Petite descente en Champagne avec deux amis qui, en guise de motivation supplémentaire me font miroiter une visite chez Anselme Selosse.
Ne connaissant le Domaine Jacques Selosse que de réputation, et n'ayant donc jamais goûté, je saute sur l'occasion, dans la voiture et emmène mon épouse pour deux ou trois jours en balade oeno-gastronomique...
Pour raison d'organisation et d'un transfert de la Côte des Blancs vers l' Aube où devait se jouer la seconde mi-temps (réduite finalement à sa plus simple expression) le premier rendez-vous à Vertus a été fixé à huit heures précises (je sais: "de tous les peuples de la Gaule, les Belges... ).

1ère étape: Dégustation des vins de 2014 en cuve et quelques bouteilles chez Veuve Fourny et Fils.

Charles-Henri Fourny nous a fixé rendez-vous à 8h précises afin de pouvoir présenter le Domaine, goûter les vins sur cuve et une dizaine de bouteilles qu'il a déjà ouvertes.
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Le Domaine dispose de deux générations de caves: les anciennes sont de 1884 et de nouvelles ont été construites en 2011, principalement pour stocker les bouteilles.
L'âge moyen des vignes est de plus de 45 ans.
Remplacement des pieds par sélection massale.
Le Domaine dose assez peu ses vins.
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Nous nous dirigeons vers la cuverie pour goûter les vins (encore sur lies et 2014 pour la plupart):

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Du Chardonnay, exposition sud-est, Vertus 1er cru sur "Les Monts Ferrés" et "5 Routes"; des vignes de plus de 50 ans.
Petite remarque, en espérant être clair et ne pas trop me répéter, les différents vins goûtés, bien qu'évidemment encore en formation, sont très accessibles, mais semblent avoir leur spécificité, étant assez différents, même si parfois issus de parcelles contiguës.
Celui-ci fait montre d'une grande fraîcheur, d'un beau fruité, avec beaucoup de rondeur; un vin très pur aussi.

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Ce 2014 étiqueté Les Monts Ferrés "Tonne" est un Chardonnay Vertus Premier Cru.
Le nez est plus discret; en bouche, c'est frais, très droit, voire dur, avec une acidité tranchante.
Des agrumes, un côté crayeux, c'est vraiment tendu. Cette cuvée semble avoir un gros potentiel.
Il s'agit en fait d'une cuve destinée au Brut nature.

3- Je vous fais grâce des photos des ardoises de chaque cuve; il me semble que c'est déjà assez ardu comme cela...
Ce troisième Chardonnay, Les Monts Ferrés "La Source", pourtant distant du "Tonne" de 60 mètres à peine est vraiment différent.
C'est plus léger, avec plus d'agrumes perceptibles et un petit côté grillé que je n'ai pas perçu précédemment.

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Ce vin, issu de Pinots Noirs de Vertus, est moins trouble que ses prédécesseurs.
C'est plus rond en bouche, toujours minéral, mais avec un retour du fruit plus tard .
Très salin, serré, tranchant et un grand potentiel apparemment, le vin est bien entendu destiné aux rosés.

5- Celui-ci est également un Pinot Noir de Vertus.
Aspect très trouble, le vin ayant été bâtonné la veille.
Nez très expressif, croquant; c'est tout en rondeur, avec bien moins d'acidité que le précédent, tout en étant distant de 100 mètres à peine.
Ce Pinot Noir est prévu pour la Grande Réserve.

A remarquer, et assez récent je crois, ce foudre de la tonnellerie Rousseau et destiné à la Grande Réserve.
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6- Pas beaucoup de commentaires notés sur cette cuvée et pour cause: même s'il semble que cela pourrait donner un vin très acceptable,c'est plus maigre, plus discret, pas du niveau des cuves précédentes.
Il s'agit des Tailles 1 et 2, non retenues pour la sélection "Fourny" et qui partent justement ce jour-là ( courtiers?).

7- Cette septième cuve est différente des précédentes.
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Il s'agit des vins de réserve, vins dont le volume total représente plus ou moins une récolte!
Ces vins servent à l'élaboration de différentes cuvées, Grande Réserve, Blanc de Blancs, etc tous les vins non millésimés si j'ai bien retenu, apportant de la complexité à ces vins.
(Les spécialistes n'hésiteront pas à me taper sur les doigts...)
Le vin de réserve est actuellement constitué des millésimes 11,10,09 et 08.
C'est beurré, avec un boisé très discret, bien masqué.
Complexe, sur les agrumes, le vin tout en rondeur, très souple, termine malgré tout sur une note fraîche bien agréable.

On passe à la dégustation sur fût pour les trois prochains vins:

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8- Boisé très fondu, vin très rond.
S'il y a du volume, le vin est de grande finesse, tout en subtilité.
"Légèreté et rondeur vertusienne" dixit C-H Fourny .
C'est un Chardonnay (2013) de "Justice" sur des sables crayeux et prévu pour la cuvée "R".
A noter que le Domaine n'achète pas de barriques neuves mais des barriques d'un an , en Bourgogne.

9- Un fût de Chardonnay destiné au Clos Notre Dame (7 fûts au total)
Ici, le vin regroupe toutes les qualités: puissance supplémentaire, fraîcheur, très élégant et avec un équilibre vraiment top.
Une belle bouteille en perspective mais qu'il faudra attendre pas loin de dix ans avant de voir sur les tables...
A noter, pour l'ensemble, que la malo est partielle ( 20% sans malo).

10- Dernier vin sur fût avant de " remonter" en dégustation "bouteille:
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Il s'agit d'un rouge destiné aux rosés ( une petite quantité est laissée en rouge pour la consommation personnelle... et je le comprends...)
Sans trop de surprise, c'est sur les fruits rouges (framboise et fraise des bois principalement); le vin est très fin, en dentelle.
Très beau pinot noir dont je ferais bien mon ordinaire...
Et la sereine béatitude de kéké me laisse croire qu'il n'est pas loin de penser comme moi

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On passe en vitesse voir les nouvelles caves.
Les vins restent sur lies et tous les mois, on fait un dégorgement suivant les commandes.
Comme dit plus haut, peu de dosage en général (0-6)
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On voit que Filip, lui, écoute attentivement les explications.

Une petite photo des bouteilles capsulées:
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pour expliquer que ce sont des capsules techniquement évoluées, munies d'un maillage spécial à l'intérieur, pouvant laisser passer l'air de façon variable.

Retour dans le salon de dégustation pour les vins en bouteilles:

11- Champagne Veuve Fourny et Fils, Blanc de Blancs Brut 1er Cru
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Ce Champagne est principalement issu des Monts Ferrés.
Dosé à 6 gr et 50% de vins de réserve.
Beau fruit, c'est fin avec un petit côté grillé (fruits secs) et un bel équilibre général.

12- Champagne Veuve Fourny et Fils, Blanc de Blancs 1er Cru Brut Nature
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Monts Ferrés également.
Un vin pur, net, léger, tout en dentelle; très digeste, zestes d'agrumes.
Je l'avais pris la veille au restaurant, sachant que j'allais chez Veuve Fourny, avec successivement, duo de foie gras, ris de veau truffe et feuilleté au Maroilles et le vin s'était vraiment tenu de mieux en mieux au fur et à mesure de la soirée.
Très beaux amers en fin de bouche, aussi.

13- Champagne Veuve Fourny et Fils, Grande Réserve Brut 1er Cru
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80% Chardonnay 20% Pinot Noir et 6 gr.
Un vin plus rond, plus universel aussi, consensuel, assez classique et gourmand.

14- Champagne Veuve Fourny et Fils, Rosé Brut 1er Cru
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Rosé d'assemblage, pratiquement sans dosage, "un des vins les plus complexes à faire" selon Monsieur Fourny.
La robe est superbe; c'est très frais, de belle vivacité, fin et avec le fruit assez intense qui suit.
Un beau rosé, qui se boit facilement.

15- Champagne Veuve Fourny et Fils, Blanc de Blancs Brut millésimé 2008
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Un très beau Champagne, avec le côté tendu du millésime; beurré et fruits secs au début et avec l'acidité arrivant principalement en fin de bouche.

16- Champagne Veuve Fourny et Fils, Cuvée "R" extra Brut 1er Cru
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"R" comme Roger... avec 90% de Chardonnay et 10% de Pinot Noir. Deux millésimes consécutifs pour moitié/moitié.
Beau vin également, avec de petites notes de fruits rouges très discrètes, aussi sur les fruits blancs et les agrumes légèrement confites.
Un Champagne plus large, plus opulent et qui devrait convenir à la table.

17- Champagne Veuve Fourny et Fils, cuvée du "Clos Faubourg Notre-Dame" Brut 1er Cru 2002
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Le vin est ouvert depuis une bonne semaine et a perdu probablement un peu de sa fraîcheur mais on relève encore malgré tout des qualités de complexité: sur la truffe, avec des notes de miel, assez puissant, équilibré et très long.

18- Champagne Veuve Fourny et Fils, cuvée du "Clos Faubourg Notre-Dame" Brut 1er Cru 2004
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Même si c'est difficile de comparer avec le 2002 (qu'il aurait fallu avoir au même stade d'ouverture) le vin paraît un peu plus léger (tout est relatif).
Fruits secs au rendez-vous (noisettes, amandes) et un bel équilibre.

Fin de dégustation assez précipitée (on est en contact avec le Domaine Selosse car on va être en retard...) et donc commentaires pas très précis. Plates excuses...

Merci à Monsieur Fourny pour les 2h30 consacrées, les explications et dégustations nombreuses.
Et en route vers de nouvelles et "avizées" aventures.
On fonce car il est déjà 10h40 et on a rendez-vous à Avize à 10h30... : Pas de police en vue...

2ème étape: Visite, explications et discussions philosophiques puis essais de dosages pour les 2008 avec Messieurs Anselme et Guillaume Selosse.

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Nous allons dans la cave pour une bonne heure de discussion très intéressante avec Monsieur Anselme Selosse, un peu sur tous les sujets se rapportant de près ou de loin au vin, comme les certifications, l'indépendance, la température très variable de sa cave, etc.
Certains, tel l'astringent sur son blog ont rapporté cela mieux que je ne le ferais.
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Le côté le plus original, et très instructif finalement, vient dans la deuxième partie de notre visite; nous passons dans la salle de dégustation.
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On nous a préparé deux séries de six verres à chacun.
Guillaume, fils d' Anselme Selosse et futur maître des lieux, prend le relais pour une dégustation intéressante.
Ils ont prévu de nous demander notre avis sur le dosage qui nous semble le plus adéquat dans ceux préparés, tant pour une cuvée de Chardonnay que pour un Pinot Noir.
Ils font régulièrement le test et ont déjà plus ou moins arrêté les taux de sucres qu'ils utiliseront.
Les dosages successifs seront: en cl/bouteille: 0.00 - 0.06 - 0.12 - 018 - 0.24 - 0.30 ce qui correspond en gr/l à: 0.00 - 0.70 - 1.30 - 2.00 - 2.65 - 3.30.
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Les vins à "tester" sont de base 2008, réserve 07 et 06.
On peut (ou doit... ) choisir, tant pour le Chardonnay que le Pinot Noir le "village" que l'on veut déguster.
Notre choix s'arrête sur Cramant (600 bouteilles par an si j'ai bien retenu) pour le Chardonnay et Mareuil-sur-Aÿ pour le Pinot.

Nous recevons donc six verres de Chardonnay pour commencer les festivités, dosés de 0 à 3.3 gr comme expliqué plus avant.
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A noter l'onctuosité de la mousse (bulles pas très présentes); c'est riche, belle vivacité, matière tout en rondeur et la finesse semble aussi être une constante.
Pour ce qui est de l'équilibre, je préfère personnellement le 012 ( 1.3 gr ) .

On passe donc au test du Pinot (Mareuil). A noter les robes qui feraient presque penser à un rosé léger...
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Un fruit croquant, sur la fraise, une très belle matière équilibrée par une superbe acidité revenant au galop en fin de bouche accompagnée de nobles et beaux amers.
Superbe.
Ici aussi je porte mon choix sur le 012 mais presque à égalité avec le 0.00 tant il me semble que le vin tel quel se suffit à lui-même.

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Père et fils discutant avec passion des vins et de leur travail.

Nos préférences en "dosage" semblant s'accorder aux choix selossiens, on reçoit une petite récompense:
Les Carelles (Le Mesnil-sur-Oger) 2008
Un Chardonnay à 1.3gr/l, situé plein sud.
Sur la noisette verte, de belle ampleur, riche,large et long,mais sans aucune sensation de sucre ou d'alcool, le vin termine même sur un petit côté tannique.
Il y a un petit côté rond, mûr, même confit en bouche.
Mais le vin termine sur une acidité ressortant en fin de bouche qui contraste vraiment avec le côté gras, rond du milieu de bouche.
Un superbe vin de belle complexité et qui termine admirablement une belle matinée.

Mais on a réservé une petite table dans la maison et Anselme Selosse nous accompagne jusqu'à son restaurant voisin.
Il est déjà 13h30 et comme on a du prendre le petit-déjeuner à la fine pointe de l'aube, j'ai l'estomac dans les talons, moi...
Kéké aussi est aux aguets...
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Le menu est inscrit sur un tableau noir et nous agrée d'autant plus que cela a plutôt l'air light et que l'on a encore un dîner "costaud" prévu le soir.
On commande d'abord un rafraîchissement:
Champagne Ulysse Colin "Les Pierrières" 2010 Blanc de Blancs Extra Brut
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Dégorgé 11/03/2014
Le vin est sur les agrumes, le citron confit, assez minéral (caillou) et de nouveau belle acidité à la fin.
L'accord avec l' entrée est assez sympathique, étant donné la présence de morceaux d'orange assez acide.
"Velouté d'endive au paprika fumé, boudin blanc de Rethel grillé, châtaignes et orange".
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Seul petit problème: un peu trop d'amertume dans le plat.
Comme quoi, les endives, cela ne vaut quand même pas les chicons!

Comme le plat va arriver on passe sur le vin suivant, dont je n'ai même jamais entendu parler; mais Philippe semble connaître donc on fonce:
Champagne Bereche et fils "Les Beaux Regards" Brut nature base 2007 si je me souviens de la contre étiquette (je fatigue...).
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La robe est plus évoluée que le vin précédent.
Nez gourmand, zestes d'agrumes, minéralité
0 gr donc mais très belle maturité, c'est large, avec de beaux amers en fin de bouche.
Un très beau Champagne, plus complexe également que le Colin et qui accompagne bien le... cabillaud.
"Dos de cabillaud de ligne cuit en vapeur douce, risotto cannaroli au fenouil et citron confit, beurre monté au citron"
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Zut: j'ai pris soin de m'annoncer chez Drappier avant de partir; ils ferment à 18h et il est déjà 15h40... Et Drappier qui s'est installé dans l'Aube!
Je fonce et les copains décident de me retrouver là-bas...
Je vous fais grâce du résumé de la dégustation complète au pas de charge, car pas le temps de noter quoi que ce soit entre les verres...
Juste déçu que La Grande Sendrée 2008" annoncée déjà sur le tarif reçu il y a quelques semaines ne soit en vente que dans deux mois...???
Je me suis contenté d'emmener un "Brut nature sans soufre" léger, assez aérien, aux senteurs d'agrumes et à la vivacité rafraîchissante pour les apéritifs d'été...
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La nuit est tombée sur Urville.
Juste un crochet par Meurville pour enlever une commande familiale chez Tapprest en goûtant en vitesse et en route (tempête de neige et gibier sur la voie...) pour les Riceys où l'on a un dîner qui nous attend, et ...Champagne!!! -D

Merci les amis pour le week-end passé à me supporter et vivement la prochaine expédition!

jlj

Super jlj, dommage qu'il faille foncer.
J'ai noté que tu avais ressenti sur le premier domaine un coté grillé (3) puis un boisé très discret (7), ont elles vu le fut avant?, n'y connaissant rien de rien en champagne.
Merci
Stéphane

Woooooooow ! -D

merci pour ce magnifique reportage ...

Il faut du courage pour une dégustation telle que chez veuve Fourny.

O.

Bonjour Stèphane,

le vin n° 3 est un vin de 2014 encore en cuve; il ne devrait donc pas avoir vu le bois.
Le n° 7 est par contre le vin de réserve qui est un mélange de plusieurs millésimes antérieurs et il serait donc logique qu'il soit passé par les fûts.

jlj

Très beau reportage jlj, et très instructif, notamment sur les dosages!!

Merci pour ce CR très instructif...La Champagne, ça vous gagne!!!

Superbe reportage, merci Jean-Luc !

Juste quand je lis dans le menu Dos de cabillaud de ligne, je me gausse !

Paraîtrait pourtant qu'ils l'ont vraiment acheté en ligne...

jlj

Juste quand je lis dans le menu Dos de cabillaud de ligne, je me gausse !

Pourquoi Michel ? Il reste encore un peu de skrei dans les Iles Lofoten !

O.

Sympa la visite chez Selosse!!!!!!!! Ça fait envie ()

Je reviens sur la dégustation chez Selosse.
Une expérience très instructive, cette dégustation de deux cuvées avec six dosages différents (ou plutôt cinq dosages et un non-dosage).
J'en ressort comme conclusion que pour moi les champagnes qui sont dosés à un niveau inférieur au seuil de perception, càd en-dessous de 2 grammes, sont plus intéressants que ceux dosés au-dessus de 2 grammes et que les non-dosés.
Les bouteilles dosées à 0.7 et 1.3 ne donnent pas une sensation de sucre et ont une ampleur que le zéro dosage n'a pas.
La maison Selosse semble choisir des dosages juste en-dessous du seuil de perception, càd 1.3 gr. C'est en tout cas le dosage qu'ils ont retenu pour les deux cuvées que l'on a dégusté (Cramant et Mareuil-sur-Aÿ) ainsi que pour "les carelles".

Très beau reportage jean luc.. Et pour moi une madeleine de proust: le boudin blanc de rethel (sa fermeté et son fameux goût d'échalottes) que je dégustais enfant chez mon grand père dans les ardennes.. J'en ai mangé des kilos, et n'ai jamais pu retrouver de boudin blanc pareil; n'étant plus à coté de rethel.. Merci à toi,

Arnaud

Arnaud,
Un petit tour à Monoprix ?
boutique.demoizet.fr/

Ou à Carrefour ?
www.refletsdefrance....

Oliv

Merci Arnaud.
Quelqu'un qui a des racines dans les Ardennes et aime le boudin ne peut qu'être foncièrement bon...

jlj

Merci Oliv , trop fort ..

Arnaud