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Un anniversaire format Magnum

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Réponse de Ilroulegalet sur le sujet Mon anniversaire belge 2022

Sacré repas et sacrés vins ! La robe du Sauternes 1967 est superbe et ces pétales de cabillaud m'inspirent sacrément pour un prochain repas. Les vins étrangers sont toujours un joli défi et apportent une note d'exotisme bienvenue à la conversation : ça permet également de sortir des sentiers battus si on fait des visites parmi leurs vignobles, peu souvent dans les endroits les plus connus ou touristiques de ces contrées.

Techniquement le vin de Flo Busch est un vin français , c'est le fils de Clemens et sa compagne qui se sont installés là-bas avec un premier millésime en 2018, apparemment le niveau est bon dès le départ !

C'est un très beau riesling, mais l'egonmullerisation du producteur fait que les prix sont excessifs. 

Plutôt qu'Egonmullerisation, je crois que le phénomène dont "bénéficie" KPK est différent. D'un côté Egon Müller est littéralement le Cheval Blanc/Petrus/DRC d'Allemagne et l'enjeu de EM IV est de ne pas déchoir et perpétuer l'excellence de la propriété - ses perspectives commerciales ne seraient pas en danger pour une génération s'il décidait de traire la bête -, il n'innove d'ailleurs pas vraiment dans sa gamme (il n'a pas encore fait de GG par exemple même si MFW a mentionné une fois ou l'autre qu'il y bossait sans satisfaction jusqu'à maintenant) et ne s'implique pas énormément d'un point de vue communication et politique du vin en général. C'est un monarque au-dessus de la mêlée et qui maintient.

Par contraste KPK a connu en l'espace d'une génération une ascension remarquable. Il me semble qu'à la fin des années 90, Keller était un producteur de notoriété nationale, sans plus, et qui produisait essentiellement du riesling de Prädikat. 25 ans après, KPK a agrandi le domaine, planté les pinots et créé des cuvées remarquées et cultes (la G-Max, la Feuervogel, ses PN très côtés aussi), a développé de nouvelles méthodes de commercialisation (les GG Kiste), et a été la cheville ouvrière de la révolution du Rheinhessen (augmentation vertigineuse de la qualité des vins de la régions et intérêt très marqué pour les vins secs). Sa très grande implication dans la transmission de cette vision fait qu'il est un mentor pour la nouvelle génération qu'il contribue également à valoriser. 
C'est également un grand communicant qui adore le vin (en particulier le Bourgogne et le blanc de Mosel) et le partage très bien dans ses CR de dégustations sur Instagram et autres interviews.

A l'instar de Malabar dans la Ferme des Animaux à propos de Napoléon le cochon : "KPK a toujours raison" serait la devise qu'une frange très importante des amateurs de vins septentrionaux qui le prenne pour une oracle et explique que les prix de ses cuvées qu'il définit comme grandes prennent constamment l'ascenseur. Par beaucoup d'aspects KPK a un bien plus grand pouvoir de marché sur ses vins qu'Egon Müller grâce à son charisme de vigneron et de vinificateur. Il a par ailleurs une bien plus grande surface sous gestion et un nombre incomparable de cuvée pour segmenter ses clients et piocher dans leurs pioches profondes.

Par exemple, KPK a en 2016 fait un deal avec l'un de ses élèves de Mosel (Julian Haart) et il ont échangé des parcelles dans leurs régions respectives (Schubertslay en Moselle contre Frauenberg en Rheinhessen). Les vins du Schubertslay sont quasiment exclusivement vendues aux enchères et son Kabinett est parti à plus 600€ HT, ce qui a été une révolution copernicienne dans le landerneau allemand. Auparavant Julian Haart (lui même considéré comme l'un des 5 vignerons à suivre en Allemagne) vendait son Schubertslay pour une vingtaine d'euros.

Pour boîteuse que serait l'analogie, KPK, ce serait comme si Ganevat s'était hissé au même niveau d'autorité et de fascination que DRC/Petrus/Cheval sur la scène française en 30 ans et que sa parole serait d'or pour tout ce qui aurait trait au vin.

Sven. Curieux de tout, prédilection pour les vins blancs légers et européens.
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21 Aoû 2022 23:19 #301

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Réponse de Eric B sur le sujet Mon anniversaire belge 2022

Merci pour toutes ces précisions, Sven. J'ai bien fait d'avoir été imprécis sur KPK ;) 

Oui, je sais bien que l'Odyssée est un vin français quand bien même je l'ai acheté en Allemagne. Ce vin était une sorte d'intrus non prévu au programme. Mais finalement un bel intrus (tu)

Eric
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22 Aoû 2022 06:33 #302

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Réponse de Eric B sur le sujet Mon anniversaire français 2022

Comme nous l'avons fait déjà plusieurs fois, mon ami Olivier C et moi avons fait un repas à 4 mains pour fêter notre anniversaire. Si nous en discutons depuis le mois d'août, nous n'avons pu le faire que mi-octobre, car il y avait toujours un ou deux convives qui n'était pas dispo. Mais finalement, ce n'est pas plus mal : ça a permis de mieux tester les recettes.Le repas démarre avec des gaufres de pomme de terre & crème fouettée à la truffe (mélano congelée) préparées par Olivier. Pour l'instant, je suis dans la détente – après une matinée éprouvante en cuisine, tout de même.  J'en oublierais presque que d'ici peu, je vais devoir me remettre aux fourneaux.
 
Pour accompagner les gaufres, un Champagne Grand Cru  Blanc de Blancs 1990 de Legras.  La robe est bien dorée, avec des bulles assez rares. Le nez est intense, sur le pralin, la brioche toastée et la noisette grillée. La bouche est aussi ample que  longiligne, étirée par une  acidité traçante, avec des bulles tres fines, frémissantes, apportant du peps à ce trentenaire. Le tout est élégant er aérien, ne faisant pas du tout son âge. La finale offre de nobles amers et une fine astringence crayeuse, complétés par des  notes toastées et épicées.  Puis Olivier  nous sert un tartare de maquereau et une tuile au sésame. Dans le tartare, on retrouve des dés de chou rave (pour le croquant), du citron confit (pour la fraîcheur), des pignons de pins et des éclats de noisettes grillés (parce que c'est bon !).
 
Un Chablis 2010 de Droin lui tient compagnie : sa robe est or aux reflets argentés, sans la moindre trace d'évolution.  Le nez est fin, pierreux,  sur des notes d'embruns marins et de mousseron. La bouche est ronde ample,  fraîche, aérienne,  évoquant le "jus de cailloux" légèrement citronné. La finale nous fait un joli Triple A, associant l'Acidité, l'Amertume et l'Astringence du citron, de façon très  subtile, avec une persistance sur des notes salines [justify]Pendant ce temps-là, j'ai mis à réchauffer en douceur  ma choucroute de la mer en chartreuse, mais aussi la crème qui l'accompagne, non phothographiée. L'idée de départ était d'avoir une choucroute qui puisse se marier parfaitement avec un riesling. Parce que depuis 15-20 ans,  avec la hausse des maturités, ça devient compliqué.  Je pense avoir trouvé la recette qui puisse relever le challenge. De la version traditionnelle, j'ai gardé la saucisse fumée, les gendarmes et la poitrine fumée. Et j'y ajouté du saumon, du haddock et une noix de Saint-Jacques (plus tiédis que cuits), ainsi que du citron confit (sucré / salé comme je le fais depuis plusieurs années). La crème est infusée avec les charcuteries et les "déchets" des poissons, puis traitée comme une crème anglaise. En toute fin, je lui ajoute un peu de citron confit. [/justify] [justify]Ce plat a magnifié un Riesling GC Muenchberg 2007 d'André Ostertag. Sa robe est d'un or intense. Le nez est superbe, sur le citron confit,, les terpènes d'agrume, la bergamote et une pointe fumée / pétrolée. La bouche est élancée, déployant une matière moelleuse, à l'aromatique confite mais fraîche, avec un côté séveux, à la limite de la suavité.  La finale monte encore un cran dans l'intensité, avec de magnifiques amers sur les agrumes confits,  et une persistance sur les épices et la fumée. Superbe vin et accord à tomber (la grande émotion du jour, sans hésitation). [/justify] Ce pithiviers de pigeon et foie gras signé Olivier permet de faire la transition vers les vins rouges. Tout est parfait, que ce soit les cuissons ou la texture et le goût de la farce fine. Il était complété par un goûteux jus de pigeon.
 
J'ai amené le Nuits Saint-Georges 1er Les Saint-Georges 2013 du domaine Chicotot qui l'accompagne. Sa robe est rubis légèrement évolué. Le nez est fin, fumé, sur le sous-bois automnal et la cerise. La bouche est  fine racée, étirée par une acidité frétillante, avec un très beau fruit frais (griotte). La finale est encore plus fraîche et acidulée, sur la framboise, la griotte et la terre hupide. C'est super bon, à point, et s'accorde très bien avec le plat.
   
 
[justify]A partir de ce plat, je suis le seul chef en cuisine. On commence par de l'expérimental, dans un esprit terre-mer, mariant le rouget et l'agneau. Au premier plan, le rouget mi-cuit – enduit d'un beurre au foie de rouget – au second, de la poitrine d'agneau grillée. Il y a aussi une purée de pomme de terre  et panais, relevée par de l'ail fumé confit. [/justify]
... et un jus agneau & rouget !
 
[justify]
Pour mes 55 ans, j'ai décidé d'ouvrir enfin ce Rayas 2001 que j'ai depuis un bail en cave. Sa robe est grenat lègerement évolué. Le nez est fin, complexe, sur la prune, les  épices; le zeste d'orange, la rose fanée. La bouche est très ample, douce, caressante, déroulant une  matière sensuelle,  raffinée, aiguillonnée par l'amertume de l'orange. La finale est intense, dans un registre sévo-balsamique, avec une persistance sur l'orange amère. C'est très (très) bon, mais il ne m'offre pas l'énorme claque qu'ont pu me donner d'autres bouteilles de cette cuvée.  [/justify]
 
[justify]Rien qu'à la composition de l'assiette, on devine que je vais servir un vin jaune : copeaux de comté de 30 mois saupoudrés de curry, noix caramélisée et crème aux morilles et comté. [/justify] [justify]

J'ai sorti mon plus beau vin jaune pour l'occasion : un Château-Chalon 1999 du domaine Macle. Sa robe est d'un or intense tirant vers l'orangé. Le nez est puissant, sur le curry, la croûte de comté, la morille sèche et le fenugrec. La bouche aérienne allie ampleur et tension, avec une acidité arachnéenne qui l'étire longuement, et une matière très fine, presque gazeuse, qui conjugue douceur tactile et  énorme intensité aromatique. La finale est corsée,  épicée, tout en restant très douce, avec une grande persistance sur le curry et la croûte de comté. Du très haut niveau, comme souvent chez Macle. 

[/justify] [justify]En pré-dessert, deux créations que je voulais faire goûter à mes amis : un sorbet à l'agastache (blanc) et une crème glacée à la feuille de figuier (vert). Les deux ont beaucoup plu ![/justify]
Pour finir,  une tarte tatin pomme / coing / yuzu et une crème glacée pomme & coing.
 
[justify]Et un liquoreux apporté par Olivier : un vin de France La Guimardière 2010 du domaine les Pierres sèches  (devenu depuis Roches sèches), un chenin du Layon élevé durant 5 ans en barrique, et tellement riche qu'il n'a pas réussi à dépasser les 9 % d'alcool. La robe est entre le cuivre et  l'ambre. Le nez évoque la pâte de coing,  la pomme rôtie au caramel et les  épices. La bouche est ronde,  très ample, enveloppante, offrant une matière voluptueuse d'une grande intensité aromatique. Elle est tellement riche que l'acidité a du mal à l'équilibrer. On est vraiment à la limite, mais du bon côté de la force. La finale exubérante est un hymne à la gelée de coing, avec une persistance sur le caramel au beurre salé. Dur de croire qu'il n'y a que du raisin dans ce vin ! 
[/justify]
Les héroïnes du jour !

Eric
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17 Oct 2022 20:22 #303

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Cette année, mes hôtes et Ludovic avaient décidé que le repas serait plus simple que d'ordinaire Je n'ai eu que pour seule tâche de préparer deux mises en bouche pour le champagne et le vin blanc. Cela m'a pris tout de même toute la matinée. Je ne vous raconte pas si j'avais dû faire le repas...  La première était une tartelette contenant du foie gras mi-cuit, des pommes rôties, des lardons fumés poêlés, du citron confit, des dés de champignons de Paris snackés et et des noisettes grillées. 
Le champagne est servi !
C'est un Cristal Blanc de Blancs 2002 de Roederer. La robe est dorée, brillante, avec des bulles fines qui s'évanouissent assez rapidement.  Le nez est intense, complexe, sur la brioche chaude, les  fruits secs, le citron confit et une foultitudes d'autres choses non indentifiables. La bouche est élancée, énergique, et offre une matière aussi moelleuse que vineuse, d'une  très grande  fraîcheur aromatique, mariant le citron acidulé aux notes briochées. Les bulles sont ultra fines mais toniques. La  finale est très ample, d'une rare intensité gustative,  dominée par le citron confit qui persiste trèèèès longuement. Cette cuvée n'est pas toujours à ce niveau dans d'autres millésimes, mais là, on a affaire à un très grand champagne, à l'égal des meilleurs.  L'accord avec les tartelette est juste parfait : on se régale ! J'ai préparé ces rouleaux de printemps pour le vin qui suit. Ils contiennent : des nouilles de riz, du saumon fumé au bois de cerisier (fumé le matin même), de la chair de crabe, des pommes vertes, du citron confit et de la menthe fraîche ciselée. La sauce d'accompagnement est composé de jus de pomme verte , de citron et de gingembre, d'huile d'olive et de miel, avec un peu de menthe ciselée. 
!
Ludovic nous annonce avec cette bouteille le thème du jour. Il a découvert par hasard une gamme de vins sélectionnés et embouteillés pour  François-Louis Vuitton . Comme elle est orientée entièrement sur le Bordeaux, sa région de prédilection, il s'est pris au jeu de trouver toutes les bouteilles de la collection, en les achetant ici et là. Nous allons donc  déguster un blanc, sept rouges et un liquoreux. Pour les rouges, il faudra deviner l'appellation d'où ils proviennent et le millésime. 

Pessac -Léognan 2016, Malartic-Lagravière : la robe est or clair, brillante. Le nez est frais, sur le citron, la fumée et une touche de pétard (réduction).  La bouche est vive,  longiligne, avec une matière mûre au toucher  moelleux, associée à une fraîcheur citronnéeet à un très léger perlant, le tout souligné par des fine notes fumées. La finale est ample, harmonieuse, avec de beaux amers sur le citron confit et des notes fumées  / lardées.   L'accord avec les rouleaux de printemps fonctionne bien. 
Eh bien voilà, j'ai fini. Je laisse les autres travailler, maintenant ;-)
Des salades ont été amenées par les convives



Il y avait aussi une (délicieuse) salade de tomates, mais ma photo est loupée...


Dans l'assiette, ça donne ça !


Il y avait aussi des merguez et des saucisses italiennes
Du boeuf cuit au BBQ

Et donc pas moins de 7 vins rouges...
Margaux 2014, Château Giscours : la robe est grenat sombre. Le nez est fin, sur les fruits noirs, la fumée, un léger sous bois et une touche de cigare. La bouche est fine, soupl,e élégante, avec un fruit qui commence à partir sur le tertiaire et une fraîcheur mentholée. La fin gagne en mâche et en séveux, sur  le cassis confit, le menthol, le cigare et l'âtre de cheminée.  Pomerol 2016, Château Beauregard :  la robe est  grenat évolué.  Le nez est plus mûr, plus confit, avec de légeres notes grillées. La  bouche est très fine, aérienne gagnant progressivement en densité. La finale est un peu plus astringente et amère, sur les fruits confits et la réglisse.  Saint-Julien 2014, Château Leoville Poyferré : la robe est quasi identique au précédent (grenat évolué). Le nez est très fin, sur le cassis, le cigare, l'écorce d'orange et la menthe. La bouche est fuselée, racée, déployant une matière mûre, séveuse, finement veloutée. La  finale est plus intense,  plus dense,  gagnant en ampleur et en mâche, sur le cassis, le pain d'épices, le  Havane et des notes balsamiques. Le plus beau vin de la série ! Saint-Emilion 2012, Château La Gaffelière : la robe grenat évoluée plus claire. Le nez évoque les fruits rouges et noirs confits, le vinaigre balsamique, la cendre et le poivron rouge grillé. La bouche est très élancée, mais aussi ample, avec une  matière fine, enrobante, devenant plus astringenten avec une touche mentholée. La  finale est limite asséchante,  sur les fruits noirs,le menthol et le bois brûlé. Pour le coup, c'est certainement le plus décevant, surtout au vu de l'étiquette.
 
Pessac-Léognan 2015, Château Malartic-Lagravière : la robe est grenat évolué. Le nez est dominé par les fruits noirs bien mûrs et les épices grillées. La bouche est ample avec une belle tension, offrant une matière veloutée assez dense, un fruit gourmand et une belle fraîcheur aromatique. On retrouve cette dernière en finale avec plus de tonicité et de mâche, sur le cassis, le tabac et les épices.
 
Margaux 2015,Château Lascombes : la robe est grenat sombre. Le nez est très fruité, sur le cassis, la  mûre et le sureau.  La bouche est ronde, ample, enveloppante, avec une matière pulpeuse, gourmande, et des notes salines marquées . La finale est séveuse,  encore plus saline, suivie de notes balsamiques et fumées. Très beau vin ! Saint-Emilion 2015, Château Cadet Bon : la robe est grenat évolué. Le nez est riche, confit, balsamique, avec une légere fumée. La bouche est ronde, ample, suave, avec une matière mûre,  séveuse,  sensuelle, à l'aromatique confite contrebalancée par une grande fraîcheur aromatique (eucalyptus). La finale est  intense,  plus dense, sur le moka, les notes balsamiques et réglissées.
 

Puis un camembert et un chèvre cuits au barbecue (irrésistibles !)


La sublime tarte au riz préparée par le frère de Didier !
 



Et une tarte aux myrtilles locales fraîchement cueillies.
  
Servies avec un Sauternes 2010 du Château Lafaurie-Peyraguey : la robe est d'un or intense. Le nez est riche et complexe, sur le safran, la truffe noire, l'orangette et l'abricot sec. La bouche est élancée, déroulant une matière fraîche,  onctueuse, sur les agrumes confits et les épices. La finale est sublimement amère et incroyablement fraîche, sur le safran, la vanille et l'orange confite. Joli bouquet final de cette collection !

Eric
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20 Aoû 2023 08:03 #304

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Réponse de leteckel sur le sujet Un repas d'anniversaire à la fois simple et original

Et donc au petit jeu des devinettes, ça a donné quoi ? Identifiables ?

ArnoulD avec un D comme Dusse
20 Aoû 2023 11:51 #305

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Sur le premier (Giscours) je suis bien parti sur rive gauche, avec les notes typiques du cab' sauv' et plutôt Margaux. Par contre, je me suis planté sur le millésime. 

Sur Beauregard, je ne voyais pas ça sur Pomerol. Trop mûr.  Je partais plus sur Saint-Emilon en année solaire

Le troisième (Poyferré) j'étais sur Saint-Julien dans un très bon GCC, mais plutôt 16.

Le quatrième (Gaffelière), j'étais sur Pessac à cause du côté cendre. 

Le cinquième (Malartic)  à l'inverse, je partais plus sur rive droite, car il n'avait pas les marqueurs de Pessac ;)

Le sixième (Lascombes) pour le coup, j'étais bien sur Margaux, mais plutôt 16

Le septième (Cadet Bon) je parfais bien sur rive droite sur un millésime solaire. 

Eric
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20 Aoû 2023 12:05 #306

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