CRD-LPV Belgique : Côte de Nuits 2008

Nous nous réunissons chez Alain Hinant, qui a repris au pied levé l'organisation d'une soirée consacrée à une série de 12 vins de la Côte de Nuits issus du millésime 2008. Un grand merci à lui.

Before

Emile Beyer – Riesling Grand Cru Eichberg 2007
Robe jaune or de belle intensité. Au nez, pas de doute, on est sur un riesling. Agrumes, notes terpéniques, pierre à fusil. En bouche, une pointe de sucres résiduels, forte acidité, très bel équilibre, long, salivant, c’est vraiment très bon !

Côte de Nuits 2008

Bouteilles ouvertes à 16h30, non carafées, servies à 16°, à l’aveugle, dans un ordre aléatoire.

1. Domaine Méot-Camuzet – Vosne-Romanée 2008 - 14 /20
Robe d’intensité moyenne aux reflets violets à rubis. Beau nez sur les fruits rouges, cerise confite, floral, avec un élevage très discret. Belle attaque sur la fraîcheur, demi corps, style droit et longiligne, finale marquée par une acidité citronnée, dominatrice. Longueur moyenne.

2. Domaine Ghislaine Barthod – Chambolle-Musigny 1er Cru Aux Beaux Bruns - 13/20
Robe semblable au précédent. Nez fermé, avec un fruit en retrait, léger élevage, pas grand-chose d’autre. Bouche marquée par une forte acidité, pas très gourmand (c’est un euphémisme), le fruit fait une courte apparition, finale acide, serrée, de longueur moyenne. A ce stade, on sent déjà que la soirée va être difficile…

3. Domaine Armand Rousseau – Clos de la Roche 2008 - 12/20
Robe un poil plus évoluée, d’intensité relativement faible. Nez légèrement réduit sur des notes empyreumatiques, qui s’atténuent à l’aération forcée en laissant place à un fruité sur les agrumes ( !). En bouche, comme on s’y attendait, c’est acide. Très acide. Trop acide. J’ai du mal. Et mes gencives aussi.

4. Domaine Bart – Bonnes Mares 2008 - 14,5/20
Robe d’intensité moyenne aux reflets rubis. Beau nez, floral, légèrement torréfié, fruits rouges frais. Attaque très fraîche, mais un peu plus de volume (tout est relatif…), équilibre (précaire) atteint, longueur moyenne. Un peu de plaisir tout de même, il y a du progrès.

5. Domaine Confuron-Cotetidot – Vosne-Romanée 1er Cru Aux Suchots 2008 - 12/20
Robe un peu plus intense, reflets violets à rubis. Cerise confite au nez, pointe végétale, fumé. En bouche, attaque (très) fraîche, milieu de bouche creux, finale marquée par des tannins secs soulignés par une forte acidité, longueur inexistante. Hum… Dans quelle galère suis-je tombé ?

6. Clos de Tart 2008 - 15/20
Robe de belle intensité aux reflets violets. Nez marqué par l’élevage, notes de clou de girofle, beau fruité, floral. Attaque fraîche, volume moyen, équilibre frais, droit et tendu, longueur correcte, tannins présents mais sans sécheresse. On remonte d’un cran, on frise la joie et l’allégresse !

7. Domaine Méo-Camuzet – Nuits-Saint-Georges 1er Cru Aux Boudots 2008 - 15/20
Robe d’intensité moyenne aux reflets rubis. Nez sur les fruits rouges frais, floral. Attaque fraîche mais sans excès, il y a de la rondeur, pas un volume extraordinaire mais supérieur à la moyenne de ce qu’on a goûté aujourd’hui, c’est bien équilibré, avec de la rondeur dans les tannins, une belle longueur. Pas mal du tout.

8. Géantet-Pansiot – Gevrey-Chambertin En Champs 2008 - 14/20
Robe similaire au précédent. Nez davantage marqué par l’élevage, légèrement torréfié, beau fruit, épices. En bouche, l’attaque est fraîche, ça démarre bien, mais tout cela retombe trop rapidement à mon goût, avec une finale fuyante, qui manque de longueur.

9. Domaine Jacques-Frédéric Mugnier – Nuits-Saint-Georges Clos des Fourches 2008 - 11,5/20
Robe plutôt intense aux reflets violets. Nez pas très expressif, fermé, un peu réduit, avec un fruité aux abonnés absents. En bouche, ce n’est guère mieux, forte acidité, tannins saillants, pas de longueur, pas de plaisir.

10. Domaine Jean-Michel Guillon – Gevrey-Chambertin 1er Cru La Petite Chapelle 2008 - 10/20
Robe d’intensité moyenne aux reflets violets à rubis. Nez marqué par les fruits rouges frais. Très frais… Le nez me fait déjà saliver, et je ne suis pas certain que ce soit très bon signe. Et là, c’est la révélation ! Une telle adéquation entre le nez et la bouche, c’est rare ! Bon, ben, c’est acide. Horriblement acide. Imbuvable.

11. Domaine Bart – Chambertin Clos de Bèze 2008 - 12,5/20
Robe de faible intensité aux reflets rubis. Nez légèrement torréfié, fruits rouges, floral. Attaque fraîche, demi corps, tendu, équilibre limite, longueur moyenne. C’est un peu mieux, mais le plaisir reste tout de même limité.

12. Domaine Bart – Marsannay Les Champs Salomon 2008 - 12,5/20
Robe d’intensité moyenne aux reflets rubis. Nez réduit sur des notes fumées, végétal, fruit en retrait. En bouche, devinez quoi ? C’est acide ! Pas le plus acide de la soirée, certes, mais trop pour moi tout de même. Longueur moyenne, plaisir moyen, millésime de merde.

Voilà voilà... Que dire de plus ?
Si vous êtes au régime et que votre médecin vous a conseillé de manger et de boire maigre, précipitez-vous sur ces 2008.
Si le jus de citron est votre boisson favorite, voilà un millésime pour vous.
Si vous avez des ennemis à punir, voilà une bonne idée de cadeau.
Si vous avez décidé de faire pénitence après une orgie de vins du sud riches, soyeux et gouleyants, voici une piste à ne pas négliger.
Pour les autres, passez à autre chose, les sommes parfois énormes qu'il a fallu consentir à dépenser pour acquérir certaines de ces bouteilles sont tout simplement inacceptables.

Mais heureusement, après le travail, il y a toujours la récompense !

After :

Domaine des Comtes Lafon – Meursault-Perrières 1er Cru 2008
Robe or de belle intensité. Beau fruit bien mûr, pêche de vigne, fruits secs, notes légèrement beurrées, floral. En bouche, l’équilibre est superbe, frais, mais avec du gras et de la puissance, et surtout une longueur remarquable. Superbe ! Comme quoi, en 2008, il fallait acheter les blancs…

Domaine de la Janasse – Châteauneuf du Pape Prestige 2005
Robe jaune or, de belle intensité. Le premier nez est sur la pomme, avec une pointe de noix, puis s’oriente sur des notes miellées, tourbées, avec un fruit très mûr. En bouche, l’alcool est tout de même bien présent, mais l’équilibre est atteint, dans un style puissant, presque tannique, avec une superbe longueur. Très bien +

Domaine Ballot Millot – Meursault Perrières 2008
Alain nous annonce la même appellation et le même millésime que le premier vin. La robe est moins intense, jaune pâle. Nez légèrement réduit, fruité plus frais, minéral, soufre, floral. En bouche, c’est très frais, désaltérant, très bien équilibré dans un style tendu et droit, très belle longueur. Très bon vin , un large cran en dessous du Comtes Lafon tout de même…

Domaine Jean-Louis Chave – Hermitage rouge 2008
Robe intense aux reflets violets, nez fruité rouge et noir, épices. Je pars sur la Bourgogne. Grosse erreur… Pointe de cuir. En bouche, très belle fraîcheur, et je suis encore en Bourgogne. Nouvelle erreur. Le style est strict, parfaitement équilibré, tannins fermes, belle longueur. On nous dit 2008. Donc, ce n’est pas un Bourgogne… Trop bon.

Domaine de la Grange des Pères rouge 2005
Robe d’intensité moyenne +, reflets rubis à grenat. Superbe nez, fruits rouges et noirs, pointe de rafle, épices, cuir, tabac. Bouche remarquable, très fraîche, ronde, ample, très longue. Je pars sur une belle côte rôtie alors que mes voisins ont trouvé depuis longtemps. J’ai honte… Excellent.

Pierre et Jérôme Coursodon – L’olivaie – Saint Joseph 2006
Robe intense aux reflets rubis. Nez épicé, fruits noirs, discret boisé, cuir. Bouche remarquable d’équilibre, rond, ample et frais à la fois. Tannins fins et soyeux, long, vin remarquable. J’adore ! Excellent.

Château Rayas 2005
Robe d’intensité moyenne +, reflets grenat. Nez magnifique, fraise, rose, ronce, réglisse. Bouche d’une remarquable fraicheur, ample, rond, équilibre parfait, longueur superlative. Grand vin.

Merci à Olivier et Alain pour ce final en apothéose ! Il fallait bien ça pour nous redonner le moral après ces Bourgogne 2008...

Luc

Et bien! :
2008 futur 1996?

Pour le chave 2008 quand tu dis "tannins fermes" c'est qu'ils resserrent encore beaucoup ou pas?

Julien

Quand j'écris tannins fermes, ça veut dire perceptibles, pas encore fondus, mais sans excès et sans sécheresse.

Luc

Merci!

Et dire qu'en août j'ai failli acheter du clos des fourches 2008 de Mugnier, au final j'ai pris le chambolle du même millésime, en espérant que ça soit pas si acide...

julien

Inutile d'en rajouter la coupe est pleine! ()

juste, je ne suis pas totalement d'accord avec ça!

8. Géantet-Pansiot – Gevrey-Chambertin En Champs 2008
Robe similaire au précédent. Nez davantage marqué par l’élevage, légèrement torréfié, beau fruit, épices. En bouche, l’attaque est fraîche, ça démarre bien, mais tout cela retombe trop rapidementt à mon goût, avec une finale fuyante, qui manque de longueur.

Un beetjes sévère non?
Moi, j'ai l'ai même préféré au vin 7. Domaine Méo-Camuzet – Nuits-Saint-Georges 1er Cru Aux Boudots lui trouvant moins de choses à livrer!

mais bon globalement même au vu des références...j'ai mal!

J'attends une levée de boucliers des "aficionados"
En 2008 les blancs sont nettement au dessus tant à Chablis qu'en Côte de Beaune. Ravi de constater la qualité du Chave qui n'avait pas été autant acclamée il me semble. J'attends encore un peu avant d'en claquer une, au moins que les tanins se "défermissent"

R

J'attends une levée de boucliers des "aficionados"

Moi aussi. On a déjà armé les missiles anti-missiles...

Luc

Mes maigres expériences sur les 2008 vont dans le même sens: acidité excessive et manque de gourmandise... donc je ne suis pas trop surpris
Avec une exception: un Echezeaux d'Anne Gros que j'ai trouvé très réussi. Pour le reste...

troooop tôôôôt
[size=x-small](petit aficionados)[/size]

je ne crois pas que ce soit trop tôt; pour moi, il n'y a simplement pas la matière et le fruit...

C'est frustrant, surtout vu certains noms, mais pas très étonnant; les 5 ou 6 Bourgogne de 2008 rouges (2 ou 3 Fournier -Gevrey et Fixin- et 3 ou 4 Pommard 1er cru ou Beaune 1er cru de chezParigot) que j'ai goûté ces derniers mois sont vraiment dans cette triste voie: acidité, austérité, aucun plaisir...
On peut toujours espérer que cela ira mieux dans quelques années... je n'en sais rien...
Les blancs sont en effet d'un tout autre niveau.
Heureusement que l'on peut compter sur les "afters " dans des soirées comme cela...

jlj

C'est certain, pour une surprise, c'était une surprise ! Mes gencives ont encore du mal à s'en remettre...

Luc

Je viens de vérifier le tableau des millésimes LPV pour la Bourgogne rouge : 7/10 pour 2008, même note que pour 2006...
Non mais les gars, ça va pas bien dans votre tête ? :

Luc

Les verres avaient été lavés avec du Paic citron ?

Florian

Je n'ai plus de 2006 les ayant bu assez vite par crainte du millésime moyen (pas des Grands Crus...) mais quand par hasard (ou amitié) j'en rencontre un, ils sont bien sympas...
Beaucoup plus de plaisir en tout cas que les 2008.

jlj

Aie je suis étonné et inquiet pour ce millésime qui ne se goutait pas si mal que ça plus jeune. Du coup je ne sais pas quoi faire des quelques GC qui trainent à la cave.
Par contre quel bel after vous avez été gâté ! (en même temps on voit bien que vous avez des palais de sudiste )

Bonjour

A moitié surpris, même si vous avez tapé dans le (prétendu) haut du panier.

J'aimerais bien connaître le prix d'acquisition des bouteilles dégustées, ça doit faire très très très mal...

Cdt

Guillaume

Ouh la la ! Ca craint, comme diraient les jeuns.

Vous ne pensez pas que l'évolution en bouteille va les rendre plus aimables? 2004 était assez cata à la sortie (un vigneron local m'avait même dit que TOUS les 2004 sont 'nuls', y compris les siens !) mais il semble que certains dégustateurs commencent à trouver du charme sur ce millésime.

J'ouvre un de mes côtes de nuits 2008 ce we.. Je prie !

En parlant millésimes: 2006, mais aussi 2007, me paraissent au dessus de 2008 en rouge.

Ce que j'ai bu en Côtes Nuits rouge 2008 ne m'a en général pas non plus trop plu mais je pense sincèrement qu'il faut attendre quelques années avant de descendre ce millésime (ou pas).

"J'aimerais bien connaître le prix d'acquisition des bouteilles dégustées, ça doit faire très très très mal..."

En voici quelque uns:

Domaine Méot-Camuzet – Vosne-Romanée 2008 - 14 /20 - 35€ prix domaine
Domaine Armand Rousseau – Clos de la Roche 2008 - 12/20 - 71€ prix négoce belge
Domaine Bart – Bonnes Mares 2008 - 14,5/20 - 55€ prix domaine
Domaine Confuron-Cotetidot – Vosne-Romanée 1er Cru Aux Suchots 2008 - 12/20 - 37€ prix domaine
Domaine Méo-Camuzet – Nuits-Saint-Georges 1er Cru Aux Boudots 2008 - 15/20 - 65€ prix domaine
Domaine Jean-Michel Guillon – Gevrey-Chambertin 1er Cru La Petite Chapelle 2008 - 10/20 - 31€ prix domaine
Domaine Bart – Chambertin Clos de Bèze 2008 - 12,5/20 - 61€ prix domaine
Domaine Bart – Marsannay Les Champs Salomon 2008 - 12,5/20 - 13€ prix domaine

Des côtes de nuits dont ce n'était pas le jour, quoi de plus normal !

mgtusi

Jmm

Ouille çà fait mal rien qu'a lire

Et j'ajoute la cerise sur le gâteau... Clos de Tart : 190€ TTC départ domaine.

Olivier

Sur ce coup la RVF n'avait pas tout à fait tort… 

"Affûtés par l'acidité de ce millésime "froid", les blancs se distinguent"… "les rouges…… sont à rechercher dans les grands terroirs" (les sous-entendus sont ici très clairs…)

Après quand on lit le texte introductif on trouve "acide" "acidité" profil "droit" et "tendu"… 
"Les meilleurs rouges " avec des "Raisins qui ont pu mûrir complètement" (en creux cela signifie que les autres…… )

Note 14/20 en rouge… (en sachant lire entre les lignes cela fait du 12… donc… médiocre)

Vu les prix "bourguignons" qui ont flambé après 2005, et ce pour ce type de millésime, à moins d'être "tenu" par une allocation à ne pas perdre, il valait mieux laisser les rouges dans les caves des propriétaires.

Pour les blancs c'est et ce sera différent… 

Hervé

mgtusi écrivait:

---

> Ce que j'ai bu en Côtes Nuits rouge 2008 ne m'a en
> général pas non plus trop plu mais je pense
> sincèrement qu'il faut attendre quelques années
> avant de descendre ce millésime (ou pas).

Euh, combien de temps encore ?
Tu penses sérieusement qu'un vin déséquilibré par une acidité saillante peut comme par magie retrouver du gras et perdre cette acidité ?

Luc

Cette lecture m'a perturbé.
Je connais les qualités de dégustateur de Luc et j'ai pas mal de Bourgogne rouges 2008 en cave. :
Il me reste un espoir, il supporte moins l'acidité que moi. Je me rappelle nos avis qui divergeaient sur les deux La Chapelle 1996 bues ensemble.

J'ai bu peu de Bourgogne rouges 2008, ces derniers temps.
Je me souviens d'un Clos des Lambrays que j'ai beaucoup aimé en juillet 2013
( lapassionduvin.com/p... )
Etait-ce le fait de le boire dans le "trois étoiles" de Joigny?

Je suis allé chercher à 11 heures, un Nuits 1er Cru Clos de la Maréchale 2008 de J.F. Mugnier.
A l'ouverture, ce n'est pas la joie, le nez est fluet, sur les fruits rouges et le vin plutôt acide et léger.
J'en verse dans un verre à Bourgogne, je goûte le contenu maintenant:
-le nez s'exprime beaucoup plus, la cerise rouge et la groseille s'associent à des notes de noyau et de réglisse.
-la bouche est fraîche, peu concentrée, peu ample, mais avec cependant une certaine rondeur.. Elle est savoureuse, elle possède en effet une acidité, pour moi certaine mais non excessive, sur le fruit rouge qui donne de la longueur à la finale aux nuances réglissées.

Le vin ne me semble pas déséquilibré par l'acidité.
Mais il est vrai que mon goût a évolué vers les vins plus frais et que je ne sais plus boire les derniers millésimes des "monuments" de Châteauneuf, comme Janasse Vieilles Vignes, par exemple.
Après, c'est une affaire de goût. Mais je ne pense pas que ce vin soit une catastrophe, j'ai même l'optimisme d'espérer qu'il sera plus "aimable" dans quelques années.

les sous-entendus sont ici très clairs…
en sachant lire entre les lignes...

Hervé,

Certes, mais pourquoi user de sous-entendus ?
Pourquoi, si 14/20 veut dire 12, ne pas écrire 12 ?
Ne peut-on pas écrire les choses de manière claire dans une revue destinée avant tout aux consommateurs ?
A moins que la RVF n'existe que pour défendre les producteurs ?
Déjà que Bourgogne Aujourd'hui ressemble plus à l'organe de presse officiel du BIVB qu'autre chose, que reste-t-il à l'amateur pour être informé correctement ?
Cela dit, j'ai bien une réponse, c'est en 3 lettres, et ce n'est pas la RVF...

Luc

Vu les prix "bourguignons" qui ont fmabé après 2005, et ce pour ce type de millésime, à moins d'être "tenu" par une allocation à ne pas perdre, il valait mieux laisser les rouges dans les caves des propriétaires.

C'est ce que j'ai fait, et je me félicite encore plus, depuis hier, d'avoir fait l'impasse sur ce millésime en rouge.

Luc

Thierry,

Il est clair que ceux qu recherchent de fortes acidités sur les rouges seront plus indulgents que moi, qui aime beaucoup la fraîcheur sur un blanc, mais attend davantage de gourmandise sur un rouge.
Je me rappelle très bien de notre divergence de vues sur cette Chapelle 1996, effectivement trop acide pour moi. Tu peux donc garder espoir pour tes Bourgogne 2008...

Amitiés,

Luc