Bu chez Hyllos 3
Nekowitsch, Schilfwein, The Red One, 2003
Hyllos
Ouvert au moment du service.
On termine au somment, un vin qui dépasse allègrement les 300g/l de SR. Il est, à mon sens et dans la limite de sa tolérance personnelle aux sucres (excessifs) résiduels, superbe. Un nez d'un longueur et intensité rare, sur des dominantes de fruits rouges (cerise particulièrement) et noyaux de cerise. La bouche est explosive, extrêmement intense. Notamment sur la cerise, mais pas que. Groseille, framboise, fraise des bois. La longueur est hallucinante, ce vin ne disparaît jamais. Si on aime les vins doux, c'est une splendeur difficilement égalable.
Enorme 95- (il commence à vin s'équilibrer, mais je reconnais que ce n'est pas évident à déguster

)
Oliv
Robe très claire, œil de perdrix façon vieux poulsard.
Nez brouillon, riche, sur le guignolet, la liqueur de fruits rouge, le cognac, les pruneaux à l'eau de vie, une grosse volatile.
Bouche extrême, sirupeuse, ardente de sucrosité malgré une très haute acidité. Elle me rappelle l'équilibre (enfin, plutôt le déséquilibre pour moi) de la cuvée PMG de Stéphane Tissot, quand le sucre d'un raisin confit prend excessivement le pas sur la buvabilité en s'engluant dans une texture épaisse qui confine plus au solide qu'au liquide.
Un vin pour bec à sucres, à consommer à la petite cuillère.
Trop extrême pour moi.