Il faut persévérer, après deux déceptions, ce jour, avec le Volnay Fremiet du Marquis d'Angerville et le Beaune Grèves Vigne de l'Enfant Jésus du Domaine Bouchard, j'ai trouvé un Côte de Beaune 2008 très agréable, le Volnay Caillerets Ancienne Cuvée Carnot du Domaine Bouchard.

j'ai trouvé un Côte de Beaune 2008 très agréable, le Volnay Caillerets Ancienne Cuvée Carnot du Domaine Bouchard.

Ca va dans le sens de ce que j'écrivais plus haut ; les petits bourgognes se goûtent mieux aujourd'hui que les grands

Michel,

Je souhaiterais goûter le Volnay Clos des Chênes 2008 de Bouchard.
Mais ma caisse est au bas d'une pile. Donc je dois patienter pour le moment.
Cette dégustation confirmera peut-être ce que tu dis.

Thierry

C'était une boutade, j'ose espérer que l'as prise comme telle.

Oui, Michel, j'avais compris.
Je t'ai répondu sur le même ton.
Le Clos des Chênes devrait être très agréable.
Une belle cuvée de Bouchard à prix abordable.

J'admire quand même l'héroïsme de Thierry qui se sacrifie pour la science et donc la connaissance des bourgognes 2008 !!

Que cela doit être dur !!

Hervé

Donc tu ne déboucheras pas ton 29ème bourgogne 2008 ce week-end ?

BARRET Philippe écrit: Pour compléter mon message précédent, après avoir bien relu les nombreux messages précédents, je confirme qu'à mon goût la plupart des 2008 que j'ai goûtés correspondent assez bien à ce que j'attends du pinot noir. S'il y a clairement des millésimes faibles à mon avis, c'est 2004 et 2007 où, toujours à mon goût, la plupart des vins sont intordables. Il ne fait pas confondre acidité et finesse avec totale sous maturité avec son cortège d'arômes végétaux comme sur la plupart des 2004 et 2007. 2008 est parfois un peu sévère, aujourd'hui sans doute, mais sauf erreur je n'ai pas eu l'impression que les dégustateurs belges insistaient sur des arômes de sous maturité. Ma hiérarchie personnelle sur les derniers millésimes bourguignons en rouge met en avant 2010, hors concours, 2005, j'y crois malgré un certain mutisme actuel, puis, sur une perception proche, 2002, 2008 et 2012, très bourguignons classiques à mon avis, ensuite 2009 (agréable mais ne faisant pour l'instant pas assez la hiérarchie entre les climats), 2001, sans relief, agréable, mais lisse et plat, 2006, rond et très moyen, pas du tout dans le style fin et délicat bourguignon, puis en queue de peloton 2007 et 2004. Tout cela restant des impressions toutes personnelles basés sur plusieurs dégustations de type Grands Jours de Bourgogne ou autres occasions de ce type et un goût personnel qui privilégie la finesse et la tension sur la rondeur.

Philippe, je t'échange quand tu veux tous mes 2008 contre tes 2006.
Ah non, mince, je n'ai pas de 2008...
Et 2003, il est tellement nul que tu l'as oublié ?

Luc

Philippe, je n'ai pas souvent croisé du végétal sur 2007 au contraire du 2004. Par contre, on ne peut pas dire que la profondeur soit énorme. Sur 2006 j'ai eu pas mal de très bonne bouteille sauf quelques unes un peu austères.

2003 beaucoup de bonnes bouteilles et quelques (rares) déceptions dans un style particulier par contre.

Marc

2003 beaucoup de bonnes bouteilles et quelques (rares) déceptions dans un style particulier par contre.

Effectivement, c'est un style très loin d'être classiquement bourguignon, c'est mûr...-

Luc

"" "Ma hiérarchie personnelle sur les derniers millésimes bourguignons en rouge met en avant 2010, hors concours, 2005, j'y crois malgré un certain mutisme actuel, puis, sur une perception proche, 2002, 2008 et 2012, très bourguignons classiques à mon avis, ensuite 2009 (agréable mais ne faisant pour l'instant pas assez la hiérarchie entre les climats), 2001, sans relief, agréable, mais lisse et plat, 2006, rond et très moyen, pas du tout dans le style fin et délicat bourguignon, puis en queue de peloton 2007 et 2004. Tout cela restant des impressions toutes personnelles basés sur plusieurs dégustations de type Grands Jours de Bourgogne ou autres occasions de ce type et un goût personnel qui privilégie la finesse et la tension sur la rondeur. éé

Je partage ton analyse sur de nombreux points ...2009 qui occulte trop les terroirs ( je l'ai constaté lors des dégustations des Grands jours de Bourgogne .... 2010 a tout pour faire le grand millésime : je n'aimerais pas me tromper ....la cave est pleine comme sur 2005 . J'avais bien apprécié les 2006 sur futs ( Trapet -Lambrays - Mugneret Gibourg ) mais je dois dire que je suis assez déçu sur les dernières dégustations .( mais pas de bouteilles ouvertes pour ces trois domaines ) ......la plus grosse déception Amoureses d'un grand domaine de Chambolle . ..rond et moyen , je confirme Philippe . Pour 2007 , je suis plus réservé que toi ...j'ai eu de belles surprises .
Pour 2005 ...si je me fie à Amoureuses 2005 de Mugnier dégusté au domaine l'année passée ...on va vraiment s'éclater ...et je ne suis pas mécontent d'avoir fait chauffer sérieusement la carte bancaire , comme en 2010 ....r

Thierry Debaisieux écrivait:

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> Michel,
>
> Je souhaiterais goûter le Volnay Clos des Chênes
> 2008 de Bouchard.
> Mais ma caisse est au bas d'une pile. Donc je dois
> patienter pour le moment.
> Cette dégustation confirmera peut-être ce que tu
> dis.

Thierry,

tu n'aurais pas plus facile de déplacer les caisses supérieures plutôt que de goûter dans l'ordre...???

jlj

Luc, si j'ai oublié 2003, il faut en parler à Thierry, ce doit être un acte manqué !
Blague à part, je n'adore évidemment pas 2003, millésime pas si mûr que ça Luc, beaucoup de géranium, maturités bloquées par le stress hydrique... Et quand par hasard c'est réellement mûr (et pas seulement pruneau cuit), je ne retrouve pas mes petits ! Quand je veux ce type de vins, je m'adresse un cran plus bas, au sud du Rhône ! .

Et su tu retrouves des 2008 j'ai effectivement quelques 2006 à échanger !

Philippe

Je rebondis sur la proposition de Jérôme d'organiser des dégustations dans les différents cercles.

C'est une très bonne idée... à mettre en oeuvre entre 2018 et 2020, comme le propose Philippe. Il risque d'y avoir des surprises.
Parce que les résultats de la dégustation du cercle lpv belgique ne me surprennent absolument pas.
Ils sont ce qu'ils sont et rentrent parfaitement dans l'expérience que j'ai du millésime.

C'est quand on aborde le futur de ces vins que je ne suis plus d'accord et que je suis parfois étonné de tant de certitudes de la part de dégustateurs aussi expérimentés (je n'évoque pas particulièrement le cercle lpv Belgique).

Au risque de me répéter, voici ce que j'ai vécu en Côte Chalonnaise avec un Mercurey Premier cru Clos du Roy 2008 de chez Jean-Pierre et Vincent Charton:

A l'achat, le vin présentait un léger excès d'acidité qui me faisait hésiter. Devant l'enthousiasme de ma compagne, j'achète une caisse de 6.
Dans les années qui ont suivis, j'en ai ouvert quelques unes à quelques mois d'intervalles chaque fois. A chaque nouvelle bouteille ouverte, l'acidité ressentie était de plus en plus forte. Jusqu'au jour où une bouteille s'est présentée sans aucun fruit, sans aucune matière. Une simple trame acide. Je m'étais dit: les 2 dernières seront pour l'évier.

A ma grande surprise, l'avant-dernière ouverte il y a un an s'est présentée tout à fait équilibrée, elle avait récupéré sa matière et ne présentait aucun excès d'acidité. La dernière ouverte il y a peu avait gagné en complexité. Le seul regret que j'ai, c'est de ne plus en avoir.

Tout ça pour dire que parfois ça me pique les yeux de lire de la part de personnes inscrites ici depuis de nombreuses années, avec des milliers de messages:

Un vin acide restera acide ou encore on sait tous que la grandeur n'attend pas le nombre des années.
Personnellement, je me méfie comme la peste des poncifs comme "on sait tous que...".

Pour finir, 2-3 contre-exemples au résultat de la dégustation:
- des Volnay Villages 2008 de chez Rebourgeon-Muré magnifique d'équilibre et de gourmandise jusque l'année passée. C'était tellement bon que je n'en ai plus.
- un Ladoix 1er cru Le Bois Roussot de chez Edmond Cornu bu le mois dernier. Equilibre, gourmandise, début de complexité...
- un Morey 1er cru Faconnières de Virgile Lignier dégusté il y a 2 ans simplement magnifique. J'ai eu l'occasion de le regoûter un an plus tard et il commençait à se refermer.
En me basant sur un cr de Paul (retourdebaton) concernant la cuvée "En la rue de Vergy", je ne serais pas surpris qu'il se présente actuellement de la même manière que les vins du cercle lpv Belgique.

Enfin, on verra ce qu'il en sera dans 3 ou 4 ans.

Cordialement,

François

tu n'aurais pas plus facile de déplacer les caisses supérieures plutôt que de goûter dans l'ordre...???

Jean-Luc,

D'une main, je ne sais pas déplacer des caisses de 12

BARRET Philippe écrit: Luc, si j'ai oublié 2003, il faut en parler à Thierry, ce doit être un acte manqué !
Blague à part, je n'adore évidemment pas 2003, millésime pas si mûr que ça Luc, beaucoup de géranium, maturités bloquées par le stress hydrique... Et quand par hasard c'est réellement mûr (et pas seulement pruneau cuit), je ne retrouve pas mes petits ! Quand je veux ce type de vins, je m'adresse un cran plus bas, au sud du Rhône ! .

Et su tu retrouves des 2008 j'ai effectivement quelques 2006 à échanger !

Merci de l'info, j'y vois désormais plus clair dans tes goûts bourguignons et vais me mettre à rechercher activement quelques 2009 supplémentaires...

Luc

Philippe, pour être complet comment situes-tu 2011 dans l'ensemble selon tes goûts ?

Olivier

Et bien j'ai l'impression que ce fil va faire exploser la rubrique échanges entre amateurs.()

Finalement, il est pas beau le monde ? -D

Philippe, même si tu places 2002 et 2012 sur le même "style" que 2008 (et même si je ne te suis pas totalement là-dessus), tu ne trouves pas que les vins de ce dernier millésime ont nettement moins de fond que les 2 autres? (en moyenne, bien sûr)

Je suis assez étonné de cette comparaison 2008-2012.
2012, pour ce que j'en ai goûté, ce sont quand même au départ de tout petits raisins, à la peau épaisse, avec peu de jus forcément; des vins assez riches, concentrés, assez mûrs.
Pas vraiment le profil des 2008 pour le moment (et pour les rares goûtés) mais on verra bien dans quelques années.

jlj

Même ressenti que la plupart sur 2012 : des vins très concentrés, profinds et déjà très gourmands.

Magnifiques aujourd'hui !

Quand j'évoque un même style entre 2002, 2008 et 2012, je précise que je suis bien conscient que les vins de ces millésimes peuvent présenter des différences de profondeur de matière mais à mon palais ce sont trois millésimes que je classe dans la même famille des pinots noirs classiques, c'est à dire en finesse, délicatesse et tension (à l'opposé des solaires et ronds comme 2003, 2009 et dans une certaine mesure 2006). Et si j'aime bien ces trois millésimes, il est vrai que je pense effectivement préférer 2012 à 2008, plus dense et plus complet et 2008 plus dépouillé.
Sur 2011 que je n'ai pas cité, mon impression est celle d'un millésime un peu "terne", sans grande énergie, mais assez facile à aborder dans sa jeunesse. En général je trouve les 2011 assez "ennuyeux" (récemment je l'ai encore vérifié en Bourgogne comme dans le Rhône sud).

Philippe

>Même ressenti que la plupart sur 2012 : des vins très concentrés, profonds et déjà très gourmands.

Juste une remarque sur ce que j'entendais dire :
Debut 2010 à propos du millesime 2009 sur les bourgognes rouges : Millesime du siècle. Maintenant c'est de plus en plus mitigés.
Debut 2013 à propos du millesime 2012 sur les bourgognes rouges : Millesime le plus mer.deux de la decennie. Maintenant j'entend de plus en plus d'éloges.

Comme quoi.

Debut 2013 à propos du millesime 2012 sur les bourgognes rouges : Millesime le plus mer.deux de la decennie. Maintenant j'entend de plus en plus d'éloges.

Ce n'est pas mon souvenir, les vignerons ont tout de suite parlé de millésime potentiellement exceptionnel.
Je me rappelle d'une discussion avec Jérôme Castagnier vers Novembre 2012 et il me disait déjà que ce serait peut-être sa plus grande réussite.

Stéphane

C était celui qu il avait en vente ? ; )

C était celui qu il avait en vente ? ; )

Je suis "mes vignerons" tous les ans, et je n'ai pas de baratineurs dans la bande, en général ils n'ont pas de vin à vendre et ça permet d'avoir des infos claires et honnêtes sur leur travail de l'année.

Stéphane

ce n'est pas parce qu'on fonctionne sur alloc, qu'on n'a rien à vendre, détrompe toi, l'amateur n'étant qu'une petite partie des vente.
mais surtout, un soit disant grand millésime (ce qui est peut-etre le cas chez lui je n'en sais rien, l'avenir le dira), ça permet de mieux faire passer la pillule de l'augmentation des prix à venir...
evitons d'être trop naïf.

D'accord avec toi Laurent, évitons d'être naïf certes, mais je suis toujours "étonné" que l'on puisse aussi bien encenser un millésime très vite (2005, 2009, 2012) ou en dégommer un autre aussi rapidement. Que les millésimes se suivent et ne se ressemblent pas me convient plutôt. Je suis plutôt d'un naturel patient même si les années sont maintenant là. J'ai encore goûté récemment des 90 qui ne me semblaient pas complètement déployés (soit dit en passant ce millésime plutôt jugé très bon ne bénéficie plus de la ferveur des amateurs ni des vignerons!!). Le seul véritable souci c'est les prix où sont vendus ces vins mais là c'est une autre discussion!

Bonne journée

R

Je suis assez d'accord avec les propos Rachid et mon post allait dans ce sens.

evitons d'être trop naïf.

La franchise et l'honnêteté sont des vertus cardinales de mon point de vue et c'est en ayant ce genre de relation que j'ai choisi les maisons chez qui j'achète du vin tous les ans.
Le jour où on me fera prendre des vessies pour des lanternes, je changerai de crémerie.

Étonnamment, c'est en faisant confiance à des vignerons que j'apprécie que j'ai acheté les vins qui m'ont procuré le plus de plaisir, ne t'en déplaise je resterai donc un grand naïf.

Stéphane