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Bonjour à tous,
Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce
Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.
Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce Gewurztraminer, Boxler Brand 2012
Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce
Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce
Gewurztraminer, Boxler Brand 2012 - matlebat
Bonjour à tous,
Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille....
Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une
Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille.... - matlebat
Bonjour à tous,
Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Clos de la Roche Jadot 1999.
Amicalement, Matthieu
Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce
Clos de la Roche Jadot 1999.Amicalement, Matthieu
- matlebat
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Diner DNP, sur le papier 2012 : Alsace et Bourgogne Rouge.. et surprise, une Romanée Saint Vivant du DRC a été créé par matlebat
Aujourd'hui 18:08 - Aujourd'hui 18:58
Bonjour à tous,
A l'occasion du passage à Paris de l'ami Fabrice, un diner a été organisé au débotté cette semaine sur le thème Alsace et Bourgogne rouge 2012. Nous avons bien fait :-)
On attaque donc avec quelques blancs Alsace 2012 :
Vin 1 : Joli nez très Roussillon à l'ouverture, fruit jaune, puis blanc, note fraiche garrigue, herbe séchée, pointe fenouil, tout cela évolue vers la pomme verte, note noisette, fond amande, puis cire d'abeille. Bouche ample avec du volume, plus citronnée, voir citron vert, noisette, puis arrive un côté beurre, fond amande. Finale sur l'amertume avec une jolie longueur sur la cire d'abeille. Excellent 93 (17). Pas Roussillon, mais un très joli vin de Santorin que cet Assyrtiko, Domaine Argyros cuvee Monsignori 2019
Vin 2 : Un nez assez évolué, quetsche, reine claude, note épice presque curry, puis plus fruit rouge, cerise, fond amande et léger terpénique pétrole qui ramène plutôt sur le Riesling, mais bouteille très évolué, limite du Rubicon de l'oxydation. Ce que l'on retrouve en bouche avec de la pomme chaude, voir blette, entre autre... Une fois ce Riesling Mann Schlossberg 2012 dévoilé, il est clair que la bouteille est passée.
Vin 3 : Un nez plus classique, d'agrume, pamplemousse, voir pomélos, acidulé, note marquée, tourbée, voir fumé, qui m'évoque le Rangen, fond pétrole. La bouche est fraiche, léger gaz, friande, matière ronde. Finale tonique, fraiche, et jolie persistance assez tourbé, fumé. Excellent 92 (17) que ce Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2012
Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.
Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce Gewurztraminer, Boxler Brand 2012
Après cette belle série de blancs, on poursuit avec une série de rouge de très belles factures :
Vin 1 : Ah, bon ben là c'est pas du pinot. Nez très marqué végétal, bourgeon de cassis, moi je ne vois pas le poivre et la pivoine que Mat a identifié en annonçant pineau d'Aunis... et tout le monde a dit mais Non... Bien vu Mat. Bouche charpentée en plus, tanins soyeux et fins certes, mais le côté cassis, note végétal ronce, voir bourgeon de cassis, sur un fond noyau, moi, m'évoque le cabernet. Et pourtant c'est un bien assemblage à 80% de pineau d'Aunis que ce Coteau Vendomois, Colin 2019. TB 88 (15)
Vin 2 : Ah, là, on est bien dans le thème avec ce joli nez de fruit noir, mûre, pluis plus framboise note presque mentholé, puis plus tabac, fumé, fond amnde, terre, roche. Bouche charpentée, droite, du volume, c'est tendue, jusque dans la finale fraiche, qui a de la ressource, de la profondeur que certains interprèteront un peu austère, moi j'aime beaucoup (et ne suis pas surpris, car une fois su que c'était Volnay, j'ai tout de suite identifié cailleret). Excellent 93 (17) que ce Volnay, Rebourgeon Mure Cailleret 2012.
Vin 3 : Nez plus fruit rouge, cerise, note plus végétal, ronce, sous-bois, pointe épice sur un fond presque chocolat. Bouche charnue, fraiche, jolis tanins soyeux, avec un côté plus fleur séchée, rose. Finale fraiche, un poil vive, persistance intéressante sur un fond chocolat/moka. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Volnay, Voillot Brouillard 2012.
Vin 4 : Joli nez, droit, classique, groseille, cerise, belle note ronce, sous-bois évoluant Humus, Champignon, pointe épice, fond noyau, amande, et léger moka/fumé. Bouche corpulente, droite, bien enrobé de tanins soyeux et find. Finale fraiche tonique et jolie perssitance. Excellent 92 (16,5) pour ce Nuits Saint Georges Gouges 2012.
Vin 5 : Cette fois le nez est plus baroque voir un peu barrée à l'ouverture, marqué de l'animal, oeuf, épice divers, fond champignon... La bouche est mieux, charnue, droite, toujours ce fond léger animal, oeuf. Finale fraiche. B 87 (15) que ce Morey Saint Denis Arlot Les Ruchots 2012
Vin 6 : On revient sur du plus classique, fruit rouge, framboise, note humus, sous-bois puis champignon plus classe, cèpes grillés, allez on a quand même une pointe léger animal/oeuf, fond fumé, tabac. La bouche est corpulente, droite, et la finale présente une joli empreinte soyeuse avec une belle persistance classe. Et comme quoi le pure aveugle, et l'évolution de la bouteille... Florian a apporté la même bouteille que Fab, et donc sur cette fois, ce Morey Saint Denis Arlot Les Ruchots 2012, est Excellent 93 (17)
Vin 7 : Ouhhh le nez monte d'un cran encore dans la complexité, sur la framboise, note classe tabac, fumé puis plus humus, champignon, cèpe grillé, pointe fleur séchée, pot pourri, fond fumé, et cuir. Bouche charpentée, pleine, fraiche certes, mais superbes tanins soyeux qui enrobent. La finale reprend de la puissance, de la force et longue persistance friande, framboise, groseille, note rose séchée, puis champignon, cèpe, pointe cuir, fond tabac, fumé. Grand vin Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Pommard Voillot Rugiens 2012
Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Clos de la Roche Jadot 1999.
Vin 9 : Un nez encore plus vieux, là on approche de l'ehpad quand même, cerise passé, note très marqué truffe blanche, puis curieuse note de guimauve, fond moka. La bouche est plus jeune, beaucoup de fraicheur mais correctement encadrée, y'a du jus, c'est tonique, tanins ronds, le fruit noir, myrtille, la cerise un peu kirchée, fond moka. La finale est fraiche mais bien enrobé avec une persistance honnête sur la truffe blanche. TB 90 (16) que ce Barolo Monte Rocca 1971.
Et là Fabrice tout émoustillé de cette vieillerie, nous annonce qu'il en a une aussi à nous faire gouter, il descend à la cave. Il revient et nous demande si on a encore un peu de palais... Ben oui bien sûr :-)
Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille....
Avec ça, on était tellement dans le trip, qu'on a oublié les fromages et le dessert :-) Faut dire c'est pas tous les jours, ni tous les mois d'ailleurs, ni même tous les ans qu'on trempe ces lèvres dans un vin du DRC... alors que les fromages ;-)
Encore merci à Fab pour l'organisation au débotté, et à tous les copains pour cette très belle soirée !
Amicalement, Matthieu
A l'occasion du passage à Paris de l'ami Fabrice, un diner a été organisé au débotté cette semaine sur le thème Alsace et Bourgogne rouge 2012. Nous avons bien fait :-)
On attaque donc avec quelques blancs Alsace 2012 :
Vin 1 : Joli nez très Roussillon à l'ouverture, fruit jaune, puis blanc, note fraiche garrigue, herbe séchée, pointe fenouil, tout cela évolue vers la pomme verte, note noisette, fond amande, puis cire d'abeille. Bouche ample avec du volume, plus citronnée, voir citron vert, noisette, puis arrive un côté beurre, fond amande. Finale sur l'amertume avec une jolie longueur sur la cire d'abeille. Excellent 93 (17). Pas Roussillon, mais un très joli vin de Santorin que cet Assyrtiko, Domaine Argyros cuvee Monsignori 2019
Vin 2 : Un nez assez évolué, quetsche, reine claude, note épice presque curry, puis plus fruit rouge, cerise, fond amande et léger terpénique pétrole qui ramène plutôt sur le Riesling, mais bouteille très évolué, limite du Rubicon de l'oxydation. Ce que l'on retrouve en bouche avec de la pomme chaude, voir blette, entre autre... Une fois ce Riesling Mann Schlossberg 2012 dévoilé, il est clair que la bouteille est passée.
Vin 3 : Un nez plus classique, d'agrume, pamplemousse, voir pomélos, acidulé, note marquée, tourbée, voir fumé, qui m'évoque le Rangen, fond pétrole. La bouche est fraiche, léger gaz, friande, matière ronde. Finale tonique, fraiche, et jolie persistance assez tourbé, fumé. Excellent 92 (17) que ce Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2012
Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.
Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce Gewurztraminer, Boxler Brand 2012
Après cette belle série de blancs, on poursuit avec une série de rouge de très belles factures :
Vin 1 : Ah, bon ben là c'est pas du pinot. Nez très marqué végétal, bourgeon de cassis, moi je ne vois pas le poivre et la pivoine que Mat a identifié en annonçant pineau d'Aunis... et tout le monde a dit mais Non... Bien vu Mat. Bouche charpentée en plus, tanins soyeux et fins certes, mais le côté cassis, note végétal ronce, voir bourgeon de cassis, sur un fond noyau, moi, m'évoque le cabernet. Et pourtant c'est un bien assemblage à 80% de pineau d'Aunis que ce Coteau Vendomois, Colin 2019. TB 88 (15)
Vin 2 : Ah, là, on est bien dans le thème avec ce joli nez de fruit noir, mûre, pluis plus framboise note presque mentholé, puis plus tabac, fumé, fond amnde, terre, roche. Bouche charpentée, droite, du volume, c'est tendue, jusque dans la finale fraiche, qui a de la ressource, de la profondeur que certains interprèteront un peu austère, moi j'aime beaucoup (et ne suis pas surpris, car une fois su que c'était Volnay, j'ai tout de suite identifié cailleret). Excellent 93 (17) que ce Volnay, Rebourgeon Mure Cailleret 2012.
Vin 3 : Nez plus fruit rouge, cerise, note plus végétal, ronce, sous-bois, pointe épice sur un fond presque chocolat. Bouche charnue, fraiche, jolis tanins soyeux, avec un côté plus fleur séchée, rose. Finale fraiche, un poil vive, persistance intéressante sur un fond chocolat/moka. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Volnay, Voillot Brouillard 2012.
Vin 4 : Joli nez, droit, classique, groseille, cerise, belle note ronce, sous-bois évoluant Humus, Champignon, pointe épice, fond noyau, amande, et léger moka/fumé. Bouche corpulente, droite, bien enrobé de tanins soyeux et find. Finale fraiche tonique et jolie perssitance. Excellent 92 (16,5) pour ce Nuits Saint Georges Gouges 2012.
Vin 5 : Cette fois le nez est plus baroque voir un peu barrée à l'ouverture, marqué de l'animal, oeuf, épice divers, fond champignon... La bouche est mieux, charnue, droite, toujours ce fond léger animal, oeuf. Finale fraiche. B 87 (15) que ce Morey Saint Denis Arlot Les Ruchots 2012
Vin 6 : On revient sur du plus classique, fruit rouge, framboise, note humus, sous-bois puis champignon plus classe, cèpes grillés, allez on a quand même une pointe léger animal/oeuf, fond fumé, tabac. La bouche est corpulente, droite, et la finale présente une joli empreinte soyeuse avec une belle persistance classe. Et comme quoi le pure aveugle, et l'évolution de la bouteille... Florian a apporté la même bouteille que Fab, et donc sur cette fois, ce Morey Saint Denis Arlot Les Ruchots 2012, est Excellent 93 (17)
Vin 7 : Ouhhh le nez monte d'un cran encore dans la complexité, sur la framboise, note classe tabac, fumé puis plus humus, champignon, cèpe grillé, pointe fleur séchée, pot pourri, fond fumé, et cuir. Bouche charpentée, pleine, fraiche certes, mais superbes tanins soyeux qui enrobent. La finale reprend de la puissance, de la force et longue persistance friande, framboise, groseille, note rose séchée, puis champignon, cèpe, pointe cuir, fond tabac, fumé. Grand vin Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Pommard Voillot Rugiens 2012
Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Clos de la Roche Jadot 1999.
Vin 9 : Un nez encore plus vieux, là on approche de l'ehpad quand même, cerise passé, note très marqué truffe blanche, puis curieuse note de guimauve, fond moka. La bouche est plus jeune, beaucoup de fraicheur mais correctement encadrée, y'a du jus, c'est tonique, tanins ronds, le fruit noir, myrtille, la cerise un peu kirchée, fond moka. La finale est fraiche mais bien enrobé avec une persistance honnête sur la truffe blanche. TB 90 (16) que ce Barolo Monte Rocca 1971.
Et là Fabrice tout émoustillé de cette vieillerie, nous annonce qu'il en a une aussi à nous faire gouter, il descend à la cave. Il revient et nous demande si on a encore un peu de palais... Ben oui bien sûr :-)
Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille....
Avec ça, on était tellement dans le trip, qu'on a oublié les fromages et le dessert :-) Faut dire c'est pas tous les jours, ni tous les mois d'ailleurs, ni même tous les ans qu'on trempe ces lèvres dans un vin du DRC... alors que les fromages ;-)
Encore merci à Fab pour l'organisation au débotté, et à tous les copains pour cette très belle soirée !
Amicalement, Matthieu
- breizhmanu
- breizhmanu
- Garfield
Back to basics : blancs beaunois et rouges nuitons a été créé par Garfield
Aujourd'hui 16:54 - Aujourd'hui 17:00
Notre groupe de dégustation entre collègues a pris un peu de plomb dans l'aile, pour relancer la machine je propose une session à domicile « back to basics » avec vin blanc de la côte de Beaune et vin rouge de la côte de nuit
André Robert- Champagne grand cru brut les jardins du Mesnil
Dégorgement décembre 2022 et janvier 2023, dosage 3 g par litre
Comme d'habitude, un nez floral et légèrement brioché, gourmandise et salinité en bouche, parfait pour s'éveiller le palais. Bien+/Très bien
Fabien Coche- Meursault 2021
On commence mal, vanille au nez, vanille en bouche, des amers, aucun intérêt. Assez bien
Raymond Dupont-Fahn - Meursault les Tillets 2019
Mon apport, ouvert le matin pour le soir. Nez joliment grillé sur le pain sorti du toaster, assez puissant et long, avec un léger côté floral surtout au nez. Un vin de vinificateur pour le moment plus que de cépages, mais fort réussi. Bien + /très bien
Chapelle de Blagny - Meursault premier cru les Ravelles 2020
Je ne connais ni le domaine ni cette parcelle de Meursault, et ce n'est pas ce vin qui va me donner envie de m'y intéresser. Le nez est complètement absent, en bouche juste une acidité assez haute. Le lendemain il prendra des notes anisées sans susciter beaucoup plus d'intérêt. Bien –
Domaine Méo-Camuzet- Vosne-Romanée premier cru les Chaumes 2018
Vin sombre, le nez est confit sur la cerise, le kirsch,un côté animal également, un pinot-syrah quoi comme les 2018… en bouche le vin est assez massif avec des tanins encore bien présents. À attendre pour voir comment ça tourne, mais ne pas s'attendre à mon avis à la réapparition d'arômes plus pinot au vieillissement. Bien
Domaine Michel Noëllat- Vosne-Romanée premier cru les Suchots 2015
Mon apport, ouvert le matin où le nez était fort appétent sur les fruits rouges et une pointe vanillée point j'avais refermé puis aéré ensuite le soir en carafe pendant quelques heures devant des tanins encore bien présents en bouche. C'est un peu la douche froide lorsqu'on le sert, et je ne crois pas que justement la température un peu fraîche de la cave n’y soit pour grand-chose. Un vin massif, rustique avec des notes de fumée, très alcooleux, plutôt Corton que Vosne. Le verre sauvegardé pour le lendemain ne changera pas fondamentalement. À attendre longtemps … bien
Domaine Michel Noëllat- Vosne-Romanée premier cru les Beaux Monts 2005
La robe est plus claire, on voit que le vin est déjà patiné.Le nez fait tout de suite plus envie également, on retrouve des arômes de pinot avec les fleurs séchées, la cerise, et une légère pointe fumée également. En bouche le vin est plus délié même s'il est encore relativement charpenté, les tanins sont présents mais pas massifs. Longueur correcte. Un pinot qui rentre dans une phase de maturité. Cela donnerait de l'espoir pour le 2015 si j'en avais un autre… Bien + / Très bien
Pour le fromage, domaine Marc Morey- Chassagne-Montrachet premier cru En Virondot 2020. Nez assez discret également, léger grillé, bouche corsée, puissante, belle allonge minérale. Il s'améliorera le lendemain. Bien +
Au total, pas de grande réussite, le Meursault de chez Dupont Fahn et le Michel Noëllat 2005 étaient assez nettement au-dessus des autres sans pour autant impressionner. Le plaisir de se retrouver et de passer un bon moment était cependant bien au rendez-vous. Vivement la prochaine !
André Robert- Champagne grand cru brut les jardins du Mesnil
Dégorgement décembre 2022 et janvier 2023, dosage 3 g par litre
Comme d'habitude, un nez floral et légèrement brioché, gourmandise et salinité en bouche, parfait pour s'éveiller le palais. Bien+/Très bien
Fabien Coche- Meursault 2021
On commence mal, vanille au nez, vanille en bouche, des amers, aucun intérêt. Assez bien
Raymond Dupont-Fahn - Meursault les Tillets 2019
Mon apport, ouvert le matin pour le soir. Nez joliment grillé sur le pain sorti du toaster, assez puissant et long, avec un léger côté floral surtout au nez. Un vin de vinificateur pour le moment plus que de cépages, mais fort réussi. Bien + /très bien
Chapelle de Blagny - Meursault premier cru les Ravelles 2020
Je ne connais ni le domaine ni cette parcelle de Meursault, et ce n'est pas ce vin qui va me donner envie de m'y intéresser. Le nez est complètement absent, en bouche juste une acidité assez haute. Le lendemain il prendra des notes anisées sans susciter beaucoup plus d'intérêt. Bien –
Domaine Méo-Camuzet- Vosne-Romanée premier cru les Chaumes 2018
Vin sombre, le nez est confit sur la cerise, le kirsch,un côté animal également, un pinot-syrah quoi comme les 2018… en bouche le vin est assez massif avec des tanins encore bien présents. À attendre pour voir comment ça tourne, mais ne pas s'attendre à mon avis à la réapparition d'arômes plus pinot au vieillissement. Bien
Domaine Michel Noëllat- Vosne-Romanée premier cru les Suchots 2015
Mon apport, ouvert le matin où le nez était fort appétent sur les fruits rouges et une pointe vanillée point j'avais refermé puis aéré ensuite le soir en carafe pendant quelques heures devant des tanins encore bien présents en bouche. C'est un peu la douche froide lorsqu'on le sert, et je ne crois pas que justement la température un peu fraîche de la cave n’y soit pour grand-chose. Un vin massif, rustique avec des notes de fumée, très alcooleux, plutôt Corton que Vosne. Le verre sauvegardé pour le lendemain ne changera pas fondamentalement. À attendre longtemps … bien
Domaine Michel Noëllat- Vosne-Romanée premier cru les Beaux Monts 2005
La robe est plus claire, on voit que le vin est déjà patiné.Le nez fait tout de suite plus envie également, on retrouve des arômes de pinot avec les fleurs séchées, la cerise, et une légère pointe fumée également. En bouche le vin est plus délié même s'il est encore relativement charpenté, les tanins sont présents mais pas massifs. Longueur correcte. Un pinot qui rentre dans une phase de maturité. Cela donnerait de l'espoir pour le 2015 si j'en avais un autre… Bien + / Très bien
Pour le fromage, domaine Marc Morey- Chassagne-Montrachet premier cru En Virondot 2020. Nez assez discret également, léger grillé, bouche corsée, puissante, belle allonge minérale. Il s'améliorera le lendemain. Bien +
Au total, pas de grande réussite, le Meursault de chez Dupont Fahn et le Michel Noëllat 2005 étaient assez nettement au-dessus des autres sans pour autant impressionner. Le plaisir de se retrouver et de passer un bon moment était cependant bien au rendez-vous. Vivement la prochaine !
- breizhmanu
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- Olivier Mottard
Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Clos Veličane - Jeruzalem - Slovénie
Aujourd'hui 14:50 - Aujourd'hui 14:51
La Pavlova à l’air totalement irrésistible !
Elle le fut, paix à son âme !
Olivier
- Jérôme Pérez
- jd-krasaki
Domaine Rebourgeon-Mure, Pommard 2021Robe très pâle
Nez complexe et aérien sur l'orange, le poivre, les fleurs rouges, la réglisse, la cerise, le rhum blanc.
En bouche c'est une matière plutôt légère, fine amertume.
Finale courte.
Sympa et facile d'accès.
Je ne les vois pas trop vieillir, à boire peut être dans les 2 ou 3 ans.
- breizhmanu
- Olivier Mottard
- Olivier Mottard
Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Clos Veličane - Jeruzalem - Slovénie
Aujourd'hui 14:09 - Aujourd'hui 14:21
Clos Veličane - Pozna Letina 2019
Trois ans plus tard, un dessert très régressif - Pavlova aux fruits rouges et coulis de fruit rouge (on "tape" dedans à la cuillère à soupe !
Mon choix se porte sur le Pozna Letina 2019.
La robe est or clair.
Nez splendide qui évoque l'abricot, la pêche mûre et le raisin rôti.
Superbe équilibre avec une richesse toute en maîtrise, parfaitement contrebalancée par une acidité élégante qui rend le vin presque "léger" et évite toute sensation de lourdeur et de sucre.
Et toujours autant de finesse tout au long de la dégustation jusque dans la longue finale aux notes gourmandes de rôti.
Un vin splendide et dangereusement addictif.
Totalement indispensable ... un parti pris sans doute mais que j'assume sans aucun problème !
Grand vin !
Note : 18/20.
Garde : résister, résister ...
- Jean-Loup Guerrin
Domaine Léon Boesch – Alsace Grand Cru – Zinnkoeplé – Gewurztraminer – 2017La robe affiche un bel or clair, aux teintes légères de vieil or.
Dans le nez très intense et envoutant, c'est la rose et le muscat qui dominent le litchi, avec un beau raffinement.
La bouche est dans la continuité, avec une attaque très sèche, puis l'aromatique luxuriante, florale et exotique, lui apporte rondeur et confort, sans sensation sucrée ni de mollesse. L'acidité bien calibrée contribue à une très longue finale savoureuse et de belle définition, qui laisse un palais net et prêt à accueillir la gorgée suivante.
Très Bien +
Je ne sais plus qui m'a fait ce cadeau : qu'il en soit remercié !
Lotte à la crème coco citronnée à la thaï : j'ai été gâté pour mon anniversaire !
Associé à ce plat, le pont aromatique est parfaitement réalisé et le plat fait ressortir la classe du vin (4 / 5).
- mgtusi
Réponse de mgtusi sur le sujet Château Rochecolombe, Bourg St Andéol
Aujourd'hui 13:21 - Aujourd'hui 15:16
Château Rochecolombe, Côtes du Rhône rouge 202160% grenache, 40% syrah
Servi à 57° Farenheit.
Voilà un bien joli Côtes du Rhône avec une aromatique classique prune rouge frâiche, lard, garrigue.
Une bien jolie matière (quid du critiqué 2021 dans la région ?) tapisse le palais, c'est ultra-gourmand, un verre (Strupnagel 48 soufflé pied) en appelle un autre.
Un superbe vin !
- breizhmanu
- breizhmanu
- oliv
Bordeaux
Le prix du vin en 1897.
Le prix du vin en 1897.
- Ilroulegalet
Champagne Pierre Péters - Blanc de Blancs Grand Cru Extra Brut NM12,5°. Fiche technique du domaine. Issu de 4 parcelles du quatuor majeur de la Côte des Blancs (Le Mesnil, Avize, Cramant, Oger) avec 20% de Réserve perpétuelle. A minima 36 mois de repos sur latte & 2g/L de dosage. Vue que la bouteille a été bue au restaurant pour un anniversaire et qu'il n'y a pas d'autres informations dessus, je suppose que c'est une base 2019 (millésime générationnel dixit Vinozzy).
Robe transparente, claire avec quelques reflets verts. Cordon de bulles fines et régulières ainsi que persistant puisqu'elles demeureront dans le verre au cours la solide demi-heure de la dégustation de la bouteille. Bouquet agréable de fleurs blanches se complexifiant progressivement avec des notes d'autolyse ainsi qu'une impression minérale fraîche.
En bouche, l'oxymore de "tension confortable" s'applique où une très belle trame crayeuse emmène des saveurs de fleurs blanches et de citron vert mûr. Très agréable, équilibré et sur une certaine finesse qui prépare idéalement l'estomac et le palais pour les 4 plats suivant du menu dégustation.
- oliv
- Ilroulegalet
Réponse de Ilroulegalet sur le sujet Dégustation de grands vins d'Alsace par l'association Alsace Crus et Terroirs
Aujourd'hui 10:03 - Aujourd'hui 10:48
Merci pour ton retour Ralf,
"Pour les grès, je dois repasser - je n'ai pas trouvé de lien entre le très bon Pfingstberg de Zusslin et les vins de Loew (moins aimé)."
D'après Vins d'Alsace (magnifique travail d'information & d'ergonomie au demeurant), le Pfingstberg est "marno-calcaro-gréseux" avec une proportion de grès diminuant selon l'altitude (et il me semble bien que la parcelle de Zusslin est en haut), de facto c'est plutôt marno-calcaire que gréseux dans le sol, ainsi que dans l'expression là où le Kessler (Schlumberger) et le Bruderbach (Loew) sont beaucoup plus authentiquement gréseux.
Pour le reste, mon palais paramétré au riesling de Moselle allemande (et de Sarre, encore plus) a un avis divergent quant à la "forte" tension des cuvées. Le Sylvaner à l'instar du Pinot Gris continue à être pile ou face : soit j'y trouve une texture crémeuse un peu rance avec du pépin de pomme ou de l'abricot confituré à l'excès, soit il y a une belle fraîcheur cristalline qui émerge d'une matière très enrobée d'abricot.
Très intéressants commentaires sur les PN ; je reconnais sans problème mon désintérêt pour le PN de toute façon et par conséquent ma méconnaissance, quant aux meilleurs RQP en Bourgogne dans les appellations "secondaires", disons qu'elles paient les pots cassés des portes-flambeaux de la région : quand les fanions perdent la boule et ne suscitent ni excitation, ni admiration pour un prix si élevé, pourquoi aller voir les juniors (ceci n'est que mon opinion que personne n'est obligé de partager bien sûr) ?
LE ZH Brand 2021 ne goûtait pas mieux que le reste ce jour-là mais les nombreuses excellentes expériences que j'ai eu avec le domaine par ailleurs font que je n'allais pas m'attarder dessus
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"Pour les grès, je dois repasser - je n'ai pas trouvé de lien entre le très bon Pfingstberg de Zusslin et les vins de Loew (moins aimé)."
D'après Vins d'Alsace (magnifique travail d'information & d'ergonomie au demeurant), le Pfingstberg est "marno-calcaro-gréseux" avec une proportion de grès diminuant selon l'altitude (et il me semble bien que la parcelle de Zusslin est en haut), de facto c'est plutôt marno-calcaire que gréseux dans le sol, ainsi que dans l'expression là où le Kessler (Schlumberger) et le Bruderbach (Loew) sont beaucoup plus authentiquement gréseux.
Pour le reste, mon palais paramétré au riesling de Moselle allemande (et de Sarre, encore plus) a un avis divergent quant à la "forte" tension des cuvées. Le Sylvaner à l'instar du Pinot Gris continue à être pile ou face : soit j'y trouve une texture crémeuse un peu rance avec du pépin de pomme ou de l'abricot confituré à l'excès, soit il y a une belle fraîcheur cristalline qui émerge d'une matière très enrobée d'abricot.
Très intéressants commentaires sur les PN ; je reconnais sans problème mon désintérêt pour le PN de toute façon et par conséquent ma méconnaissance, quant aux meilleurs RQP en Bourgogne dans les appellations "secondaires", disons qu'elles paient les pots cassés des portes-flambeaux de la région : quand les fanions perdent la boule et ne suscitent ni excitation, ni admiration pour un prix si élevé, pourquoi aller voir les juniors (ceci n'est que mon opinion que personne n'est obligé de partager bien sûr) ?
LE ZH Brand 2021 ne goûtait pas mieux que le reste ce jour-là mais les nombreuses excellentes expériences que j'ai eu avec le domaine par ailleurs font que je n'allais pas m'attarder dessus
- Jean-Loup Guerrin
Domaine Tristan Hyest - Champagne - Les 5 Vignes - 2012C'est un Blanc de blancs non dosé dégorgé en avril 2022.
L'or de la robe tire vers le vieil or.
Le nez ne brille pas par son intensité mais par son élégance, offrant une palette d'arômes allant des agrumes à la brioche et à des notes florales.
La bouche est sèche mais ne manque ni de confort ni d'ampleur ; d'ailleurs ma tendre et douce qui n'aime pas les Champagne non dosés a apprécié. L'aromatique et la consistance sont légères, la bulle active sans agresser le palais et le tout est animé par une très belle tension. La finale saline se teinte d'infimes amers.
Très Bien + pour ce Champagne plutôt d'apéritif qui a une forte personnalité.
Cela matche bien, sans surprise, avec des galettes de pomme de terre (3,5 + / 5), mais aussi avec un millefeuille de saumon fumé et fromage blanc (3,5 + / 5), avec lequel le vin prend un petit supplément de densité.
Jean-Loup
- starbuck
- Olivier Mottard
Clos Veličane - Riesling+ 2020
Deux ans plus tard, je décide de jouer de la capsule après un Sivi Pinot 2020 savoureux.
Protocole de préparation inchangé, long carafage avant dégustation.
La robe est toujours aussi peu évoluée, très claire.
Au nez, des notes terpéniques signent le cépage puis apparaissent des arômes de fleurs blanches, de citron confit et de fruits mûrs et frais.
En bouche, le vin semble avoir gagné en équilibre.
Il se profile dans une structure où se mélangent avec harmonie une certaine suavité, étirée par une acidité mûre qui tonifie l'ensemble.
Les notes fruitées et florales marquent la dégustation jusqu'à la longue finale dynamique et parfaitement sèche.
Rétrolfaction savoureuse sur le citron mûr.
J'ai adoré.
Note : 17/20.
Garde : moyennant une longue aération, on peut commencer à le boire mais il tiendra encore de nombreuses années !
Olivier
- Olivier Mottard
" 1/ Renski Rizling 2021 du Clos Veličane (Slovénie)Bouchon à vis.
... Soit il s'agit d'une phase de fermeture ou bien process de service à revoir ? ..."
Philippe,
Je prépare toujours les vins de Jérôme en les aérant assez longuement.
Carafage de minimum cinq à six heures, une journée étant l'idéal.
Les vin s'apaisent et s'harmonisent et le résultat est vraiment bluffant.
Olivier
... Soit il s'agit d'une phase de fermeture ou bien process de service à revoir ? ..."
Philippe,
Je prépare toujours les vins de Jérôme en les aérant assez longuement.
Carafage de minimum cinq à six heures, une journée étant l'idéal.
Les vin s'apaisent et s'harmonisent et le résultat est vraiment bluffant.
Olivier
- agitateur
- agitateur
- francois999
- Apache
- Jean-Bernard
- Blog
Domaine Marie et Florian Curtet - Frisson des cimes 2019Assemblage de Pinot, Gamay et Mondeuse.
Un vin qui ressemble beaucoup à la cuvée Autrement bue sur 2018, même assemblage et mêmes parcelles j’ai l’impression.
Une impression de légèreté et de fraîcheur en plus, des notes de petits fruits rouges acidulés, de fraise.
La bouche est sans doute plus légère et fraîche, un peu moins patinée.
C'est toujours très bon et encore plus digeste que le 2018.
- Blog
- francois999
- Jean-Bernard
- Allobroge
Domaine André Perret - Saint-Joseph blanc 2020Je n'ai pas hésité quand j'ai trouvé ce vin plutôt rare chez un caviste de Vienne fin 2021. Il venait de les recevoir et les quantités sont faibles. C'était 24€.
Assemblage 50% marsanne et 50% roussanne, vinifiés 50% en cuves inox et 50% en fûts, élevage 12 mois.
Le bouchon est souple mais à peine imprégné.
La couleur est dorée très brillante.
Le 1°nez est intense et complet : pêche, abricot, amandes, chèvrefeuille, c'est frais malgré tout.
A l'agitation, c'est encore plus intense, plus d'abricot et peut-être du gingembre.
La bouche est ronde mais bien équilibrée, le volume est important mais on sent déjà qu'il s'est affiné ; l'alcool est bien équilibré malgré les 14.5°, c'est riche mais bien fait. Ses arômes sont puissants, complexes, avec une évolution en bouche entre les fleurs blanches, le fruit mûr (pêche-abricot) et presque une impression réglissée tant il y a de la concentration. Sa finale apporte une impression de verdure qui le tient bien.
Le lendemain, le nez est raffiné, on voit apparaître de la poire. Avec les fleurs blanches, on dirait presque un viognier mais il y a aussi la note de foin/amande de la marsanne qu'on sentait moins la veille. Il y a plus tard du litchi et de l'orange, c'est un vrai festival de fruits ! La bouche est pleine et raffinée, peut-être plus harmonieuse que la veille. Il faut dire que sa puissance fait qu'il est à l'aise servi un peu frais à la sortie du frigo.
C'est donc une très belle bouteille, un archétype de blanc du Rhône nord, avec l'opulence sans la lourdeur. Il est à point maintenant et semble fait pour être consommé avant ses 5 ans.
André Perret, un vigneron discret mais qui maîtrise son sujet en blanc.
Patrice
- agitateur
- agitateur
- Allobroge
Domaine Dirler-Cadé - riesling - Alsace Grand Cru Kessler 2016Bouteille achetée 28€ au domaine l'été dernier où il se présentait très bien.
Bouchon avec quelques cristaux de tartre, sinon état impeccable.
Ouvert 1h avant.
Couleur jaune intense et visqueuse.
Le 1°nez est moyennement intense sur une impression presque salée de légume comme le céleri, il y a un côté marin et aussi un très léger miel.
A l'agitation, c'est frais, toujours sur la retenue, avec les arômes précédents.
La bouche a un peu de CO2, elle est d'une bonne rondeur en attaque puis elle se resserre sur une fraîcheur plus stricte, citronnée et minérale à mesure que le vin progresse en bouche. Il finit dans un esprit droit et sec à base de citron/pamplemousse mais accompagné par d'autres parfums dont le miel, légèrement, sur la persistance. L'aération lui apporte un peu plus de densité.
Petit à petit, on sent un peu plus son amertume et la nuance végétale qui va avec et qui contribue à l’équilibre de ce vin.
Le niveau dans la bouteille descend curieusement très vite... sans effets secondaires.
C'est une très belle impression racée, fraîche où les notes terpéniques sont absentes (comme dans tous les rieslings du domaine que j'ai goûtés). Ce vin a une forme de droiture minérale ; c'est étonnant de lire qu'il titre 13.5°. Il se boit tout seul et accompagne parfaitement les plats, que ce soit un gratin de poisson à la crème à midi ou des makis le soir.
A boire maintenant, donc mais je pense qu'il a un potentiel de 5 à 10 ans.
En général, j'aime bien voir l'évolution des vins sur plusieurs jours mais impossible pour celui-là, il n'a pas passé le premier jour !
C'est un vin sans esbroufe mais qui a une plénitude et une profondeur réellement impressionnantes en bouche et un caractère très digeste par une acidité calibrée au mm. Une grande réussite.
Patrice
- breizhmanu
- Apache
Dégustation Terre de vins, Primeurs 2023 à BordeauxPetit retour sur la dégustation annuelle des Primeurs 2023 ouverte au public, au Palais de la Bourse de Bordeaux.
La dégustation s'orchestre autour d'un vingtaine de propriétés proposant leurs vins en primeurs et un millésime livrable. Je n'ai pas mémorisé tous les millésimes des livrables mais on était en gros sur du 2014, 2015, 2017, 2019 et 2020.
Les échantillons primeurs se goutaient bien et présentaient des vins pas trop extrait, plutôt tendre et sur le fruit.
J'ai sélectionné les domaines qui me semblaient les plus marquants (en bien
La gamme des Domaines Barton en 2023 était la plus recommandable du salon avec des vins sur les fruits rouges, en finesse.
Langoa Barton était le plus expressif, Léoville Barton le plus long et traçant quand à Mauvesin Barton c'est un Moulis classique de qualité avec un élevage qui ne se fait pas au détriment du fruit.
Les livrables ne sont pas marqués par l'élevage que ce soit Langoa Barton 2015 ( au fruit expressif, déjà très agréable) ou Léoville Barton 2017 ( très long et à attendre mais approchable et bien né).
Des bordeaux de grande classe, digeste qui conviendront à ceux qui refusent le jus de planches, de vrais vins fins.
Escale aux Domaines Cuvelier avec une dégustation du Crock, de Moulin Riche et de Léoville Poyferré.
Le Crock 2023 a un toucher de bouche salivant, en finesse et est à part dans la gamme. le livrable ( 2017 de mémoire ?) se goûte bien sur un registre classique et pas trop boisé
Moulin Riche 2023 se déguste comme le petit frère de Léoville Poyferré, c'est velouté gourmand dans un style moderne. Le 2014 est sur le fruit tendre, la longueur est plutôt courte.
Léoville Poyferré 2023 est incrachable, long, ample, velouté, un style qui fait plutôt Rive Droite/Pomerol. C'est un vin flamboyant et surtout super bon.
Le livrable Léoville Poyferré 2014 va vite faire retomber mon enthousiasme. Un vin engoncé dans un boisé fumé, torréfié ne laissant aucune place au fruit. C'est sans relief, sans dynamisme, une désillusion comparé au potentiel du primeur.
Beychevelle 2023 est un vin simple, droit sur les fruits rouges, les baies, le boisé est en retrait.
Le livrable (2017 ?) est un jus de fruits rouges porté par une fine acidité et une certaine vivacité sur une longueur intéressante. Là aussi le boisé est quasi imperceptible.
C'est un vin fin, c'est bon, frais quoique pas très complexe mais le prix me semble complétement déconnecté. (il est plus proche dans mon échelle qualitative de vins entre 20 et 30 euros).
Château Jean faure 2023 est marqué par le cabernet franc sur le végétale noble et le floral, c'est un vin droit et traçant sur une belle longueur.
Le Livrable 2019 est quand à lui complétement dominé par un boisé fumé, torréfié qui ne rend pas hommage au vin primeur. Dommage.
En pomerol, Le Bon Pasteur 2023 était très extrait et asséchant, et présentait une rupture avec les autres vins primeurs du salon. Le livrable, de mémoire un 2017, était puissant, compact sur une aromatique de boisé un peu lourd.
Vrai Croix de Gay 2023 et Château Le Prieuré 2023 sont deux très belles promesses. Le premier est un Pomerol situé sur les terres argileuses du plateau, à la remarquable matière riche et veloutée, sur la cerise, la violette mais sait garder de la fraicheur.
Le second est un Saint-Emilion issu du plateau calcaire, plus fin et traçant tout en fruit. Toujours une belle fraicheur.
Les livrables sur 2020 proposent des jus fidèles aux échantillons primeurs, à leurs terroirs respectifs et avec un élevage qui ne se fait pas au détriment du fruit et de la fraicheur. De très belles réussites.
Château Fonroque 2023 à Saint-Emilion propose un jus tendre, fin ,sur le fruit et à l'élevage imperceptible.
Mazeyres 2023 à Pomerol est plus clivant car il n'a pas le velouté de Pomerol et surtout son aromatique est chlorophyllienne, sur des nuances de végétaux.
On retrouve des arômes de poivron rouge, de menthe, un côté rafle. C'est complexe, long et salivant mais il faut accrocher à l'aromatique.
Le Fonroque 2019 en livrable est le plus joli vin du salon, le nez truffe à mort, le jus ne joue pas l'épate mais reste longtemps en bouche, salivant sur les fruits rouges frais.
Le Mazeyres 2020 malgré son allonge est marqué par ses arômes végétaux qui me font penser au caractère variétal du Carménère.
C'est une volonté de la propriété d'aller chercher la fraicheur dans une maturité croquante. Cela apporte une fraicheur et une complexité certaine, mais mon vécu de dégustation à peine à ne pas comparer aromatiquement cela aux vins de Graves à la maturité un peu trop juste que je buvais en famille. Cet univers végétal qui ne m'inspire pas la gourmandise.
Un profil qui m'évoque hélas plus la rafle que le fruit qu'elle porte.
En blanc Latour-Martillac 2023 n'a rien à envier au Domaine de Chevalier 2023 et cela pour le tiers du prix. Tous les deux sont très marqués par un sauvignon aromatique et variétal.
Latour-Martillac 2021 est marqué par son élevage. C'est un blanc crémeux en bouche, boisé mais avec de la fraicheur et de la salivation. Pour moins de 30 euros ça me semble un incontournable pour les amateurs de blancs boisés. Il en remonterait à bien des crus de la Côte-d'Or pour une fraction du prix.
On fini par les Sauternes.
Château de Nairac 2023, belle liqueur, de la fraicheur et de la tension sur une aromatique exotique quand Suduiraut 2023 est plus gras, avec moins de tension mais plus de profondeur sur des arômes exubérants de poire et de safran.
C'est divin, ces deux vins sont magnifique dans leurs styles et ça me fait dire que je ne bois pas assez de Sauternes !
Conclusion :
Même si certains domaines proposent des vins construits dans le respect du fruit ( Barton, Fonroque...), sur cette dégustation de rouges, Bordeaux continue de boiser ses vins à outrance.
A quoi ça sert de présenter des équilibres primeurs, pas trop extrait, sur le fruit, en fraicheur quand c'est pour ensuite matraquer les jus avec des élevages pénibles à digérer ?
Même si ce sont des vins de garde qu'il convient d'attendre, j'aime bien attendre des vins qui même en les ouvrant 10 ans trop tôt ont du fruit ! On se dit que c'est pas prêt mais y'a du jus !
Ici, sur la majorité des stands, j'ai préféré boire les jus primeurs que les livrables.
Bordeaux bashing, fin de Parker … j'ai l'impression que le jus de planches résiste encore et toujours et qu'à Bordeaux il faut plus qu'ailleurs goûter avant d'acheter sous peine d'être désabusé.
- rkrk
- sideway
Champagne Louise Brison - À L’Aube de la Côte des Bar 2017 :(50% CH 50% PN, élevé 9 mois en fûts, pas de dosage, pas de FML, dégorgé en octobre 2023)
Robe or pâle avec une bulle très fine s’effaçant assez vite.
Nez ouvert sur les fruits blancs (pêche blanche) et les petits fruits rouges, un aspect minéral froid assez marqué.
La bouche est bien jeune et fruitée sur une grosse matière citronnée et vive en attaque.
La bulle est d’une texture très agréable.
Le milieu de bouche est sur un vin vertical sans concessions.
L’aromatique est discrète sur la pêche de vigne.
La fin de bouche est serrée et de bonne persistance. Une légère amertume donne un petit coup de fouet à la finale.
C'est bon et le potentiel est là pour cette belle bouteille.
- GAET
- gege
Pas mal agitateur ! mais faut un peu plus de poésie