Clemens Busch, Mosel, Riesling trocken 2020
Nez très expressif sur l’abricot, le chèvrefeuille, le lila et citron, pierre chaude.
La bouche offre beaucoup de légèreté, très sèche et acide, joliment aromatique dans la lignée du nez mais son caractère très sec se transforme en constitution maigre en milieu de bouche.
La finale est traçante, salivante.
C’est quand même pas mal du tout, je tenterais bien sur des sushis.
 
Wagner-Stempel, Rheinhessen, Silvaner R 2020
Nez vanillé, pétard, nectarine et citron.
En bouche l’acidité est mûre, équilibrée par une matière présente et plutôt ronde. Il y a beaucoup d’énergie, et une légère sensation de tanins. L’élevage, plutôt réussi, s’assume sans scrupule, même s’il est bien intégré.
C’est plutôt pas mal et assez consensuel pour un public français.
 
Emrich-Schönleber, Nahe, Rivaner 2020
Nez simple et plaisant sur la fleur d’oranger, le pamplemousse.
La bouche est tendue, légèrement perlante.
Finale courte.
Un vin agréable d’accès facile.
 
Wagner-Stempel, Rheinhessen, Scheurebe 2020
Robe paille prononcée.
Nez intéressant et gourmand sur les fleurs blanches, le raisin frais, la pêche.
La bouche est grasse, florale, ronde et souple. L’acidité est modérée, le vin restant digeste et suffisamment tonique. Un arôme de rose très présent se développe à l’aération.
Très sympa.
 
Dönnhoff, Nahe,Weißburgunder 2020
Robe très transparente.
Aromatique neutre, on y décèle difficilement de la pierre chaude avec beaucoup de volonté et d’agitation du verre.
La matière est de constitution moyenne, citronnée, avec une légère amertume.
Finale citronnée.
Pas de défaut, mais… à revoir ?
 
Je mets un rouge qui devra assurer en tant que seul représentant de sa couleur...
Holger Koch, Baden, Pinot noir Herrestück 2019
Robe rouge pale.
Nez appétant et lumineux sur la cerise, cranberries, léger caramel
La bouche est dense, d’une expression soyeuse agréable et digeste. Il y a du fond et une légère amertume qui réhausse le vin.
Finale correcte.
Très sympa.
 
Dr Thanisch, Mosel, Bernkasteler Graben Riesling Spatlese 2018
Nez très pétrolé, avec quelques agrumes exotiques en arrière-plan.
La bouche est plutôt légère côté sucre avec un caractère plus proche du demi-sec, l’acidité est moyenne. L’ensemble est équilibré et aérien mais manque de tonus et de chair.
Finale qui termine le tout en simplicité, on se ressert facilement mais on n’en ressort pas extatique.