Pour me faire pardonner mon infidélité au Jura, petite soirée thématique jurassienne, hier soir, autour d'une petite nage de coquilles Saint-Jacques de Prat-Arcoum (cherchez l'intrus!), d'un poulet de Bresse au vin jaune et aux morilles et d'un superbe comté vintage affiné 40 mois. Il fallait au moins ça pour faire oublier la pluie qui tombe et qui a chassé la belle neige de Noà«l!
-Arbois Curon 2000, domaine de la Tournelle
Déjà largement commenté ici, c'est toujours aussi bon! Et ça fonctionne bien avec les coquilles!
-Arbois-Pupillin, Vendange oubliée 2001, Jean-Michel Petit
Un peu déroutant par son nez réduit au premier abord. J'avais oublié qu'il s'agissait d'un assemblage de chardonnay et savagnin récolté en légère surmaturité et le fait qu'il soit ouillé ne suffit pas à réaliser un accord intéressant avec les noix de Saint-Jacques.
-Arbois 87, Cuvée Saint-Paul, Camille Loye
La grandeur du Jura! Un des chouchous de ce forum que je ne commenterai pas à nouveau, mais c'est toujours aussi bon! Le poulet de Bresse n'attendait que cette bouteille pour s'envoler en beauté au paradis des poulets! Mon beau-frère, qui ne connaissait pas Camille, (il a migré en Savoie!) a été subjugué! Et le temps ne semble pas pouvoir avoir de prise sur ce vin!
-Arbois vin jaune 89, André et Mireille Tissot
Un (petit) verre de ce nectar est parti dans le poulet à la cuisson! Le vin jaune, c'est quand même extraordinaire! Si la longueur est un des éléments prépondérants pour déterminer la qualité d'un vin, le vin jaune surclasse nimporte quel autre vin du monde! C'est interminable et cela confirme bien l'adage qui dit que "Plus c'est long, plus c'est bon"!
L'équilibre entre puissance et finesse impressionne! Pas de notes de noix trop appuyées mais un registre complexe où les épices et le curry s'adoucissent et se font miel. Le Comté Vintage lui fournit l'occasion de se transcender. J'en ai encore les papilles imprégnées et les larmes aux yeux rien qu'en écrivant ce commentaire!(aaa)
-Côtes du Jura, Vin de Paille 98, Alain Labet
Après un tel repas, il fallait bien finir sur un Paille et les notes de fruits secs et d'abricot confit de celui-ci ont fait merveille sur la bûche au chocolat.
-Marc de Savagnin, Stéphane Tissot
Et comme dans ces moments-là , il est dur d'être raisonnable, d'une part, et d'autre part pour être tout à fait exhaustif, un petit marc de savagnin, distillé séparément des autres moûts par Stéphane Tissot, paracheva ce petit tour d'horizon jurassien.
C'est quand même bien, le Jura!(aaa)
Olif