Pourquoi alors rechercher la malo sur la cuvée de blanc?

Les malos sont faites pour deux raisons:
-nous avons peu d'acide malique dans les blancs et la transformation de cet acide en acide lactique lors de la FML ne conduit pas à un changement radical de la perception de l'acidité en bouche.
-les vins qui ont fait la malo et tout comme ceux qui n'ont pas de sucre résiduel sont plus stables.
Cela me permet de travailler avec de petites doses de SO2

Aujourdhui nous travaillons sur l'assemblage des jus de raisin de La Tina 2017, aucune cuve ne fermente encore .
Nous avons a disposition:

Une cuve avec les jus de coule, de grenaches blancs issus des schistes de Fitou. Ils amènent du fruit et du volume en bouche.
Une cuve avec les jus de coule de roussannes, issues d'un terroir situé entre 150 et 200m d’altitude.Ils amènent la tension du vin.
Une cuve avec les premières presses de roussanne avec moins d'acidité mais de la structure.

Le casse tête peut commencer !

Je tiens à féliciter le domaine pour le suivi de tout ce qui anime la journée d'un travailleur passionné ...et encore , je suppose que Laurent est passé aux 35 heures . j'en viens à culpabiliser de ne pas connaître ses vins ..mais j'ai corrigé le tir tout dernièrement après un premier achat sur un site en ligne .

Jean Luc, pour suivre l'actualité au plus proche du domaine regarde FB. Tu y trouveras des anecdotes prises sur le vif et de nombreuses photos.
Je publie en général sur LPV quand je suis au bureau.

Ce matin je suis au bureau, le temps de vous dire que le muscat a fini sa malo, et que les petits amers présents en finale ont disparu. C'est plus soyeux que l'an dernier même si cela reste un petit vin, facile à boire.



Les Corbières blancs, eux, sont magnifiques et j'ai hâte de retrouver le demi-muid que vous m'avez aidé à financer il y a deux ans. L'an dernier je ne m'en suis pas servi en raison du manque de vin occasionné par la sécheresse.
Le Corbières blanc "La tina" sera entonnée la semaine prochaine. Les acidités sont bonnes, c'est une belle surprise. Le pressurage séquentiel avec séparation des jus de goutte et des jus de presse en est la principale raison. Mais il faut ensuite déguster pour réincorporer un partie des presses et donner un peu de structure. Il serait dommage de ne pas bénéficier des erreurs du passé.
Nous avons ramassé les premiers rouges cette semaine des grenaches et une syrah destinés au Fitou tradition.
Cette après-midi je les dégusterai lors du remontage.[/quote]

Salut Laurent
Que représente la photo ?
Ton programme de fin d'année t'emmenera sur Paris ?

Ce matin il pleuviote, nous attaquerons à 10h dans les vignes. En début d’après midi j’abandonnerai les vendangeurs pour rencontrer des importateurs venus du RU.
Merci JC pour ta question, je l’espérais un peu, il s'agit d'une chromatographie.
Le papier est posé vertical dans une coupe qui contient du solvant .
Ce solvant par capillarité va remonter le long du papier en entraînant les acides du vin.La première tache est due à l'acide malique, elle est toujours présente dans le vin. La seconde est l'acide lactique, elle indique que la fermentation malolactique est achevée.
Je monte à Paris mi octobre pour une tournée de 4 jours.

Tu me tiendras au courant, si je suis dispo et que ça t'est possible, je passerai te voir avec plaisir

Veux tu que nous nous retrouvions à Paris pour un café?
Pour un repas ?
Pour une dégustation?
Avec des LPViens?

Je t'envoie un SMS

Aujourd’hui, nous décuvons pour la première fois de la saison, une opération qui va se prolonger durant plus d'un mois. Les raisins auront alors infusé et les peaux relargué couleur et arômes.
En général, je laisse les raisins en cuve 3 ou 4 semaines, puis je coule les jus et pressure le lendemain. Mais pour des raisons de place et de timing, je préfère accélérer les opérations. La semaine prochaine, la météo nous promet un véritable déluge.
La fermentation sur les Corbières blancs s’achève et l' acidité totale (proche de 4.5), ne cesse de me surprendre. Une tendance qui se retrouve aussi sur les rouges et qui me permettra d'avoir de vins riches, gourmands et frais.

Le travail en cave se fait moins dense.
Les gâteaux de marc sont en partie immergés et, selon les cuves, nous aérons les jus au moyen d'une pompe ou nous nous contentons d'immerger le gâteau de marc avec un "pigeou".

Et c'est Elodie qui entre dans l'arène !

Les besoins en oxygène ne sont pas les mêmes en début et en fin de fermentation, le gâteau de marc non plus n'est pas travaillé de manière identique suivant les différents stades.
Au début j'ai tendance à le brusquer en faisant deux, voire 3 délestages, avant que la fermentation ne débute.
Puis, ce sont tous les jours des remontages correspondant à la totalité du volume de la cuve pour amener de l'O2 aux levures, homogénéiser la cuve, et brider la malo, qui n'aime pas l'O2.
Lors de la fin de fermentation (après 3 semaines), je maintiens la température des cuves en la faisant la osciller entre 26°C et 30°C pour enrober les vins.
J' immerge le gâteau s'il ne réduit pas avec le "pigeou". Dans le cas contraire, s'il réduit je remonte et j'oxygène les jus situés au plus bas de la cuve tout en arrosant les parties visibles du gâteau de marc.

Merci Laurent d'être aussi pédagogue et de prendre le temps de répondre aux questions.

C'est un plaisir Agnès, et quand il y a des questions c'est encore mieux.

J ai ouiiii dire q une dégustation entre passionnés se tiendrait cette semaine sur Paris avec le responsable du domaine !

Bienvenue sur Paris

Aujourd'hui,c'est la journée du CARIGNAN.

Nous les décuvons justement et c'est Léa  qui se lance pour la première fois!

Elle entame sa première année à l Agro. de Montpellier et son stage de 15 jours au Champ des Soeurs.

Ce premier contact est important pour les étudiants qui ne connaissent pas le monde du travail, et encore moins le monde agricole. Le choc est important pour certains, mais l échelle humaine, voire familiale, de nos structures favorise leur évolution. 

Cette semaine, Léa achève la première partie de son stage. Nous la retrouverons avec plaisir, cet été pour les travaux en vert, et, évidemment pour les vendanges, qui au plus tard commenceront début août! 

La dernière cuve a été pressée ce matin, ce sont les carignans de La Tina.

J'aime bien décuver et saisir cette matière brute à pleines mains, pour remplir les seaux et le pressoir.

Planté dans les raisins jusqu’à mi cuisse, au milieu d'une cuve en bois,  je ne suis pas particulièrement séduisant. Mais je fais corps avec cette matière que je façonnerai encore pendant de long mois. Ce travail, c'est mon plaisir, grâce à lui je construis une partie de mon imaginaire, de mes rêves.

Au départ, j’interdisais à tous d'entrer dans cette cuve car la ventilation n'est pas parfaite et le risque d'une poche de gaz est réel .Aujourd’hui, Gregory pourrait très bien le faire il est suffisamment consciencieux, mais LA TINA C'EST MA CUVE ! C'EST MOI!!!

#jesuisTina
Ou quand Laurent quitte son enveloppe pour prendre celle de son raisin.
Il y a de l'enfantement dans ce processus.

Aujourd’hui, mise en bouteilles du deuxième lot de Fitou 2016.
Rien de particulier, si ce n'est l’étiquette qui va affoler plus d'un amateur mais qui a reçu l'aval des fraudes: "vinifié sans sulfites" .
Vinifier sans soufre n'est pas en soi un défi technique car les raisins sont sains, vendangés à la main et triés. L'utilisation de soufre ne se justifie donc pas. Mais commercialement, c'est un tournant pour le domaine, qui devrait s'intensifier dans les mois prochains sur les nouvelles cuvées.
J'imagine bien les "Pepettes" Véganes en 2018.
Le cahier des charges n'est pas compliqué: je me suis levé cette nuit pour vérifier!

Comme je t'envie Laurent, moi si je me lève la nuit, c'est pour vérifier que la porte d'entrée est fermée à clef.
Ce n'est pas ironique, c'est sincèrement admiratif.

L'an dernier, la sécheresse a fragilisé les plantes, elles n'ont pas été capables de produire normalement. Malgré tout, cette année,les vignes ont retrouvé une végétation normale et même fait des réserves depuis les vendanges. Mais la récolte n'a pas été abondante en raison du gel et du manque de précipitations.
Pour l’appellation Fitou, ce sera un petit millésime pour la deuxième année. Les vignes ont donné peu de raisin et les exploitations vont devoir " se serrer la ceinture".
Au Champ des Soeurs, nous dressons le même bilan mais grâce à ces difficultés, de nouvelles idées ont germé: newsletter, site internet, ventes participatives, et un, voire deux événements durant l'année pour présenter les nouvelles cuvées, le nouveau millésime, la nouvelle gamme etc.
Pour les deu premières opérations, maîtriser le web est nécessaire et j'ai besoin d'un coup de main pour m’aider au lancement, à la mise en place et me former.
Je ne dispose en effet d'aucun fichier client, d'aucun savoir faire numérique, et surtout d'aucun financement (délirant ou pas), pour ce type de communication et de vente.
Un fichier, cela se trouve et se construit, je suis plutôt optimiste, de même concernant la matière et le fond d'une newsletter, cela ne devrait pas me poser de problème.
Mais, concernant la forme, je suis "largué" et je n'ai aucun savoir-faire pour franchir ce palier, ni aucune connaissance en la matière. Je recherche donc plusieurs personnes qui aiment le vin suffisamment pour m'aider en échange de quelques bouteilles pour construire et lancer la newsletter et gérer le site nécessaire à l’évolution du domaine.

Si vous m'aidez, vous aurez aussi accès aux micro-cuvées ("jarres","au pieds de mon arbre" ou "sous la mer"...), et aux allocations de bouteilles, magnums ou jéroboams de votre choix. Le prix de ces cuvées ne sera pas un frein.
Les tarifs au domaine sont appelés à augmenter en raison des difficultés climatiques,on peut appeler cela de l'"Inflation" et quelques-uns pourront y voir un manque de considération pour les clients. Ce dernier point je ne le partage évidement pas, et j’espère le démontrer dans mes actes au quotidien.

La passion pour notre métier nous a permis, avec Marie mon épouse, de créer de toute pièce notre monde : le Champ des Sœurs. Nous avons pour ambition de le porter plus haut avec comme levier cette même passion. Cet outil nous le maîtrisons bien mais nous avons besoin d'un appui stable, fait de connaissances essentiellement numériques. Si vous vous sentez prêts à nous accompagner nous trinquerons à Archimède plus d'une fois et vérifierons ensemble si outillés d'un levier suffisamment grand et d'un appui stable nous sommes capables de soulever le monde.

Le mois de décembre a été parasité par une kyrielle de petits problèmes: voiture, téléphone, TGV, larcins, tracteur... Parmi ceux que j'ai vécus pour la première fois, je me dis que deux sont à classer dans mes annales.
Il y a cette jeune femme qui, dans le TGV, vient prendre ma place, alors que je me suis levé pour la proposer à un "pépé" assis sur les marches qui mènent à la voiture bar. Le cocasse, dans l'histoire, ne vient pas du refus courtois du monsieur de prendre la place, mais de ma tête quand la dame en question me dit que "mes talons sont trop haut" (et sa jupe trop courte) et " je ne peut aller pas aller plus loin".
Là j'ai cru à un gag, et j'ai cherché la caméra .

Il y a aussi cette partie de dominos dans l'escalator du métro de la gare de Lyon "Part Dieu" où j'ai entraîné trois autres personnes à cause une mamie qui avait loupé la dernière marche et m’était tombée dessus !
Finalement pas de casse, ( j'avais une bouteille dans le sac a dos) , ni de blessé parmi les participants qui n’étaient pas tous vraiment réveillés: il n’était pas 6 h nous étions au deuxième jour de la "Fête des lumières" .
Tout ça, pour vous dire que je ne suis pas mécontent de quitter 2017 et pour vous souhaiter une BONNE ANNÉE 2018 , avec son lot de surprises !

"Les pepettes" cette année sont au nombre de trois: blanc, rouge et rosé.
Facétieuses, espiègles et dans l'air du temps j'en imagine bien une "Bio", l'autre une "Végane" et la troisième ?
Je bute sur ce dernier point, si vous avez des suggestions je suis preneur.
Raisonnée est a bannir: "les pepettes" ne sont pas raisonnables et encore moins conventionnelles.
"Biodyn" me plait bien,mais pas à court terme, et le prix de la bouteille serait aussi à la hausse .
Leur petite histoire évoluera d'année en année, grâce à Retalola, Rouge sera Vegane dés cette année, Blanche sera bio l'année prochaine et Rose doit trouver une prénom.
Aidez moi à écrire cette histoire, elle doit être decalée, burlesque et amicale,mais je suis en manque d'idée.

Rose Pamplemousse ?

Nan ! Je déconne....

Rosé :
Bistro
Des copains/amis
Soirée bien à "rosé"

Bio et biodyn ça sonne pareil

BIO Top !
Blanc comme neige

Au nom du rosé
Rosétta

JC tu as raison Bio doit à terme de venir Biodyn, c'est une évidence que je n'avais pas vu.
Concernant le pamplemousse c'est du déjà vu, la réglementation évolue et tend vers l'ajout de TCH.
Et ce n'est pas encore à l'ordre du jour !

BIO Top !

génial ! Biotope (des amateurs et passionnés)