Merci Iris

Bus ce week end à la même table un Clos du Curé 1999 et un Clos des Cèdres 1999.
De mon point de vue nette préférence à ce jour pour le Clos du Curé qui avait un fruit éclatant, une jolie bouche un peu viandée et qui était très rafraichissant.
Le Clos des Cèdres laisse encore transparaitre son élevage et donne moins de sensation d'unité que le précédent; l'équilibre est plus original sur une sorte de fluidité probablement due en partie au cépage.
Deux très jolis vins de toute façon pas technologiques pour un sou et que je ne regrette ni d'avoir encavé ni d'avoir bu!
Iris nous en dira peut être plus sur ces deux vins...
Daniel

Un superbe reportage sur le domaine (quels magnifiques paysages !) est en ligne sur www.1001vins.net/100...

Languedoc
26 Février 2001 - le vin ressemble à son vigneron.

Un superbe hommage !

lisson.over-blog.com...

c'est beau et passionnant à lire en effet.

Lisson, Les Moulenty 2000

Bouteille retrouvé dans la cave. Gourmande & costaud comme une belle sudiste. Bonne acidité. Même un peu de volatile au nez. J'aime bien ça. Cuir, chocolat amer et cerises. Tannins fins. Miss E et moi on aime bien ça. Il lui faut un bon steack grillé avec qq betteraves rouges au four. Abordable dès maintenant mais encore qq années sous la pédale. Bémol: en finale le bois le prends sur le fruit.

Merci de cet écho des Moulenty 2000 (le Merlot, je soupçonne?) - J'en ai pas gouté depuis des années - mais il doivent m'en rester quelques bouteilles dans un coin d'étagère à la cave...donc à revoir:-).

Personnellement, j'ai eu l'occasion de gouter l'horizontale des LISSON 2001 ces dernières deux semaines - à plusieurs reprises et sur plusieurs jours d'ouverture, entre autre en compagnie d'Olif Grosjean, peut-être encore en mémoire de certains sur LPV. (Il en a même très gentiment parlé sur son blog...:-). Ce vin, qui était classé "beurk, imbuvable et indigne" à l'époque de sa participation à la grande dégustation Mondovino sur LPV de 2005 commence bien à s'ouvrir depuis peu - et même s'il ne va probablement toujours pas plaire aux amateurs des vins Californiens plébiscités à l'époque par la majorité du panel des dégustateurs LPV, peu habitués aux vins naturels et de garde artisanaux, il me confirment par leur évolution et leur prestance dans l'audace, que j'ai eu à l'époque, de les offrir à la dégustation;-)....

Iris,

En effet le Merlot B(oisé) 2000 . Il faut dire qu' après deux jours le petit bois en finale était complètement disparu. Originale et top.

Portrait
Iris, la femme qui bloguait à l’oreille des sangliers !

www.vindicateur.fr/2...

Superbe interview ! A quand Lisson dans la bouteille du mois sur LPV ?

Bonjour Iris

Les Moulenty 2000
Ouvert il y a deux ou trois semaines. C'était un diner avec des copains et je n'ai pas pris de notes. Mais ils ont tous été bluffés ;-)
La couleur est encore profonde, le vin délicieux. A la fois mûr, mais frais, avec de l'élégance. Très joli toucher de bouche, rond, fondu, savoureux et toujours cette fraicheur qui élquilbre le vin. Beaucoup de plaisir, merci !

Amitiés
Thien

Iris écrivait:

---

> Merci de cet écho des Moulenty 2000 (le
> Merlot, je soupçonne?) - J'en ai pas gouté depuis
> des années - mais il doivent m'en rester quelques
> bouteilles dans un coin d'étagère à la cave...donc
> à revoir:-).
>
> Personnellement, j'ai eu l'occasion de gouter
> l'horizontale des LISSON 2001 ces dernières deux
> semaines - à plusieurs reprises et sur plusieurs
> jours d'ouverture, entre autre en compagnie d'Olif
> Grosjean, peut-être encore en mémoire de certains
> sur LPV. (Il en a même très gentiment parlé sur
> son blog...:-). Ce vin, qui était classé "beurk,
> imbuvable et indigne" à l'époque de sa
> participation à la grande dégustation Mondovino
> sur LPV de 2005 commence bien à s'ouvrir depuis
> peu - et même s'il ne va probablement toujours pas
> plaire aux amateurs des vins Californiens
> plébiscités à l'époque par la majorité du panel
> des dégustateurs LPV, peu habitués aux vins
> naturels et de garde artisanaux, il me
> confirment par leur évolution et leur prestance
> dans l'audace, que j'ai eu à l'époque, de les
> offrir à la dégustation;-)....

Moulenty 2000

Cela faisait longtemps que je n'en avail pas ouvert.
La robe est legerement trouble, grenat avec des reflets oranges au bord du disque. Le nez jaillit, immediatement seduisant, sur des notes de soupe de framboise, de figue, puis etonnement floral ! Rose ou pivoine. En bouche c'est toujours aussi delicieux !

Thien

tht écrivait:

---

> Bonjour Iris
>
> Les Moulenty 2000
> Ouvert il y a deux ou trois semaines. C'était un
> diner avec des copains et je n'ai pas pris de
> notes. Mais ils ont tous été bluffés ;-)
> La couleur est encore profonde, le vin délicieux.
> A la fois mûr, mais frais, avec de l'élégance.
> Très joli toucher de bouche, rond, fondu,
> savoureux et toujours cette fraicheur qui
> élquilbre le vin. Beaucoup de plaisir, merci !
>
> Amitiés
> Thien
>
>

merci, Thien, de cet écho d'un vin, que je croyais bu partout depuis longtemps (sauf chez moi). Cela me fait plaisir, comme pour tous mes vins, d'en avoir des nouvelles et d'apprendre, qu'ils se montrent encore à la hauteur de ce, pour quoi je les ai élevé ....

Et je me souviens de mon côté aussi encore avec émotion de ta visite avec Yair à Lisson....et de votre gentillesse, de m'avoir aidé dans une situation pas facile pour moi, de continuer mon travail - simplement en parlant de mes vins à d'autres amateurs :-)!

Bonjour,

Ce post est bien calme (rien depuis 2013) malgré la qualité régulière des vins...dois je en ouvrir une bientôt pour le réactiver ?

S'il n'y a que cela....

Oui oui oui !
J'en ai encore un peu en cave mais n'en ai pas ouvert récemment ...

Thien

Il ne me reste que 1998 et 2001, les plus récentes (enfin rien depuis 2006 de mémoire), arrivées à l'unité, ont été bues...il faut que je descende regarder et on en reparle, Thien, en souvenir de la bonne ère iacchos.

Échelles de Lisson 1999



Robe à peine tuilée. Le nez est encore plein de fruits, mûre, cerise noire, notes de pain d’epices, quelques notes racinaires discrètes. Le vin est confortable en bouche, avec de la fraîcheur et des tanins encore fermes en finale. Une pointe chaleureuse déséquilibre cependant légèrement le vin. Domage car c’est une jolie bouteille.

Iris, une vigneronne des débuts de LPV passionnante à lire !

Tu as fait de la spéléo dans ta cave, Thien ?

Retrouvée dans ma cave du Sud !

Vous le savez, j'ai une affection particulière pour ce domaine, cette personne (Iris, la taulière) et c'est avec une appréhension bien compréhensible que j'ouvre pour les 18 ans d'un convive cette bouteille de 2001.

On ne peut être déçu que par les gens dont on attend quelque chose. Ce ne sera pas le cas ce midi car ce Clos du Curé est excellent. Plus que ça : une personnalité douce, épicée, garriguée et à point. Même pas passée cette cuvaison du pinot noir majoritaire !



Ah que le vin vivant réjouit et anime la tablée ! Le Riesling 2010 de Meyer Fonné (un schoenenbourg) est oublié.
Le premier nez est animal, olivé, il lui faudra 17 secondes pour devenir mature, alors que ma belle mère aura passé 75 ans dans le 3eme âge. Quel rapport ? Mais on s'en fout !
Revenons au vin, et quel vin ! Impossible de le marier à l'entrée basée sur un balsamique impromptu. quelle idée un mariage à seulement 18 ans.
Mais les lasagnes maison arrivent. Et là c'est bysance ! Le vin est équilibrée entre cette pointe sucrée et ces arômes sudistes, on ferme les yeux... le soleil et les cigales sont là, un peu les sangliers de Lisson aussi...
Vive Iris, Vive Lisson !
17.5/20, au niveau d'un premier cru bourguignon du sud de l'Hérault, en bien conservé, si, si.

Lisson, Iris Rutz-Rudel Clos des Cèdres 2001

Il y a des compte rendus que l'on fait par passion. Ou plus légèrement, par envie d'être lu, d'informer. Et puis il y a ceux qui parlent des rares bouteilles que l'on est plus que fier d'avoir en cave :  on en est heureux, apaisés, nostagiques peut être.

Le nez est d'une noblesse sudiste insigne., Comment ce petit bout de femme que je devine être Iris peut avoir concocté un produit aussi génial ? Il parait que c'est 100% Mouvèdre ce 2001. Possible. Je situai cela au sud de Chateauneuf (car c'est maman qui a été cherché la bouteille dans la cave) et pour l'âge autour de 12/15 ans.
Allez, pas tout faux, hein.
A l'image de la galaxie Reynaud que m'a fait re-découvrir un LPV-ien a travers d'un échange amical, je trouve ce vin à la fois dépouillé et à la fois plein de tout : de la fraise compotée aux  notes de Pinot alors que hein, y'en a pas. C'est tout en volume mais radicalement fin, c'est épicé mais d'une lisibilité totale. Au bout d'une heure d'aération en demi-vidange, apparaissent seulement quelques traces d'oxydation qui signent un vin nature au sens "propre", aucun truc qui conserve là-dedans, que du fruit, de la passion et de la rigueur dans un dénuement technique total.
Pas besoin d'être spéculatif pour faire les plus grands vins de France, faut juste être investie. Merci Mme Iris.

Ps : ce vin sera encore debout dans 10 ans, pour sûr. Merci aussi à Daniel G, apporteur de ces vins à domicile...
 

Ahhhh les vins d’Iris ! J’en ai encore un peu, va falloir en ouvrir une 

Hello Thien,
Daniel m'avait ramené 18 cols de 2001, sur les 3 cuvées, et même la base pinot noir s'est très bien tenue..tu vas donc passer aussi un bon moment. Ce pur mourvèdre est vraiment superbe. Quelle classe !

Ahah !
Cellar Tracker me dit que je n’ai que Les Cèdres et les Échelles 1999. Faudrait que je les sorte !

Ah, je suis content de lire ce compte rendu ! J’ai découvert les vins d’Iris, il y a bien trop longtemps à Paris, dans une cave magique - une vraie caverne d’Ali Baba - qui n’existe plus depuis belle lurette et que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : les Ultravins d’Alain Audry. Je me suis entretenu l’année dernière avec Iris, car j’avais appris à la lecture de la biographie rédigée par Winfried Scharlau, qu’Alexandre Grothendieck, l’un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, mais aussi écrivain et pionnier de la décroissance et de l’écologie radicale - et qui a grandement compté dans mon parcours - avait financièrement aidé Claude Rudel à commencer dans le monde du vin. C’est par la suite qu’il a créé le domaine de Lisson qu’Iris a vaillamment fait vivre après le décès de Claude. Je n’ai malheureusement plus une seule bouteille du domaine mais j’en garde de très beaux souvenirs.

Iris a fait partie de l'histoire d'LPV.
Ces remontées à la surface de belles bouteilles sont pour les plus anciens d'entre nous également de beaux souvenirs qui reviennent en mémoire.
Merci Fredo !

Bonjour à toutes et tous,

Alexis, tu écrivis :
"Ah, je suis content de lire ce compte rendu ! J’ai découvert les vins d’Iris, il y a bien trop longtemps à Paris, dans une cave magique - une vraie caverne d’Ali Baba - qui n’existe plus depuis belle lurette et que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : les Ultravins d’Alain Audry"

Oui, les Ultravins et moi, ce fut d'abord en 1998 une paie complète investie dans le regard malicieux et le sourire en coin du caviste ! Des Gouttes d'Or de Foreau à la cuvée centennaire des Cailloux..ha, tout est bien bu... hélas et bonheur réunis !  Puisque tu ajoutes avoir rencontré récemment Iris, sais tu quand elle a arrêté sa production. ET...je ne sera pas contre en rentrer quelques bouteilles pour mes vieux jours
 

bu à cette occasion

 Vin de Table - Lisson - Clos des Cèdres 05 - Iris Rutz-Rudel

Adnane 
Nez pinoteur, corsé, qui pouvait nous faire pencher vers Châteauneuf ou ses voisin(e)s. Un vin d’un certain âge au caractère sudiste/corsé affirmé, empreint de notes tertiaires délicates derrière une astringence finale expressive. B++

Sébastien
Robe rubis évoluée
Le premier nez m'évoque la fourrure, il s'accompagne de fruits et de notes d'épicéses. C'est élégant et cela donne envie.
La bouche est puissante, sapide, une belle acidité qui soutient l'ensemble, les tanins sont fins et encore assez abondants, c'est long,
Voilà un très beau vin qui clôt cette session et une belle découverte.
 

vinozzy écrit:

Bonjour à toutes et tous,

Alexis, tu écrivis :
"Ah, je suis content de lire ce compte rendu ! J’ai découvert les vins d’Iris, il y a bien trop longtemps à Paris, dans une cave magique - une vraie caverne d’Ali Baba - qui n’existe plus depuis belle lurette et que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître : les Ultravins d’Alain Audry"

Oui, les Ultravins et moi, ce fut d'abord en 1998 une paie complète investie dans le regard malicieux et le sourire en coin du caviste ! Des Gouttes d'Or de Foreau à la cuvée centennaire des Cailloux..ha, tout est bien bu... hélas et bonheur réunis !  Puisque tu ajoutes avoir rencontré récemment Iris, sais tu quand elle a arrêté sa production. ET...je ne sera pas contre en rentrer quelques bouteilles pour mes vieux jours

 

J'ai appelé à plusieurs reprises, laissé un message sur le répondeur et envoyé un mail mais je n'ai pas eu de nouvelles d'Iris. Je ne sais donc pas quand elle a arrêté la production et s'il lui reste des bouteilles à vendre.