Nous avons 1686 invités et 35 inscrits en ligne

LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

  • Gildas
  • Portrait de Gildas Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Enregistré
  • Messages : 2596
  • Remerciements reçus 176

LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest ! a été créé par Gildas

En attendant les commentaires de chaques vins, voici la liste de ce qui a été bû lors de cette 2 ème rencontre haut normande qui s'est déroullée aujourd'hui chez l'ami Benoît (encore merci ;), toi THE spécialiste de cette belle région).
Encore une très belle rencontre, avec de bons moments de fou rires (pour ceux qui hésiteraient encore à participer)

Les vins ont été servis seuls, à l'aveugle dans des verres "Spiegelau Expert".
Au programme donc et par ordre d'apparition :

Les blancs :
- Irouléguy, les Vignerons du Pays Basque 2000
- Pacherenc du Vic Bilh sec, château d'Aydie, "cuvée Frédéric Laplace" 2005
- Gaillac, domaine d'Escausses "la vigne de l'oubli" 2005
- Jurançon sec, clos Uroulat, "cuvée Marie" 2005
- Irouléguy, domaine Arretxea Hegoxuri 2003
- Côtes de Duras, domaine Moutes le Bihan "Pérette et les Noisetiers" 2003
- Vin de Pays du Périgord, château Tirecul la Gravière sec 2002

Les rouges :
- Marcillac, domaine du Cros "Lo Sang del Païs" 2006
- Fronton, château Plaisance, cuvée "Thibault de Plaisance" 2002
- Gaillac, domaine d'Escausses "la Croix petite" 2004
- Bergerac, Richard Doughty cuvée "Osée" 2001
- Madiran, château Barréjat "cuvée des Vieux Ceps" 2005
- Cahors, clos Triguedina "the New Black Wine" 2003
- Madiran, château d'Aydie 2003
- Gaillac, domaine d'Escausses "la Vigne Mythique" 2001
- Gaillac, domaine d'Escausses "la Vigne Mythique" 2004
- Madiran, domaine Capmartin "cuvée du Couvent" 2002
- Cahors, clos Triguedina Prince Probus 1988
- Irouléguy, domaine Arretxea "Haitza" 2004

Les douceurs :
- Haut-Montravel, château Laroque 2002
- Monbazillac, domaine de l'Ancienne Cure "Sélection" 2004
- Jurançon, clos Uroulat 2005
- Gaillac, domaine Rotier "Renaissance" 2002
- Gaillac, domaine René Rieux "Symphonie" méthode ancestrale 2004

Ce soir, on a tous les dents bleues et perso, je suis à l'eau :D
12 Jan 2008 22:18 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 6148
  • Remerciements reçus 10

Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Bravo Gildas, belle dégustation, une bien belle sélection.(tu)

j'ai hâte de lire vos CRs.

Laurent L
12 Jan 2008 22:54 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 1635
  • Remerciements reçus 731

Réponse de docadn sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Ah le sourire Schtroumpf j'adore, ca me rappelle la revue du Cêdre au REVEVIN de l'an dernier...
Pareil j'ai hate de lire vos CR...
12 Jan 2008 23:49 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 19630
  • Remerciements reçus 4756

Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

belle sélection ! il me tarde d'avoir les commentaires.
Vous avez réussi à trouver de la vigne mythique 2004 ? J'ai goûté ce vin énorme il y a quelques temps, pas prêt, mais alors, quelle matière !

Jérôme Pérez
13 Jan 2008 09:43 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 3117
  • Remerciements reçus 6

Réponse de DidierT sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Belle sélection, mon origine Périgourdine, aurait aimé un peu plus de Bergerac en blanc comme un Moulin des Dames, mais je suis très intéressé de voir le commentaire sur le sec de Bruno en 2002 (Tirecul la Gravière). C'est une cuvée que j'apprécie, en 2002 belle tension, moins de volume que 2001, le plus abouti est peut être 2004 qui semble la synthèse de 2002 et 2001. Un terroir très particulier qui amène minéralité et une belle structure sur le Sauvignon de part son exposition plein Nord et son terroir très Calcaire, la muscadelle amène les arômes exotiques.

A vous lire
Didier
13 Jan 2008 14:48 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 3954
  • Remerciements reçus 2067

Réponse de Vougeot sur le sujet CR:LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

CR:Salut !

Cette fois-ci, c'est moi qui m'y colle !

Voici donc le résumé des très (trop ?) nombreuses notes prises lors de cette admirable dégustation orchestrée sans prise de tête par Benoît. Un gars à découvrir ce Benoît !

Attention ! ceci est un avertissement pour les vignerons qui pourraient s'offusquer à la lecture d'une de mes phrases :
- Je suis une vraie quiche en matière de dégustation et ce que j'écris n'engage que le modeste et ignare amateur que je suis. Ceci étant dit, place au compte-rendu.

Les blancs secs :

Irouléguy, les Vignerons du Pays Basque 2000. 12,5° :
Bouteille amenée par Jean-Jacques, un des trois p'tits nouveaux de cette assemblée.
Robe : Jaune citron à reflets verts, brillante et limpide, étonnamment jeune pour un vin de 7 ans !
Nez : Puissant et rond, suave, délivrant des arômes de fruits exotiques très murs ainsi qu'une petite senteur champignonnée.
Bouche : nerveuse, vive et fraîche offrant de belles saveurs de fruits jaunes ancrées sur d'intéressants amers minéraux.
Mon commentaire :
Un vin qui a d'emblée séduit les dégustateurs et surprit par son excellent état de conservation, alors que la cave coopérative conseillait de le boire dans les 2 ans. Un vin qui témoigne, une nouvelle fois, que les caves coopératives peuvent fournir un excellent travail.

Pacherenc du Vic Bilh sec, château d'Aydie, "cuvée Frédéric Laplace" 2005. 14,5 ° :
Bouteille proposée par Benoît, notre aimable hôte de ce jour.
Robe : jeune, jaune très pâle à reflets gris.
Nez : peu avenant et déroutant, distillant des notes « chimiques » marquées par le vinyle et le mauvais calva.
Bouche : fluide, marquée par des arômes de pomme distillée.
Mon commentaire :
Un des deux vins qui ont déçus. J'ai fait rire tout le monde en disant que je retrouvais la désagréable odeur de la bouée Sevylor gonflée sur la plage. Benoît avait pourtant préparé cette bouteille pour qu'elle donne le meilleur d'elle-même. Mais, dès 11 h 00, les espoirs semblaient déjà perdus.

Gaillac, domaine d'Escausses "la vigne de l'oubli" 2005. 13,5° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : jaune pâle, mais pourtant dense, limpide et brillante.
Nez : Très beau nez, très mur, voire mature, un peu rôti, ouvrant un éventail de flaveurs où dominent à la fois les fruits blancs et l'ananas (ça y est les gars ! je l'ai dit !). L'assemblée perçoit un fruit bien mûr.
Bouche : structurée, grasse et fruitée. Le boisé, perceptible à l'attaque, disparaît au fur et à mesure pour révéler une bouche ronde, marquée par les fruits exotiques et une acidité vive.
Mon commentaire :
Assurément un beau vin, merveilleux d'équilibre et réalisé à partir de raisins de qualité. A boire ou à garder ? Pourquoi attendre pour se faire plaisir ?

Jurançon sec, clos Uroulat, "cuvée Marie" 2005. 14° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : jaune très pâle.
Nez : assez disert, mais néanmoins marqué par de délicates odeurs de pomme rôtie, sortant du four.
Bouche : Assez nerveuse, avec une acidité présente, ronde, mais un peu plus marquée par le bois que « La vigne de l'oubli » et évoluant sur un registre de fruits jaunes.
Mon commentaire :
Un nez encore marqué par l'alcool. Un vin en devenir, à attendre encore un an ou deux avant de le servir sur une viande blanche en sauce.

Irouléguy, domaine Arretxea Hegoxuri 2003. 14,5 °:
Une bouteille ouverte par Jean-Luc, nouveau pensionnaire du cercle !
Robe : Le vin se présente sous une belle livrée jaune dorée lumineuse.
Nez : assez déroutant, mais mûr, minéral, fumé. Des notes d'ananas pour certains mais pas pour moi (Et pourtant !).
Bouche : Complexe, riche, marquée par des notes minérales en accord avec le nez.
Mon commentaire :
Ce vin m'a étonné par ses arômes de buis me rappelant sérieusement le sauvignon. Mais non ! Il s'agissait bien d'un Irouléguy 2003. Ce millésime solaire, atypique, aurait-il produit quelques effets collatéraux sur les mansengs ? En tout cas, ce vin a tenu sa place face au saumon fumé.

Côtes de Duras, domaine Moutes le Bihan "Pérette et les Noisetiers" 2003. 13,5°:
Nouvelle bouteille servie par Jean-Luc.
Robe : or, jeune.
Nez : Un nez surprenant, offrant des odeurs marquées de miel, de cire d'abeille, de fruits en surmaturation, de pomme verte.
Bouche : opulente, grasse, discrètement boisée. Longueur moyenne.
Mon commentaire :
Un vin délivrant, assez curieusement, d'intéressantes notes oxydatives rappelant (toutes proportions gardées) des vins beaucoup plus septentrionaux... Le fond de verre est magnifique.

Vin de Pays du Périgord, château Tirecul la Gravière sec 2002. 13,5° :
Bouteille proposée par Pierre.
Robe : jaune très très pâle, limite grise.
Nez : floral, délicat, chèvrefeuille, et ne correspondant en rien aux vins précédemment dégustés. Un registre totalement différent, plus aérien.
Bouche : grasse et délicate, non dénuée de fraîcheur, mais manquant néanmoins de longueur.
Mon commentaire :
Un vin certes intéressant, mais un peu en retrait et à des années lumières du célèbre Monbazillac produit par le domaine. Pierre, qui a goûté 2001, s'avoue déçu par ce 2002. Effet millésime ?

Les rouges :

Marcillac, domaine du Cros "Lo Sang del Païs" 2006. 12° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : Rubis à reflets roses.
Nez : encore fermé, mais délivrant des notes viandées assez marquées.
Bouche : tannique, épicée. Boisé fondu.
Mon commentaire :
« Le beaujolais du Sud-Ouest » nous annonce Benoît, qui connaît très bien cette région. Et à la réflexion, c'est vrai que l'on retrouve une certaine analogie, bien que les cépages soient totalement différents. Un vin à boire sans façon, sur une assiette de cochonnaille comme ce fut le cas lors de cette dégustation.

Fronton, château Plaisance, cuvée "Thibault de Plaisance" 2002. 13° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : noire très dense à reflets pourpres.
Nez : de jolies senteurs de fruits noirs (cassis dominant) et rouges (framboise) accompagnées de quelques notes poivronnées.
Bouche : tannique, épicée, portée par un boisé fondu.
Mon commentaire :
La fin de verre distille des senteurs aériennes de bois précieux. Un vin intéressant.

Gaillac, domaine d'Escausses "la Croix petite" 2004. 13,5° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : Très belle ! D'un magnifique rouge très profond, très dense, velouté.
Nez : un peu « sucré », floral, sur les fruits noirs (myrtille).
Bouche : Bien que le bois ne soit pas encore fondu et que la bouche soit tannique, celle-ci est néanmoins structurée, suave, épicée, chocolatée.
Mon commentaire :
Une très belle matière pour un très beau vin, vibrant d'énergie, parti pour affronter les années sans problème. On sent le respect du fruit, une grosse matière domptée au chai, mais qui ne demande qu'à s'exprimer dans la finesse. Décidément, le Domaine d'Escausses fait très fort !

Bergerac, Richard Doughty cuvée "Osée" 2001.13° :
Bouteille proposée par Vougeot (Vincent).
Robe : grenat à reflets marrons.
Nez : déplaisant, animal, marqué par des notes de venaison, de vieux cuir - « d'étable », « de vieille canalisation » ont dit certains - et de torréfaction.
Bouche : végétale, marquée par le pruneau, le vieux cidre, le vieux calva élevé dans des fûts à l'hygiène douteuse (je sais de quoi j'cause !) et des tanins asséchant.
Mon commentaire :
J'ai demandé à un pote habitant en Dordogne de me remonter un rouge ou deux pour cette dégustation. Débutant en vin, mais vrai fan de bio, il m'a ramené cette cuvée (achetée chez un caviste) ni filtrée, ni levurée, ni collée ni soufrée et déclinée en deux millésimes : 2001 et 2006.
Il m'a donc semblé intéressant d'apporter un vin totalement naturel, d'un millésime « ancien » et produit par un vigneron connu pour ses Saussignacs.
Pour avoir discuté, nous avons discuté ! Nous nous sommes posés beaucoup de questions sur ce vin qui n'a plu à personne. L'avons-nous mal compris ? La bouteille avait-elle un problème ? Mystère... Mais le 2006 bu ce midi est bâti sur le même modèle. Bref, je n'adhère pas du tout. Si quelqu'un détient la clé du mystère, qu'il me la communique !


Madiran, château Barréjat "cuvée des Vieux Ceps" 2005. 13,5°:
Bouteille proposée par Paul, 3ème et dernier larron à avoir intégré ce groupe.
Robe : Très belle robe sombre, presque noire, avec de beaux reflets carmins.
Nez : Très flatteur, très agréable, friand, marqué par les fruits noirs et la futaille.
Bouche : suave, marquée par le bois, ample. Seule une petite pointe de sécheresse en finale empêche un coup de coeur.
Mon commentaire :
Un joli vi, bien fait, de style moderne, immédiatement accessible. La table l'a bien goûté. Très bon rapport Qualité/prix/plaisir (environ 10€).

Cahors, clos Triguedina "The Black Wine" 2003. 13° :
Bouteille offerte par Sylvain (qui devait être des nôtres) et préparée par votre serviteur.
Robe : Très belle robe noire, avec de beaux reflets violets.
Nez : immédiatement marqué par le café et la cerise. Ces deux parfums en sont presque caricaturaux ! Mais le reste est peu causant
Bouche : massive, tannique, puissante révélant tout de même une belle saveur de confiture de cerises noires du pays Basque. Monolithique en l'état.
Mon commentaire :
Une grosse, grosse matière. Un vin très costaud. Du raisin pressé entre les packs Français et Néo-Zélandais. Ce vin a été ouvert la veille, bouteille dégagée aux épaules. Le vin, versé dans un verre INAO était quasiment muet. Au bout de 4 h 00, il n'avait pas évolué. Je l'ai donc carafé toute la nuit et rembouteillé à 10 h 00 samedi matin. Un vin extraordinaire, au sens éthymologique du terme, parti pour affronter des dizaines d'années de garde. Surprenant et convaincant.

Madiran, château d'Aydie 2003. 14,5°.
Bouteille apportée par Vetshow (Pierre).
Robe : malheureusement pas notée suite aux commentaires du groupe.
Nez : fruits noirs peu expressifs.
Bouche : dense et tanique, marquée par une énorme matière, peut-être encore plus imposante que celle du Black Wine, c'est dire !
Mon commentaire :
Je reste sans voix devant les commentaire du groupe : “C'est même plus de la matière, c'est du mortier” ! “C'est des vins de Rugbymen, ça ! Pas des vins pour un dîner en amoureux, sauf entre routiers” ! “ “Un vin de Saint Valentin sportive” !

Gaillac, domaine d'Escausses "la Vigne Mythique" 2001.
Pas pris de note ???

Gaillac, domaine d'Escausses "la Vigne Mythique" 2004. 12,5° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : Rouge très sombre, presque noir, à reflets violine.
Nez : marqué par des notes végétales, poivron vert, fumé, avec une très légère note de cassis.
Bouche : très végétale, tannique.
Mon commentaire :
Un vin d'un abord revêche, 100% brocol, cépage autochtone complètement déroutant pour l'amateur non averti que je suis et qui ne m'a pas enthousiasmé par sa pointe d'amertume finale. Servi malheureusement un peu trop froid de l'avis général. Je n'ai pas été convaincu, mais il faut reconnaître une typicité “hors norme” pour reprendre un terme à la mode.

Madiran, domaine Capmartin "cuvée du Couvent" 2002. 14° :
Bouteille amenée par Olivier.
Robe : presque noire, à reflets rouges.
Nez : “masculin”, suvage, livrant des notes, plutôt agréables, de venaison.
Bouche : tannique, avec beaucoup de matière, structure un peu abrupte. Dure ?
Mon commentaire :
Un vin d'un abord très viril. Mieux résumé par Jean-François : “Un vin de gibier” et par Olivier lui-même : “C'est un vin à boirrrre avec un bérrrrret, ça !”. A oublier quelques années pour laisser le temps polir les tanins.

Cahors, clos Triguedina Prince Probus 1988. 12,5° :
Bouteille proposée par Jean-François.
Robe : grenat, limpide, avec un disque orangé.
Nez : Enfin un nez qui tranche avec les rouges précédents ! Nous trouvons ici du tabac blond, du foin frais, avec une petite pointe de réglisse.
Bouche : marquée par ses tanins complètements fondus, polis, par le pruneau confit, le Zan. La longueur est moyenne.
Mon commentaire :
Nous voici en présence d'un très beau vin âgé de 19 ans, équilibré et à des années lumières des monstres tanniques dégustés précédemment. Un très beau vin de gastronomie qui devrait faire merveille sur un gibier à plume mais qui, me semble-t-il n'est pas loin de son apogée.

Irouléguy, domaine Arretxea "Haitza" 2004. 14° :
Bouteille amenée par Gildas.
Robe : magnifique, profondément noire, du même accabit que ce qui va l'accompagner plus tard...
Nez : exhubérant, révèlant une remarquable esssence de mûre sauvage !
Bouche : gourmande, riche, onctueuse, suave avec de la matière et du fruit en abondance .
Mon commentaire :
La gastronomie a parlé : fantastique accord avec un fromage de brebis type Ossau Iraty et une superbe confitures de cerises noires du pays Basque. J'ai adoré ! Miam ! .

Les douceurs :

- Haut-Montravel, château Laroque 2002. 12° :
Bouteille apportée par Gildas.
Robe : jaune paille, presque blanche.
Nez : peu expressif délivrant cependant de fines senteurs miellées.
Bouche : pas trop de matière, fruits à chair blanche, plutôt fluide et sucrée.
Mon commentaire :
Un vin qui ne m'a pas emballé. Le groupe n'a pas très bien goûté ce vin non plus, le jugeant plutôt “anodin”.

Monbazillac Domaine de l'ancienne cure 2004. Cuvée sélection. 13° :
Bouteille proposée par Gildas ?
Robe : or pâle.
Nez : miellé, rôti, offrant une palettes d'agrumes le tout porté par un élégant botrytis.
Bouche : très fraîche, sur l'écorce d'orange.
Mon commentaire :
Un vin sympathique, plutôt bien fait, typique Monbazillac, mais pas trenscendant. Conforme à l'avis du groupe.

- Jurançon, clos Uroulat 2005. 13° :
Bouteille proposée par Benoît.
Robe : mimosa.
Nez : de délicates et fines senteurs de fleurs blanche s'accordant avec un ananas dominant.
Bouche : portée par une acidité très présente, les fruits jaunes tiennent leur rang.
Mon commentaire :
Un Jurançon peut-être encore trop jeune. Malgré une fin de bouche dotée d'une belle persistance, l'acidité était trop présente à mon goût. J'ai trouvé ce flacon un peu linéaire, manquant de volume. Un Jurançon d'esthète ? En tout cas, de mon point de vue, une bouteille a attendre un bon moment.

- Gaillac, domaine Rotier "Renaissance" 2002. 12,5° :
Bouteille proposée par Jean-Luc ? Benoît ?
Robe : Un très joli jaune profond, avec des nuances oranges, viel or.
Nez : bien mûr, confit. On pressent un remarquable botrytis.
Bouche : dense, liquoreuse, riche, complexe, marquée par les fruits exotiques, le miel, l'encaustique.
Mon commentaire :
Un très beau vin, opulent, long, devant lequel quelques crus classés de Sauternes peuvent rougir.
Une jolie perle gaillacoise.


- Gaillac, domaine René Rieux "Symphonie" méthode ancestrale 2.
Comme c'était le p'tit dernier et que j'étais sur le départ, je n'ai pas pris de note. Néanmoins :
Bouteille surprenante marquée par ses arômes et saveurs de pomme verte. Comment du raisin peut-il accoucher d'un pur jus de pomme pétillant ? Un ovni (Objet Viticole Notable et Intéressant) qui, comme tout bon OVNI, produit son petit effet à chaque apparition.

En résumé :
Une belle incursion dans une région que la plupart d'entre-nous méconnaît encore mais qui mérite assurément d'être observée à la loupe.
Nous avons dégusté de nombreux vins jeunes, de ceux qui vous donnent une langue de girafe qui mériteraient d'être revus d'ici quelques années.

Je cède désormais le clavier au 3ème ligne-centre de LPV Haute-Normandie (Pierre;)) et à notre demi de mêlée (Gildas;)) ainsi qu'aux équipiers qui lisent ce forum et qui souhaiteraient s'exprimer.

Amicalement,

Vougeot
13 Jan 2008 21:41 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 9194
  • Remerciements reçus 1018

Réponse de RaymondM sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Très beau CR Vougeot.

Je suis un peu étonné par Chateau d'Aydie dont j'ai bu plusieurs autres millésimes pas corpulents à ce point et même 1998 d'une superbe elegance .

Je te rejoins sur les "methodes ancestrales" de Gaillac tellement sur la pomme qu'on pourrait croire du cidre parfois:)
13 Jan 2008 22:27 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 3117
  • Remerciements reçus 6

Réponse de DidierT sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Effectivement le 2001 et le 2002 de Tirecul la Gravière VdPérigord sont très différents. Le 2002 est plus tendu, plus minéral.

Merci pour cet excellent CR.

Didier
14 Jan 2008 00:55 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 810
  • Remerciements reçus 0

Réponse de vetshow sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

Vougeot, tout d'abord bravo pour ton CR, je veux juste préciser que tu as inversé les "croix petite". Tes notes décrivent le 2001,le 2004 étant fermé à triple tour (c'est sans doute la raison pour laquelle tu n'as pas de note dessus).

Pierre
14 Jan 2008 01:30 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 19630
  • Remerciements reçus 4756

Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

JUe suis bien content que les vins de Jean Marc s'en sortent si bien et que Rotier renaissance 2002 soit reconnu comme le beau vin qu'il est.

Au sujet des notes de pomme des Gaillac méthode ancestrale, le responsable, c'est le mauzac : seul cépage pour cette méthode qui est remis au goût du jour et qui a bien failli disparaître.
Le vieillissement de ces vins est surprenant. A goûter dans ce style : Vayssette et Balaran, mais aussi Long Pech.
Pour ce qui est de la cuvée de Braucol pur vigne mythique 2004 : effectivement en l'état, c'est brutal, mais la patience sera récompensée. Intéressant à comparer avec le Marcillac car c'est le même cépage ...

Pour Aydie 2003 : patience là aussi et encore davantage. 2001 à sa naissance était dur, voyez ce qu'il est aujourd'hui. 90 était d'un accès assez difficile également, et pourtant quel vin !

Jérôme Pérez
14 Jan 2008 08:36 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 8412
  • Remerciements reçus 1801

Réponse de FGsuperfred sur le sujet Re: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

zavez pas gouté le domaine brana 2005 pacherenc du vic-bilh doux ???
à quoi ça sert que ducros il se décarcasse ????:D
14 Jan 2008 21:48 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Gildas
  • Portrait de Gildas Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Modérateur
  • Enregistré
  • Messages : 2596
  • Remerciements reçus 176

Réponse de Gildas sur le sujet CR: LPV Haute Normandie : cap au Sud-Ouest !

A mon tour, j'ai trouvé un peu de temps ;)

CR: 2 ème épisode de cette 2 ème saison LPV Haute Normandie. 10 dégustateurs, prêts à se faire les dents (c'est vraiment l'expression qui est appropriée) sur un thème aussi large que passionnant : le Sud-Ouest. Des blancs, des rouges, des douceurs...

En avant pour 24 vins accompagnés de bérets, de "R" roulés et de soleil... le tout chapauté de main de maître par l'ami Benoît (tu)! Bravo et encore merci pour ton accueil, la qualité des charcuteries et des fromages locaux qui ont accompagnés avec bonheur cette dégustation.

Les vins sont servis seuls et à l'aveugle.

Les blancs

Notre premier vin arbore une robe lumineuse. Le nez est mur et expressif évoquant la craie et le champignon. La large bouche à dominante de fruits à chaire blanche n'est pas en reste : elle est supportée par une jolie acidité. Un bien beau vin et surtout une agréable surprise qu'est cet Irouléguy 2000 de la cave des Vignerons du Pays Basque. La contre étiquette précise que c'est à boire dans les 2 ans, mais il a vieilli admirablement.

La robe de notre vin suivant est maintenant plus pâle. Au nez, ce sont de discrètes notes de pomme. Cela évoque l'anis mais c'est pas très avenant. La bouche paraît mince, avec un fruit pas mur. Un problème de bouteille ? C'est un Pacherenc du Vic Bilh sec cuvée "Frédéric Laplace" 2006 du domaine Laplace.

Pour ce vin, le nez déploie de beaux arômes riches et complexe de champignon, de miel, le tout sur une structure élégament boisée. En bouche, c'est une dominante d'ananas, mais le boisé est encore un peu trop présent. La matière est belle, délicate et laissons le temps faire son effet. Un vin à suivre, ce Gaillac du Domaine d'Escausses 2005, "la Vigne de l'Oubli".

4 ème blanc. Le nez mêle de subtiles saveurs de pomme au four et d'anis. On distingue également une acidité certaine. L'attaque en bouche est assez boisée et mordante, peut-être est-ce du à l'acidité du cépage. Mais qu'importe, le registre des fruits à chaire jaune prendra finalement le dessus. Pas mal, mais surtout, il faudra savoir attendre encore quelques temps pour atteindre tout le potentiel de ce Jurançon sec "cuvée Marie" 2005 de Charles Hours.

Le vin suivant propose de subtiles saveurs de fruits exotiques (ananas, mangue) allié à la minéralité (d'ardoise humide). En bouche, on sent ces mêmes fruits, où la matière mure est portée par une acidité remarquable ! En plus, c'est long et trèèèèès bon. Inutile de préciser que l'assemblée a aimé cet Irouléguy (encore) 2003 "Hegoxuri" du domaine Arretxea. Un vin fait pendant un millésime solaire mais qui garde beaucoup de fraîcheur. Un vin que j'apprécie de plus en plus après le passage au domaine en mai dernier, où les blancs m'avaient faits une forte impression. (tu)

Encore sous le charme, on passe à côté de certaines choses, et notament ce Côtes de Duras 2003 du domaine Moute le Bihan "Perette et les Noisetiers". Je me souviens de notes oxydatives (pomme, anis) avec une bouche un peu fluide. Normal docteur ?

Le dernier blanc maintenant qui a beaucoup fait parler (une fois le voile levé). Le nez est assez peu avenant, sur des saveurs de frangipane, d'amande et de cuir. La bouche mielée est encore boisée à ce stade avec du gras, mais tombe rapidement. Un problème de bouteille ? Pas encore en place ? Mais certainement pas à son niveau. Il s'agit de la version Vin de Pays du Périgord 2002 de Tirecul la Gravière.:S

Les rouges maintenant

Le premier sera un vin de copain : sans chichi, pas besoin de préparation, ce Marcillac 2006 du domaine du Cros "Lo Sang del Pais" saura se faire apprécier avec ces notes épicées aux senteurs légères de violettes. La bouche est goulayante et fruitée malgrés une matière un peu dure.

Côtes du Fronton, "Thibaut de Plaisance" 2002. Le millésime 2000 m'avait fait forte impression. Que dire du 2002 ? Il me paraît encore supérieur ! Le nez est souple sur des notes de cassis et de framboises avec un peu de poivron mur. Bouche pleine d'allant, flateuse et légèrement épicée. L'acidité est remarquable et la longueur intéressante. C'est gourmand. J'adore (et c'est moins de 10 € !)X(

Le vin suivant est peu bavard malgré 3 heures de carafage. C'est un peu floral avec quelques épices douces. Par contre la bouche est plus parlante, faite de fruits rouges avec une matière dense mais élégante. Pas mal ce Gaillac du château d'Escausses 2004 "la Croix Petite".

On oserait parler d'un problème de bouteille pour ce Bergerac du château Richard 2001 "Osée" ? Toujours est-il que ce bio a un nez indescriptible (d'étable, de fiantre...) et la bouche douteuse. "Osée", c'est vinif, élevage et embouteillage sans SO2. Passé, peut-être, mais pas bon, certainement.

A suivre, certainement la découverte de cette dégustation. Un Madiran 2005 "cuvée des Vieux Ceps" du château Barréjat. Le nez profond de cerise confiturée avec des notes de prunes, présente de beaux arômes. La bouche est chocolatée, gourmande et équilibrée avec une jolie matière. Malgré les nombreux tanins, c'est incroyablement buvable et déjà accessible. Charmé ! :P

Amis du rugby, ce vin est pour vous ! Le nez est franc, paraîssant à de la liqueur de cerise et de café. On penserait même à un jeune Maury. En bouche, la matière est énorrrrrrrrme, très jeune. A mâcher avant d'avaler ! On se permet d'avancer le temps pour imaginer comme se comportera cette bouteille dans quelques années. Ce colosse aux allures de Néo-Zélandais est un Cahors 2003 du Clos Triguedina "New Black Wine". Ce vin a été carafé pendant 24 heures !>:D<

Le vin suivant présente de discrètes mais agréables notes florales (pivoines). En bouche, c'est du même acabit que le précédent. Jolie matière, aussi large que longue, dotée de fruits rouges. J'ai adoré. A garder impérativement. Surprise au moment de lire le millésime. Je l'aurai pensé plus compoté ce Madiran 2003 du château d'Aydie.

Le nez de ce vin à des tendances ligériennes : poivron mur, cassis avec un côté fumé. La bouche est tendue, avec une amertume noble et d'agréables saveurs de fruits cuits. Très bon. On aime ou on aime pas, mais on ne reste pas indifférent à ce 100 % brocol de "la Vigne Mythique" 2001 du domaine d'Escausses.(tu)

Son petit frère du millésime 2004 testé juste après s'est montré fermé à double tour. C'est pour cela que Benoît a préféré présenter le 2001.

Nez mentholé, riche, élégant, la bouche en impose, à la limite de se rayer les dents. Il faudra être patient avec ce Madiran 2002 "cuvée du Couvent" du château Capmartin.

On calme un peu les chevaux, avec ce vin qui présente un nez joliment évolué et son côté animal, voir jus de viande avec des notes de feuilles sèches et de foin. La bouche grandement équilibrée, arbore un agréable velouté de fruits rouges (tanins presque fondus) et de sous bois. Une très jolie bouteille à son apogée et qui a fait l'unanimité. Il s'agit d'un Cahors 1988 "Prince Probus" du Clos Triguedina. (tu)

Dernier rouge maintenant. Le très joli nez est axé sur la crême de mûre avec un côté floral (pivoine). Belle bouche croquante de cerise bien mure et équilibrée. Très belle acidité qui donne beaucoup de fraîcheur. L'élégance est bien là pour cet Irouléguy 2004 "Haitza" du domaine Arretxea. Après le blanc Heguxori, cette propriété confirme là l'immense bien que je pense d'elle ;-)X(

Les douceurs pour finir

Cette bouteille m'a été donnée par l'ami Eric B. Du coup, j'ai essayé d'être attentif ;-). La robe est très très légère ! Le nez livre peu d'intensité, mais en s'y penchant, on alors retrouve quelques notes miélées et de chèvrefeuille. La bouche est assez mince donnant quelques saveurs de fruits à chaire blanche. Ce vin évolue plus sur un registre de finesse que d'opulence. Passant comme premier vin de dessert après la série de rouges dotés de réelle matière, ce Haut-Montravel 2002 du Château Laroque s'est montré discret. A revoir avec plaisir dans d'autres circonstances.

Changement de registre. Le vin suivant livre un rôti pas exubérant certe, avec quelques notes d'écorces d'oranges. Bouche simple, marquée par le sucre. Bof. C'est le domaine de l'Ancienne Cure "Sélection" 2004 qui fait ce Monbazillac.

Très jolie robe jaune lumineuse. Nez précis et causant d'ananas, fleurs blanches. La riche bouche s'étire tout en longueur grâce à l'acidité élevée combinée à un registre exotique. Ce vin n'a pas encore la complexité, mais donnera assurément un grand vin dans quelques années. C'est déjà très très bon. C'est un Jurançon 2005 du Clos Uroulat.

Ce vin là, je pourrai en boire des tonneaux ! Je l'ai reconnu rapidement. Déjà la robe impressionne avec ses airs de vieil or. Nez très avenant immédiatement axé sur le coing puis le chèvrefeuille. En bouche, c'est une remarquable liqueur, tout en subtilité qui exprime des notes mielées, d'oranges amères et de fruits exotiques. Finale savoureuse en queue de paon ! C'est toujours une joie de boire ce Gaillac "Renaissance doux" 2002 du domaine Rotier. Je le préfère d'une demie-tête au 2005 qui demandera encore quelques années de patience. Merci Benoît pour ce partage ;-) X(

Le dernier vin sera pétillant. Nous l'avions également bu lors de notre première rencontre LPV il y a 3 mois. Dire que l'on pense pas rapidement au Mauzac avec ses étonnantes notes de pommes serait mentir. La bouche est toujours aussi rafraîchissante et vive grâce à ses bulles et donne satisfaction en remettant la bouche d'appoint. C'est un Gaillac René Rieux "Symphonie" méthode ancestrale 2004

En guise de conclusion, je voudrai remercier Benoît pour son accueil, l'ordre de passage judicieux des bouteilles et pour la recherche qu'il a fait (achat d'appellation en complément, accords mets/vins...).

Je ne donnerai pas mon Top 5, mais seulement les vins qui m'ont procurés beaucoup de plaisir : le Gaillac Rotier 2002 (comme toujours), le Clos Triguedina 88 "Prince Probus" pour sa jeunesse étincelante, les 2 vins du domaine Arretxea (Haitza en rouge et Hegoxuri en blanc), le Fronton 2002 "Thibaut de Plaisance" injustement méconnu je pense, la découverte du jour avec le Madiran château Barréjat 2005 d'une buvabilité déconcertante malgré son jeune âge, la "Vigne Mythique" 2001 d'Escausses et le Madiran château d'Aydie 2003 pas si dur que cela finalement.

Merci à tous pour ces précieux moments de bonne humeur et de partage passés
ensemble.
19 Jan 2008 23:46 #12

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck