Ce cru de margaux n'a été cité qu'une fois sur LPV.

Un Martinens 2002, bu ce soir, me donne l'occasion d'ouvrir une rubrique.
Il me surprend en bien: les millésimes des années 80 que j'avais goûtés dans le temps me semblaient plus austères.

Le nez est marqué par le chêne neuf et le cassis (des fruits et quelques feuilles). Il est assez puissant mais pas très complexe...
L'agitation ne m'apporte rien de plus sinon quelques touches herbacées.

La bouche est pleine, marquée par le bois (trop?). Le boisé se remarque dès l'attaque et persiste jusqu'en finale où il s'impose. Les saveurs de cassis sont bien perceptible en son milieu et sont soulignées par une acidité adaptée à l'alcool. Le vin manque, à mon avis, d'un rien de rondeur...

Ce n'est pas si mal, à mon avis

Cordialement,
Thierry

Premier CR, mes excuses pour la terminologie utilisée

Château Martinens 1995
Bouteille bue lors du repas de Noël pour accompagner une dinde rôtie.

Je n’attendais pas trop de miracle après les commentaires peu élogieux lus chez RP, je cite "le vin le plus insipide de l'appellation margaux"

Bouteille ouverte 6 hres avant le repas : au nez, notes de cuir, de boisé léger, de cassis, réglisse.
Un verre d’essai à l’ouverture montre une robe rouge rubis nette, Des effluves de cassis, cerise noire, humus et réglisse se dégagent au premier nez et en plus accentué après agitation.
En bouche pas de déséquilibre, le fruité est bien présent, les tanins sont fondus.
6 Hres plus tard, les odeurs et perceptions en bouche restent présentes mais accentuées en bien.
Finalement un bon vin à boire sans se casser la tête : les commentaires des invités se rejoignaient tous: vin agréable à boire, bouche élégante sans boisé désagréable.
Il me reste quelques 1995 et aussi 1996, curieux si le 1996 se révèlera de a même facture

Cordialement,

Yvon

Bu un Château Martinens 2000 ce week end. Nez tres leger, peu d'aromes se degagent. En bouche l'ensemble n'est pas tres complexe, peu de fruits qui laissent place a un gout de champignon derangeant. Finale courte. Je ne sais pas si la bouteille avait un probleme mais en tout cas c'est une deception.

Margaux, Chateau Martinens 1999
Un vin qui titre 12,5° sur l'étiquette, ca évoque un lointain passé 
Robe grenat à reflets brique, troublée par du dépôt en suspension.
Joli nez de bordeaux à point, ouvert, sur les fruits noirs, le cuir, les épices de souk, le graphite et les fleurs séchées.
La bouche est relativement puissante, avec un bel équilibre sur la fraicheur. Les tanins sont encore présents mais civilisés, ce qui donne un ensemble élégant. La retro révèle du cuir, des fruits rouges, du poivron rouge, des épices et du graphite (pour résumé, le bouquet + du poivron). C'est un vin qui évolue peu en bouche, qui reste constant jusque dans la longue finale. Mais comme c'est très bon, ce côté constant n'est pas un problème.
Bilan: un beau Médoc à maturité, avec encore plein d'avenir. Note 4+/5.

Bibi