Veuillez m'excuser d'intervenir si tardivement, mais mes soirées sont bien occupées …
Je fais effectivement partie du noyau dur des membres du GJIV depuis bientôt 2 ans.
J'ai rencontré Rémy Poussart fortuitement, lorsqu'il est venu chercher chez moi une bouteille que je vendais sur Ebay.
Après quelques minutes de discussions au sujet de notre passion commune, il m'a parlé de son Grand Jury et m'a proposé de participer à une séance de dégustation, à titre d'essai.
J'ai accepté sans hésiter et suis depuis lors devenu membre assidu.
Voici en quelques mots le fonctionnement du GJIV :
Les membres se réunissent 1 à 2 fois par semaine (1 fois en ce qui me concerne) pour une session de dégustation de 4 séries de 4 vins. Les vins sont servis à l'aveugle. Pas de carafage, pas de préparation particulière, ils sont servis tels qu'ils le seraient pour n'importe quel consommateur dans un restaurant. Les membres dégustent en silence, notent leurs impressions et cotent sur 100. Ensuite, un tour de table, chacun exprime son ressenti et Rémy fait la synthèse des commentaires et la moyenne des notes. Le but est juste d'apprécier les vins comme le ferait n'importe quel consommateur, pas de trouver appellation, cépages, millésime, etc.
Pour ce qui est de la logistique, Rémy sollicite les vignerons, soit directement, soit via les syndicats d'appellations pour l'obtention des échantillons. Donc effectivement, il ne paie pas les vins que nous dégustons. Il profite des salons tels que Vinexpo, Vinisud, Prowein, etc pour récolter une partie des échantillons.
Rémy n'est pas un mécène, mais il ne vit pas de sa passion.
Je n'ai pas trop envie de polémiquer par rapport à l'intervention de François Mauss, que je ne connais pas personnellement et dont je respecte le travail, mais je tiens quand même à préciser quelques points :
Le Grand Jury International des Vins existe sous ce nom depuis 1991 (là ou monsieur Mauss parle de 1996 pour le GJE).
François Mauss a contacté Rémy Poussart en 2001 pour lui demander de renoncer à l'usage du nom de GJIV qui portait ombrage au nom du GJE. Rémy lui a signifié l'antériorité de son nom mais a proposé de changer de nom si François Mauss prenait les frais en charge, ce que ce dernier a refusé.
Suite à cet épisode, Rémy a déposé le nom du GJIV auprès du registre des marques international (publication le 01-06-2002). François Mauss l'a fait plus tard (01-08-2003).
D'où la petite pique "D'autres associations sur lesquelles nous avons une antériorité reconnue au niveau international utilisent un nom similaire au Grand Jury International des Vins dans le seul but de semer la confusion et de récolter le fruit de notre travail… mais nous le prenons avec philosophie… être copié, n'est-ce pas là la rançon du succès et la meilleure preuve de reconnaissance !"
Depuis lors, François Mauss, comme il l'écrit lui-même ci-dessus dans son post du 7 février, ne cesse de dénigrer le travail du GJIV et tente de le discréditer auprès des producteurs et syndicats.
Depuis lors, il se permet de lancer des sous entendus comme "… qui, autant que je sache, à un moment ou à un autre, demandent des sous alors que le GJE paie ses bouteilles ou propose un échange." (Très élégant ! Monsieur Mauss, si vous avez un exemple concret, merci de le rapporter ici !)
Depuis lors, il se permet de dire " Mais bon, s'il veut nous poursuivre en justice, on l'attend ! "
(Pourquoi donc François Mauss n'a-t-il pas lui-même attaqué en justice si ce n'est parce qu'il sait pertinemment qu'il n'a pas l'antériorité du nom de Grand Jury ?)
Monsieur Mauss, vous vous trompez de combat.
Le Grand Jury Européen et Le Grand Jury International des Vins ne sont pas concurrents. L'objectif n'est pas le même, le public cible n'est pas le même.
Continuez à organiser vos dégustations élitistes avec vos huissiers et laissez le GJIV faire les siennes. Elles sont organisées avec autant de sérieux et par des gens qui aiment le vin.
Si vous avez des doutes à ce sujet, vous pouvez toujours contacter les vignerons qui ont participé aux sessions organisées à Bordeaux en octobre 2009, sessions auxquelles je n'ai malheureusement pu participer faute de congé (voir
ici
)
Par ailleurs, j'invite les LPViens bruxellois (et autres) à participer à une séance (ou plus si affinités) afin qu'ils se fassent leur opinion quant au sérieux de notre travail. (Vous pouvez me contacter par mail privé pour les modalités).
Monsieur Janisson, je ne vous connais pas non plus, si ce n'est par les commentaires sur vos vins dans la rubrique champenoise.
Sachez que vous n'êtes aucunement obligé d'envoyer les échantillons qui vous sont demandés.
Libre à vous d'estimer que le guide du GJIV ne vous serait d'aucun apport.
Mais en temps qu'amateur, je serais ravi de déguster vos vins que je ne connais pas encore.
Que ce soit par le biais du GJIV, d'une soirée entre LPViens ou lors d'une visite à votre domaine.
Bonne soirée à tous.
Didier