Aha merci Benji pour tes notes et la bonne ambiance !
La journée s’annonçait arrosée et elle le fut…
@Marc C , fais-nous signe pour qu’on organise les « presque 10 ans après » !
Allez on passe à la dégust’ !
Vins pas servis à l’aveugle me concernant.
Champagne François Billion, Grand Cru Millésime 2013 (brut, BDB)
débouché 30 minutes avant dégustation
Producteur découvert en début d’année grâce à un autre voisin (de cave, cette fois). Si tu me lis : merci Jean-Pierre !C’est le genre de cuvée que j’aime : les bulles sont fines et la bouche bien équilibrée entre fraicheur et confort. 4e bouteille bue en quelques mois et qui confirme que j’apprécie beaucoup ce vin à l’apéritif.
JP & B Droin, Chablis Les Clos 2014
Carafé environ 4h avant dégustation
Aromatique encore un peu en-dedans. Une matière assez étirée qui finit sur une belle longueur citronnée. A la vue de l’étiquette on se dit que le vin est bon mais ne donne pas encore tout ce qu’il a.A noter que Madame a beaucoup apprécié et me disait en finissant la bouteille 24h plus tard : « on sent que c’est vraiment un Grand Cru »…à attendre sereinement ou à carafer encore plus longuement, donc.
JC Bachelet, Chassagne-Montrachet Blanchots Dessus, 2014
Carafé environ 4h avant dégustation
Je rejoins Benjamin : très grosse bouteille ! équilibre superbe, le vin glisse en bouche sans accroc, et ça termine sur une grande longueur bien fraiche qui invite à se resservir.Se boit très bien aujourd’hui mais quelques années de garde ne lui feront évidemment pas peur.
Deux belles « étiquettes » dans le même millésime et une nette préférence pour le Chassagne à ce stade, qu’on sent plus épanoui et qui donne plus de plaisir en l'état. Connaissant le goût de nos amis de l’Ouest pour les choses de l’Est, nous gouterons les rouges sur un « tigre qui pleure » : de l’onglet mariné accompagné d’une sauce très aromatique (nuoc mam, tamarin, coriandre, échalotte, piment, jus de citron vert, riz gluant torréfié,…). Pas idéal sur le papier pour l’accord mets-vins mais ce qui compte c’est de se faire plaisir avec les plats qu’on aime, non ?
François Gay & fils, Corton Renardes, 2012
débouché 4 h avant dégustation
Je trouve pour ma part que le nez pinote agréablement (en sachant ce que c’est, c’est toujours plus simple !), avec en plus quelques fruits noirs et un peu de cuir qui vient complexifier l’ensemble.La bouche est veloutée, des tannins viennent encore légèrement marquer la finale.
A mon goût c’est bon et à maturité.
Charvin, Châteauneuf du Pape 2012
Carafé environ 4h avant dégustation
Le vin est là où on l’attend et sa provenance a d’ailleurs été très rapidement identifiée. Le milieu de bouche est large mais une acidité bienvenue apporte ce qu’il faut pour équilibrer l’ensemble. Quelques années de garde lui feront le plus grand bien.
Sur les fromages de compétition (et le beurre Bordier assorti) nous regouttons les blancs et ajoutons :
Macle, Château Chalon 2008
débouché 5h avant
Très belle bouteille, dans un style oxydatif plutôt fin. Fin de bouche très longue, sur les agrumes et qui « claque ».
Le gouda se trouve un super copain de jeu !
Dessert : tarte aux figues et noisette du Piémont
Dönnhof, Niederhäuser Hermannshöhle, Riesling Auslese 2016
ouvert sans préparation
La robe très claire et le nez assez ouvert, sur des notes de fruits exotiques (ananas, mangue, etc.). La bouche me semble très légèrement perlante mais cette sensation disparaitra vite à la dégustation. L’attaque est bien moelleuse avec une vraie sensation de SR, mais très vite l’acidité vient enrober tout ça et propulser l’ensemble jusqu’à la finale, traçante, qui finit quasiment sèche.Joli vin mais un peu jeune et le format demi-bouteille n’a pas permis de se faire une idée de l’évolution sur plusieurs jours…
L’accord avec le dessert n’est pas extra, le vin aurait mieux fonctionné sur des fruits jaunes ou exotiques.
A très vite pour de nouvelles aventures !
Quentin