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LPV irréductible : penser contre soi-même
- Ilroulegalet
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LPV irréductible : penser contre soi-même a été créé par Ilroulegalet
Insolent, impertinent, ironique et irrévérencieux, LPV irréductible pour cette nouvelle itération a décidé de reprendre l’antienne d’Edwy Plenel et de « penser contre soi-même ».
Inspiré par la lecture de Daniel Lindenberg – tenant de la pensée adroite – il nous est apparu manifeste de prendre une direction sinistrogyre dans le choix des vins à déguster.
Toutefois, irrésolu que nous sommes à tenir un rôle à contre-emploi, quelques extras furent prévus 😊, notamment pour la mise en bouche ; une bulle qui continue un thème en filigrane de nos rencontre précédentes.
A noter que tous les vins se sont améliorés pour le plateau de fromage (excellents) et que l'on se sera bien amusé.
Allemagne, Sarre, Weingut Peter Lauer – Sekt Réserve 1999 (hors thème)
Après le 1992 dégusté il y a quelque mois, nous essayons ce 99 dégorgé en 02/21 issu des vignobles du producteur. 11,5°. Fiche de dégustation chez Bonsai Vinothek.
La robe est claire et le vin est fluide dans le verre. Le perlant est toujours actif, dynamique et pourtant discret. Le nez présente une évidente complexité incluant des fragrances oxydatives tellement intégrée et fondue qu’il est au choix fastidieux de citer ou compliqué à discerner les diverses familles parce que finalement presque tout est plausible en fonction des nez de chacun. Très joli donc.
La bouche est la sapidité incarnée et le vin est avalé avant que le cerveau a assimilé l’information. C’est sphérique en diable avec un perlant vivace en parfait soutien et stimulant de l’aromatique complexe du vin qui évoque l’ardoise et la fraîcheur.
La bouteille est pliée en 10 min, presque sans cracher. Nous trois avons préféré ce 99 à l'immortel 92. Nous nous accordons sur le fait que ça ne ressemble pas à du champagne mais que ça constitue une classe d’effervescents fascinante qui vaut la peine d’être explorée, surtout que le prix est situé entre BSA et millésimés de grandes maisons.
IGP Île-de-France, Domaine La Bouche du Roi – Les Louis d’Or 2020
Situé à Davron dans les Yvelines et créé en 2017, on peut considérer ce domaine comme l’un des premiers projets viticoles d’ampleur de la région. 100% Chardonnay et pas d’information sur la vinification. 12,5°. Il semblerait que le millésime 2022 est le premier millésime « commercial », par conséquent cette bouteille est un petit collector. Fiche du domaine.
La robe est limpide, claire, sans marque d’évolution ni viscosité dans le verre. Le nez oriente vers un chardonnay un peu boisé (léger beurre, tilleul, poire, pêche).En bouche, le bois se fait plus présent mais le vin est servi par son faible titre alcoolique et sa concentration assez légère qui rend le tout digeste à défaut d’être impressionnant. C’est un vin FARDé (Facile à Aimer, Rien à Détester – nouvel acronyme 😉).
Philippe pense contre lui-même dans le sens où il a pris un cépage international d’un terroir très septentrional et non reconnu comme viticole, lui qui est orienté vers les cépages autochtones méridionaux sans fard.
Italie, Etna, IGT Terre Siciliane, Passopiscario – Bianco Contrada PC
Fiche technique. 100% Chardonnay planté en haute densité en terrasses entre 850 et 970m, exposé nord. Vinification puis élevage de 17 mois en grands fûts « neutres » avec malo effectuée. Epaulé la veille. Fiche du domaine.
La robe est encore une fois claire ; mais légèrement plus dense et moins fluide dans le verre que les vins précédents. Le nez semble moins fruité et donne plus de l’amande, des noisettes, un peu de crème brûlé que la palette fruitée croquante.
En bouche, l’acidité semble plus basse et la texture fait effectivement par contraste aux 2 vins précédents plus lactique. La longueur et la concentration sont plus importantes que le vin précédent et terminent par des amers assez étonnants qui évoquent le chèvrefeuille et les câpres. L’aspect minéral, racé et in fine noble ne nous a pas percuté. C’est un vin qui nous a semblé sans vice ni vertu et au plaisir indifférent mais probablement également un peu jeune et fermé actuellement.
Nicolas a pensé contre lui-même parce que c’est un cépage international avec une vinification qui n’a rien d’étrange ni d’originale. Et il semble que cet essai là l’incitera à revenir au carricante pour ce qui est de la Sicile 😉.
Beaujolais, Michel Guignier (les Améthystes) – Beaujolais Nouveau 2023 (hors thème)
Site du domaine. . Bojo Nouveau nature. Terroir de limon.
Robe foncée, peu de dépôt, fluide dans le verre. Un peu de réduction au nez sans que ce ne soit trop funky. La bouche est fruitée et facile, sans grand impact ni persistance. Un beaujolais nouveau classique qui ne se distingue pas particulièrement du peloton.
Bourgogne, Irancy, Domaine Fontaine Goby 2019 (hors thème)
En absence d’information sur Internet, l’extrait du guide Hachette indique que c’est un domaine de 14 ha en conversion bio qui réussit régulièrement très bien dans leurs dégustations à l’aveugle. D’après le caviste, cette cuvée inclut une dose de césar qui en fait la particularité. A bien bénéficié de l’aération. Servi avec un beau bœuf-carotte.
Robe très foncée et dense, et des grosses larmes sur le verre, indice d’un alcool assez élevé (14°). Le bouquet présente un caractère assez pinotesque entre fruits rouges et ronces. L’impression en bouche est binaire avec un toucher relativement soyeux en texture sur une cerise amarena déjà bien concentré qui débouche sur une deuxième partie nettement plus charpentée et tannique qui n’est pas tout à fait harmonieuse ni intégrée.
A l’aveugle, fait syrah du Rhône Nord jeune ou revêche. Vin intéressant et qui s’améliore dans le verre, le césar apporte une touche qui fait plonger le vin vers le sud à l’aveugle, nous avons été surpris d’apprendre que c’était aussi septentrional comme vin.
Bourgogne, Marsannay, Domaine Sylvain Pataille – Le Clos du Roy 2019
Maître de Marsannay, ancien œnologue conseil touché par la nature dans les vignes. Style plutôt non-interventionniste, certifié en bio puis biodynamie (perdu suite à un traitement d’urgence en 2016). Le clos du Roy est le climat vedette de l’appelation sur sol de calcaire avec une veine ferreuse. 30% de fûts neufs lors de l’élevage de 18 mois environ. Fiche sur vignerons d'exception.
Robe relativement plus claire et transparente que les précédentes. Très beau nez engageant et floral de pinot noir qui donne vraiment envie. En bouche, les promesses sont tenues avec une texture soyeuse, une aromatique mûre (cerise mais pas kirschée), des tanins poudrés et une persistance plus qu’honorable à la fois savoureuse et caressante. Très bonne prestation de la cuvée et beaucoup de plaisir pris par la tablée. S’accorde sans difficulté avec le bœuf-carotte, le vin ayant la matière suffisante.
J’ai pensé contre moi-même qui suis amateur de vins blancs, étrangers et sans notoriété qui permettraient de gagner un potlatch. De plus, je suis un sceptique de la Bourgogne et du mouvement « natureux »*. Sylvain Pataille – que j’avais certes bien goûté au salon « Les vins de mes amis » l’année dernière cochait toutes les cases opposées. Et même s’il est passé par-delà le moulin-à-vent de la violence technologique de l’œnologie, il est tout de même drôle de voir l’utilisation politique de son cas par les « natureux ».
* : j’entends par là le mouvement militant peu nuancé du culte de la nature nécessairement « bonne et honnête » opposée de façon manichéenne à la « violence » de l’œnologie et de la viticulture « interventionniste », avec une dose de moraline par-dessus le marché.
Bordeaux, Entre-Deux-Mers, Clos de la Molénie 2021
100% Merlot, élevage en barrique et en amphore. Infos de Vinatis.
Robe et nez que l’on peut que qualifier de très « merlot ». En bouche, cela se gâte avec une deuxième partie râpeuse et astringente qui nous fait dire que l’amphore était peut-être dans le chai mais pas avec ce vin-là. Au-delà de la verdeur (nous subodorons un manque de maturité générale des raisins), nous trouvons également un aspect bois non intégré voire pas vraiment maîtrisé.
En somme, ce ne fut pas un grand succès malheureusement.
Allemagne, Moselle (Mittelmosel), Weingut Selbach-Oster – Riesling Zeltinger Sonnenuhr Beerenauslese 1989 (hors thème)
En accompagnement d’une tarte au citron et crème de clémentine délicieuse cuisinée par Nicolas. Selbach-Oster est un domaine historique spécialisé sur le Zeltinger Sonnenuhr ; un grand terroir de Mittelmosel sur schistes décomposés où se trouvent également JJ Prüm ou Markus Molitor. Plus de 125° Oechles à la vendange (20° potentiel), 10°.
La robe a bien évolué et est couleur caramel. C’est évidemment visqueux dans le verre. Le nez s’ouvre progressivement et le bouquet exhibe le rôti du botrytis et les agrumes confits. En bouche, la puissance de l’attaque entre le sucre et l’acidité impressionne mais la longueur semble – comme souvent à ce niveau de Prädikat dans mes expériences – courte en rapport.
Le vin termine plutôt sur l’amertume de zeste qui « dévore » le sucre mais c’est finalement trop rapide même si ça augmente la sapidité du vin. En effet la demie est pliée et l’accord fonctionne tout de même très bien avec le dessert.
Le clair vainqueur de cette excellente soirée fut le Sylvain Pataille ainsi que la confirmation de l’intérêt des vieux crémants de Peter Lauer. Enfin, la gourmandise est un vilain défaut et on a convenu que 7,5 bouteilles à 3 était une erreur, nous tiendrons mieux le principe suivant « les hôtes apportent 1 bouteille et c’est suffisant » à l’avenir.
Inspiré par la lecture de Daniel Lindenberg – tenant de la pensée adroite – il nous est apparu manifeste de prendre une direction sinistrogyre dans le choix des vins à déguster.
Toutefois, irrésolu que nous sommes à tenir un rôle à contre-emploi, quelques extras furent prévus 😊, notamment pour la mise en bouche ; une bulle qui continue un thème en filigrane de nos rencontre précédentes.
A noter que tous les vins se sont améliorés pour le plateau de fromage (excellents) et que l'on se sera bien amusé.
Allemagne, Sarre, Weingut Peter Lauer – Sekt Réserve 1999 (hors thème)
Après le 1992 dégusté il y a quelque mois, nous essayons ce 99 dégorgé en 02/21 issu des vignobles du producteur. 11,5°. Fiche de dégustation chez Bonsai Vinothek.
La robe est claire et le vin est fluide dans le verre. Le perlant est toujours actif, dynamique et pourtant discret. Le nez présente une évidente complexité incluant des fragrances oxydatives tellement intégrée et fondue qu’il est au choix fastidieux de citer ou compliqué à discerner les diverses familles parce que finalement presque tout est plausible en fonction des nez de chacun. Très joli donc.
La bouche est la sapidité incarnée et le vin est avalé avant que le cerveau a assimilé l’information. C’est sphérique en diable avec un perlant vivace en parfait soutien et stimulant de l’aromatique complexe du vin qui évoque l’ardoise et la fraîcheur.
La bouteille est pliée en 10 min, presque sans cracher. Nous trois avons préféré ce 99 à l'immortel 92. Nous nous accordons sur le fait que ça ne ressemble pas à du champagne mais que ça constitue une classe d’effervescents fascinante qui vaut la peine d’être explorée, surtout que le prix est situé entre BSA et millésimés de grandes maisons.
IGP Île-de-France, Domaine La Bouche du Roi – Les Louis d’Or 2020
Situé à Davron dans les Yvelines et créé en 2017, on peut considérer ce domaine comme l’un des premiers projets viticoles d’ampleur de la région. 100% Chardonnay et pas d’information sur la vinification. 12,5°. Il semblerait que le millésime 2022 est le premier millésime « commercial », par conséquent cette bouteille est un petit collector. Fiche du domaine.
La robe est limpide, claire, sans marque d’évolution ni viscosité dans le verre. Le nez oriente vers un chardonnay un peu boisé (léger beurre, tilleul, poire, pêche).En bouche, le bois se fait plus présent mais le vin est servi par son faible titre alcoolique et sa concentration assez légère qui rend le tout digeste à défaut d’être impressionnant. C’est un vin FARDé (Facile à Aimer, Rien à Détester – nouvel acronyme 😉).
Philippe pense contre lui-même dans le sens où il a pris un cépage international d’un terroir très septentrional et non reconnu comme viticole, lui qui est orienté vers les cépages autochtones méridionaux sans fard.
Italie, Etna, IGT Terre Siciliane, Passopiscario – Bianco Contrada PC
Fiche technique. 100% Chardonnay planté en haute densité en terrasses entre 850 et 970m, exposé nord. Vinification puis élevage de 17 mois en grands fûts « neutres » avec malo effectuée. Epaulé la veille. Fiche du domaine.
La robe est encore une fois claire ; mais légèrement plus dense et moins fluide dans le verre que les vins précédents. Le nez semble moins fruité et donne plus de l’amande, des noisettes, un peu de crème brûlé que la palette fruitée croquante.
En bouche, l’acidité semble plus basse et la texture fait effectivement par contraste aux 2 vins précédents plus lactique. La longueur et la concentration sont plus importantes que le vin précédent et terminent par des amers assez étonnants qui évoquent le chèvrefeuille et les câpres. L’aspect minéral, racé et in fine noble ne nous a pas percuté. C’est un vin qui nous a semblé sans vice ni vertu et au plaisir indifférent mais probablement également un peu jeune et fermé actuellement.
Nicolas a pensé contre lui-même parce que c’est un cépage international avec une vinification qui n’a rien d’étrange ni d’originale. Et il semble que cet essai là l’incitera à revenir au carricante pour ce qui est de la Sicile 😉.
Beaujolais, Michel Guignier (les Améthystes) – Beaujolais Nouveau 2023 (hors thème)
Site du domaine. . Bojo Nouveau nature. Terroir de limon.
Robe foncée, peu de dépôt, fluide dans le verre. Un peu de réduction au nez sans que ce ne soit trop funky. La bouche est fruitée et facile, sans grand impact ni persistance. Un beaujolais nouveau classique qui ne se distingue pas particulièrement du peloton.
Bourgogne, Irancy, Domaine Fontaine Goby 2019 (hors thème)
En absence d’information sur Internet, l’extrait du guide Hachette indique que c’est un domaine de 14 ha en conversion bio qui réussit régulièrement très bien dans leurs dégustations à l’aveugle. D’après le caviste, cette cuvée inclut une dose de césar qui en fait la particularité. A bien bénéficié de l’aération. Servi avec un beau bœuf-carotte.
Robe très foncée et dense, et des grosses larmes sur le verre, indice d’un alcool assez élevé (14°). Le bouquet présente un caractère assez pinotesque entre fruits rouges et ronces. L’impression en bouche est binaire avec un toucher relativement soyeux en texture sur une cerise amarena déjà bien concentré qui débouche sur une deuxième partie nettement plus charpentée et tannique qui n’est pas tout à fait harmonieuse ni intégrée.
A l’aveugle, fait syrah du Rhône Nord jeune ou revêche. Vin intéressant et qui s’améliore dans le verre, le césar apporte une touche qui fait plonger le vin vers le sud à l’aveugle, nous avons été surpris d’apprendre que c’était aussi septentrional comme vin.
Bourgogne, Marsannay, Domaine Sylvain Pataille – Le Clos du Roy 2019
Maître de Marsannay, ancien œnologue conseil touché par la nature dans les vignes. Style plutôt non-interventionniste, certifié en bio puis biodynamie (perdu suite à un traitement d’urgence en 2016). Le clos du Roy est le climat vedette de l’appelation sur sol de calcaire avec une veine ferreuse. 30% de fûts neufs lors de l’élevage de 18 mois environ. Fiche sur vignerons d'exception.
Robe relativement plus claire et transparente que les précédentes. Très beau nez engageant et floral de pinot noir qui donne vraiment envie. En bouche, les promesses sont tenues avec une texture soyeuse, une aromatique mûre (cerise mais pas kirschée), des tanins poudrés et une persistance plus qu’honorable à la fois savoureuse et caressante. Très bonne prestation de la cuvée et beaucoup de plaisir pris par la tablée. S’accorde sans difficulté avec le bœuf-carotte, le vin ayant la matière suffisante.
J’ai pensé contre moi-même qui suis amateur de vins blancs, étrangers et sans notoriété qui permettraient de gagner un potlatch. De plus, je suis un sceptique de la Bourgogne et du mouvement « natureux »*. Sylvain Pataille – que j’avais certes bien goûté au salon « Les vins de mes amis » l’année dernière cochait toutes les cases opposées. Et même s’il est passé par-delà le moulin-à-vent de la violence technologique de l’œnologie, il est tout de même drôle de voir l’utilisation politique de son cas par les « natureux ».
* : j’entends par là le mouvement militant peu nuancé du culte de la nature nécessairement « bonne et honnête » opposée de façon manichéenne à la « violence » de l’œnologie et de la viticulture « interventionniste », avec une dose de moraline par-dessus le marché.
Bordeaux, Entre-Deux-Mers, Clos de la Molénie 2021
100% Merlot, élevage en barrique et en amphore. Infos de Vinatis.
Robe et nez que l’on peut que qualifier de très « merlot ». En bouche, cela se gâte avec une deuxième partie râpeuse et astringente qui nous fait dire que l’amphore était peut-être dans le chai mais pas avec ce vin-là. Au-delà de la verdeur (nous subodorons un manque de maturité générale des raisins), nous trouvons également un aspect bois non intégré voire pas vraiment maîtrisé.
En somme, ce ne fut pas un grand succès malheureusement.
Allemagne, Moselle (Mittelmosel), Weingut Selbach-Oster – Riesling Zeltinger Sonnenuhr Beerenauslese 1989 (hors thème)
En accompagnement d’une tarte au citron et crème de clémentine délicieuse cuisinée par Nicolas. Selbach-Oster est un domaine historique spécialisé sur le Zeltinger Sonnenuhr ; un grand terroir de Mittelmosel sur schistes décomposés où se trouvent également JJ Prüm ou Markus Molitor. Plus de 125° Oechles à la vendange (20° potentiel), 10°.
La robe a bien évolué et est couleur caramel. C’est évidemment visqueux dans le verre. Le nez s’ouvre progressivement et le bouquet exhibe le rôti du botrytis et les agrumes confits. En bouche, la puissance de l’attaque entre le sucre et l’acidité impressionne mais la longueur semble – comme souvent à ce niveau de Prädikat dans mes expériences – courte en rapport.
Le vin termine plutôt sur l’amertume de zeste qui « dévore » le sucre mais c’est finalement trop rapide même si ça augmente la sapidité du vin. En effet la demie est pliée et l’accord fonctionne tout de même très bien avec le dessert.
Le clair vainqueur de cette excellente soirée fut le Sylvain Pataille ainsi que la confirmation de l’intérêt des vieux crémants de Peter Lauer. Enfin, la gourmandise est un vilain défaut et on a convenu que 7,5 bouteilles à 3 était une erreur, nous tiendrons mieux le principe suivant « les hôtes apportent 1 bouteille et c’est suffisant » à l’avenir.
Sven. Curieux de tout, prédilection pour les vins blancs légers et européens.
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