Soirée italienne a Bangalore a l’occasion de la semaine “Fiesta Italiana” qui se déroule en parallèle dans toutes les grandes villes du pays.

Repas préparé avec soins par le chef d’un 5* local et quelques vins importes pour l’occasion.



Pour l’apéritif et l’entrée : Villa Antinori 2002, un 80% Trebbiano et Malvasia avec 20% de Chardonnay.

La robe est standard (claire).
Le nez est sur le beurre (pour ne pas dire beurré) et les fleurs blanches.
La bouche passe rapidement sans laisser d’impression. Un vin facile dans un millésime difficile.

Ensuite Dolcetto d’Alba 2003 du domaine Marchesi di Barolo.

La robe est rouge-violet, assez claire (elle fait quand même un peu gros rouge qui tache).
Un nez de primeur, me rappelant plus le Gamay (c’est la saison !), avec une touche poivrée que je retrouve sur les rouges suisses. Bizarre ….
La bouche est fruitée, légère. Un vin qui passe rapidement et qui ne prétend pas jouer en 1e ligue.
Le site web de Marchesi parle de notes d’amandes que je n’ai personnellement pas trouvées.

Une 2e bouteille du même vin avait des caractéristiques toutes différentes.
La robe, plus foncée, était dans les tons grenat.
Le nez, plus intense, dévoilait des aromes de fruits noirs avec un touche épicée.
La bouche, plus alcoolique et moins légère, se montrait sous un cote plus macho, avec des tannins marques et une acidité pas encore intégrée en finale. A l’aveugle, rien ne reliait ces vins … on apprend a rester humble avec ce type d’expériences.

Barbera d’Alba 2002 de Prunotto, un vin issu de sous-sols sablonneux avec mélange de craie et influence par les courants maritimes (dixit leur site web). 10 mois en barrique et 4 mois en bouteille, pour ce millésime délicat.

La robe est belle, tant pas son intensité que sa couleur.
Le nez est encore jeune car fortement vanillé. Il y a du fruit là-dessous, mais c’est plus glace vanille pour le moment.
La bouche n’est pas encore en place. Vanille, bien entendu, mais aussi une acidité qui devrait se calmer avec le temps.
Une jolie bouteille en devenir, il me semble.

Pour finir, Pater 2003 Sangiovese de Frescobaldi, un 100% Sangiovese en IGT Sangiovese di Toscana qui n’a pas vu le bois (fermentation en cuves).

La robe est grenat.
Le nez est fruite (rouges) avec une touche de massepain et une verdeur me rappelant le céleri.
La bouche étonne par des saveurs de fruits secs, avec un petit cote vanille (d’où vient-il ??) qui se fondra. Les tannins sont encore marques et la finale de longueur appréciables.

J’ai passe une bonne soirée !