Au Domaine André BERTHET-RAYNE, la passion de la vigne se transmet de père en fils depuis 4 générations. L’histoire commence en 1880, quand l'arrière grand-père possédait sur l’exploitation 6 hectares de vignes, ainsi que quelques parcelles d’oliviers et de terres cultivables. L’implantation de la vigne a, par la suite, évoluée par les soins de Paul, le père d'André. Son travail en a favorisé une culture plus abondante. Au fil des années, l'exploitation du vignoble s'est amplifiée.
Aujourd'hui, c'est André qui continue avec passion le travail accompli par ses ancêtres. Il exploite 22 hectares de cette propriété familiale et perpétue ainsi la tradition.
[size=x-small]NB: attention à ne pas confondre avec un autre domaine presque homonyme, sis à Courthezon, déja présent sous rubrique Rhône.[/size]
Un monocépage qui n'est pas toujours au programme du domaine, selon les dires du vigneron. Mais quand ça l'amuse, et quand les conditions s'y prêtent, c'est parti pour un tour et pas que pour la Syrah !
Un exercice ma foi très réussi, le vin est profond, puissant, équilibré, parfaitement taillé pour la gastronomie. Les notes de cassis, fruits mûrs, sous-bois, cacao ne font pas pencher de suite vers la syrah. L'amertume fine et les épices perçues, sont d'excellents contrepoids aux viandes rouges grillées.
Un vin assez complexe, qui fait partie de ces achats ou l'on regrette de s'être limité qu'à un achat de trois bouteilles ! Très beau vin !
Encore un monocépage qui ne verra le jour qu'en année favorable. C'est un vin solide, de gastronomie, que j'ai risqué sur un couscous, avec une température de service autour de 13°C. Avec les fortes chaleurs, le vin prend rapidement des degrés en verre !
Un vin d'homme, l'expression vaut ce qu'elle vaut, mais les notes de champignons des bois, de fruits de sureau, et le cortège d'épices plaident pour un gosier averti. Les tanins bien présents ne sont pas des reflets d'élevage. Une longueur en bouche remarquable est un atout pour l'accord avec un plat relevé au harissa. Une bien belle bouteille, que je conseille aux amateurs de mourvèdre.
J'ai beau remuer mes notes et fouiller dans ma mémoire, ce pur mourvèdre est nettement au-dessus du lot. Il se boit encore mieux en automne, L'équilibre du vin et sa longueur frisent la perfection.
Un très beau vin.
CR:Domaine Berthet-Rayne Cairanne Castel Mireio 2012 60% Grenache, 30% Syrah, 10% Mourvèdre. Une robe dense et foncée.
Un beau nez de fruits noirs, d'olives noires, de mine de crayon, de réglisse, d'épices et d'herbes aromatiques.
En bouche, une belle et fraiche entame, du volume, mais aussi pas mal de fraicheur, des tannins souples,
une trame minérale et une longue finale. Une belle découverte. Très bien
Le nez est animal,sur la cerise fraiche et le pruneau.
En bouche, le vin est d'une grande buvabilité (il est cependant servi trop frais).
C'est sur le pruneau avec une belle fraicheur, un côté fumé et une finale réglissée.
J'aime.
« On distingue dans l'eau son propre visage, mais dans le vin, on aperçoit le coeur des autres »