Delhaize commence à sortir les nouveaux millésimes de sa gamme Leo Vinum (actuellement en promo 2 + 1 gratis)..
 Je viens de goûter le  Leo Vinum 2022 blanc.
J'avais beaucoup aimé le 2020, qui était un assemblage de Pinot blanc, Souvignier gris, Chardonnay, Johanniter et Pinot gris et qui était vraiment délicieux.
Passons sur le 2021. J'ai oublié de quel assemblage il s'agissait mais 2021 était une fort mauvaise année et le vin était sans intérêt. D'ailleurs, il traîne encore pas mal de bouteilles de 2021 dans les rayons des Delhaize.
2022 ayant été une bonne année, j'attendais avec impatience la sortie de ce millésime.
D'après la contre-étiquette, c'est un mono-cépage, juste du Muscaris et cela se sent car il est nettement moins complexe que le 2020. Au nez, on a un mélange d'agrumes, avec une (très) discrète touche de pommes/poires. En bouche, on a un vin vif avec des notes d'agrumes et pas grand-chose derrière. C'est bon comme apéritif ou comme vin de soif (mais dans ce registre, il est possible de trouver mieux).
Au final, le 2022 est meilleur que le 2021 mais nettement en dessous du 2020. Ma conclusion sera donc : inutile de se précipiter sur ce 2022.
 

Ca me fait penser que je dois faire un compte-rendu sur un domaine que j'ai visité en août dernier   Je m'y mets !

Cela fait partie des surprises que m'avait réservées Ludovic lors de mon séjour belge. La visite du domaine  Genoels-Elderen , l'un des plus réputés de Belgique. Situé à 25 km de Liège, il est toutefois dans le Limbourg flamand, à deux pas de Maastricht (Pays-Bas) .... dans la commune de Genoelselderen (qu'ils  ont scindée en deux pour le rendre plus prononçable et mémorisable). Les premières vignes ont été plantées par les Romains. Elles connaîtront leur apogée au XVIIIème siècle, alors que le château appartenait au prince-évêque de Liège. Mais Napoléon aurait ordonné leur arrachage. On ne sait pas si c'est vrai, mais on ne peut que constater qu'il n'y avait plus une vigne dans le secteur suite au premier empire. Lorsque Jaap van Rennes achète le château en 1990 pour y prendre une retraite bien méritée, il découvre l'ancien chai du domaine. Il en conclut qu'il y a un potentiel viticole qu'il serait intéressant de développer. Dès 1991, il plante 2350 pieds de vigne sur une surface de 4500 m2. L'année suivante, il en plante 700 de plus. Aujourd'hui, la surface totale du vignoble est de 25 ha.  Son fondateur est mort depuis peu, mais toute la famille a repris le flambeau : sa fille Joyce s'occupe des vinifications et son époux Stefan Kekkö veille sur les vignes. Et leur deux enfants viennent de faire des études d'oenologie en France. L'avenir est assuré ! Contrairement à pas mal de domaines belges qui privilégient les cépages hybrides, Genoels-Elderen n'a planté que du Chardonnay et du Pinot noir. Cela permet tout de même de produire 7 cuvées différentes.  Ludovic a choisi l'option de la visite privée pour nous faire découvrir le domaine. Notre guide du jour parle un français parfait et m'impressionnera par sa grande connaissance de tous les process engagés ici : elle a réponse à toutes les questions, sans la moindre hésitation. Pour nous souhaiter la bienvenue, elle nous sert la Perle noire, la bulle d'entrée de gamme du domaine. C'est un blanc de blancs vinifié en cuve et élevé sur lattes 18 mois. D'emblée, avant même que le domaine nous soit présenté, nous ne pouvons que constater qu'il y a du (beau) niveau : le nez est complexe, sur les fruits et les notes pâtissières, les bulles sont très fines, la matière est pile mûre comme il faut, le tout tendue par une acidité scintillante. Et même si le vin est présenté comme brut, le dosage est très discret. Son prix de 19.80 € peut paraitre cher pour un vin belge, mais il faudrait sûrement dépenser plus en France pour avoir ce niveau.  Le premier château de Genoels-Elderen a été construit au 13ème siècle, pour Godenoel d'Elderen, mais en 1407 il fut entièrement incendié par les habitants de Tongres. Au XVIIIe siècle, une deuxième version fut détruite par les Français. La construction classique actuelle a été construite en 1859 pour le comte Borchgrave.  Le jardin à la française, avec une allée d'arbres du XVIIIe siècle en forme de cathédrale, s'inspire de ceux de Versailles.   Les raisins blancs sont versés de suite dans ce pressoir pneumatique. Les jus seront débourbés avant d'être transféré en cuves ou en fûts dans la cave souterraine.  Nous avons pu déguster d'autres vins du domaine sur la terrasse. La"cuvée bleue" (17 €) est pour moi le plus réussie des blancs  car 50 % du volume se fait en inox, 50 % en barriques, ce qui donne un boisé discret et élégant, avec  plus de fond que la cuvée précédente. Nous avons aussi goûté le rouge 2018 (il n'y en a pas eu les millésimes suivants, à cause du gel et des maladies). Au nez, on a une cerise un peu trop mûre à mon goût, mais en bouche, c'est fin, élégant, avec une matière fraîche et soyeuse. Un joli pinot même si je l'aurais aimé un peu plus délicat / floral. 

Le soir même, nous avons goûté la bulle "Argent" lorsque nous étions à la Menuiserie. Elle était très bonne, avec des bulles très fines, crémeuses, et une aromatique complexe. Quant à la bulle rosée, nous l'avons bue la semaine suivante à Malmédy. Là, j'ai pris des notes :  la robe est rose saumon. Le nez est expressif, mêlant la l'écorce d'orange à  la fleur d'oranger, avec une fine touche fumée. La bouche est élancée, vineuse, élégante,  avec des bulles fines, toniques, et une noble amertume en colonne vertébrale. La finale est plus intense, avec une amertume plus marquée et une astringence crayeuse / citronnée,
et une persistance sur l'orange et les épices. Très bien, quoi ! La planche de charcuterie parait à première vue très généreuse. En fait, il n'y a qu'une seule couche de jambon. En dessous, il y a une quantité impressionnante de roquette. 

Le bilan est malgré tout très favorable. Pour l'instant, ce sont les meilleurs vins belges que j'ai pu déguster. Et même s'ils ne sont pas donnés, les prix me paraissent plutôt bien placés lorsqu'on les compare à l'offre française actuelle. Par contre, les prix des dégustations sur place est trop élevé. Il y a plutôt intérêt à acheter les bouteilles au domaine et à les boire ailleurs.

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Wijnkastel Genoels-Elderen

Kasteelstraat 9, 3770 Genoelselderen

Téléphone : 0032 12 39 13 49
E-mail  : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Lous Van't Hooghof, Heuvelland (Belgique), Blanc de Noirs Brut

Pur 2019, dosage 5,5. Eh bien voilà encore une raison d'être fier du potentiel viticole de son pays ! Voilà un pur pinot noir vraiment bien fait sur un profil immédiatement identifiable, biscuité à souhait, touches de spéculoos, sable mouillé, rhubarbe, tout ça se traduit parfaitement en bouche avec un dosage adapté et un toucher crémeux assez gourmand. Beau boulot pour ce si jeune domaine d'à peine plus d'un hectare, qui réussit à faire bon dès ses débuts !

Certainement parmi le top des BdN du pays, et pour un prix relativement honnête (25€).

Très bien / 16/20

Belgique
Dans les vignes du Domaine de la Bouhouille : Nicolas Ferrara, le vigneron qui assemblait le soleil dans ses crus wallons.

www.sillonbelge.be/1...

Vin de Liège Côtes de Sambre et Meuse A Capella 2022

Fiche technique

Robe jaune aux reflets gris. Nez floral, fruité, on oscille entre les agrumes et les fleurs blanches/fruits jaunes : une forme de mariage entre un bouquet de sauvignon en moins vif et de pinot gris pour une certaine richesse.
La bouche est aussi une synthèse entre ces deux expressions, c'est bien structuré. Pas très long en bouche mais fort sympa sur l'apéro ou sur un plat simple, pour sa fraîcheur.
J'ai trouvé le vin plus expressif à J+1.

Julien

Belgique
Au Nord-Est de Lille, côté belge, le néo-vigneron flamand Servaas Blockeel (domaine Lijsternet), a choisi un modèle d’installation radical : variétés hybrides, pas de travail du sol, et vinification minimaliste... Sans aucun doute iconoclaste, "fainéant et créatif" revendique-t-il.

www.vitisphere.com/a...

Belgique
À deux pas de Bettignies, le vignoble du Mont des Anges essaie de s’imposer.

www.lavoixdunord.fr/...

 

Belgique
Le vigneron Vivardent entre dans la dernière ligne droite de ses installations de Sprimont . Après les plantations et la construction du chai, les cuves de vinification sont en cours d’installation. L'ouverture du chai au public est prévue au moins de mai et les premières vendanges en septembre.

www.rtc.be/article/i...

Belgique
2023, une nouvelle année record pour le vin belge.

www.rtbf.be/article/...

Après le blanc 2022, qui ne valait pas tripette, j'ai dégusté le rouge belge vendu chez Delhaize :
Leo Vinum 2022 rouge
Intéressant assemblage de Cabernet Cantor - Merlot - Muscat bleu - Dornfelder et Divico (Le Cabernet Cantor et le Divico sont des hybrides résistants aux maladies).
Au nez, on a un mélange de fruits noirs (cassis et mûres) et de jus de cerises avec une très discrète touche de muscat. Cela m'a fait penser au Vinho de cheiro, un vin rouge très fruité des Açores mais comme je ne crois pas que beaucoup de LPViens aient goûté le cheiro, je dirai que cela fait penser à un Beaujolais primeur.
En bouche, c'est frais et très fruité, avec toujours ces arômes de mûres, cassis et jus de cerises. Un peu d'acidité et de tanins, mais pas au point d'être dérangeants, lui donnent un côté, comment dire, un peu rustique mais cela se boit facilement. Evidemment pas un grand vin mais il est nettement meilleur que le 2022 blanc. Je le verrais bien avec une assiette de cochonnailles.

 

Belgique
Le vin belge est en plein essor : les vignobles se multiplient.

www.lavoixdunord.fr/...