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CR: Quelques vins du week-end en vrac...
- Luc Javaux
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CR: Quelques vins du week-end en vrac... a été créé par Luc Javaux
Dans une ultime tentative de réduction de mon retard en matière de compte-rendu de dégustation, voici quelques impressions en vrac sur les vins dégustés ce week-end. En fait, ce n’est pas ce week-end, c’est le précédent, mais ça revient au même… 
Clos Lapeyre - Vitatge Vielh - Jurançon sec 2000 - ****
Un beau Jurançon sec au nez exotique, très légèrement boisé, où le gras est bien équilibré par l'acidité. Belle longueur.
Château de Villeneuve - Les Cormiers - Saumur 2000 - ***
Le boisé ressort ici davantage et accompagne une matière riche et mûre, qui manque peut-être un poil d'acidité et de longueur.
Château Penin - Les Cailloux - Bordeaux Supérieur 2000 - ***(*)
Un merlot issu de vignes très jeunes (premier millésime 1999), au boisé discret et bien intégré, mûr, minéral sur la pierre à fusil, bien équilibré, de longueur moyenne. Très plaisant aujourd'hui et de bon rapport qualité-prix.
Reignac - Bordeaux Supérieur 2000 - ***(*)
Dans un style opposé au précédent, plus riche, plus boisé, plus démonstratif, dans le style bête à concours, il ne me m'a pas en revanche impressionné ni par sa finesse ni par sa longueur.
Mas de Daumas Gassac - VDP de l'Hérault 2000 - ***
Très réduit au nez, il ne s'est jamais ouvert complètement et demande probablement de longues heures d'aération, ce qui n'a pas été possible ici. La matière semble cependant un peu mince et le vin n'a pas l'ampleur des grands millésimes. A revoir.
Château Chasse-Spleen - Moulis 2000 - ****
Trop jeune et en phase de fermeture assurément, mais tous les fondamentaux me semblent présents pour qu'une très belle bouteille s'offre à nous d'ici quelques années. Pour l'instant, c'est encore d'un seul bloc, avec un boisé riche, mais le fruité est beau, la matière mûre, l'équilibre et la longueur sans reproches.
Prieuré de Saint Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc 2000 - ***(*)
Sévèrement réduit à l'ouverture, il s'améliore lentement sans atteindre néanmoins l'excellence du 2001 qui lui est à mon sens très nettement supérieur. Il s'agit cependant d'un beau vin à boire dès aujourd'hui après une longue aération.
Domaine de la Mordorée - Cuvée Reine des Bois - Lirac 2000 - ****
Très beau potentiel pour ce vin qui semble se trouver dans une phase un peu austère, mais la maturité est superbe, le boisé s'intègre doucement mais sûrement, et si les tannins demanderont encore quelques années pour se fondre, l'ensemble est harmonieux et long.
Domaine de Disznoko – Tokaji Aszu 5 Puttonios 1993 - ****(*)
Un vin remarquable d’équilibre et de fraîcheur que je dois déguster pour la 7e ou 8e fois, qui ne m’a jamais déçu, et qui continue à très bien évoluer, loin du style oxydatif des plus anciens millésimes de Tokaji que j’ai pu déguster.
Domaine Ganevat – Côtes du Jura Chardonnay Florine 2002 - ***
Pas totalement convaincu par ce vin qui se présentait probablement dans une phase un peu austère, avec un nez peu disert et une bouche stricte, tendue, à la longueur moyenne. A revoir.
Domaine Faiveley – Nuits-Saint-Georges 1er Cru aux Chaignots 1997 - ****
Superbe au nez, bien mûr et bien élevé, il se montre encore un peu strict en bouche, sans être asséchant pour autant, dénotant sans doute qu’il méritait encore quelques années de garde. Malheureusement, c’était ma dernière…
Domaine Charles Joguet – Chinon Clos de la Dioterie 1995 - ***(*)
Un vin que j’avais adoré dans sa jeunesse, qui se présente un peu moins bien aujourd’hui, au nez du moins, avec des notes de poivron dominantes, mais qui garde toute son élégance et sa longueur en bouche.
Kikelet – Tokaji Furmint Vendanges Tardives 2002 - ****(*)
Coup de cœur personnel lors d’un des passages de Jean-Philippe Héaumé à Bruxelles, j’avais hâte d’ouvrir la première des six bouteilles commandées, et je n’ai pas été déçu. Le nez m’évoque toujours un très beau riesling sur les agrumes confits et une minéralité terpénique, la bouche réalisant un très bel équilibre de demi-sec, tendue par une merveilleuse acidité. J’adore !
Domaine Piron et Lafont – Chenas Quartz 2004 - ***
Je n’ai pas reconnu la région ou le cépage à l’aveugle, preuve supplémentaire de mon incompétence. Le fruité est mûr et frais, mais un arôme que je ne parviens pas à définir me perturbe quelque peu, peut-être une note minérale peu habituelle, je ne sais pas. Bon équilibre et longueur tout à fait correcte.
Domaine Arena - Bianco Gentile VDP de l’Île de Beauté 2004 - ****
Belle robe jaune paille brillante, grasse, nez expressif sur les fruits blancs, pomme golden, poire, avec un côté floral et épicé, légèrement minéral et une petite note de beurre. En bouche, l'attaque est franche, avec un peu de sucre résiduel, beaucoup de corps, d'ampleur, une fraîcheur remarquablement conservée qui équilibre heureusement les 15° d'alcool affichés au compteur. Belle longueur épicée. Très beau blanc sudiste.
Domaine François Villard – Reflets – Saint-Joseph 2003 - ****
Un très beau vin au fruité mûr, bien élevé, avec une fraîcheur bien conservée qui équilibre sans problème la matière puissante, des tannins peut-être un poil secs en dégustation pure mais pas gênants à table, une belle longueur. Une belle syrah, dans un style plus languedocien que rhodanien à laquelle je ne reproche qu’un petit manque de caractère.
Terre Inconnue – Les Bruyères 2004 - ***(*)
Si j’ai bien compris, c’est du jeune carignan, que je n’ai pas reconnu non plus à l’aveugle, mais dont le profil aromatique n’était étonnamment pas trop éloigné du Chenas 2004 bu la veille. Une bouche beaucoup moins puissante que celle des autres vins du Domaine que j’ai eu l’occasion de déguster, qui en fait plutôt un vin de soif, bien équilibré et frais, d’une belle longueur sur des tannins encore un peu rudes à ce stade.
Château Montus – Pacherenc du Vic-Bihl sec 2001 - ****(*)
A une robe dorée d’une belle intensité succède un nez exotique et minéral, complexe, avec de belles notes florales, miellées, encaustiques, épicées et légèrement boisées. La bouche est grasse, puissante, mais a su rester fraîche grâce à la magnifique acidité qui équilibre le tout. Très longue finale épicée. Superbe !
Château Marquis d’Alesme Becker – Margaux 1995 - ***(*)
Robe de belle intensité aux reflets grenats, nez marqué par le cabernet sauvignon, qui poivronne un peu (beaucoup…), accompagné de notes de bois de santal, de cuir et de fruits noirs. La bouche est dans un style « classiquement margalais », en finesse, manquant de corps et de volume, mais pas d’équilibre et de longueur. Une bonne surprise pour ce vin qui, sans être grand, ne mérite pas, sur ce magnum, la réputation peu flatteuse qui l’entoure.
Bornos – Sauvignon blanc semidulce –Rueda 2002 - ***
Nez mûr sur les agrumes confits, la mandarine, avec un côté exotique, floral et même minéral, sur la craie. Demi-sec, il présente une relativement bonne fraîcheur mais finit un peu court.
Premières brumes de la Roberterie – Côtes de Bergerac Moelleux 2002 - **(*)
Nez discret sur la pêche et la mandarine, marqué par le soufre. Demi-sec, avec une fraîcheur correcte, il manque d’ampleur et de longueur.
Rai de Murfatlar – Grande Réserve 2001 - ****(*)
Vin roumain issu d’un assemblage de pinot gris, riesling et chardonnay en surmaturité, il présente une robe dorée de belle intensité. Nez très mûr, sur le raisin de Corinthe, le thé Earl Grey, le tabac blond et une jolie touche minérale. En bouche, l’attaque est grasse et fraîche à la fois, avec une belle ampleur, un équilibre superbe et une très belle longueur sur la fraîcheur et la minéralité. Vendu aux alentours de 12 €, il s’agit d’un rapport qualité-prix remarquable !
Cotnari – Tamâïosa Vendange Tardive 1989 - ****
Second vin roumain de la soirée, celui-ci se présente à nous avec une robe or orangée intense. Le nez est très particulier, avec des notes mentholées très nettes derrières lesquelles pointent un fruité exotique ainsi qu’une touche encaustique et florale. Moelleux à liquoreux, il présente une très belle acidité qui équilibre bien la richesse et qui étire le vin sur une belle longueur. Il lui revient la palme de l’originalité.
Les Vignerons de Sigoulès – Haute-Tradition – Côtes de Bergerac doux 1997 - ***
Nez discret sur la cire, l’ananas et le miel. La bouche est ample, grasse, riche, d’un équilibre un peu précaire lié à une acidité un peu basse, mais la longueur est correcte. Manque un peu de peps, mais pour 6 €, on n’est pas volé.
Chapoutier – Les Coufis de Paille de l’Ardèche – VDT 2001 - ****
Robe dorée aux reflets orangés, intense, grasse. Nez sur le thé à la bergamote, le raisin sec, le miel, légèrement torréfié. La bouche est très riche, ample, grasse, qui conserve malgré tout une belle acidité. Belle longueur pour un vin imposant, dont il est tout de même difficile de boire plus d’un verre… ou deux.
Château Nairac – Barsac 1990 -*****
La robe se pare d’un or intense, encore jeune. Le nez est élégant et complexe, mêlant des notes fruitées bien mûres d’agrumes confits et d’ananas à un petit côté encaustique, floral et minéral, agrémenté d’une touche d’amande amère. La bouche est remarquable, la grande fraîcheur équilibrant superbement la belle liqueur de ce millésime riche, dans un style tout en finesse et en longueur, qui fait le charme des grands vins de Barsac.
26 vins sur un week-end, c’est certes un peu beaucoup, mais n’oubliez pas que le week-end commence le vendredi soir, et que je n’étais pas tout seul, et que j’en ai craché quelques-uns (enfin, je crois), et qu’en plus, mon médecin est très tolérant avec ma consommation personnelle…
Le week-end suivant a cependant été beaucoup plus calme, me contentant de déguster vendredi soir (en crachant beaucoup) une dizaine de vins italiens peu intéressants et qui ne méritent pas que je m’y attarde davantage, quelques bouteilles entre amis le samedi soir dont un très bon Prieuré de Saint de Bébian 2001 déjà commenté plusieurs fois sur LPV, et une seule bouteille le dimanche, sirotée tranquillement pour elle-même, le magnifique Quarts de Chaume 2002 du Château de Suronde, dont j’ai déjà laissé un compte-rendu.
Et voilà qui réduit donc mon retard à environ 368 comptes-rendus, un peu de patience pour la suite…
Luc
Clos Lapeyre - Vitatge Vielh - Jurançon sec 2000 - ****
Un beau Jurançon sec au nez exotique, très légèrement boisé, où le gras est bien équilibré par l'acidité. Belle longueur.
Château de Villeneuve - Les Cormiers - Saumur 2000 - ***
Le boisé ressort ici davantage et accompagne une matière riche et mûre, qui manque peut-être un poil d'acidité et de longueur.
Château Penin - Les Cailloux - Bordeaux Supérieur 2000 - ***(*)
Un merlot issu de vignes très jeunes (premier millésime 1999), au boisé discret et bien intégré, mûr, minéral sur la pierre à fusil, bien équilibré, de longueur moyenne. Très plaisant aujourd'hui et de bon rapport qualité-prix.
Reignac - Bordeaux Supérieur 2000 - ***(*)
Dans un style opposé au précédent, plus riche, plus boisé, plus démonstratif, dans le style bête à concours, il ne me m'a pas en revanche impressionné ni par sa finesse ni par sa longueur.
Mas de Daumas Gassac - VDP de l'Hérault 2000 - ***
Très réduit au nez, il ne s'est jamais ouvert complètement et demande probablement de longues heures d'aération, ce qui n'a pas été possible ici. La matière semble cependant un peu mince et le vin n'a pas l'ampleur des grands millésimes. A revoir.
Château Chasse-Spleen - Moulis 2000 - ****
Trop jeune et en phase de fermeture assurément, mais tous les fondamentaux me semblent présents pour qu'une très belle bouteille s'offre à nous d'ici quelques années. Pour l'instant, c'est encore d'un seul bloc, avec un boisé riche, mais le fruité est beau, la matière mûre, l'équilibre et la longueur sans reproches.
Prieuré de Saint Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc 2000 - ***(*)
Sévèrement réduit à l'ouverture, il s'améliore lentement sans atteindre néanmoins l'excellence du 2001 qui lui est à mon sens très nettement supérieur. Il s'agit cependant d'un beau vin à boire dès aujourd'hui après une longue aération.
Domaine de la Mordorée - Cuvée Reine des Bois - Lirac 2000 - ****
Très beau potentiel pour ce vin qui semble se trouver dans une phase un peu austère, mais la maturité est superbe, le boisé s'intègre doucement mais sûrement, et si les tannins demanderont encore quelques années pour se fondre, l'ensemble est harmonieux et long.
Domaine de Disznoko – Tokaji Aszu 5 Puttonios 1993 - ****(*)
Un vin remarquable d’équilibre et de fraîcheur que je dois déguster pour la 7e ou 8e fois, qui ne m’a jamais déçu, et qui continue à très bien évoluer, loin du style oxydatif des plus anciens millésimes de Tokaji que j’ai pu déguster.
Domaine Ganevat – Côtes du Jura Chardonnay Florine 2002 - ***
Pas totalement convaincu par ce vin qui se présentait probablement dans une phase un peu austère, avec un nez peu disert et une bouche stricte, tendue, à la longueur moyenne. A revoir.
Domaine Faiveley – Nuits-Saint-Georges 1er Cru aux Chaignots 1997 - ****
Superbe au nez, bien mûr et bien élevé, il se montre encore un peu strict en bouche, sans être asséchant pour autant, dénotant sans doute qu’il méritait encore quelques années de garde. Malheureusement, c’était ma dernière…
Domaine Charles Joguet – Chinon Clos de la Dioterie 1995 - ***(*)
Un vin que j’avais adoré dans sa jeunesse, qui se présente un peu moins bien aujourd’hui, au nez du moins, avec des notes de poivron dominantes, mais qui garde toute son élégance et sa longueur en bouche.
Kikelet – Tokaji Furmint Vendanges Tardives 2002 - ****(*)
Coup de cœur personnel lors d’un des passages de Jean-Philippe Héaumé à Bruxelles, j’avais hâte d’ouvrir la première des six bouteilles commandées, et je n’ai pas été déçu. Le nez m’évoque toujours un très beau riesling sur les agrumes confits et une minéralité terpénique, la bouche réalisant un très bel équilibre de demi-sec, tendue par une merveilleuse acidité. J’adore !
Domaine Piron et Lafont – Chenas Quartz 2004 - ***
Je n’ai pas reconnu la région ou le cépage à l’aveugle, preuve supplémentaire de mon incompétence. Le fruité est mûr et frais, mais un arôme que je ne parviens pas à définir me perturbe quelque peu, peut-être une note minérale peu habituelle, je ne sais pas. Bon équilibre et longueur tout à fait correcte.
Domaine Arena - Bianco Gentile VDP de l’Île de Beauté 2004 - ****
Belle robe jaune paille brillante, grasse, nez expressif sur les fruits blancs, pomme golden, poire, avec un côté floral et épicé, légèrement minéral et une petite note de beurre. En bouche, l'attaque est franche, avec un peu de sucre résiduel, beaucoup de corps, d'ampleur, une fraîcheur remarquablement conservée qui équilibre heureusement les 15° d'alcool affichés au compteur. Belle longueur épicée. Très beau blanc sudiste.
Domaine François Villard – Reflets – Saint-Joseph 2003 - ****
Un très beau vin au fruité mûr, bien élevé, avec une fraîcheur bien conservée qui équilibre sans problème la matière puissante, des tannins peut-être un poil secs en dégustation pure mais pas gênants à table, une belle longueur. Une belle syrah, dans un style plus languedocien que rhodanien à laquelle je ne reproche qu’un petit manque de caractère.
Terre Inconnue – Les Bruyères 2004 - ***(*)
Si j’ai bien compris, c’est du jeune carignan, que je n’ai pas reconnu non plus à l’aveugle, mais dont le profil aromatique n’était étonnamment pas trop éloigné du Chenas 2004 bu la veille. Une bouche beaucoup moins puissante que celle des autres vins du Domaine que j’ai eu l’occasion de déguster, qui en fait plutôt un vin de soif, bien équilibré et frais, d’une belle longueur sur des tannins encore un peu rudes à ce stade.
Château Montus – Pacherenc du Vic-Bihl sec 2001 - ****(*)
A une robe dorée d’une belle intensité succède un nez exotique et minéral, complexe, avec de belles notes florales, miellées, encaustiques, épicées et légèrement boisées. La bouche est grasse, puissante, mais a su rester fraîche grâce à la magnifique acidité qui équilibre le tout. Très longue finale épicée. Superbe !
Château Marquis d’Alesme Becker – Margaux 1995 - ***(*)
Robe de belle intensité aux reflets grenats, nez marqué par le cabernet sauvignon, qui poivronne un peu (beaucoup…), accompagné de notes de bois de santal, de cuir et de fruits noirs. La bouche est dans un style « classiquement margalais », en finesse, manquant de corps et de volume, mais pas d’équilibre et de longueur. Une bonne surprise pour ce vin qui, sans être grand, ne mérite pas, sur ce magnum, la réputation peu flatteuse qui l’entoure.
Bornos – Sauvignon blanc semidulce –Rueda 2002 - ***
Nez mûr sur les agrumes confits, la mandarine, avec un côté exotique, floral et même minéral, sur la craie. Demi-sec, il présente une relativement bonne fraîcheur mais finit un peu court.
Premières brumes de la Roberterie – Côtes de Bergerac Moelleux 2002 - **(*)
Nez discret sur la pêche et la mandarine, marqué par le soufre. Demi-sec, avec une fraîcheur correcte, il manque d’ampleur et de longueur.
Rai de Murfatlar – Grande Réserve 2001 - ****(*)
Vin roumain issu d’un assemblage de pinot gris, riesling et chardonnay en surmaturité, il présente une robe dorée de belle intensité. Nez très mûr, sur le raisin de Corinthe, le thé Earl Grey, le tabac blond et une jolie touche minérale. En bouche, l’attaque est grasse et fraîche à la fois, avec une belle ampleur, un équilibre superbe et une très belle longueur sur la fraîcheur et la minéralité. Vendu aux alentours de 12 €, il s’agit d’un rapport qualité-prix remarquable !
Cotnari – Tamâïosa Vendange Tardive 1989 - ****
Second vin roumain de la soirée, celui-ci se présente à nous avec une robe or orangée intense. Le nez est très particulier, avec des notes mentholées très nettes derrières lesquelles pointent un fruité exotique ainsi qu’une touche encaustique et florale. Moelleux à liquoreux, il présente une très belle acidité qui équilibre bien la richesse et qui étire le vin sur une belle longueur. Il lui revient la palme de l’originalité.
Les Vignerons de Sigoulès – Haute-Tradition – Côtes de Bergerac doux 1997 - ***
Nez discret sur la cire, l’ananas et le miel. La bouche est ample, grasse, riche, d’un équilibre un peu précaire lié à une acidité un peu basse, mais la longueur est correcte. Manque un peu de peps, mais pour 6 €, on n’est pas volé.
Chapoutier – Les Coufis de Paille de l’Ardèche – VDT 2001 - ****
Robe dorée aux reflets orangés, intense, grasse. Nez sur le thé à la bergamote, le raisin sec, le miel, légèrement torréfié. La bouche est très riche, ample, grasse, qui conserve malgré tout une belle acidité. Belle longueur pour un vin imposant, dont il est tout de même difficile de boire plus d’un verre… ou deux.
Château Nairac – Barsac 1990 -*****
La robe se pare d’un or intense, encore jeune. Le nez est élégant et complexe, mêlant des notes fruitées bien mûres d’agrumes confits et d’ananas à un petit côté encaustique, floral et minéral, agrémenté d’une touche d’amande amère. La bouche est remarquable, la grande fraîcheur équilibrant superbement la belle liqueur de ce millésime riche, dans un style tout en finesse et en longueur, qui fait le charme des grands vins de Barsac.
26 vins sur un week-end, c’est certes un peu beaucoup, mais n’oubliez pas que le week-end commence le vendredi soir, et que je n’étais pas tout seul, et que j’en ai craché quelques-uns (enfin, je crois), et qu’en plus, mon médecin est très tolérant avec ma consommation personnelle…
Le week-end suivant a cependant été beaucoup plus calme, me contentant de déguster vendredi soir (en crachant beaucoup) une dizaine de vins italiens peu intéressants et qui ne méritent pas que je m’y attarde davantage, quelques bouteilles entre amis le samedi soir dont un très bon Prieuré de Saint de Bébian 2001 déjà commenté plusieurs fois sur LPV, et une seule bouteille le dimanche, sirotée tranquillement pour elle-même, le magnifique Quarts de Chaume 2002 du Château de Suronde, dont j’ai déjà laissé un compte-rendu.
Et voilà qui réduit donc mon retard à environ 368 comptes-rendus, un peu de patience pour la suite…
Luc
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- Thierry Debaisieux
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Réponse de DidierT sur le sujet Re: Quelques vins du week-end en vrac...
Luc notre marathonien de la dégustation de week-end! 
Enfin Semi pour celui-ci. Tu nous deçois un peu. 
Quel Santé, cependant!
Heureusement que tu précises que vous étiez plusieurs. Nous avions des doutes
Didier
Enfin Semi pour celui-ci. Tu nous deçois un peu. Quel Santé, cependant!Heureusement que tu précises que vous étiez plusieurs. Nous avions des doutes
Didier
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- milleret
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- Luc Javaux
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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Quelques vins du week-end en vrac...
Raymond,
26 bouteilles c'est effectivement un peu juste, c'est pour ça que pour les 8 vins de la dégustation du vendredi soir, j'avais prévu 4 exemplaires de chaque bouteille (il est vrai qu'on devait au moins être une vingtaine...).
Jean-Luc,
Beaucoup de vins moelleux ou liquoreux, certains étaient étaient certainement chaptalisés puisqu'il y avait des vins français et même un Basrsac, c'est tout dire...
Mais, heureusement, pour lutter contre les effets secondaires consécutifs à l'ingestion de vins exagérément soufrés et surchaptalisés, j'ai toujours mes petits granules homéopathiques sur moi...
Luc
26 bouteilles c'est effectivement un peu juste, c'est pour ça que pour les 8 vins de la dégustation du vendredi soir, j'avais prévu 4 exemplaires de chaque bouteille (il est vrai qu'on devait au moins être une vingtaine...).
Jean-Luc,
Beaucoup de vins moelleux ou liquoreux, certains étaient étaient certainement chaptalisés puisqu'il y avait des vins français et même un Basrsac, c'est tout dire...
Mais, heureusement, pour lutter contre les effets secondaires consécutifs à l'ingestion de vins exagérément soufrés et surchaptalisés, j'ai toujours mes petits granules homéopathiques sur moi...
Luc
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- RaymondM
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