Points positifs :
Ainsi le LR paraît dans un numéro bien placé celui de novembre alors qu'il y a quelques temps c' était un numéro d'été d ‘avant les vacances.
Il s'inscrit donc parmi les grandes régions viticoles du genre Bordeaux, Bourgogne etc… et ceci sans PUB (ou si peu). Si , si, feuilletez vous verrez c'est même indécent a quel point le LR se contre tape de la RVF. Je m'attendais a au moins quelques pages de pub pour un numéro consacré au LR, je dois avouer que j'en ai même honte…
Donc apparemment le placement en cette période se fait plus sur une vente au numéro que sur la PUB, la RVF se raccroche aux branches.
Le LR en phase de maturité il y a pas si longtemps, l'année dernière, les vins vieillissaient mal…
Pour une fois rien sur N joly .

Les autres points :
« une passion parfois déraisonnable pour le carignan, fut-il en vieille vigne »
Qu'ils aiment ou pas je m'en tape par contre il y a une chose qu'ils semblent oublier c'est que certains clients aiment et c'est pas peu de chose. L'atelier carignan à  Slow Food à  été le premier rempli…(Commentaires des vins à  venir sur la rubrique LR).

Philippe Puech
« la crise apparue en 2003, ajoutée à  une certaine lassitude des amateurs pour ces languedocs hors de prix »
La crise je veux bien, la lassitude c'est à  voir, je ne pense pas que L.V de la GdP a des problèmes de vente, ni la negly etc…
Je crois savoir que chez philippe certains vins entrent et ressortent tout de suite et c'est pas les vins à  deux balles.
Mais bon une petite allusion ne fait pas de mal quand dans d'autres régions les ventes sont plus difficiles.

Laurent Vaillé
« l'équipe de la RVF n'a jamais réussi à  s'y rendre malgré plusieurs demandes »
No comment c'en est même pathétique.
« De nombreuses syrahs , en particulier de la vallée du Rhône … tarifs bien inférieurs »
C'est possible, mais apparemment le consommateur a l'air de s'en foutre non ?

Les anciens de la RVF
Ouf ! voici les futurs vins fins et de garde du LR. Je suis rassuré.

Editorial de Bettane
En gros, il y a Anthony B qu'est pas content, mais bon en deux coups de téléphones ça devrait s'arranger.
Cependant, ça me fait penser à  du vécu. Un Docteur en physique (depuis devenu pote) de retour des US et employé dans une entreprise Française d'aéronautique (ou nous nous sommes rencontrés) avait fait la remarque suivante lors d'un cours sur le management et l'évaluation. Je retranscrit de mémoire.

Mon pote : c'est bien beau tout ça l'évaluation etc… mais combien on touche en plus quand on réussit.
Formateur : muet, la bouche ouverte, figé dans sa culture…
Un jeune ingé a la rescousse : oui mais tu vois il ne faut pas tenir compte que de la réussite les échecs aussi sont formateurs et une source de progrès.
Formateur : rassuré ouf ! oui oui de la tête
Mon pote : Eh ben t'as qu'a tout rater tu progressera plus vite.
Moi : fou rire
Résultat : deux mal vus.

Alors, M. Bettane c'est beau la culture mais SVP ratez ce que vous voulez chez vous, mais ce qu'on attend d'un pro c'est un minimum de discernement .
Ceci dit j'ai pas acheté LB.

Le prieuré
« cela dit, ce 1989 est …potentiel de vieillissement »
Non c'est vrai t'as découvert ça tout seul ?
T'es iconoclaste toi ?
Et patati et patata sur les clichés (d'ailleurs véhiculés par la RVF)

Message edité (12-08-2004 19:36)

quel est le sujet de la derniere RVF??

ils ont même mis une pub sur le Who's who ! franchement là  ils font fort !!

Olivierf,
la rvf parle des côtes roties 99.

JMP,
Je crois que M. Bettane fait allusion à  un épisode de feu Magnum Vinum. Je me rappelle qu'Anthony Barton était intervenu en direct.

Message edité (12-08-2004 19:36)

Quelqu'un pourrait-il m'énoncer l'énigme du mois, please ?

Didier

Je suis issue d'un cru classé en 1855.

Deux cépages entrent dans la composition de ma cuvée, produite à  25 000 exemplaires, parmi les onze cultivées par mon château, lequel doit son nom à  la fille du marquis de Villeneuve, née en 1263.

Mon millésime a été mis en bouteilles en Janvier 2003.

Merci Jérome

Didier

De rien, de toute façon je suis sûr qu'il y a une erreur dans l'énoncé!(aaa)

Oui la date n'est pas 1855 mais une année finissant en ..55 (1955) ! Erreur d'impression ! Et Pan sur le Goulot !

Bon, alors, Matin a bien dû trouver le blanc Prieuré de sainte Roseline 2001, non?

Au sujet de la RVF, je me demande si la mienne est complète. Je trouve que l'interview de Lebrun se termine en queue de poisson, d'ailleurs sur une judicieuse remarque de JP Lebrun sur l'afaire Arboussas. Je ne sais pas, j'ai l'impression que ça continuait et qu'il manque une page.
Oui parce que question pavé dans la mare, Lecouty et Lebrun, ils savent de quoi ils parlent! deux en une seule interview!

Et dans son éditorial, Michel Bettane parle de collectionneurs qui ont acheté du Léoville Barton 2000, non pas par goût mais en raison de la note que ce vin a reçue en dégustation primeurs par les critiques ! (aaa)

David, il ne parle pas que de ça. Il parle aussi du fait qu'Anthony Barton était intervenu sur Magnum Vinum pour expliquer sa position et le fait qu'il n'était pour rien dans l'incroyable augmentation de son vin. Il dit aussi que ce même M. Barton n'avait pas bien digéré la baisse de la notation de son vin après avoir été encensé.
De toute façon, c'est devenu la course à  celui qui parlera le plus tôt des primeurs et qui publiera ses notes. Maintenant, c'est même plus en avril, c'est carrément en octobre que l'on fait des pronostics!
Je trouve que M. Bettane à  beau jeu de fustiger les notes, lui qui en met, qui profite largement de ce système et qui l'entretient, par des titres ronflants pour attirer les ,passant qu'il se plait tant à  railler.

Jérôme,

Que M Bettane vive de ses dégustations et donc de ses notes personne ne le conteste. Je trouve tout de même salutaire qu'un critique relativise quelque peu les notes et autres appréciations des vins primeurs.

Son éditorial rappelle simplement que le vin est vivant et qu'il peut évoluer dans un sens ou dans un autre, que la névrose qu'entretiennent certains amateurs avec la note est un peu pathétique.

La dernière phrase de son édito est à  mon avis de trop.

Xavier

Maintenant, c'est même plus en avril, c'est carrément en octobre que l'on fait des pronostics!

C'est même bien avant, Jérôme, dès le printemps quand la vigne commence à  démarrer, qu'on a évité le gel, que son cycle végétatif se fait correctement, en appréciant l'état des raisins avant, pendant, après la récolte...

Cette activité-là , c'est la routine annuelle de tout vigneron qui s'occupe sa vigne. Avec un peu d'expérience, cet homme-là  finit par savoir si ce qu'il est en train de faire est bon, et, surtout, sera bon! L'autre jour, dans le Jura, nous avons goûté beaucoup de 2003 au fût. Ce n'est pas facile mais quand on est rompu à  ce genre d'exercice, on peut avoir idée de ce que tel produit à  tel stade est susceptible de donner une fois fini. Par l'expérience, justement! Bien sûr, il peut se planter, mais je suis surpris de voir combien font des essais et s'amusent à  vinifier des vins qu'ils ne commercialiseront jamais! Simplement par curiosité et par jeu!

Le problème de Bordeaux, c'est la pression énorme des amateurs, qui ne sont pas sur place mais qui veulent tout savoir quand même, pour planifier leurs achats, pour être les premiers à  savoir, à  acheter ce qui va être bon, et pour cela, ils sont avides de ce que tous les critiques spécialisés peuvent leur dire. Cela ne me choque pas du tout, au contraire! Ce qui me gêne, c'est la pression économique sur leurs épaules qui constitue un sacré biais. J'ose pourtant encore croire à  leur intégrité, enfin à  celle de certains! Mais cela ne remplacera jamais la propre expérience d'aller soi-même au contact du vigneron, de nouer d'éventuels liens privilégiés afin de pouvoir goûter le même vin à  différents stades d'évolution. Et ça, c'est certainement plus facile à  faire pour nous ailleurs que chez les classés de Bordeaux!

Olif

Xavier,
qu'est-ce qui te choque dans la dernière phrase de cet édito, en dehors du fait qu'elle soit quasi proustienne et effectivemment demande effort d'analyse grammaticale pour être comprise?

Tout à  fait d'accord, Olif, comme je l'écrivais dans une autre rubrique, le vin n'arrive pas par l'opération du Saint-Esprit dans la bouteille. Je pense donc qu'avaec un peu d'expérience on peut avoir une idée du produit fini dès les premières étapes de l'élaboration du vin.

Amitiés,
M@nuel.

jérôme,

C'est juste "ne donne guère envie de les inviter à  sa table"...

xavier

Oui, mais il parle de ceux qui accordent plus d'importance à  la valeur des vins sur la place de Bordeaux qu'au vin lui même, et sur ce plan je suis assez d'accord avec lui, je n'aurais aucune envie d'etre de leur commensaux.