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Diagonale Sociando 1986

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Diagonale Sociando 1986 a été créé par patrice

Le thème de la soirée est diagonale Sociando-Mallet 1986. Tous les vins sauf un proviennent de la cave de notre hôte, encore merci à lui ! Son achat régulier de Sociando a notamment pour origine la prescription de Michel Bettane, dès le début des années 80. Voici l’occasion de vérifier si les conseils étaient bons.
Tous les vins sont dégustés à l’aveugle.

Le premier vin présente un beau nez de boîte à cigare, d’épices. L’attaque est plus fruitée, sur des fruits rouges. Les tanins sont encore bien sensibles et marquent la jeunesse du vin, de même que la touche boisée en finale. Sociando 2001 ? Et bien non, il s’agit du 2003, assez différent de mon souvenir des bouteilles goûtées plus jeunes et qui me semblaient plus marquées par les fruits noirs. C’est très bon.
CR: Sociando-Mallet 2003

Le vin présente un nez de poivron et de bois. L’attaque allie douceur et côté strict, lequel prend le dessus très vite et dure jusqu’à la finale marquée d’une pointe de verdeur.
CR: Sociando-Mallet 2000

Le troisième vin présente un nez plus mûr, avec du poivron rouge et des fruits rouges. L’attaque est soyeuse, plaisante, le milieu de bouche est porté par une belle acidité bien intégrée. Des amers agréables marquent la finale. C’est bon.
CR: Sociando-Mallet 1996

Le vin suivant offre un nez plus discret, surtout sur des notes boisées et torréfiées. Dès l’attaque, il se montre strict, avec une acidité bien moins intégrée. En revanche, le toucher de bouche est très agréable, en finesse, et rend le vin plaisant malgré tout.
CR: Sociando-Mallet 1995

La robe est plus claire que les vins précédents. Le nez est discret, presque neutre. Léger en attaque, le milieu de bouche confirme un manque de matière, la finale est chaude et s’accompagne d’une légère sécheresse tannique, biens que les tanins soient fins.
CR: Sociando-Mallet 1989

Le sixième vin est dès le nez bien différent : complexe, sur les épices, la confiture de vieux garçon. En bouche, une belle attaque soyeuse précède une bouche pleine, ronde, et le retour d’acidité en finale porte le vin en longueur. Une légère touche boisée n’est pas complètement intégrée au vin (problème de bouchon évoqué sur une partie de la table, en tout cas pas une aromatique liégeuse). C’est quoi qu’il en soit très bon, et potentiellement encore au-dessus si cette bouteille n’était pas parfaite.
CR: Léoville Las Cases 1990

Le nez du vin suivant est profond, sur les fruits rouges mûrs, presque noirs (griotte). L’attaque en rondeur précède là encore un milieu de bouche plein, mais la fin de bouche n’est pas au niveau. L’acidité est moins bien intégrée et donne une finale dissociée, d’autant que les tanins sont moins fins, un peu plus secs.
CR: Sociando-Mallet 1990
le format des bouteilles et des étiquettes de Sociando est pour le moins variable...

Le huitième vin offre un nez mûr, presque balsamique, complexe. L’attaque est soyeuse et pleine à la fois, un vin en largeur qu’une acidité parfaitement intégrée porte jusqu’à une finale superbe sur les fruits confits et le balsamique. La finesse des tanins est remarquable. C’est à la fois excellent et très classe ! (là c’est Parker qui ne s’est pas trompé, c’est un grand vin)
CR: Montrose 1990

La fumée marque le nez du vin suivant, quelques notes de cèdre avec l’aération. L’attaque est plutôt jolie sur les fruits rouges, mais la sécheresse tannique marque toute la bouche jusqu’en finale où ressortent ces notes de fumée. Un Pessac ? Ben non.
CR: Rausan Ségla 1986

Le Grand Puy Lacoste 1986 est bouchonné.

Le nez du vin suivant est discret, sur le cèdre. La belle attaque mûre, où ressortent des notes d’épices douces, est suivie d’une bouche où la sécheresse tannique l’emporte là encore. La finale sur les épices est longue, mais perturbée par le côté sec du vin.
CR: Sociando-Mallet 1986

Des notes de cuir (pas encore rencontrées pour moi ce soir là) et d’épices douces pour le nez de ce douzième vin. Attaque en finesse, très beau toucher de bouche, austérité classieuse de la finale (juste une légère sécheresse qui limite la cohérence du vin), c’est long et c’est très bon.
CR: Montrose 1986

Nez plus jeune, sur le poivron rouge et une note boisée. Attaque élégante, plus de chair que le précédent, mais suivi d’un caractère plus strict aussi. La finale revient sur le côté élégant. Et au final, c’est bon.
CR: Pichon Comtesse 1986

Le nez du quatorzième vin est très expressif, sur le cuir, le cigare. L’attaque est très belle, sensation d’un vin complet ce que confirme un milieu de bouche tout en largeur et une finale portée par une acidité fine qui découvre des notes de fruits rouges confiturés et de cuir. C’est très bon.
CR: Sociando-Mallet 1982 (Bettane ne s’est pas trompé !)

Des notes florales (fleurs lourdes, pivoine ?) et de fraise font penser à un vin bien mûr. C’est confirmé par le velours de l’attaque, même si l’acidité en milieu de bouche est légèrement dissociée. Le toucher de bouche est tout en finesse, la finale très élégante quoi qu’un peu courte. C’est bon. Un 1996 ? Presque…
CR: Bel Air Marquis d’Aligre 1970

Nous regoûtons tous ces vins sur différents plats à base d’agneau de Pauillac. Les accords fonctionnent bien sans être exceptionnels, mais on ne risque pas de fausse note.

Puis vient le liquoreux : nez miellé, avec des notes de fleurs de sureau. La bouche est relativement simple mais plaisante, avec une jolie amertume finale qui rafraîchit l’ensemble.
CR: Doisy-Védrines 1989

Et s’il faut faire un classement des vins de la soirée, mon quinté dans l’ordre : Montrose 1990 – Sociando 1982 – Las Cases 1990 – Montrose 1986 – Sociando 2003
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, PBAES, dt, Galinsky, bibi64, TIMO, Frisette, jclqu, Cristobal
29 Mai 2018 21:11 #1
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