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Oui, une intolérance. J'ai parlé précisément d'allergie Et je me permets de dire que si cette page de l'hopital mélange allergies et intolérances... on n'a pas sorti le culs des ronces car ça n'a rien à voir. (ce qui tendrait à indiquer que la page a été rédigé par quelqu'un qui n'est pas très fiable sur le sujet... j'ai lu la page quel ramassis d'approximations... on ne peut pas dire que ce soit des masses documentés...).Ce fil est passionnant. Je ne réagis que sur une petite partie.
Les réactions d'intolérance aux sulfites sont bien documentées, ce qui justifie le classement en allergène (www.chu-nantes.fr/fi...)On n'a jamais mis en évidence une quelconque connexion entre les effets que tu décris et le soufre
On y apprend d'ailleurs que les asthmatiques peuvent y être plus vulnérables.
Dans une bonne gorgée de 5cl de vin blanc on a jusqu'à 10mg de sulfites, dans un seul abricot sec de 15g on a jusqu'à 15mg (sulfites autorisés : 1000mg/kg) .
Si la consommation de ces fruits secs ou des conservateurs* ne provoque pas de réaction, c'est que ce n'est peut être pas une réaction aux sulfites mais à autre chose.
*les sulfites dans l'alimentation :
E220 Anhydride sulfureux
E221 Sulfite de sodium
E223 Bisulfite de sodium
E224 Métabisulfite de sodium
E225 Sulfite de potassium
E226 Sulfite de calcium
E227 Bisulfite de calcium
E228 Sulfite acide de potassium
et encore faudrait-il discerner si les sulfites sont combinés ou pas. Parce que 10 mg de sulfites, c'est plutôt une dose de "libres" sur une bouteille plutôt que sur une gorgée ... Bon, c'est vrai que certains ont la main plus lourde que d'autres, mais quand même !Dans une bonne gorgée de 5cl de vin blanc on a jusqu'à 10mg de sulfites
Alors que concernant le rôle hypothétique des sulfites, aucun début d'explication de lien n'a été trouvé.Le vin, et plus particulièrement le vin rouge, est un facteur déclenchant de la migraine. Les non-migraineux peuvent également souffrir de maux de tête lorsqu'ils ingèrent du vin. Les raisons de ce potentiel déclencheur sont incertaines, mais la présence de radicaux phénoliques flavonoïdes et le potentiel d'interférence avec le métabolisme central de la sérotonine sont probablement les mécanismes sous-jacents de la relation entre le vin et les maux de tête. D'autres études contrôlées sont nécessaires pour éclairer cette croyance traditionnelle.
Source indispensable : "Wine and Headache", headachejournal.onli... (Journal académique spécialisé intitulé "Headache" !!!)
Le texte commence par "On parle en effet d’intolérance aux sulfites et non d’allergie". Cette page ne "mélange" donc pas les deux. Quelles autres approximations as tu relevé ? Si tu as mieux je suis preneur. (full disclaimer je n'ai pas d'action au CHU)Oui, une intolérance. J'ai parlé précisément d'allergie Et je me permets de dire que si cette page de l'hopital mélange allergies et intolérances... on n'a pas sorti le culs des ronces car ça n'a rien à voir. (ce qui tendrait à indiquer que la page a été rédigé par quelqu'un qui n'est pas très fiable sur le sujet... j'ai lu la page quel ramassis d'approximations... on ne peut pas dire que ce soit des masses documentés...).
C'est pas vrai Eric:
Il n'y a aucune étude faisant un lien entre mal de crâne et sulfites.
Tes passages ponctuels sur le forum t'ont probablement fait rater des épisodes mais le fait est qu'il lui avait été fourni de tels éléments et de façon factuelle et respectueuse. Malheureusement, comme ceux-là ne correspondaient pas à ce que renvoyait son nombril, il n'en a eu cure, a réagi par des contorsions alambiquées pour ne pas perdre de vue l'opinion (et la vue) de son nombril (spoiler : le trou du nombril est un trou noir) en continuant une dynamique de disque rayée sur le thème suivant : "JE veux dialoguer sur MON apriori justifié par ma pensée magique parce que JE suis bon, intéressant, curieux et ouvert au dialogue alors que vous êtes tous méchants avec moi, que vous ne m'aimez pas alors que je suis parfait".Pourquoi ne pas avoir gentiment répondu ainsi au lieu de rentrer dans le lard à jojobiscoto ?
(*) : Je me suis amusé à tenir des statistiques dans notre cave, et je constate que nos meilleurs domaines, ceux qui jamais n'ont déçu et jamais n'ont provoqué ce genre d'incident, sont à 65% bio, mais surtout, plutôt haut-de-gamme… ou simplement très sérieux (et délicieux…).
Euh... tu as lu l'étude en question ? Je trouve que ça n'apporte strictement rien sur la connexion entre sulfites et céphalée...C'est mon métier de lire de la littérature scientifique.
Ce type de travail a une valeur très largement supérieure aux autres études non observationnelles. La science c'est d'abord et avant tout l'observation.
Pour ce qui est de trouver autre chose... pour ma part, je n'en vois pas particulièrement l'intérêt. Je trouve que le vrai focus serait de développer des clones qui intégrèrent des gènes de résistances aux maladies comme le mildiou et à la sécheresse pour améliorer les conditions de culture. Les hybrides sont aussi une solution mais conserver les cépages actuels en leur permettant simplement d'avoir une résistance naturelle serait quand même top. On pourrait même imaginer des francs de pieds vinifera possédant les gènes des rupestris pour résister au phyloxera.
L'absence de lien est impossible à démontrer.Certes Eric, mais il n'y a pas non plus d'écrits démontrant l'inverse, à savoir qu'il n'y a pas de lien entre sulfites et mal de crâne.
Le doute est donc permis.
Y-a-t-il une étude où la vodka a été remplacée par des abricots secs ?Une étude datant de 1988, dans le Lancet, compare une population de gens sensibles aux maux de tête en leur faisant boire à l'aveugle du vin rouge ou de la vodka.
9 patients sur 11 avaient mal à la tête après avoir bu le vin rouge, contre 0 patient sur 8 après avoir bu de la vodka.
Ces gens déclenchent donc un mal de tête qui n'est lié ni à l'alcool, ni à la tyramine. Ca pourrait confirmer que les gens à tendance migraineuse serait sensibles aux sulfites dans le vin.
Le soufre effectivement n'a jamais protégé contre les bretts, du moins c'est loin d'être suffisant, par contre il protège très bien contre l'oxydation et c'est le principal problème.Une autre étude qui pourrait en intéresser quelques uns ici:
academic.oup.com/fem...
Il est question de l'adaptation des bretts aux sulfites, qui provoque une résistance de souches de microbes.
Cette résistance a augmenté ces dernières années. On peut imaginer que l'usage de plus faibles doses de sulfites a sélectionné et favorisé des souches résistantes.
"La tolérance aux sulfites est considérée comme une caractéristique clé indiquant la domestication des souches viticoles de S. cerevisiae (Legras et al. 2007). Compte tenu de la capacité de B. bruxellensis à développer une plus grande tolérance aux sulfites, démontrée dans cette étude, il est probable que les viticulteurs ont non seulement domestiqué B. bruxellensis par inadvertance, mais ont également sélectionné des souches présentant une tolérance accrue aux sulfites. Compte tenu du taux d'évolution le plus rapide observé pour la souche triploïde AWRI1499 dans les conditions testées ici, il n'est pas surprenant que les souches de ce clade génétique présentent la tolérance aux sulfites la plus élevée (Curtin, Kennedy et Henschke 2012a ; Borneman et al. 2014 ; Avramova et al. 2018a) et que la prévalence de ce groupe a augmenté au cours de la dernière décennie (Cibrario et al. 2019). Un ajout prudent de sulfite au vin, en particulier à des pH plus élevés, est nécessaire pour garantir qu'une quantité suffisante de mSO2 est présente pour protéger contre la croissance microbienne et en même temps minimiser le risque de génération de souches de B. bruxellensis tolérantes aux sulfites. Les établissements vinicoles doivent se concentrer sur tous les facteurs qui contribuent au contrôle de B. bruxellensis, notamment le maintien de la propreté du vignoble, le respect des protocoles d'assainissement des fûts et la prise en compte attentive du pH du vin lors du calcul des ajouts de sulfites."
Il va falloir trouver autre chose pour protéger le vin...
Et perso, je pense qu'il est grand temps.
J'ai cela dit plutôt le sentiment inverse: les vignerons qui font du vin nature sont beaucoup plus stricts, c'est nécessaire, sur l'hygiène.mais s'ils se retrouvent aussi régulièrement chez les chantres du vin nature, c'est aussi pour des problèmes d'hygiène, le laisser faire a ses limites.
Il est aussi possible de développer une allergie au botrytis.[...] (je n'ai jamais eu de migraine après avoir bu quelques verres de vins avant mes 30 ou 35 ans alors qu'aujourd'hui à plus de 40 ans je ne peux plus boire plus d'un verre de liquoreux sans avoir une barre au front...).
Non car ce serait plus difficile de trouver des volontairesY-a-t-il une étude où la vodka a été remplacée par des abricots secs ?
A Eric:
En fonction des échantillons (ils trient aussi en fonction du sexe et du poids), les taux varient de 56 à 190 mg/l.