Aucune prise de notes pour ces quelques bouteilles de blancs bues à la montagne.
Je couche quelques mots / ressentis avant que la mémoire ne me fasse complètement défaut...

Domaine René Muré - Côte de Rouffach - Riesling 2014
Un vin très frais. Désaltérant. Fait plus que le job pour l'apéro : Très bon.
Honte à moi, je n'ai même pas reconnu le riesling à l'aveugle...et pourtant étiquette découverte, ça ne faisait plus aucun doute. Les joies de l'aveugle !

Domaine Marc Colin - Chassagne Montrachet 1er Cru Les Caillerets 2006
Cette fois peu de doutes sur l'origine tant ce nez de chardonnay à point est typique : du beurre et des fruits jaunes mûrs dans un boisé parfaitement intégré. Extrêmement surpris de la fraicheur de ce vin eu égard au millésime et surtout si le vin est parfaitement prêt à boire, l'oxydation ne pointe pas le bout du nez. Excellent.

Domaine Vincent Dureuil-Janthail - Rully 1er Cru Meix Cadot Vielles Vignes 2013
Nez et aromatique assez classique là aussi mais l'ensemble parait un petit peu élevé en parallèle du Colin. C'est bon mais bien en dessous du Chassagne. Pas d'urgence à le boire il me semble.

Philippe Butin - Côtes du Jura - Cuvée Spéciale 2015
Nez de "jaune" sur le curry et la noix, avec un peu d'alcool. C'est un peu violent en l'état.
La bouche surprend car l'aromatique est bien plus discrète. C'est finalement fin...et long. A attendre pour que ça s'assagisse un peu mais ça a fait le job sur la tartiflette.

Domaine Ballot-Millot - Meursault 2016.
Joli nez sans aucun élevage mais assez fermé, légèrement citronné. En bouche, c'est également peu expressif. Alors que je l'avais super bien goûté au domaine, ce vin m'a un peu déçu. A attendre probablement…

Domaine Marc Colin - Chassagne Montrachet 1er Cru Les Caillerets 2005
Le 2006 était excellent mais ce 2005 est encore meilleur : plus de profondeur, plus de fraicheur, plus de tout...l'âme d'un Grand Cru. Une réussite majeure au domaine. Superbe.

Domaine Lucien Aviet & Fils - Caveau de Bacchus - Arbois - Cuvée des sorciers 2012 "L'étrange".
Ce vin est un OVNI...C'est d'ailleurs en synthèse ce que dit son géniteur.
Nez et bouche digne d'un Grand Cru, c'est complexe, dense, avec une matière riche mais équilibrée par l'acidité du savagnin. Car oui, c'est un savagnin et non ouillé, élevé en foudre pendant 6 ans "ayant fait sa fermentation alcoolique avec des levures indigènes", peut 'on lire sur la contre-étiquette. Digne d'un (très) grand bourgogne pour le prix d'un village. A acheter, gouter et stocker d'urgence.
PS : absolument aucun caractère oxydatif !

Bonne année à tous les Lpviens.

Visiblement, les 2 Nicolas Feuillatte 2014 devaient être tellement insipides et vertes qu'elles ne méritaient pas de commentaire!!!

Frisette écrit: Visiblement, les 2 Nicolas Feuillatte 2014 devaient être tellement insipides et vertes qu'elles ne méritaient pas de commentaire!!!

Ca manque surtout terriblement de fraicheur à mon goût (archi dosé ?).
Je préfère (de loin) un crémant de chez Rollet.

Bonjour,

j'ai eu également droit à ce 2014 de Nicolas Feuillate, pour faire plaisir à mon beau-frère.
Champagne très oubliable, pas mal fait en soi, mais pommadé, lisse, sans vraiment de tenue ni de longueur et avec un manque de volume et des bulles plus grossières que le Champagne que j'avais apporté à l'apéritif, un délicieux Vieilles Vignes de la maison Baudin Fils, payé deux à trois fois moins cher (environ 15 €) que le Feuillate 2014, le VV a fait l'unanimité en sa faveur, de loin.

Belle année 2020 !