

Vyat:
Idem Donhoff mais avec un peu plus de tout: concentration, matière, longueur. Un sucre de très haut niveau qui est top à boire surtout par ces chaleurs. TB+

Garfield:
Pour terminer, mon deuxième apport, un spatlese a 8,5° (76g/l de SR) qui est une petite gourmandise, robe hyper claire les copains bloquent en disant c’est pas un moelleux ton truc, le nez ne peut guère tromper malgré le changement de bouteille (également sournois), Arnould repère le riesling et le pays (sacrée truffe ces clébards quand même), jolie aromatique et buvabilité importante pour une fin de repas, d’ailleurs tous les verres ont été vidés malgré la fatigue des papilles qui commence à s’installer. J’ai beaucoup aimé, et c’était encore plus expressif le lendemain avec des épices qui viennent s’ajouter, et la longueur qui se majore, portée par les sucres mais sans lourdeur. Très bien + (je vais finir par aimer les sucres à ce rythme moi, entre les allemands, les loire et les jurançon)

Vésale:
Ca sent encore le riesling allemand ça, 
C’est simple, gourmand, tout en laissant une sensation fraîche en bouche, pas forcément une grande complexité ou persistance, mais super agréable pour terminer le repas,
Bien +

Voilà pour ce déjeuner fort éclectique qui nous a permis de nous hydrater convenablement avant la période de forte chaleur,

Merci de nous avoir lu jusqu'au bout!

Guillaume
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18 Jui 2022 19:41 #1

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck