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[size=x-large] [/size]

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Bonjour à tous,

Non, LPV Lyon n'est pas mort... bien au contraire ! Nous nous réunissons studieusement une fois par mois mais la production de CR, elle, est beaucoup moins régulière X(

Comme il est d'usage à l'approche des fêtes de fin d'année, LPV Lyon se réunit au complet pour la traditionnelle soirée "gros craquage". Le principe est simple : chaque participant propose au G.O. auto-désigné une liste de "grosses cartouches" parmi lesquelles il doit en choisir une, pour élaborer une soirée exceptionnelle. Merci à Pierre d'avoir brillamment organisé cette édition et une pensée pour Rodolphe qui a du décommander à la dernière minute...

Toutes les bouteilles sont bues à l'aveugle, sauf mention contraire. Mes notes sont succinctes mais c'est mieux que rien... En piste !

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Vin pétillant N°1 :
La robe est de couleur or soutenue, les bulles sont discrètes. Le nez est légèrement brioché, beurré. Les bulles sont fines en bouche et celle-ci présente une jolie persistance, portée par l'amertume. Bien +
Champagne Egly-Ouriet "Brut Tradition Grand Cru"
[size=small]Cette bouteille, non prévue initialement a été apportée par Guillaume pour célébrer un heureux événement : bravo encore à tous les deux ![/size]

Les trois vins suivants seront bus en accompagnement d'une grecque d'huîtres

Vin pétillant N°2 :
[size=small]Bouteille bue étiquette découverte par tous les participants[/size]
La robe est de couleur or soutenue également mais présente quelques reflets orangés. Le nez est brioché, m'évoque le pain grillé et le petit-déjeuner. La bouche est très vineuse, plus présente et la longueur remarquable. Là aussi, la bulle est très fine. Très Bien -
Champagne Krug "Grande Cuvée" [size=small](achetée il y 5 ans environ d'après les dires de son donateur)[/size]

Vin blanc N°1 :
[size=small]En guise de "before", j'ai apporté cette bouteille de modeste terroir mais de noble pedigree pour la confronter à la vérité de l'aveugle.[/size]
La robe est translucide ou presque et présente des reflets gris. Le premier nez est très réduit (grillé omniprésent) puis devient déviant à l'agitation : oeuf pourri, égoûts, station d'épuration... Nous décidons donc de le laisser tranquille et d'y revenir plus tard...

Vin blanc N°2 :
La robe est bouton d'or, uniforme. Le nez présente des arômes iodés, de coquille d'huître, assez nets. L'attaque est saline puis la bouche se développe sur un léger gras, malgré une ossature bâtie sur une très belle tension et une longueur remarquable. Très Bien
[size=small]Beaucoup évoquent Chablis, je pense pour ma part à un Grand Cru (Les Clos) mais je ne le voyais pas si vieux ![/size]
Chablis 1er Cru "Montée de Tonnerre" 1995, Domaine Raveneau

Vin blanc N°1 bis :
Nous revenons donc au premier vin blanc qui a eu quelques minutes pour s'assagir. Le nez est redevenu "normal" et présente à nouveau des arômes grillés. La bouche présente un bel équilibre, en finesse, plutôt légère et d'une longueur correcte. Bien au final malgré un faux départ.
Aligoté 2011, Domaine Leroy
[size=small]Reste la question du rapport prix/plaisir... A 15€, je pense que j'aurais pu en racheter car il s'agit d'un bel Aligoté, mais à 70€, on est pas loin de l’escroquerie ! Autant les (trop) rares vins du Domaine d'Auvenay que j'ai croisés ont toujours transcendé leur terroir, autant là, la magie n'a pas opéré.[/size]

Les deux derniers blancs seront bus en accompagnement d'un barbut au bouillon de crevettes grises et à la Chantilly de saumon

Vin blanc N°3 :
La robe est légèrement dorée. Le premier nez m'évoque la mangue. A l'agitation, une réduction marquée masque un peu la perception olfactive. La bouche est tendue, bâtie sur la droiture plus que sur la largeur. D’étonnants arômes pétrolés font leur apparition en milieu de bouche. Celle-ci et s'achève sur une finale longue et saline. C'est probablement encore un bébé, mais certainement une très belle bouteille en devenir ! Très Bien
Meursault 1er Cru "Perrières" 2010, Domaine Vincent Dancer

Vin blanc N°4 :
La robe est teintée d'or pale. Le nez est d'abord discret puis évoque des arômes boisés, beurrés. La bouche est pure, cristalline et présente une magnifique structure en bouche, là aussi bâtie sur la tension. Grande longueur. A attendre mais c'est déjà bon ! Très Bien +
Corton-Charlemagne Grand Cru 2008, Domaine Bonneau du Martray

Après cette belle série de blancs, il es temps de passer aux rouges ! Les deux premiers sont bus seuls.

Vin rouge N°1 :
La robe est de couleur rubis, très sombre. Le nez est évolué : pruneau, quetsche, figue, fumée. Il m'évoque les vieux pinot. L'attaque en bouche est délicate, sur la figue. La matière est légère, en dentelle et la longueur honorable. C'est bon même si l'apogée me semble dépassée. Très Bien -
Musigny Grand Cru 1993, Domaine Jacques Prieur

Vin rouge N°2 :
[size=small]Cette bouteille est bue en semi-aveugle car Gilles avait annoncé il y a quelques temps quel serait son apport...[/size]
La robe est de couleur rubis, brillante. Le nez est floral, sur les épices, les fruits des bois et présente un léger trait de vert (mais pas gênant, bien au contraire !). La bouche est toute en délicatesse, malgré une concentration certaine. La longueur est remarquable et le plaisir est grand ! Un Pinot comme je les adore ! Excellent
Richebourg Grand Cru 2004, Domaine Gros Frère et Sœur

Le vin suivant sera accompagnée par un chausson de lapin de garenne, sauce grand veneur et topinambours

Vin rouge N°3 :
La robe est de couleur rubis clair. Le nez est plutôt fumé, lardé mais globalement assez discret. La bouche présente une grosse matière et de la puissance, voire un côté un peu chaleureux. J'ignore s'il a mal supporté l'association avec la plat mais en l'état ça ne m'a pas fait vibrer. Bien
Château Rayas 2004
[size=small]Stupeur à la découverte de l'étiquette ! La déception de Christophe (qui a généreusement partagé cette bouteille) est bien légitime, quand on connait le potentiel de Rayas et le bonheur qu'il a pu nous procurer sur d'autres millésimes... Pourtant, la méthode d'ouverture "à la Reynaud" a bien été respectée et la bouteille provenait directement du domaine. Quel dommage !!![/size]

Voilà qu'arrive un émietté de lièvre, sauce grand veneur et pommes

Vin rouge N°4 :
La robe est pourpre sombre. Le nez est net sur l'olive, la garrigue et un côté mentholé. La bouche est longiligne, voire encore serrée. C'est un vin là encore bâti en longueur, plus qu'en largeur. C'est cistercien, voire légèrement austère mais tout de même remarquable dans sa construction et sa persistance. Très Bien -
Hermitage "La Chapelle" 2001, Paul Jaboulet Aîné

Vin rouge N°5 :
[size=small]Échaudé par la contre-performance de Rayas 2004, Christophe ouvre une bouteille qui lui a été offerte par un LPVien (cmch). Merci aux deux ! -D[/size]
La robe est de couleur rubis sombre. Le nez évoque les vieux Châteauneuf : figue, fruits secs, pruneau. La bouche est élégante, équilibrée et présente une belle acidité en finale. C'est bon ! Bien +
Vacqueyras 1995, Château des Tours

Vin rouge N°6 :
[size=small]Je ne suis pas à l'aveugle[/size]
La robe est sombre. D'abord un peu réduit, le nez s'ouvre ensuite sur des arômes lardés, fumés et boisés. C'est aguicheur, pour ne pas dire putassier ! La bouche est gourmande, fluide, toujours très sexy et encore un poil boisée. C'est un vin au coefficient de torchabilité remarquable ! Mais peut-on réellement dire que c'est (à ce stade) un grand vin ? Très Bien -
Côte-Rôtie "Sereine Noire" 2007, Domaine Gangloff

Après cette belle série de rouges, le premier liquoreux est bu seul

Vin liquoreux N°1 :
La robe est de couleur dorée, sombre, aux reflets orangés. Le nez présente des arômes de pâte de fruits et d'abricots confits. La bouche est fraîche, gourmande, dans la richesse mais dans l'équilibre et la longueur est belle ! Très Bien
Chaumes 1996, Domaine de la Roche Moreau

Et voici le dessert : crémeux à la pistache et à l'orange

Vin liquoreux N°2 :
La robe est acajou, voire brune. Le nez évoque le sucre roux, le caramel. L'attaque est fraîche mais la bouche est ensuite un peu lourde et un peu écœurante. Le nombre de vins dégustés avant l'a peut-être desservi mais en l'état, je n'ai pas vibré. Assez Bien
Château Rieussec 1976

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Voilà, c'est la fin ! Merci à tous les membres de LPV Lyon pour cette très belle année passée ensemble, riche en dégustations, découvertes, trop nombreux achats mais surtout en bons moments d'amitié et de convivialité !

Amicalement,

Quelle série, bravo(tu)
Pour avoir déjà gouté la plupart des vins sélectionnés(sauf les champagnes et le Chaume), je me retrouve dans la plupart des critiques.
L'aligoté de chez Leroy ne m'a jamais emballé, je lui préfère celui de chez d'Auvenay ou de chez Rouget.70€, ce n'est pas le prix domaine ?
Je suis content de lire que le Vacqueyras 95 s'est bien comporté, sur de longues gardes, cela peut fortement varier d'une bouteille à l'autre.
Ouvrir un Perrières 2010 de Dancer si tôt, c'est presqu'un infanticide;)
Que dire de Rayas 2004, sur 3 bouteilles ouvertes, 1 seule m'a procuré du plaisir...
Rieussec 76, c'est l'effet millésime, année très chaude ayant produit beaucoup de vins sans fraîcheur et donc souvent avec des sensations de lourdeur.

Salutations vineuses,

Christophe

Que dire sur Rayas 2004, mis à part le fait que ce soit un grand vin ? Rien...
Faut dire que moi, je n'utilise pas la méthode d'ouverture à la Reynaud, mais plutôt celle à la Javaux, avec des résultats plutôt probants : lapassionduvin.com/p...

Luc

Quelle séance !

"Que dire sur Rayas 2004, mis à part le fait que ce soit un grand vin ? Rien...
Faut dire que moi, je n'utilise pas la méthode d'ouverture à la Reynaud, mais plutôt celle à la Javaux, avec des résultats plutôt probants "

Faut dire surtout que dans ton cas, tu ne l'avais pas dégustée à l'aveugle ! Alors forcément, le prestige de l'étiquette....

Le 2004 bu il y a un mois et demi dans le Forez n'était pas grand non plus. Mais contrairement aux amis lyonnais, il était particulièrement exubérant.
Va comprendre Charles.

Par ailleurs 2004 m'avait mis une grosse claque, toujours à l'aveugle, en 2010.

Belle soirée en tout cas.

C'est vrai, ce n'était pas à l'aveugle pour moi (mais bien pour Jean-Luc), je dois avoir été totalement aveuglé par le prestige de l'étiquette, d'autant que je n'ai pas l'habitude d'en boire. -

Luc

Ce n'est pas du tout pour polémiquer...grand, un peu grand, pas grand...c'est le goût de chacun face à un verre de vin à un moment donné.
Mais 2004 est à mon sens pas un très grand millésime de Rayas (bu que 2 fois en même temps...).
Peut être que le servir après un Bourgogne 2004 a accentué le côté chaleureux de Rayas. Fort possible.

Bravo pour la série !

Bonjour Christophe,
Non, 70€ est le prix caviste. Je m'attendais effectivement à quelque chose du niveau d'Auvenay mais ce ne fut pas le cas...

Bonjour Blackmania,
Pour Rayas 2004, il n'était pas ici question de un peu ou très grand : c'était bien, sans plus. Et quand on voit le prix de la bouteille (même direct domaine), cela fait un peu court... Après, je ne condamne pas ce millésime sur la base d'une seule bouteille mais je vais garder les miennes encore quelques temps en espérant avoir de meilleures expériences...

Merci aux autres pour leurs messages et excellent Noël à tous !

Bien cordialement.

Bonjour les Lyonnais,

Quelle série !!!!La grande majorité des vins se sont relativement bien goûtés(tu)
Dommage pour Rayas....cependant c'est le millesime (avec 98)le plus casse gueule!!!
Merci à Médéric pour son CR(tu)
Joyeux noël à tous et aller l'OL:S(tu)

Salutations vineuses,
Patrice.

Franchement, un Rayas 2004 en forme se laisse approcher dès maintenant, et sans longue ouverture préalable.
C'est un vin du sud, donc à ne pas servir à 20°, mais pour le reste, pas de cérémonial inutile.
Le vin que tu décris ne ressemble en rien à celui que j'ai bu à plusieurs reprises, ni au niveau de l'aromatique ni au niveau des sensations en bouche. Je ne comprends pas d'où peuvent venir d'aussi grandes différences de perception...

Luc

Peut être d'une grande différence entre des mises? Voir simplement entre les bouteilles?

Ou alors parceque ni toi, ni Damien n'étiez là pour le boire avec nous , les amis...mais on a bien pensé à vous -D

joyeux Noël a tous !!!

La post soirée chez Gilles avec les bas armagnac - 1974 -1953 (ce sont les seuls que j'ai goûté) a été sympa aussi

J'essaierai de faire un retour (plus court) sur les vins de cette belle soirée de partage et d'amitié

Laurent

J'ai une question : c'est quoi une grecque d'huîtres ?

Une belle soirée de fin d'année avec au final des vins bons mais rien de bien transcendant non plus. Jour racine, effet de séquence, tempête magnétique, pas de réponse à ce jour

Champagne Egly-Ouriet "Brut Tradition Grand Cru"
J'ai mangé mes notes sur celui-là mais je me souviens avoir pris du plaisir, ce qui est l'essentiel

K
Champagne Krug "Grande Cuvée"
Un vin énigmatique sur une aromatique très timide qui ne se développe que très légèrement après un temps certain dans le verre. En bouche on a de la présence, de la mtière mais c'est complètement sur la retenue et la persistance est assez faible.

Illisible en l'état pour moi mais le développement favorable dans le verre m'incite à penser qu'il aurait fallu passer deux heures tranquilles avec lui.

Domaine Leroy - Bourgogne Aligoté - 2011
La réduction plus que tenace ne parviendra à vraiment s'estomper (cela m'a furieusement rappelé mon expérience du 2007)
Bouche vive avec de la puissance mais marquée par une verdeur assez peu agréable. Finale marquée par l'amertume.

Aucun plaisir en l'état

Domaine Raveneau - Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre - 1995
Nez chablisien qui fait jeune à la découverte du millésime
La bouche est confortable presque grasse avec des notes d'amande assez nettes. La densité et le volume sont là mais il manque un petit quelque chose pour emballer le tout
Bonne persistance

C'est joli mais pas la Montée de Tonnerre la plus emballante que j'ai pu croiser du domaine

Domaine Vincent Dancer - Meursault 1er cru Perrières - 2010

Initialement le nez est fortement marqué par une odeur de caoutchouc brûlé prégnante qui s'estompera sans toutefois disparaître complètement.
La bouche si elle a mis un peu (beaucoup) de temps à se déployer et d'une construction remarquable alliant puissance et tension
Bonne persistance

Sans doute un très beau vin en devenir mais à ne surtout pas ouvrir en ce moment ou alors à carafer généreusement

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne - 2008

Nez peu causant mais on détecte quelques notes beurrées et d'agrumes
Bouche d'une construction parfaite avec de l'allonge et un supplément de gras par rapport au Perrières même si cela s'inscrit clairement dans une construction effilée
Bonne persistance

Comme le Perrières, un vin bien né mais trop jeune pour en retirer un plaisir complet

Domaine Jacques Prieur - Musigny - 1993

Nez évolué qui se complexifie notablement à l'aération avec un fruit encore présent.
L'attaque est satisfaisante mais le vin manque rapidement de présence et finit court

C'est bon mais clairement juste compte tenu de l'appellation.

Domaine Gros Frère et Sœur - Richebourg - 2004
Nez sur la groseille, quelques notes fumées, légèrement marqué par la verdeur
Bouche glissante sur une matière assez légère mais avec une présence très agréable
Finale verte marquée par l'amertume qui prend le pas sur les notes de fruits rouges

Très bon vin, quand même un rien trop marqué par le millésime et un peu juste en matière (mais sans doute à nouveau une conséquence du millésime).

Château Rayas - Châteauneuf du Pape Rayas - 2004

Pas un grand souvenir si ce n'est une aromatique discrète et une bouche qui ne m'a pas emballée plus que ça

Domaine Paul Jaboulet Aïné - Hermitage La Chapelle - 2001

Nez superbe, complexe: fumée, suie, fruits noirs, olive. C'est un eu austère mais très plaisant
Bouche concentrée avec une très belle présence. Des tannins très légèrement accrocheurs.
L'équilibre est frais mais sans acidité en excès.
Belle finale

Très bon, et le meilleur rouge de la soirée pour moi (et de loin)

Château des Tours - Vacqueyras - 1995

Servi très frais je pars sur un pinot village 2008 tellement l'acidité ressort.
Au réchauffement, l'aromatique devient plus sudiste. La matière reste assez légère. Hélas, l'alcool se fait nettement sentir avec une finale chaleureuse et amère

Pas l'extase pour ce qui me concerne car sur un équilibre qui ne me convient pas

Domaine Gangloff - Côte Rôtie Sereine Noire - 2007

Nez assez marqué par l'élevage avec des notes typiques de Syrah (lard)
Bouche fluide sur une matière assez légère. C'est gourmand, très agréable mais marqué à nouveau par l'élevage
Finale correcte sans être exceptionnelle

Un joli Rhône Nord 2007 mais pas non plus ce que j'ai bu de mieux dans la région sur ce millésime

Domaine de la Roche Moreau - Chaumes - 1996
Nez gourmand sur les fruits confits
Bouche fraîche en attque mais qui s'alourdit un peu par la suite
Très belle longueur mais in est en limite de sensation sucrée pur ce qui me concerne

Château Rieussec - Sauternes - 1976
Nez sur le caramel, le sucre
Bouche lourde qui manque d'allant, saturée en sucre

Aucun plaisir pour moi

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Merci à tous et à l'année prochain -D

PS: Médéric tes CR sont attendus pour les autres soirées
lapassionduvin.com/p...
lapassionduvin.com/p...
lapassionduvin.com/p...

Trop d'excès donc saturation?!

Cordialement

Sylvain

Une piste ?
Grecque d'huîtres

Marc et Mederic, vous êtes sûr d'avoir bu les mêmes bouteilles : ?

Une piste ? Grecque d'huîtres

Là encore : pauvres bêtes !

@Sylvain : je me suis posé la question. Peut être aussi le thème de la soirée qui inconsciemment génère des attentes trop élevées ? Il se peut aussi que les vins n'étaient tout simplement pas "grands" pour diverses raisons.

@Yann : on etait même voisin de table! Il y a quand même pas mal de points d'accord.

Marc

Donc je vais essayer de relater mes impressions sans prise de notes
Il est vrai qu'il semble que les avis soient plus divergeant qu'à l'habitude sur cette (belle) soirée
Il est aussi à noter que nous avons tous notre paire de verre (et que chacune est différente ) ce qui peut aussi expliquer de écarts de perception.

Allez hop,...

Champagne Egly ouriet "brut tradition grand cru"
Un bien joli champagne

Krug "grande cuvée"
J'avais déjà mieux goûté cette cuvée , qui ce soir n'est effectivement pas très supérieur au champagne précédent ,si ce n'est sans sur la finesse de la bulle.
L'aromatique est en effet sur cette bouteille assez timide. A revoir

domaine Leroy Bourgogne aligoté 2011
En mettant le nez dessus, j'annonce ça c'est un Leroy ( la filiation avec le monthelie 2002 bu 1 mois plus tôt me semble évidente)
Très marqué par le souffre, la matière est un peu légère , pas emballé en ce qui le concerne

Raveneau chablis 1er cru montée de tonnerre 1995
Le nez est un peu sur les champignons, le fruit n'a pas disparu au fil des années
Moi j'ai beaucoup aimé

Vincent Dancer meursault pierrieres 2010
Ce fut pour moi le blanc de la soirée, un bel équilibre , du fruit, de la densité, encore un peu d'élevage , mais ça se livre déjà très bien ...

Bonneau de martray corton Charlemagne 2008
Je me trouve la en présence d'un t'es beau vin en devenir...quelques années ou une aération plus poussée , lui permettront sans doute de donner tout ce qu'il a dans le ventre, et je pense qu'il y en a, je voudrais le recroiser au bon moment , le plaisir devrait être au rendez vous .

Domaine prieur musigny 1993
Peu habitué au vieux pinot, j'ai apprécié ce vin , qui gardait encore du fruit malgré les années , est il au niveau d'un musigny?, ma seule référence est un prieur 1989 qui était énorme , que vaut 1993 sur le papier ?
Du plaisir, mais pas le grand Musigny ( finale un peu courte)

Domaine gros frères et sœur richebourg 2004
Quel nez !!! Le vin est bon, mais son seul défaut est de n'a pas tenir les promesses du nez magique...
Sinon, pas de problèmes majeur (c'est du 2004)...je veux bien me sacrifier pour regoûter ce vin.

Rayas 2004
Un bon vin qui n'a toutefois pas les qualités d'autres rayas déjà croisés par le passé
L'aveugle ....

Hermitage La Chapelle 2001 ( mon apport, donc pas à l'aveugle pour moi)
Un joli nez, sur le fruit noir, la suie, la fumée
Un peu austère, mais ça reste un beau vin et une belle chapelle
Une bonne surprise pour moi ( le bouchon était superbe a peine imbibé sur 2 mm)
Ouverte 8 h avant dégustation mais non carafée ( sur le verre prélevé pour valider , j'ai constater une évolution assez rapide

Château des tours vacqueyras 1995
Une acidité peu commune sur un vin de ce secteur (peut être un peu écrasé aussi par La Chapelle que je buvais en parallèle pour en constater l'évolution

Gangloff côte rôtie sereine noire 2007
C'est une belle cote rôtie, j'ai pu reconnaître Gangloff a l'aveugle , mais le vin est peut être enté 2 âges , pas mal de plaisir , mais moins que sur certaines autres vote rôtie Gangloff , peut être que je les préfère sur le fruit, un peu plus jeune...

domaine de la roche Moreau chaumes 1996
Joli vin , ce qu'il faut d'acidité pour contrebalancer les sucres, de beaux amers...
Le moelleux comme j'aime

Rieussec 1976
Un peu mou, un peu trop de caramel , j'ai préféré le chaumes, plus aérien

A noter que j'étais à l'opposé de Mederic et de Marc à table et je n'ai donc pas pu avoir d'échanges directs avec eux durant la dégustation.

A l'année prochaine , vivement demain donc ...pour se retrouver à nouveau ensemble et partager ces moments de dégustation

Laurent

Bonjour à tous,

Michel, s'agissant de la grecque d'huîtres, j'ai noté l'énoncé du chef en début de repas, sans plus d'explications que cela. Ceci étant, la photo figurant dans le lien transmis par Jean-Marie me semble tout à fait proche de ce que nous avions dans notre assiette.

Yann, je suis d'accord avec Marc : il y a tout de même pas mal de points d'accord dans nos notes, même si Marc est bien plus "dur" en notation

Marc, s'agissant des CR, c'est justement ce que je soulignais : on est tous là pour les soirées mais moins nombreux pour les compte-rendus, moi le premier ! Tu noteras qu'avant ton arrivée, il y a un trou de 18 à 24 mois sans le moindre CR alors que nous étions pourtant actifs :)o

Bien cordialement.

Laurent,

Quelles sont vos marqueurs pour reconnaître Gangloff à l'aveugle, le boisé très présent?

Merci pour votre réponse.

Faut arréter avec le boisé sur Gangloff, c'est loin d'être le vigneron en Cote Rotie où l'on sent le plus le bois.. (en blanc on peut se poser la question du style), en rouge c'est (pour moi) toujours bon à excellent, et sans boisé excessif

Arnaud

Bonjour Arnaud,

Je suis un grand fan de Gangloff (c'est moi qui avait apporté la bouteille) mais on ne peut pas nier que le boisé est quand même assez présent... Personnellement, cela ne me dérange pas et je suis même convaincu que cela contribue aux qualités que j'apprécie dans ses vins. Mais pour les amateurs sensibles au bois...

Bien cordialement.

Sur le blanc, c'est plus qu'un style, c'est écrasant.

Sur le rouge, il faut quand même pas mal d'années pour lisser le bois je trouve.

Bonjour Xavier

Je ne dirais pas que c'est le boisé qui m'a orienté vers Gangloff, mais plus un nez assez similaire d'un millésime a un autre , pour ceux que j'ai eu la chance de croiser.
Il ya des évidences qui sont plus difficiles à exprimer par des mots que par une sensation qui vous déclenche un tilt dans la mémoire olfactive ou gustative ou tactile.
Je dirai plus que c'est l'expression des parfums fruités et floraux, qui m'y fait songer, ainsi que le touché de bouche qui m'a renvoyé à certains souvenirs de Gangloff.

Et peut être aussi de manière subliminale, les connaissances des goûts de chacun ( ça fait un moment que l'on déguste ensemble maintenant)
On en arrive presque à savoir à l'avance à qui va plus plaire ou déplaire , tel ou tel vin que l'on envisage d'ouvrir...-

Je ne fais pas non plus parti des hypers sensibles au boisé...(tant que ce n'est pas du jus planche et que le boisé se révèle plutôt au service du vin que pour camoufler quelques lacunes parfois)

Cordialement
Laurent