Merci Stéphane. Oui une sensation. Toujours étonnant de se faire piéger d'ailleurs.  
Cette note légère est probablement due à une fine réduction à l'ouverture avec un fruité peu marqué. 
Mais cela prouve que je dois progresser encore et que cet atelier est un bon révélateur. 

Coucou Thien, Thévenet (Bongran et Emilian Gillet) fait partie des beaux domaines que je redécouvre avec un immense plaisir,  comme Chidaine par exemple. Bises 

Bonne semaine et joyeuses fêtes à tous
Philippe 
 

PtitPhilou post= écrit:

4ème séance – Bourgogne - atelier initiation 

J’ai prévu deux fromages de Bourgogne acheté au fromager du marché de Taverny, pour agrémenter la dégustation : … « Et un Epoisses au lait cru de Gaudry, crémeux également, parfumé, un pur délice … »

 

Philippe,

C’est probablement un de mes fromages préférés.
Il y a plusieurs années, j’avais découvert  à la  Fromagerie Alain Hess  à Beaune le (selon le fromager) dernier Époisses fermier produit par la Ferme des Marronniers à Origny Sur Seine.
J’ai la chance d’en trouver de temps en temps chez mon fromager à Liège (« Le Bonheur est dans le Pré, ça ne s’invente pas ! 😊).
Si tu le croises, n’hésite pas, c’est une tuerie !

Olivier

Gaudry, c’est sûrement très très bon. 
Mais aucun doute qu’en Époisses, Gaugry est meilleur. 

Ouch, crevé hier soir. 
Gaugry (décidément !) , euh Gaudry c'était la séance précédente sur Sancerre.
D'ailleurs son Vincengetorix pourrait peut-être s'accorder avec un Gaugry ? 
 

Merci Olivier. J'essaierai de goûter cet Epoisses au lait cru fermier. Je ne connaissais pas l'existence de cette ferme.
Celui de Gaugry est délicieux en tout cas.
Je demanderai à mon fromager ou à celui situé à Saint-Leu la Forêt, d'excellente réputation.

"L’époisse est un peu trop puissant pour la plupart des blancs à mon goût, mais c’est top avec les rouges. L’inverse du Délice à mon goût (même si ce dernier s’accommode des deux couleurs). "

Philippe,
Merci pour ce beau CR. Je rebondis au sujet de l'époisse, j ai plusieurs fois réalisé un accord quasi parfait entre des époisses de Gaugry et des Château Chalon de Philippe Butin. Sinon, effectivement la puissance de l'époisse peut être fatale à pas mal d'autres vins.
A essayer!

Marc

Merci Marc ! Je prends bonne note, je suis justement en train de rentrer des vins de Philippe Butin pour préparer une séance Jura & Savoie en janvier avec mes avancés. 
Et j'ai prévu un beau Château-Chalon à maturité pour les fêtes. Je m'en pourlèche les babines d'avance rien que d'y penser.
Bonne soirée 

Bravo Philippe, 
Passion , courage, moral,  il en faut , oui la Bourgogne c est compliqué pour des clubs oeno, , nous on est passés à 35 euros par personne par atelier, on a fait un forfait pour 10 ateliers, cela permet de lisser sur les 10 , à Taverny ils ont de la chance Bravo pour ce que tu fais , trés belles fetes 
Bien à toi
didier

P. Butin c’est bon ! Je me retiens furieusement pour ne pas t’en demander un peu 

PtitPhilou écrit:

.../..
La dégustation est centrée sur les vins de Jeff Carrel, commandés récemment sur le site vins-etonnants, au moment de la promo dédiée. Bouchons agglomérés, pour moi, le signe que les vins ne sont pas destinés par une longue garde.  .../...



 

Rebond avec un peu de retard .....
Diam a sorti il y a un certain temps déjà des bouchons agglomérés avec une garantie de tenue de 30 ans !

Pour moi, le plus bel accord avec l'Epoisses, c'est un liquoreux (et du bien riche, genre Madame de Tirecul). 

Jolie séance, je suis satisfait de ma sélection, meilleure que celle de l'année passée il me semble, malgré une commande livrée en retard (je pourrais donc encore progresser l'année prochaine).

Blancs secs

1/ Bordeaux 2022 du Château Closiot (Jean-Marie Guffens)
50% Sauvignon - 50% sémillon

Robe jaune pâle, nez assez simple, sur les fleurs, le tilleul, agrumes. Bouche légèrement perlante, structure légère, finale courte. Vin apéritif, agréable sans plus.


 2/ Graves blanc "Entre amis" 2020 du Château Cazebonne
60% Sauvignon – 40% sémillon

Robe jaune, brillante, nez sur les fruits exotiques, floral, note mentholée à l’aération. Bouche déliée, fraîche, longueur moyenne, vin agréable.


 3/ Pessac-Léognan 2020 du Château Lagrave-Martillac
50% Sauvignon – 50% sémillon

Robe or, nez légèrement boisé, sur le citron vert, le pamplemousse, bourgeon de cassis, le sauvignon prend le dessus. Jolie matière en bouche,jolie longueur, un vin agréable et plaisant.

Jolie sélection de vins blancs de Bordeaux, côté rive gauche, sans prétention.

 Rouges :

 On commence par la rive gauche, de façon progressive en termes de qualité, des graves au Médoc.

4/ Graves rouge “Entre amis” 2019 du Château Cazebonne
Cabernet sauvignon : 70% - Merlot : 20% - Cabernet franc : 10%

Robe grenat, nez sur les fruits rouges, assez simple. Bouche légère, simple et fruitée.


 5/ Moulis-en-Médoc "Emotion" du château Mauvesin Barton
Cabernet sauvignon : 20% - Merlot : 75% - Cabernet franc : 5%

Robe grenat concentrée, nez sur la pivoine, floral, rose. Bouche légère, concentration moyenne, vin agréable.
 
 6/ Saint-Estèphe Lilian Ladouys 2020 - cru bourgeois exceptionnel
Cabernet sauvignon : 59% - Merlot : 37% - Petit verdot : 3% - Cabernet franc : 1%

Robe concentrée, violacée. Nez fruité, plus animal et complexe. Vin équilibré, d’un beau volume, frais, tannins veloutés. Très joli Bordeaux classique. Joli potentiel de garde.


 7/ Pessac-Léognan Larrivet Haut-Brion 2020
Cabernet sauvignon : 58% - Merlot : 29% - Cabernet franc : 13%

On monte d’un cran en termes de concentration et de complexité. Mais aussi de prix.Joli nez sur les fruits noirs, le fumé et les épices. Belle concentration, le vin est plaisant et prometteur. Très joli cru de Pessac-Léognan.


 Direction la rive droite et le royaume du merlot :

 8/ Castillon Le Versant 2020 de Louis & Caroline Mitjaville
85% Merlot - 15% Cabernet-franc

Robe violacée, sombre. Le nez est fruité, floral, sur la prune et la violette. Tannins puissants, longueur moyenne.


 9/ Lalande de Pomerol Château Vieux Chevrol 2015
Cabernet sauvignon : 10% - Merlot : 80% - Cabernet franc : 10%

Robe grenat tirant vers le rouge. Nez sur les fruits rouges, le cuir, légèrement évolué. Bouche agréable, tannins fins, notes mentholées en finale. Longueur moyenne.

 10/ Saint-Emilion grand cru 2008 du château La Clotte
Cabernet sauvignon : 17% - Merlot : 80% - Cabernet franc : 3%

Robe grenat tirant rubis. Nez délicat, sur la rose et le sous-bois, le tabac. Bouche légère mais présente, jolie longueur sur le cassis, vin élégant et très agréable, à maturité.


On finit par un Liquoreux :

11/ Barsac 2015 Château Coutet
Sémillon 75 % - Sauvignon 23 % - Muscadelle 2 %

Robe or, brillante. Nez complexe, doté d’un joli « rôti », ananas, fruits jaunes.Bouche très agréable et confortable, ce Barsac est digne d’éloges, doté d’un bel équilibre entre sucres et acidité. Il possède la distinction des beaux liquoreux, tout en finesse et délicatesse, une belle finale fruitée. Délicieux.

On termine la séance avec une couronne bordelaise, pour la fête des Rois. Joli accord et belle ambiance, pour une séance de 3h qui a finalement duré 5h.

Une semaine après Bordeaux avec le groupe « initiation », j’enchaîne un autre atelier, cette fois avec le groupe « avancés », qui me tient particulièrement à cœur : faire découvrir des vins peu connus en dehors du cercle de passionnés, en particulier les vins oxydatifs du Jura, mais aussi ceux de la Savoie. 
En interrogeant les 8 participants, peu connaissent les vins de Savoie en dehors du petit blanc frais, servi avec la fondue savoyarde, et personne ne connaît les vins jaunes, quand on ne confond pas avec le vin de paille. Cela me conforte dans l’intérêt de cette séance, qui s’avère délicate à préparer, pour que le plaisir de la découverte l’emporte sur le risque de ne pas apprécier ces vins particuliers. 
Je prends du temps pour expliquer les terroirs, les cépages pour la plupart autochtones de l’arc Jura-Bugey-Savoie, les méthodes d’élaboration des vins jaunes et des vins de paille, ainsi qu’un rappel sur les vins effervescents, avec un focus sur la méthode ancestrale utilisée pour élaborer le Bugey-Cerdon ou Cerdon du Bugey.

Donc le temps passe mais j’ai une limite : ne pas dépasser 4h, car ensuite, un passionné justement célèbre vient me chercher pour une soirée magique. Hors de question de le faire attendre. Les participants sauront me rappeler l’heure et m’aider à ne pas être en retard. 

On commence par une première sélection de Blancs secs : un premier vin puis une paire de vins de Savoie, puis une paire jurassienne. 

1/ Savoie Jacquère 2018 du domaine Dupasquier 

Robe jaune paille. Nez joliment épanoui, sur la pêche, le miel, note de pain grillé. Bouche fraîche, mûre, on n’est pas devant le petit blanc qu’on boit sur le comptoir, mais sur un joli vin de repas, avec une finale sur la pomme verte. Le matin même, je suis passé chez un caviste, et j’ai déniché une altesse, même si on me l’a présentée comme étant à majorité de mondeuse blanche.
Sur le coup, j’étais un peu déçu, mais comme le caviste m’a dit que c’était très bon, alors j’ai pris… heureuse surprise quand j’ai lu la contre-étiquette, qui portant la mention « roussette de Savoie » !
J’en connais qui devraient réviser leurs gammes en matière de vins savoyards. 


2/ Roussette de Savoie « La Comtesse Blanche – Château de Mérande » 2020 du domaine Genoux 

Robe or, nez sur le buis, champignon, dans le registre nature. Bouche perlante, droite, de bonne concentration ; on retrouve une note de champignon en finale. Les jours suivants, le vin est resté bien équilibré, plaisant. Jolie découverte.  


3/ Savoie Chignin-Bergeron Symphonie d’Automne 2014 des Fils de Charles Trosset
Roussanne

Robe jaune fluo étonnante. Elle me rappelait la suze…Nez fruité, sur la pêche et l’abricot, la violette, joliment évoluée.Bouche équilibrée, ronde, finale sur le bourgeon de cassis. Les jours suivants, le vin est resté sur la même ligne, assez stable. 


4/ Côtes du Jura Chardonnay de la Vallée 2020 du domaine Courbet

Robe jaune, nez d’agrumes, vin frais, joliment acidulé, équilibré.  


5/ Arbois Savagnin 2017 du domaine Fumey-Chatelain 

Erreur de casting de ma part. Je voulais leur faire goûter un savagnin ouillé, j’ai mal lu l’étiquette… tant pis… enfin, c’est une jolie propédeutique à fameux « goût de jaune ».
Franchement plaisant dans le genre, long en bouche, épicé et encore fruité, le vin joue la carte de l’élégance… et scinde le groupe en deux. Heureusement, tous ne sont pas hermétiques ni rebutés, un tiers aime vraiment la qualité de ce vin.Alors je cours chercher l’arme fatale, le meilleur ami du jaune, à savoir une sélection de comtés de 24 et 36 mois. L’accord joue à plein et atténue le rejet de certains.
J’ai l’impression de faire œuvre utile, tout en sachant que je ne parviendrai pas à convaincre tout le monde.  


Rouges  
Première paire jurassienne où la seule variable est le cépage. 


6/ Arbois Ploussard « Fertans » 2020 du domaine Fumey-Chatelain 

Robe rubis, nez léger sur les fruits rouges, agréable. Bouche légèrement perlante, note de kirsch sur une longueur moyenne.  


7/ Arbois Trousseau « Le Bastard » 2020 du domaine Fumey-Chatelain 

Robe grenat, nez plus réduit, fermé, légèrement animal et cassis. Bouche plus robuste, tannins de qualité, vin agréable. 

Seconde paire, cette fois on retourne en Savoie : 


8/ Savoie Arbois Mondeuse « Confidentiel » 2014 des Fils de Charles Trosset 

Robe grenat évoluée, joli nez complexe, sur le poivre, le cassis, jus de viande, le café, la violette… Très bon.
La bouche est fraîche, bien bâtie sur des tannins fins, petite note de prune et jolie longueur épicée et fruitée. Un Confidentiel à maturité qui a bien plu. 


9/ Savoie Persan « Les 2 Jean » 2022 du domaine Anne-Sophie et Jean-François Quénard 

Je voulais faire découvrir ce cépage, que je connais depuis plus de vingt ans, lors d’un voyage en Savoie. Ici, nous avons affaire à un joli vin, fruité, concentré, aux tannins fins et à l’acidité maîtrisée, signature de ce cépage que je trouve encore plus intéressant que la plupart des mondeuses. 

Vin jaune 


10/ Côtes du Jura Vin Jaune 2012 de Philippe Butin 

J’ai choisi ce « Jaune » pour faire découvrir ce goût sur un millésime « accessible », dont j’aime bien la souplesse et le charme, sur un domaine classique, dont les prix sont encore humains.Je ne suis pas déçu, nez classique sur la pomme, noix mais aussi les épices et du fruit. Les curseurs sont plus élevés que sur l’Arbois 2017 de Fumey-Chatelain. Mais ça passe. Bouche élégante, c’est du bel ouvrage et là encore, l’accord avec le Comté est d’anthologie.  

Interlude à bulles 


11/ Méthode Ancestrale Bugey Cerdon 2022 du domaine Bartucci 

Après toutes ces émotions, je propose une pause de douceur fraîche, un bonbon aux fruits rouges. Là encore, totale découverte pour tous. Le vin a beaucoup plu, qui se marie très bien sur des tartes aux fruits rouges. Et l’occasion de présenter le Bugey, région dont je connais mal les vins, qui propose autre chose que le Cerdon. Celui-ci est délicieux.  

Vin liquoreux 


12/ Côtes du Jura Vin de Paille 2014 domaine Courbet 

On termine par une autre douceur. Robe tirant vers l’ambré, brillante, le nez est délicat, sur les fruits secs, fruits jaunes. Bouche équilibrée, gourmande sur une jolie acidité et de beaux amers nobles.

Il est temps de conclure la séance, les participants m'aident à tout ranger, je crois qu'ils ont été ravis des découvertes qui jalonnaient la séance, à défaut parfois d'être vraiment emportés. Mais au moins, ils savent désormais ce que sont les vins jaunes, les vins de paille, que le Bugey Cerdon est délicieux et qu'en Savoie, on ne produit pas que des blancs légers et perlant.
 

PtitPhilou post= écrit:
J’ai l’impression de faire œuvre utile, tout en sachant que je ne parviendrai pas à convaincre tout le monde.  


 

Phil,

Tu as bien raison ! 👍🏻
Lorsque je propose à des personnes qui n’ont jamais dégusté de vin non ouillé, je leur explique en préambule qu’ils vont goûter un vin binaire …
C'est on ou off, soit vous allez d’emblée adorer soit vous allez détester.
Mais au moins, ils ne mourront pas idiots ! 😊

Olivier 
 

Le gars, il se porte à bout de bras l'éducation des masses en leur offrant une sélection que très peu de professionnels sont capables de proposer (au point que je songe sérieusement à déménager).
Mais il a... "l'impression" de faire œuvre utile !?! 



Dans un monde du vin perclus de donneurs de leçons et de vendeurs de badges de scouts, il en faudrait un peu plus des comme lui, moi, j'vous le dis !

Tu viens quand tu veux et peux, Oliv 

Séance Vallée du Rhône du 10/02/2024 (initiation)

A la demande du groupe, contrairement à l’année passée, je ne présente pas la Vallée du Rhône en deux séances mais en une seule, ce qui finalement n’est pas plus mal.

Après un quiz de révision, qui a déclenché – à ma demande - des questions pour préciser certains points (notamment comment on élabore des moelleux et liquoreux), présentation de la vallée du Rhône, la géologie, le climat, les spécificités, notamment les principaux cépages des deux sous-ensembles contrastés.
Pause ludique avec la recherche de seize senteurs, dont plusieurs identiques (j’ai joué avec mes deux coffrets pour tester la réaction des participants).

On est déjà à plus de 2h de séance, qui est prévue initialement sur 3h.
Bon, mes commensaux me connaissent, je suis bavard et j’adore échanger avec eux, donner des anecdotes, ils savent qu’ils ne doivent rien prévoir le samedi soir, au risque de partir avant la fin. Donc en fait la séance va durer presque 5h et franchement, le temps passe trop vite ! On a pris le temps de souhaiter un bon anniversaire à notre doyenne (info que sa fille, qui participe aussi à l'atelier, nous a soufflée).

Ensuite, présentation des cépages emblématiques, d’abord les blancs (viognier, roussanne et marsanne), suivis de la dégustation de trois vins blancs, puis les cépages rouges (syrah et grenache, le mourvèdre sera vu plus tard) et on enchaîne et termine avec les dix vins rouges...

Tous les vins ont été servis par paire, hormis le Condrieu.

Paire de blancs : deux visages de la Vallée du Rhône

1/ Saint-Péray Gemini 2020 de Julien Cécillon
70% marsanne - 30% roussanne

Robe jaune dorée marquée, nez complexe, pommes au four, coing, miel. A l’aveugle, je serais bien parti sur un beau chenin de Loire, plutôt mouvance « nature » de belle qualité.
Bouche gourmande, belle longueur et finale complexe, le vigneron a cherché une maturité avancée il me semble, ce vin plaît à beaucoup, sauf une participante. Le vin paraît évolué, déjà à maturité.
Du bel ouvrage. Mais pas sûr qu’il gagne beaucoup à la garde. Après tout, autant en profiter dès aujourd’hui.


 2/ Châteauneuf du Pape blanc 2021 du Clos Mont Olivet
30% bourboulenc – 30% clairette – 25 % roussanne – 15 % grenache blanc

Robe jaune pâle, brillante, qui tranche par rapport au précédent.Nez légèrement herbacé, qui m’évoque la rhubarbe, note légèrement soufrée, tirant vers le minéral, agrumes.On retrouve la fraîcheur en bouche, longueur moyenne, jolie fraîcheur. Devrait gagner en ampleur et en complexité dans les années à venir. Aucune sensation chaleureuse, contrairement à ce que je perçois souvent sur les rouges du domaine. Si ce CNDP 2021 a un peu de mal en face du Saint Péray, ce sera peut-être l’inverse dans quelques années.
 

3/ Condrieu 2020 de François Dumas
Viognier

Robe or, légèrement trouble, moins brillante que les précédents.
Nez moins puissant et plus fin que son aîné 2019 bu au même stade l’année passée (ce dernier m’avait impressionné par un nez inoubliable d’abricot frais). L’aération apporte ses bienfaits, de jolies notes d’abricot et d’ananas apparaissent et ne quittent plus le spectre, qui évolue au fil des minutes vers un registre épicé.Bouche étonnante, de belle concentration, où l’on retrouve l’abricot, l’ananas rôti, les épices, une jolie note fumée, pointe métallique qui s’estompe ensuite.
Très joli Condrieu, j’aime beaucoup les vins de François Dumas. Je regrette presque de ne pas avoir prévu un rouge de ce domaine qui fut l’un de mes coups de cœur l’année passée.


 Rouges :
Tous les vins rouges ont été ouverts et légèrement épaulés le matin, simplement rebouchés. Servis à partir de 17h30 (début de la séance à 14h30).


Deuxième paire – deux Côtes du Rhône 2020 de domaines emblématiques de Châteauneuf
4/ Côtes du Rhône rouge 2020 de Laurent Charvin
Composition : 81% Grenache, 15% Syrah et Mourvèdre, 4% Carignan

Robe grenat, nez sur les fruits rouges, qui s’étoffe à l’aération, très agréable.
Bouche également très agréable, vin délicieux et qui plaît beaucoup. Les 15 % se sentent un peu au nez, mais pas en bouche, qui possède un très bon volume. Ce CdR devrait tenir des années, car la matière est très belle.


 5/ Côtes du Rhône rouge Vieilles Vignes 2020 du Clos Mont Olivet
Grenache Noir 65% (âge moyen 50 ans), complété par de la Syrah 15%, du Mourvèdre 10% et de quelques Cinsault (5%) et de Carignans (5%)

Robe grenat, nez sur la fraise, note de laurier, fruits cuits, ce vin semble plus marqué par le grenache par rapport au Charvin, ce dernier faisant plus « syrah » à mon goût, possédant un aspect plus austère, plus frais, alors qu’il y a au contraire plus de grenache chez Charvin.
J’avais un peu peur que l’alcool soit marqué, comme je l’avais sur le VV 2019 l’année passée. Mais non, l’alcool a été très bien géré en 2020, d’ailleurs le Charvin titre 15 % alors que le Mont Olivet titre 14,5 % !
Jolie note de menthol au nez qui apporte de la fraîcheur et que l’on retrouve en bouche. Cette dernière est gourmande, finissant par une amertume marquée, qui appelle une jolie viande rouge goûteuse.

Cette première paire de rouges a beaucoup plu : vers 12 € la bouteille, on se régale dans deux styles différents, mais pas si éloignés au final.


Troisième paire – jeunes millésimes
6/ Vacqueyras La Grande Terre 2021 du domaine Roucas Toumba
60 % grenache, 20% syrah, et 20 % mourvèdre.

J’ai signalé en début de séance qu’un vin présentait un nez suspect à l’ouverture le matin. Je n’ai pas dit lequel pour ne pas influencer les dégustateurs. Je l’ai servi quand même, car j’avais un doute et je voulais tester leurs sensibilités. J’avais prévu un back-up (Les Restanques de Cabassole 2020 ou Cornas Granit 30 de Vincent Paris), mais il n’a pas servi.

Robe violacée, de concentration moyenne. Nez fruité, épicé. Je ressens une petite gêne, un voile de léger bouchon, mais personne ne la perçoit malgré ma remarque après première dégustation. Soit.Vin équilibré, d’un bon volume, frais. Longueur moyenne, finale un chouille métallique mais tout le monde apprécie le vin. Alors je doute qu’il y ait un bouchon très léger.
Le lendemain, la bouteille présente un bouchon légèrement plus marqué, mais sans être vraiment gênant. Comme un voile qui déprécie très légèrement les qualités du vin au nez comme en bouche, sans être marqué. Qui m’enlève du plaisir à la dégustation, le crachoir est mon ami. Bouchon sournois !


 7/ IGP Collines Rhodaniennes « Petite Roche » 2022 de Nicolas Badel
Syrah

Nouvelle (?) cuvée de Nicolas Badel, mon grand coup de cœur de l’année passée, avec François Dumas.
Jeunes vignes de Rochegrand (cf. plus loin). Prix modique, environ 12€, je découvre la cuvée avec le groupe.

Robe violacée, joli nez primeur, présentant un fruité peu marqué au départ, mais qui s’épanouit vite. Notes épicées gourmandes.
Bouche déliée, fraîche, tannins doux, ce vin est un caresse fruitée, l’un des marqueurs de Nicolas Badel. Certains diraient « vin glouglou », moi je dis vin jeune gouleyant, encore un peu jeune d’ailleurs. Un peu de cave peut lui faire du bien. Jolie entrée de gamme.

Deux visages de la vallée du Rhône qui ont beaucoup plu.


Quatrième paire – deux 2016 méridionaux

8/ Vinsobres « Confidence » 2016 du domaine Constant-Duquesnoy
50% Syrah et 50% Grenache

On change de registre. Robe grenat aux bords légèrement évolués.
Nez sur la viande, les fruits cuits, le cuir, mais aussi se développe une très jolie note de rose, apportant beaucoup de classe et de fraîcheur au vin.
Bouche gourmande, de très belle tenue, jolie longueur. Un coup de cœur. A 18 €, je remercie Daniel Bécu (Cave de la Crosse, le grand ami de Thierry) pour la possibilité d’acheter ce vin.
D’ailleurs, je vois ce matin que les stocks ont baissé, Carole ayant déjà commandé à plusieurs reprises à Daniel, sous mes conseils, et j’ai pris les deux dernières, car à ce prix, je veux les proposer les années suivantes aux prochains groupes.


 9/ Cairanne « Haut Coustias » 2016 du domaine de l’Oratoire Saint-Martin
Env. 45% Mourvèdre, 45% Grenache Noir, 10% Syrah

Robe grenat à la robe proche du Vinsobres.
Nez sur les fruits noirs, le cassis, le cuir, légèrement plus évolué que le précédent.Bouche agréable, tannins fins. Longueur moyenne.
Un joli Haut Coustias, qui est challengé par le Vinsobres.

Deux 2016 assez proches, gourmands et qui montrent qu’on peut garder les jolis villages méridionaux quelques années en cave sans difficulté.



 Cinquième paire – deux 2018 septentrionaux
10/ IGP Collines Rhodaniennes « Rochegrand » 2018 de Nicolas Badel
Syrah

Robe grenat lumineuse.
Nez puissant, complexe, sur les fruits noirs, très belle note de café, moka, fumé et dérivant vers le tabac.
Bouche soyeuse, caressante et gourmande. Jolie longueur, ce Rochegrand 2018 est un modèle de suavité et de douceur. C’est de la soie faite vin.
Tous les participants sont sous le charme, après un 2022 issu des jeunes vignes de cette parcelle. J’adore ce vin, comme Intuition sur le millésime, encore plus gourmand et complexe.
 

11/ Crozes-Hermitage 2018 d’Alain Graillot
Syrah

Robe sur le cassis, plus classique, poivre et, pour moi, la pivoine (mais tout le monde est dubitatif, car ne voit pas ce que sent la pivoine… on s’est promis de faire un test au printemps).
Bouche plus acidulée, moins gourmande, mais de belle qualité. Demande à être accompagné d’une belle viande rouge. Délicieux mais sans le soyeux et la magie du vin précédent.

Deux jolis 2018 dont la chaleur du millésime n’a pas été ressenti, car les deux vins sont équilibrés et de très bon niveau.


 Sixième et dernière paire – deux visages rhodaniens sur deux crus renommés
12/ Châteauneuf du Pape rouge 2017 de la Bastide Saint-Dominique
80% Grenache - 10% Syrah - 7% Mourvèdre - 3% Cinsault

Robe grenat de concentration moyenne.
Le nez est marqué par la cerise à l’eau de vie, les épices, le laurier. Très plaisant.
La bouche est aussi gourmande, déliée, c’est un joli Châteauneuf équilibré, sur un millésime souple.
Je leur explique que les « petits » millésimes sont très intéressants à CNDP avec moultes anecdotes et explications. Par contre, les beaux millésimes doivent être attendus en cave, parfois longtemps, mais alors, quel bonheur. Bref, Châteauneuf, c’est impératif d’en avoir en cave ! D'ailleurs comme les belles syrah septentrionales.


 13/ Saint Joseph « Offerus » 2015 J-L Chave Sélection
Syrah

On termine la séance,  après 4h30, par cet Offerus 2015 que Daniel Bécu propose encore à la vente. Quelle chance ! Je n’en avais encore jamais goûté, connaissant et appréciant le Saint-Joseph du domaine depuis une vingtaine d’années (découvert grâce à David « Pignolo »).

Robe grenat, aux bords peu marqués.
Nez classieux, sur le cassis, les épices, touche mentholée et fraîche, très agréable.
On retrouve en bouche le soyeux croisé chez Nicolas Badel. Belle longueur, vin gourmand et très agréable. Peut encore vieillir en cave.
Belle découverte. Si on n’a pas la concentration ni la complexité des vins du domaine, ce 2015 est une jolie propédeutique aux grands vins du Rhône nord.  


Sans prétention inutile, cette séance me semble particulièrement réussie, tous les vins se sont bien goûtés (hormis le Vacqueyras 2021, agréable mais pour moi, avec un voile de très léger bouchon). En tout cas, tous les participants étaient ravis et me l’ont fait savoir. J’en suis ravi, car le but est atteint : faire découvrir une région et y prendre plaisir ensemble.
Même Jérôme et Denis qui sont les plus connaisseurs, en particulier des vins du Rhône, ont découvert pas mal de domaines et des goûts nouveaux. 
Tout le monde repart avec une bouteille (hormis Dominique notre aînée, qui repart avec une seconde bouteille… le CNDP de la Bastide Saint Dominique en guise de cadeau d’anniversaire, cela allait de soi !).
J’ai juste mis un véto sur le Chave en début de séance. J’ai envie de le suivre les jours à venir, il me plaît bien et j’en ai commandé de nouveau un peu auprès de Daniel...

 Le mois prochain, direction le Sud-Ouest. Les deux groupes auront droit au même thème, mais évidemment pas les mêmes vins et avec quelques nuances (je suis joueur).  

5ème séance « avancés » - Sud-Ouest 2/3/2024
Avant dernière séance de la saison. 

Après les traditionnelles révisions sur les points précédents, notamment sur les vins jaunes et de paille, présentation de la région et de ses nombreux cépages autochtones – plus de 130 répertoriés !
Cette richesse se manifeste aussi dans la nature des vins de cette vaste région, qui va de la Dordogne au piémont des Pyrénées, avec l’influence atlantique, méditerranéenne et du Massif Central : on y trouve de jolies bulles, des blancs secs superbes, des rouges légers aux plus ambitieux et des moelleux et liquoreux extraordinaires. Et du vin de voile (Gaillac), du vin de paille (Paillé de Corrèze), etc. j’ai beau en avoir en cave, j’ai fait l’impasse, car si je souhaite offrir un aperçu le plus complet possible, je dois me concentrer sur les grands classiques : y’a déjà largement de quoi faire de belles découvertes !
Finalement, je pourrais comprendre que certains soient mono-maniaques de cette région. Pas mon cas, mais j’aime non seulement les merveilleux liquoreux, mais aussi de nouveau les rouges bien nés. Avec les vins du Rhône, ils se vendent à des prix très accessibles au regard de la qualité constatée. Ce serait bête de ne pas en profiter quand on aime le vin et le partager. 

Après le classique mais attendu exercice ludique de reconnaissance de fragrances avec les fioles « le Nez du vin » dont j’ai circonscrit cette fois le nombre à celui des participants, on commence par une série de vins blancs secs (j’ai fait l’impasse sur une bulle gaillacoise que j’ai jugée dispensable). 

Les gressins servent de « fait-la-bouche », on peut commencer. 
On est partis pour une première série de 2 paires de blancs secs, puis de 5 paires de rouges +1, et enfin 2 paires de vins moelleux/liquoreux.
Mes notes sont succinctes, compte-rendu en grande partie de mémoire, la séance ayant eu lieu la semaine dernière. Les vins ont été dégustés avec divers pains de la boulangerie Bourg, accompagnés par un assortiment de charcuterie (dont deux terrines dans le thème) de la boucherie M&Mme Odillard et par une sélection de fromages du Sud-Ouest (Ossau Iraty, Rocamadour, tome aux herbes et piment d’Espelette, Roquefort...) provenant des fromagers David & Julie. 

Blancs secs 

Aux extrémités du Sud-Ouest 

1/ Bergerac blanc « Cuvée des Conti » 2022 du domaine Albert de Conti
45 % sémillon - 45 % sauvignon – 10 % muscadelle


Robe jaune claire, reflets verts.
Joli nez juvénile, sur les fleurs et les fruits exotiques.
La bouche offre un léger perlant, beaucoup de fraîcheur, un retour sur le miel et le citron agréable. 

2/ Irouléguy « Hegoxuri » 2018 du domaine Arretxea
Gros manseng (55%), Petit Manseng (25%), Petit Courbu (20%) 

R : or jaune.Nez plus puissant, mais aussi sur les fruits exotiques.
Fait jeune encore, équilibré, agréable à déguster. 

deux Jurançons secs 

3/ Jurançon ‘La Part Davant » 2022 du domaine Camin Larredya
50% gros manseng, 35% petit manseng, 15% petit courbu 

Robe or pâle.Nez étonnant, sur le coing et la poire, rappelant le chenin, spectre frais et faisant très jeune.
Jolie fraîcheur, l’acidité est mûre, l’ensemble est très plaisant, encore pas totalement harmonieux, mais déjà délicieux. 

4/ Jurançon « Tauzy » 2021 du domaine Castéra
petit manseng (maj), gros manseng, petit courbu 

Robe or jaune brillant.Nez sur le pain grillé, l’ananas, les fruits exotiques, la pomme verte, complexe.
La bouche est puissante, l’acidité au laser, j’aime beaucoup et la finale est particulièrement saline, ce qui étonne la plupart des participants.
C’est l’archétype du vin minéral et de ce que j’attends d’un Jurançon sec.
Un grand merci à Bibi64 pour la mise en avant de cette cuvée. Les deux méritent les plus grands éloges.
J’ouvrirai une autre bouteille à l’autre groupe la semaine prochaine. Zut, j’aurais dû en commander deux caisses et non pas une... 
J’avais initialement prévu plus de cuvées, mais je me suis fait violence. Le groupe « initiation » goûtera d’autres blancs secs (le Tauzy 2021 sera l’exception normalement, sauf si je change d’avis). 


Rouges 
Tous les rouges ont été ouverts le matin. J’ai fait finalement le choix de ne pas les carafer, car aucun ne s’est montré très austère. 

La Dordogne et premier pirate

5/ Côtes de Bergerac « La Gloire de mon père » 2020 du domaine de la Tour des Gendres
35% Cabernet Sauvignon, 35% Malbec, 30% Merlot

Robe concentrée, aux bords violacés.Le nez est cohérente, sur les fruits noirs, le cassis.
La bouche l’est également, les tannins sont fins, longueur moyenne, pas très complexe mais le vin est très agréable.

 6/ (première chaussette
)La robe apparaît moins violacée et moins concentrée.
Notes de poivron et d’épices au nez, le vin apparaît en dedans, fermé.
Belle matière en bouche, l’acidité prend le dessus actuellement, confirmant la phase de fermeture du vin.
 Le contraste est fort entre les deux vins, le premier est plus confortable.
Une seule participante a réussi à retrouver le cépage et l’origine ligérienne du vin : Saumur-Champigny « Les Bois Blancs » 2019 du P’tit Domaine 
Je n’ai pas placé le vin ligérien au bon endroit, je pense que j’aurais dû le servir plus loin, mais j’avais envie de jouer. 

Aux alentours de la Dordogne 

7/ Côtes du Marmandais « Chante Coucou » 2020 d’Elian Da Ros
50% merlot – 20% Cabernet sauvignon– 20% malbec – 10% syrah 

Robe légèrement violacée, de concentration moyenne.
Le nez évoque le cuir, la framboise et les fruits noirs. Semble plus abouti en terme d’évolution, le précédent apparaissant plus jeune.
Jolie bouche, acidulée, longueur moyenne.
C’est la seule bouteille que j’ai conservée et suivie sur plusieurs jours. Le lendemain, le vin est plus harmonieux et a gagné en étoffe : ma vénérable voisine l’a beaucoup aimé, saluant sa douceur et son goût délicieux.  

8/ Pécharmant Abbaye 2019 du domaine de l’Ancienne Cure
30% Cabernet Franc, 30% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot, 10% Malbec

Robe violacée, concentrée tirant vers le noir.
Le nez présente de jolies notes poivrées et fruitées très agréables.
La bouche est structurée, sur une jolie matière acidulée, longueur appréciable, on trouve le poivre en finale. Joli vin, encore bien jeune.

Cinquième paire : le Haut-Pays 
9/ Marcillac « Lo Sang del Païs » 2022 du domaine Le Cros
fer servadou/mansois

 Je pense que j’aurais dû servir ce Marcillac avec le Saumur-Champigny, car on y retrouve une acidité fine et un côté légèrement rustique, tout comme une robe plus légère que sur les autres vins.
Le nez est fruité, sur la framboise, cassis, violette.Ce vin est léger, court en bouche, je regrette presque de ne pas avoir servi la cuvée Vieilles Vignes, mais le vin est plaisant. 

10/ Gaillac « La Croix petite » 2020 du domaine d’Escausses
Syrah 45 % , Braucol 45 % , Cabernet Sauvignon 10 % 

Quand je pense Gaillac rouge,cette cuvée me vient à l'esprit. Je suis heureux d’y goûter à nouveau, car c’est très très bon !
Robe noire, le nez est encore marqué par un boisé séducteur, mais ce sont les fruits noirs qui prennent le dessus.
J’aime beaucoup la puissance et la gourmandise de cette petite croix 2020, qui mérite de mûrir en cave quelques années de plus.  



Sixième paire :  con-Fronton un second vin surprise


11/ Fronton « La folle noire d’Ambat » 2021 du domaine Le Roc
négrette 

Robe de concentration moyenne, aux bords rouges.Nez épicé, jolies notes de tabac et de réglisse.
Ce vin est équilibré, finement acidulé et de longueur moyenne. 1

2/ (seconde chaussette) 
Robe violacée, plus jeune et plus concentrée que le Fronton.On est un bon niveau au dessus en termes de concentration et de complexité.
Joli nez sur le cassis, l’olive noire, le fumé.
La bouche est gourmande, tannins doux, grande longueur.
C’est un domaine chouchou, que je leur ai fait découvrir l’année passée et qui a fait encore l’unanimité cette fois comme avec l’autre groupe.
Les participants ont eu du mal mais encore la même jeune et talentueuse dégustatrice part sur le bon chemin : c’est une syrah, plus précisément un Saint-Joseph 2020 de Nicolas Badel 
Septième paire : allez, on passe aux choses sérieuses , malbec versus tannat  

13/ Cahors Le Sid 2018 du domaine Cosse-Maisonneuve
Malbec (majoritaire), Merlot, Tannat 

Robe rouge, nez sur les fruits rouges, le réglisse et note de poivron rouge. Il évolue favorablement dans le verre.
Belle concentration en bouche, tannins bonne longueur. A laisser vieillir en cave. 

 14/ Madiran Ode d’Aydie 2018 du château d’Aydie
tannat 

Robe plus violacée, nez plus simple, le vin est plus rustique, sur de jolies notes de cacao et de fruits noirs.
Tannins bien enrobés, ce vin est bon, mais le Sid a plus de tout. Le prix aussi certes.
Dernier rouge : les vins de Madiran savent vieillir harmonieusement  

15/ Madiran « Vieilles Vignes » 1996 du château Bouscassé
tannat

Impossible de faire découvrir le Sud-Ouest sans goûter les vins d’un domaine phare de la région, l’icône de Madiran depuis trente ans. En plus, sur un Bouscassé VV à maturité que j’ai goûté à sa sortie. Un vin du siècle dernier...
Bouteille provenant de ma cave ; et grâce à un caviste en ligne, je peux reconstituer mon stock sans me ruiner. 
Robe rubis, brique, brillante.
Nez très parfumé, notes de rose, de fraise, fruits rouges et d’épices, sous-bois.
La bouche est longue, harmonieuse, le vin est délicieux.
Le silence se fait, on se régale. Il en a encore sous la pédale, 30 ans ne lui font pas peur du tout. 
Moelleux/liquoreux 
J’ai prévu quelques gâteaux secs avec les susucres. Je n’ai pas pu avoir de gâteau basque malheureusement. 

Paire de vins moelleux 

16/ Gaillac doux « Loin de l’Oeil » 2022 du domaine Plageoles
L’en de lel 

Robe jaune doré.
Le nez fait penser à un moelleux ligérien… notes de pomme, poire, de coing.
Moelleux frais, gourmand et équilibré. Très bel équilibre en bouche. Encore jeune mais déjà délicieux ! 

17/ Pacherenc du Vic-Bilh moelleux « Vendémiaire » 2018 du château Bouscassé
Petit manseng 

Encore une cuvée iconique dans mon parcours d’amateur. J’ai découvert les Pacherenc avec cette cuvée qui était vendu par le caviste Bel Air le Vin à Houilles (spéciale dédicace à Oliv). 
Un peu plus concentré que le Gaillac, plus épanoui, belle fraîcheur pour ce vin délicieux. 

On monte en puissance et on remonte le temps. 

Neuvième et dernière paire : liquoreux  
18/ Jurançon La Magendia 2004 du domaine Lapeyre
Petit manseng 

Belle puissance, nez superbe sur les fruits exotiques, le safran et les épices douces, l’équilibre se fait sur les sucres intégrés et de beaux amers. C’est long et bon.  

19/ Monbazillac 2005 du domaine Tirecul la Gravière
sémillon, muscadelle 

On ne peut pas se quitter sans une autre icône du Sud-Ouest, proposant l’archétype des grains nobles.
Robe or doré.
Nez d’abricot, de fruits secs, ce Monbazillac présente une liqueur magnifique, belle longueur, c’est un régal qui conclut superbement la dégustation. 

Selon les participants à la fin de séance, il s’agit de la plus belle séance depuis le début de mon atelier (avec le plus grand nombre de vins aussi). Et de la plus longue, soit plus de 5h.
Les vins se sont bien goûtés et ont été appréciés. Alors que j’avais des sueurs froides pour sélectionner des vins rouges de qualité. En effet, je bois peu de vins rouges du Sud-Ouest… à tort car je me suis régalé avec ce qui va suivre mais aussi avec d’autres cuvées dégustées au cours des dernières semaines.
Le niveau, notamment en terme de gourmandise, de soyeux des tannins, a vraiment progressé depuis une quinzaine d’années et les prix des cuvées restent raisonnables.
Clairement, après cette séance, je mettrai plus de vins de Cahors, Madiran, Pécharmant, Marcillac, Gaillac, Cotes de Marmandais, etc en cave. Chaque participant est reparti avec deux bouteilles entamées, ils ne se sont pas fait priés, le partage s’est fait en bonne intelligence, quel bonheur d’avoir un tel groupe aussi sympathique, curieux, toujours de bonne humeur.

Prochaine et dernière séance de la saison début mai : les vins étrangers. Ma sélection est déjà presque bouclée.
Merci d'avoir lu ce long compte-rendu.

Edit - correction : merci Jean-Loup !

Bravo Philippe ! Quelle magnifique sélection qui explore tous les coins et les recoins de cette très belle région !
Il y a un domaine difficile à écrire : c'est Camin Larredya. Et tu n'es pas le seul à être tombé dans le piège de cette cuvée La Part Davant....
Mais j'aimerais bien habiter Taverny pour suivre tes cours et redoubler !
Jean-Loup 

Le niveau de la sélection fait vraiment rêver ! 

Jean-Loup Guerrin écrit:

Bravo Philippe ! Quelle magnifique sélection qui explore tous les coins et les recoins de cette très belle région !
Il y a un domaine difficile à écrire : c'est Camin Larredya. Et tu n'es pas le seul à être tombé dans le piège de cette cuvée La Part Davant....
Mais j'aimerais bien habiter Taverny pour suivre tes cours et redoubler !
Jean-Loup 
 

Merci Jean-Loup.

Méga oups ! Je ne m'en étais même pas aperçu en écrivant mon compte-rendu cet après-midi ! Merci pour ta vigilance et toutes mes excuses envers le domaine Camin Larredya et Jean-Marc Grussaute en particulier.
Je corrige.

J’ai eu le plaisir d’accueillir 2 nouveaux participants, un jeune couple plein d'entrain et d'envie de découvrir le monde du vins
Nous sommes donc au complet, à 10. 

Le choix des vins a été à la fois plutôt aisé (j’ai comme d’habitude sélectionné et commandé bien plus que nécessaire) et plus risqué, dans le sens où j’ai décidé de ne pas faire goûter les mêmes cuvées qu’il y a quinze jours au second groupe.
C’est plus amusant pour moi, ces ateliers étant l’occasion de découvrir de nouveaux domaines et de nouveaux millésimes. Il y a, comme dans toute règle, une exception. 

Comme toujours, les vins ont été dégustés avec quatre pains différents de la boulangerie Bourg, accompagnés par un assortiment de charcuterie (dont deux terrines dans le thème) de la boucherie de M&Mme Odillard et par une sélection de fromages du Sud-Ouest (Ossau Iraty, Rocamadour, tome aux herbes et piment d’Espelette, Roquefort...) provenant des fromagers David & Julie. Il y a quinze jours, j’avais oublié de prendre des magrets de canard fumés, cette fois, ils sont là.


On est partis pour une première série de 2 paires de blancs secs, puis de 3 paires de rouges +1, et enfin 3 paires de vins moelleux/liquoreux.


 Blancs secs   
1/ Gaillac Premières côtes – Mauzac vert - 2019 du domaine Plageoles
100 % Mauzac vert 

Robe jaune claire, avec encore des reflets verts.
Joli nez sur les fleurs et les fruits exotiques, note évoquant la groseille.
La bouche offre de la fraîcheur, longueur moyenne, finale sur les agrumes.
Très joli vin. 

 2/ Pacherenc du Vic-Bilh sec « L’Orée » 2021 du domaine Laougué
Petit Courbu  

Robe jaune or, plus marqué que le précédent vin.
Nez sur les fruits exotiques, le citron vert.
Cohérent en bouche, le vin est encore jeune et mérite un séjour prolongé en cave.
Vin puissant, sur l’acidité qui, enrobait par une jolie matière, reprend la main sur la finale, confirmant qu’il est encore bien jeune.

J’aime beaucoup, moins facile d’accès en dégustation pure. Certains participants sont gênés par l’acidité marquée (pour eux). 
 3/ Jurançon « Tauzy » 2022 du domaine Castéra
petit manseng : 50% - gros manseng / petit courbu : 25%

Je n’ai pas choisi le 2021 à dessein, car j’avais envie de goûter le 2022. J’ai bien fait, car 2 participants ont eu du mal avec l’acidité des 2021, en sec comme sur les liquoreux.

Robe jaune pâle aux reflets verts.
Jolies notes d’abricot et de pêche.
Belle fraîcheur, l’acidité est bien mûre, il plaît plus que le Pacherenc (notamment pour ceux qui sont gênés par l’acidité marquée de 2021), pas encore abouti, loin s’en faut, plus confortable que le 2021.
Très bon à l’unanimité. 


4/ Irouléguy blanc « Xut» 2021 du domaine Etxondoa – Olivier Pouchoulou
50% gros manseng, 25% petit manseng, 25% petit courbu 

Robe bien jaune.Nez sur le pain grillé, le côté pétard mais évoquant le silex frotté plus que le soufre en tant que tel.
L’aération apporte du floral. Le nez est vraiment minéral, on pourrait lui reprocher de manquer de fruité, mais ça passe.
Très belle matière en bouche, le vin a de l’allonge, c’est mûr et encore très jeune, l’acidité est très bien intégrée.
Tout le monde a apprécié et c’est une belle découverte pour moi aussi. Donc, pas « zut » d’avoir acquis cette bouteille de ce domaine récent, dont on va goûter également une autre cuvée.
NB : « xut » signifie « étroit, escarpé »  


Rouges  -   Tous les rouges ont été ouverts le matin, non carafés.    
5/ Bergerac rouge 2022 du domaine Julien Auroux
Assemblage de merlot, cabernet sauvignon et malbec 

Robe rouge, aux bords légèrement violacés.
Le nez est bien fruité, plaisant sur les fruits rouges et noirs, le poivre.
La bouche est cohérente, fraîche, avenante et gourmande.
Très belle note de poivre en finale.Le vin est très bon et je ne vois pas trop l’intérêt de le laisser en cave, a priori, tant il est plaisant ainsi. 


6/ Côtes du Marmandais « Ce vin est une fête » 2022 d’Elian Da Ros
Abouriou : 40 %, cabernet franc : 40 %, merlot : 20 %

 La robe apparaît plus violacée et concentrée.
Notes de framboise, d’épices
Belle matière en bouche, le vin présente une jolie longueur, finale fruitée très appétente.
Très bon. 

7/ Marcillac Vieilles Vignes 2020 du domaine Le Cros
100 % mansois (fer servadou) 

Robe de bonne concentration, violacée.
Le nez évoque la framboise, la cerise et le poivre.
D’une autre stature de la cuvée « Lo Sang del païs », ce qui est bien normal. L’effet « vieilles vignes » se fait sentir en termes de concentration.
Jolie bouche, ce vin me plaît beaucoup car il possède une belle fraîcheur qui vient tendre ce vin bien né, encore très jeune. 


 8/ Fronton « Tot ço que cal » 2020 du domaine Plaisance Pénavayre
100 % Négrette 

J’hésitais avec la cuvée Don Quichotte 2020 du domaine le Roc, mais cette dernière n’est pas en mono-cépage et l’envie de découvrir ce domaine réputé de Fronton me l’a fait choisir. Sans regret.  

Robe rouge concentrée.
Le nez présente des notes vanillées et d’élevage encore très présentes. L’aération permet de gommer en partie ces aspérités, apportant de jolies notes poivrées et de fruits noirs agréables.
La bouche est structurée, puissante, le vin est encore trop jeune, prometteur, avec juste une très légère sécheresse tannique en finale, qui me pose une (petite) question sur l’avenir du vin. 

9/ Cahors « Solis » 2019 du domaine Cosse-Maisonneuve
Malbec : 85 % - Merlot : 12 % et Tannat : 3 % 

Robe rouge foncée.Nez marqué par les fruits noirs et les épices. Apparaît en dedans, il faut aller le chercher.
La bouche est bien construite, les tannins moelleux et le vin est bon, mais je pense qu’il sera meilleur dans quelques années.
Joli vin, probablement en phase de fermeture comme pas mal de 2019, il me semble.   

10/ Madiran « Marty » 2020 du domaine Laougué
Tannat 

Robe noire, bords violacés.
Le spectre aromatique est aussi sur une déclinaison de noir, fruits, épices, rehaussés d’un boisé bien dosé et de notes florales participant à l’attrait de ce Madiran bien né, issu de vieilles vignes, selon l’étiquette.
La bouche est solidement construite, ce vin appelle des plats gourmands, les participants se régalent avec le magret de canard fumé.
Madiran encore jeune, de grand potentiel, mais déjà accessible. Un passage en carafe peut s’avérer utile. Très bon.

Carton plein pour le domaine Laougué dans les deux couleurs. 


11/ Irouléguy rouge « Xut » 2022 du domaine Etxondoa – Olivier Pouchoulou
Tannat : 70 % - cabernet franc : 30 % 

Robe un peu moins concentrée, bords violacés.
Nez épicé, jolies notes de poivron rouge et de framboise.
Ce vin est équilibré, frais, doté en acidité sans être maigre. Au contraire, ce vin possède un beau volume et des tannins doux quoique puissants. Très jolie longueur.
Là aussi, carton plein pour ce domaine qui a conquis toute l’assemblée.  

On quitte les rouges, certains à regret, pour une série de 3 paires de vins liquoreux.

Les vins suivants ne quittent pas leur habit d’or. Cette couleur brillante, d’un jaune profond tirant vers l’orange, est superbe, c’est vraiment du soleil liquide. 


12/ Pacherenc du Vic Bihl « Vendémiaire » 2018 du domaine Bouscassé (50 cL)
Petit manseng 

Comme il y quinze jours, un vin délicieux, délicatement parfumé, sur les fruits secs et les fleurs jaunes, les 120 g/L sont parfaitement intégrés à ce vin digeste, aux fins amers en finale qui séduit tout le monde.Initialement, je l’avais mis en second, mais finalement, en le goûtant, je l’ai replacé en premier...  


13/ Gaillac Vendanges Tardives 2019 - Dames de Sarrasi (Bruno Montels) (50cL
)Len de l’el - Muscadelle 


Robe or.
Nez superbe de thé au jasmin, de miel, bergamote, verveine et de menthe…
La bouche est très riche, presque trop. Mais une fine acidité et des amers apportent heureusement de la fraîcheur et équilibrent ce vin d’une grande richesse.
J’aime beaucoup mais les participants préfèrent l’équilibre et la finesse du Vendémiaire.   
14/ Jurançon Au capçeu 2021 de Camin Larredya (Jean-Marc Grussaute)
petit manseng 

Robe… or brillant.
Nez sur les fruits exotiques, l’ananas.
Moins causant que le 2022 que j’ai goûté la semaine passée, mais tout en finesse.
La bouche est aussi sur la finesse, acidité puissante qui contrebalance la puissance du sucre.
Certains accrochent moins, car le vin n’est pas encore harmonieux, mais quelles promesses !
A noter une jolie finale évoquant notamment le poivre blanc. Sympa.  


15/ Jurançon La Magendia 2017 du Clos Lapeyre
petit manseng 

Robe… or légèrement plus marqué.
Quel joli nez sur les fruits exotiques et une pointe de truffe qui commence à percer.
Tout n’est que luxe, charme (!) et volupté pour ce 2017 qui n’est pas sans me rappeler le superbe 2004 dégusté deux semaines avant.
D’ailleurs, je retrouve un équilibre similaire, porté par une belle acidité et de fins amers nobles en finale, qui apportent de la fraîcheur et font saliver.
Délicieux !   

16/ Monbazillac cuvée du Château 2009 de Grande Maison (50 cL)
sémillon, muscadelle 

Tiens… de l’or liquide encore, mais je ne m'en lasse aucunement !
Le nez est superbe, le plus beau de la dégustation : les agrumes, le zeste d’orange, de citron vert, les fruits de la passion, etc. s’invitent et donnent drôlement envie de goûter au jus de ce superbe Monbazillac.
J’en achète régulièrement chez Bourdin, il est toujours aussi bon depuis la dizaine d’années qu’il y est proposé à la vente et évolue peu, si ce n’est en bien.
La bouche est au diapason, l’équilibre est parfait et la longueur superlative, un vent de bonheur et de fraîcheur s’empare de tous !?!
Il a fait l’unanimité et quand j’ai annoncé le prix de la bouteille de 50 cL (vers 15€), ce fut une belle surprise. L’archétype du rapport qualité/prix/plaisir dans les liquoreux, dont le Sud-Ouest est le grand champion.

Difficile de passer après... 

17/ Monbazillac 2020 du domaine Tirecul la Gravière
sémillon, muscadelle

Une fois n’est pas coutume, je n'ouvre pas un Tirecul de plus de 15 ans, mais cette fois le Monbazillac en version jeune : c’est puissant, plus que la Grande Maison.
Évidemment, on ne retrouve pas encore la beauté et l’équilibre du 2005 dégusté avec le groupes des avancés, mais, malgré un nez un peu en dedans, la matière est superlative et je ne doute pas que ce 2020 rejoigne la gloire de ses aînés.
A oublier en cave.
Au final, record battu, la séance a duré presque 6h et pourtant, je ne pensais pas dépasser les 5h d’il y a quinze jours (il n’y avait « que » 17 bouteilles cette fois), mais en fait, on a pris notre temps, moi en particulier pour expliquer certaines notions, pas mal rigolé et révisé, le temps passe très vite !

Le jeune couple semble s’être beaucoup plu, tout de suite intégré, très étonné de l’ambiance, des échanges ; et de repartir chacun avec l’un des fonds de bouteilles (pour une fois, je suis reparti avec pratiquement rien).

Va falloir que je réfléchisse car j’ai cru comprendre qu’un troisième groupe ne sera peut-être pas de trop...On me pose la question pour l’année prochaine, déjà… je vais devoir réfléchir, tant au niveau budget (je ne couvre pas tous mes frais, mais ça j’assume), c’est surtout le temps qui risque de me manquer…

Sinon, au total, j’ai ouvert 33 cuvées ou millésimes différents sur les deux sessions. Quelle belle qualité d’ensemble, rien de mauvais, et encore j’ai d’autres cuvées magnifiques que je n’ai pas pu ouvrir, faute de place et de temps.
La diversité de la région, la beauté de ses vins, en particulier de ses rouges, m’a enchanté et je pense que le peu de place (!) qu'il me reste dans ma cave va leur être en grande partie consacré. 

Prochaine et dernière séance de la saison fin avril : le Languedoc-Roussillon (et peut-être un peu de révision pour finir en beauté !).
Merci d'avoir lu ce long compte-rendu.

Tu es fou… de générosité !!!
Bravo l’ami !

Merci de tous ces CR et chapeau pour les sélections. 
Superbe travail. 

jlj

Générosité dans l'organisation des ateliers puis générosité du partage sur LPV en y donnant accès à tout le monde grâce à tes CR.
On découvre ainsi des vins parfois très peu commentés.

Si les participants ont la chance de t'avoir comme organisateur, je pense que tu as également la chance d'avoir un bon public assez ouvert et prêt à faire des découvertes.

Merci Sylvain. Merci à tous.
Conserver un côté ludique en sus de l'aspect pédagogique/didactique est important pour emporter l'adhésion. 

Je tiens d'ailleurs à saluer l'équipe de la MLC de Taverny qui m'accorde leur confiance et je salue les cavistes auprès desquels j'achète une bonne partie des bouteilles dégustées. Et bien entendu, un immense merci aux vigneron(ne)s qui élaborent tant de vins délicieux. 

PS: le second groupe a commencé avec 4 participants. J'ai eu un peu peur de rester avec aussi peu de personnes, j'aurais peut-être fusionné avec l'autre groupe. J'ai bien fait de garder confiance. Nous sommes au complet désormais.