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Quelques blancs du nord (forcément (:P))

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Quelques blancs du nord (forcément (:P)) a été créé par 20sang

bus depuis 8 jours, souvent ensemble pour "comparer"

Clos Rebberg 2000 (déja évoqué): arômes de melon, élégant, distingué, avec une certaine personnalité, mais un peu trop alangui et mollasson pour m'émouvoir. Mais c'est 2000. Et à l'impossible nul n'est tout nu.

Schoenenbourg 99 Bott-Geyl : plus viril, moins séducteur (pas 1 défaut pour moi); mais en même temps moins élégant (ce coup-ci ce n'est pas 2000 mais le terroir qui ne donne pas des ballerines, loin de là) et raffiné.

Kastelberg 99 G Wach : une synthèse presque réussie des deux précédents. L'élégance de l'un avec presque le corps de l'autre. Quelques "facilités" (sans doute qqs SR) et tentations séductrices l'empêchent tout de même d'exprimer pleinement son (grand) terroir. Le lendemain, il se fait plus discret (et donc au lieu de se dévoiler il faut aller le chercher... et j'avoue que je préfère ça. Dans presque tous les domaines) et plus profond aussi. Et désolé pour notre co-forumiste oeno/audiophile* qui va croire que j'ai une dent contre lui (private joke), mais si le melon ne m'apparait pas au nez il me vient en bouche avec évidence (furtivement pensé au potiron aussi, mais c'est un peu tiré par l'écheveau). Mais je suis rassuré : après qqs grands moments avec ses 89 et 90 j'avais senti une "dérive" vers ces fameux SR (qui disparaitront un jour nous assure-t-on, comme les vins que l'on produit volontairement avec un boisé démonstratif pour nous dire que le vin sera parfait quand on ne le sentira plus. MAlheureusement dans les 2 cas on le sent toujours. Ne serait-ce pas plus simple de produire dès la naissance un vin sec et/ou au boisé très discret ? Je dois être idiot !) mais ce 99 me rassure un peu et me confirme que ce terroir et ce cépage ont besoin de temps. Dommage je me dis que 2001 devait être très bien, mais je n'en n'ai pas

Haut Lieu 2000 : enfin ouvert, expressif (un peu). Sans connaître rien de sa "naissance" et de ses premiers pas, je me dis quand même que 0,5 ou 1% de plus à la vendange et une "éducation" plus confiante, qui permet à "l'enfant" de se développer et de vivre sa vie (notamment en laissant se réaliser un processus on ne peut plus naturel : la fermentation malo-lactique), auraient donner un jeune adulte plus épanoui et plus libre. En l'état c'est un vin qui me laisse des regrets : avec une éducation plus ouverte (mais il FAUT rompre avec les idées de mai 68 que diable) il aurait sans doute été plus plein d'esprit et de liberté. deuxième jour et même 3ème jour il s'amabilise (sans doute un terroir et des choix de vinif qui demandent du temps). Confirmation auprès du meilleur (nature, spontané, pas encore abimé par un pseudo savoir...) dégustateur que j'aie rencontré : Théo bientôt 11 ans (je me répete - fierté paternelle sans doute excessive- : trouvé 2 fois Boxler à l'aveugle, 1 fois P. Meyer...). La minéralité ce n'est pas qu'une vue de l'esprit, et mes perceptions ne sont pas (que) fantaisistes : je lui ai dit de me dire à quoi lui faisait penser ce vin (un petit peu guidé en lui disant de ne pas penser fruit ou qq chose qui se mange) et du 1er coup il me dit à la poudre de craie (eh oui encore écolier... je le mettrai sur la machine à coudre à la cave l'an prochain)... Peu après je lui fais sentir une bonne huile d'olive italienne et il pense de suite à l'artichaut (moi aussi... et souvent dans ces huiles transalpines)

Pour finir Kitterlé PGris 96 : évidemment plus de gras, SR presqu'imperceptibles (presque... je suis sensible) mais pas dépourvu de finesse. Que le millésime 96 sied bien aux pinots gris (et aux enfants) alsaciens ! Plus qu'aux rieslings... MAis que le pinot gris est grossier face au riesling.

Et si j'étais provocateur (mais évidemment tout le monde sait que non) je vous parlerais de la très jolie cuvée de Haut Kitterberg que j'ai "créee" à partir d'1 assemblage à parts égales de Haut-Lieu, Kitterlé et Kastelberg... mais vraiment ce serait un sacrilège de dire que c'était très convaincant.

et puis hier soir KAstelberg 1996 de M. Kreydenweiss : très largement au dessus de Rebberg 2000. La réserve habituelle vis à vis de 96 est "évidemment" au rendez-vous. Une acidité un peu trop mordante, mais mûre. Quel nez, quelle classe, surtout c'est un Kastelberg alors que celui de G.Wach se contente d'être un trrès bon riesling. Pas de description précise parce que la soirée fut arrosé et les souvenirs sont confus. MAis malgré ou avec cette réserve sur l'acidité c'est pour moi de loin le vin le plus intéressant de la liste. Avec le plus de personnalité.

voilà c'était la minute dispensable de monsieur cyclotimique.

«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
06 Oct 2007 14:23 #1

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Réponse de 20sang sur le sujet Re: Quelques autres et diverses choses

Qqs quilles récentes et toujours majoritairement septentrionales.
Commençons par le sud. "Le marteau" nouvelle cuvée du domaine Clavel. Millésime 2005. Contre étiquette ça commence bien. C'est rare et j'apprécie (mon côté gaucho) le vigneron remercie ses raisins, "Dadi et Lutte" (des classes) pour leur fidélité sur le tracteur et aux ciseaux". C'est bien de célébrer ceux et celles qui sont à la base de la création de belles bouteilles. "A Sébastian d'avoir vinifié avec brio"... visiblement donc le vigneron a laissé s'exprimer un autre (employé, stagiaire, fiston ???). Et il a bien fait. Un vin qui s'exprime avec naturel, aisance, loin de la surextraction et de la démonstration. C'est riche certes, concentré mais ça garde beaucoup de vie, d'élan. Un nez réjouissant avec un panier de fruits noirs mûrs mais pas compotés, un peu de "viande", de jus de rôti... miam. PAs de bois qui vient déranger. Pas de gros muscles saillants et un alcool qui se fait discret malgré 14%. En fait j'aime.
Une B.A. : faire découvrir l'expression d'un cépage trop souvent putassier, sur des terroirs qui lui conviennent, dans un millésime quasi légendaire, à maturité (mais encore de longues années devant lui), dans un style pratiquement sec qui lui va si bien quand on arrive à éviter l'écueil de l'alcool brulant. Gewurztraminer Comtes d'Eguisheim 1989 de Léon Beyer. qqs cobuveurs étaient très étonnés par cette expression si rare de ce cépage. Buvez de grands Gew secs ou presque dans de grands millésimes et après 15 ans de "repos"... vous allez être surpris. Plus rien de vulgaire ou de trop "facile"(ouf ni rose ni lychee).

Après un coup gagnant(Clos des frères 2001) une déception avec Un Altenberg VT 2000 d'E. Loew. C'est pas mauvais évidemment. Mais plat, désespérément cloué au sol... Millésime 2000 comme d'habitude. Ce n'était peut-être pas le mill idéal pour faire des VT (?).

Un régal, tout en dentelle (si si c'est possible dans ce millésime) ST Julien domaine du Jaugaret 2003. Mûr, soyeux, élégant... avec seulement 12% (c'est possible la preuve) sans explosion de planche au nez et en bouche (on est à Bordeaux pourtant... mais dans le plus simple artisanat avec 1 domaine qui compte tout de même presque 2 hectares de vignes).
Savennieres Cuvée d'Avant 1997 domaine de Chamboureau. Même millésime, même constat qu'en d'autres occasions : 1997 c'est un peu trop viril, ça manque de grâce à MON goût.
Une bonne surprise : après maintes déceptions je "découvre" Wininger Uhlen de Heymann- Löewenstein à son meilleur. 1999 peut-être fallait-il attendre aujourd'hui pour qu'il livre le meilleur de lui-même. A l'aveugle comme je ne pense pas à l'Allemagne et que je vais vers ce que je connais, j'aurais dit KAstelberg.Il y a une proximité certaine (ce qui n'est pas pour me déplaire). Et je suis obligé d'avouer que cet exemple monte que le temps peut en effet redonner toute sa classe à un vin parti dans la vie avec des sucres résiduels à mon sens superflus.
Quoi d'autres ? Un Savigny rouge 2005 dont je préfère oublier l'auteur. Il réussit le tour de force d'être aqueux et grossier. Lourdingue et fluet.

Enfin pour finir un livre différent et rafraichissant : "Vin d'yeux" de Ph. Quesnot, Sylvie Augereau, Michel Tolmer aux éditions Ellebore. Pour se souvenir que le vin ce sont d'abord des hommes et des femmes, du plaisir, de la rigolade et des coudes qui se levent (des verres qui se vident et des gosiers qui se remplissent).
Evidemment les esprits chagrin se diront que c'est pas un hasard si j'en parle, on y voit qqs uns des rigolos que je cite régulièrement (Lapierre, Métras, Roure, Allemand, Schueller, Oustric, Derain, et notre "gloire" locale Lefred-Thouron.... comme une queue de pelle). Et une résolution lire le livre de J. Nossiter. Qui nous rappelle lui que le vin c'est avant tout du plaisir et que le plaisir ne se note pas avec des **** ou des chiffres. et que c'est trop snob, trop cher, trop "marketing". Au passage l'acteur principal de son prochain film (au côté de la magique Irene Jacob) sera... J.M Roulot !! La côte de Beaune serait-elle un vivier d'acteurs ? Puisqu'un autre sévit du côté de Pommard...

«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
20 Oct 2007 16:37 #2

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Superbe CR, comme j'aime les lire, on y apprend plus que sur le vin!
étonnant que personne d'autres ne le souligne;)

Une B.A. : faire découvrir l'expression d'un cépage trop souvent putassier, sur des terroirs qui lui conviennent, dans un millésime quasi légendaire, à maturité (mais encore de longues années devant lui), dans un style pratiquement sec qui lui va si bien quand on arrive à éviter l'écueil de l'alcool brulant. Gewurztraminer Comtes d'Eguisheim 1989 de Léon Beyer. qqs cobuveurs étaient très étonnés par cette expression si rare de ce cépage. Buvez de grands Gew secs ou presque dans de grands millésimes et après 15 ans de "repos"... vous allez être surpris. Plus rien de vulgaire ou de trop "facile"(ouf ni rose ni lychee).

Dans ma jeunesse, j'ai acheté ce GW de Beyer, je le fais toujours déguster (enfin maintenant c'est bientôt fini), en finale du cours sur l'Alsace, pour montrer qu'un GW peut devenir élégant et intéressant, amusant, il rebondit à merveille sur un munster coulant et 2-3 graines de cumin (bio;-).

Je vais donc devoir le remplacer, ce sera du Schueller, (ouf ni rose ni litchee)

au plaisir de te lire plus souvent aussi détaillé;)

Laurent

Laurent - Caviste
Mes blogs Vinature et
BrutdeCrayon
20 Oct 2007 20:15 #3

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Réponse de milleret jean luc sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

J.M Roulot !! La côte de Beaune serait-elle un vivier d'acteurs ? Puisqu'un autre sévit du côté de Pommard...

" Ne pas oublier que JM Roulot est du métier !! Nous devons le retrouver ce prochain vendredi pour une présentation ( et non représentation théâtrale ) de ses 2005.
21 Oct 2007 17:55 #4

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Réponse de davidr sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Une bonne surprise : après maintes déceptions je "découvre" Wininger Uhlen de Heymann- Löewenstein à son meilleur. 1999 peut-être fallait-il attendre aujourd'hui pour qu'il livre le meilleur de lui-même. A l'aveugle comme je ne pense pas à l'Allemagne et que je vais vers ce que je connais, j'aurais dit KAstelberg.Il y a une proximité certaine (ce qui n'est pas pour me déplaire). Et je suis obligé d'avouer que cet exemple monte que le temps peut en effet redonner toute sa classe à un vin parti dans la vie avec des sucres résiduels à mon sens superflus.

Bonjour Vincent, merci pour tes notes sur les blancs du Nord (forcément bons!...).
Rheinhard Löwenstein produit sans doute les plus beaux rieslings secs sur schiste. Il se trouve en 'Mosel haute', à Winningen et exploite admirablement bien les terrasses pour produire de grands vins. C'est la référence de la région. La question du sucre résiduel pour les vins allemands est quasiment sans fin. Personnellement, j'y suis assez favorable, car les acidités sont souvent élevées (généralement au dessus de 8g), et l'équilibre se trouve plus aisément avec quelques grammes, même pour les 'secs'. Effectivement, dans leur jeunesse (et comme tu as pu le remarquer), les vins ne se livrent pas toujours sous leur meilleur angle, et seul le vieillissement montre tout le potentiel. La loi sur la production des Grosses Gewächs (grands crus 'secs') a imposé pour le millésime 2006 moins de 9g de sucre résiduel.
Il ne faut pas non plus oublier les liquoreux. Le domaine a présenté une splendide Uhlen R auslese LGK 2006 aux enchères de Trèves le mois dernier. Le botrytis était parfait, et la demi bouteille s'est vendue 66 euros (hors frais), ce qui est un prix très convenable...
Pour information, Roman Niewodniczanski (Weingut Van Volxem) produit désormais des grands secs sur schiste, en Saar. Après plusieurs années de recherches, il semble avoir trouvé son style. Les 2006 sont superbes.

Jean-Luc, seras tu à Meursault vendredi prochain? (J'y serai peut être, mais il faut que je finisse les vendanges en Allemagne, alors mon passage sera court...).
21 Oct 2007 19:26 #5

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Réponse de 20sang sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Je connaissais déjà un peu les vins de Rheinhard Löwenstein avec 3 "secs" de 99, un Eiswein et un TBA (millésimes oubliés mais un peu plus anciens) bus il y a qqs années. Je ne suis pas convaincu ici comme ailleurs de la necessité des SR dans des vins "secs". L'acidité n'a rien d'excessif, loin de là sur cette cuvée de W.U.
Dommage j'avais 4 bouteilles de ce cru et la dernière bue était la plus convaincante... mais aussi la dernière tout court.

«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
22 Oct 2007 09:42 #6

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

David,

J'ai été très déçu par ce vin : Mosel-Saar-Ruwer - Heymann-Lowenstein Uhlen – B - Blaufusser Lay 2001 QbA (avec un sucre résiduel "collant").

Estce parce que c'est un QbA ?

Pour Van Volxem, tu parles de Schlangengraben, Gottesfuss et Kupp ?
22 Oct 2007 10:12 #7

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Réponse de davidr sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Vincent, la grande collection de Rheinhard Löwenstein est le millésime 1998. Et je l'ai rencontré encore récemment, et dit en rigolant (connaissant la réponse) 'quand est ce que tu nous refais un millésime comme 1998', et sa réponse 'quand il y aura à nouveau une météo de m****'. J'ai pu goûter il y un mois un Röttgen 2001, et je n'étais pas non plus emballé (trop de botrytis, vin riche et manquant de finesse pour un sec). Les 2002 sont plutôt réussis. Celà dit, il reste la référence dans la région de Winningen et sa production est de haut niveau. Quelques producteurs suivent son exemple, comme Clemens Busch qui essaie aussi de faire de grands secs sur schiste à Pünderich.
Pour information, Busch et Van Volxem entrent dans le VdP à partir de janvier 2008.
Laurent, QbA veut dire Qualitätswein bestimmter Anbaugebiet (littéralement vin de qualité d'une région de production délimitée). C'est la catégorie sous le QmP, généralement utilisée pour les vins secs.
Pour Van Volxem, le patrimoine de terroirs et de vieilles vignes est exceptionnel. Je conseille le Wiltinger Gottesfuss (vignes non greffées, plantées en 1875, çà laisse rêveur...).
23 Oct 2007 08:22 #8

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

David,

Contrairement à QmP (Qualitätswein mit Prâdikat), QbA permet la chaptalisation : d'où ma question plus particulière.

A bientôt
23 Oct 2007 09:30 #9

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Réponse de davidr sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Laurent,
pour répondre plus précisément, la volonté est de changer l'image des dénominations, et simplifier les termes pour les consommateurs. Même si les amateurs de vins allemands sont extrêmement nombreux à l'étranger (et très connaisseurs), il reste très difficile de tout suivre. L'image de QbA a en effet longtemps été celle d'une catégorie sous le QmP, utilisant la chaptalisation. Or généralement ce n'est pas de cette manière que les producteurs font leur vin. Le but aujourd'hui est de refléter ces pratiques, et celà donne :
- QbA : tous les vins secs
- QmP : kabinett, spätlese, auslese, ... 'fruchtige Weine' càd avec des sucres résiduels (et éviter les kabinett trocken, spätlese trocken, etc)
Un exemple superbe de QbA depuis de longues années est celui de Grünhaus (vin sec). D'un autre côté, Bernd Philippi (Weingut Koehler Ruprecht) a toujours appelé son grand sec du Saumagen 'auslese trocken'. Il faut espérer que tout le monde suive les recommandations.
23 Oct 2007 20:41 #10

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

David,

J'apprécie beaucoup ta connaissance de ces vins méconnus.
Où range-t-on les Feinherb (halbtrocken) ?
24 Oct 2007 09:55 #11

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Réponse de davidr sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

Halbtrocken n'est plus utilisé de nos jours, et a été remplacé par le terme Feinherb (car jugé moins péjoratif/négatif).
Il peut s'appliquer à tous les types de vins (et notamment QbA et QmP). Il désigne un vin demi-sec, et est plutôt rarement rencontré dans les grands domaines. C'est en général un vin qui possède 10 à 12° d'alcool (et donc moins de sucre que le même vin produit en kabinett ou spätlese 'classique').
24 Oct 2007 17:35 #12

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Quelques blancs du nord (forcément (:P))

David,

Beaux Feinherb goûtés chez Markus Molitor, Grans-Fassian et Mönchhof-Eymaël
25 Oct 2007 09:59 #13

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck